ERIKEL en concert et Nouvel EP

ERIKEL en concert à la Dame de Canton le 24 novembre

avec Ludo Cabosse

Dame de Canton-port de la Gare 75013 Paris-20h30-8€

Bio Erikel :

Entre cris de révolte et cris d’amour, découvrez l’univers d’Erikel dont l’énergie, la voix chaleureuse et puissante ne cessent de surprendre sur scène… Erikel découvre la musique en écoutant ses premiers disques : Les Beatles, Les Stones, ainsi que Brel, Piaf et Brassens…

Quelques années plus tard, il monte son premier groupe de rock : ce sont les années collèges avec en fond sonore ACDC, Aérosmith, Van Halen, Led Zeppelin et Deep Purple… Inspiré par Red Hot Chili Peppers, Fishbones, Living Color, il crée le groupe de fusion Mamaboost. Après un album autoproduit et de nombreux concerts, il quitte le groupe et décide de monter son projet Solo. Influencé par Prince, Lenny Kravitz, Nuno Bettencourt ou encore Nirvana, Queen of the Stone Age et Foo Fighters, Erikel compose des chansons pop aux refrains mélodiques. Les textes en français s’interrogent sur l’avenir de l’humanité et traitent des valeurs essentielles : la liberté, l’amour, la solidarité…

Entouré de nouveaux musiciens, Erikel sort son premier album  » Le seuil de mes repères  » en 2004, entre Pop Rock aux guitares puissantes et ballades acoustiques   intimistes. Depuis ses premiers groupes, il ne cesse de faire partager son amour pour la musique et la scène : la rencontre avec le public fonctionne… Après de nombreux concerts dans les salles prestigieuses de Paris et d’Ile de France: la Cigale, le Nouveau Casino, l’Opus, le Triptyque, le House of Live, le Baiser Salé, le Plan, le Tremplin ou encore le Rack’am ; Erikel compose de nouveaux titres et prépare son deuxième album .

Son nouvel EP 2 titres est déjà disponible !

Ecoutez  Frenchy Pop Rock Singer :

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Prochain concert :

24Nov2010 20:00
DAME DE CANTON PARIS, France, FRANCE
29 Nov 2010 18:00
Nouveau Single dans les BACS Paris, france, FRANCE
30 Nov 2010 20:00
Carrefour Live Chartres, France, FRANCE
3 Dec 2010 17:00
Carrefour Ecully Venissieux, FRANCE
30 Dec 2010 21:00
Rockenfolie La Roche sur Foron & all over the world, Haute Savoie, FRANCE
15 Jan 2011 20:00
Pavé d’orsay Paris, France,

http://www.myspace.com/erikelmusic

http://www.myspace.com/ludocabosse

Télécharger Erikel  sur ITunes :

Frenchy Pop Rock Singer - Single - Erikel

Erikel en écoute sur ArtéMédia la Radio !

OXMO PUCCINO – LIVE A LA CIGALE

Avec le succès de « L’Arme de Paix » auréolé d’une Victoire de la Musique, le publique attendait avec impatience la tournée. Un rendez-vous qu’Oxmo Puccino n’aurait manqué pour rien au monde. « Lorsque la tournée de Lipopette Bar s’est arrêtée, j’ai ressenti comme un vide inexpliqué. Ce n’est que quelques semaines plus tard que j’ai compris que je ne pouvais tout simplement plus me passer de ces voyages, ces personnes croisées, ces émotions  intenses partagées. En écrivant « l’Arme de Paix », je ne pensais qu’à retrouver la scène. je voulais pouvoir partager un bon moment avec mon publique, un instant d’évasion, où l’on rie, pleure, danse, et, pendant 2 heures lui faire oublier la grisaille environnante… et puis grâce à mon équipe, au public grandissant et aux salles la tournée s’est prolongée pour mon plus grand bonheur ». Oxmo Puccino en est encore surpris : « Jamais je n’aurais cru cela possible! »

« Le choix d’enregistrer ce live à la Cigale était symbolique. C’est là que la tournée Lipopette Bar s’était terminée.

Les fans seront ravis de redécouvrir ces chansons désormais classiques telles que :
« J’ai mal au mic » ou « Mama Lova ». Ils apprécieront aussi ce medley, véritable photographie de l’écriture de cet artiste hors norme à la fois cinématographique (« Pucc Fiction »), sociale (« Qui peut le nier »), décryptant les sentiments humains (« Amour & Jalousie ») et qui se conclue sur un texte que Léo Ferré n’aurait pas renié « Demain Peut-être ».

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Jean Louis Murat à l’Alhambra

JLM est sur scène, avec Stéphane Reynaud à la batterie, Fred Jimenez à la basse et Denis Clavaizolle aux claviers et notamment le 23 novembre à l’Alhambra .

« I love songs ! » Cette enthousiaste exclamation a jailli de la bouche de chacun des musiciens qui ont participé au nouvel album de Jean-Louis Murat. Des musiciens qui en ont pourtant vu et entendu bien d’autres, car à Nashville, Tennessee, la cité où le moindre chauffeur de taxi a déjà enregistré au moins deux disques, la musique, c’est peu de dire qu’on connaît. « I love songs … » A peine revenu de là bas, il en est encore tout retourné, Jean Louis Murat. Comme il dit, « je me suis senti comme un poisson dans l’eau, j’ai su dès les premiers jours que j’étais au cœur du sujet : l’amour des chansons. »

Un bougnat chez les cow-boys ? Mais qu’allait donc faire notre trouvère auvergnat dans la patrie de la country music ? Assouvir un fantasme, se frotter à la mythologie, effectuer une sorte de pèlerinage obligatoire, de retour à la source d’émotions adolescentes qui, affirme t-il, ont donné un sens à sa vocation de chanteur et musicien. « Bizarrement, je n’ai jamais été un grand fan de country music, avoue Jean-Louis, mais ça fait une bonne dizaine d’années que j’avais cette envie là : enregistrer à Nashville ».

La décision a été prise en quelques semaines, presque par hasard, résultat d’un coup de fil fortuit avec son fidèle ingénieur du son, Christophe Dupouy. Pas le temps de tergiverser ni de peaufiner, voilà Jean-Louis débarquant au studio Ocean Way, celui de Willie Nelson, Robert Plant ou The Raconteurs, avec une douzaine de chansons en poche. « Je les ai jouées aux musiciens, juste guitare-voix, avec un petit métronome, et tout s’est enchaîné simplement ». Le résultat ? Rien à voir avec Jean-Louis Murat endossant la défroque de Johnny Cash ou de Tony Joe White. Si slide guitar et bottleneck habillent la plupart des chansons, on y retrouve, intacte et comme transcendée par ce nouvel équipage, la veine lyrique du créateur de « Fort Alamo » ou du « Cri du papillon ». Onze odes muratiennes à l’intemporalité frémissante et aux stances fulgurantes, entremêlant amours courtoises et émois organiques, lumières ombrageuses et nuits pyromanes, flammes et glaces, chaud et froid, anciens et modernes, cœur, chair et âme à l’unisson vibrante.

A l’image du premier extrait, « Comme un incendie », brulôt aux envolées guitaristiques incandescentes, dont le refrain donne son titre à l’album, « Le cours ordinaire des choses ». Explication du responsable : « C’est ma façon de signifier que tout me paraît ahurissant»

« Chanter est ma façon d’errer » informe ailleurs Jean-Louis Murat, entre héritage classique et vagabondage novateur, au diapason d’une « Mésange bleue » qui fera, on prend date, partie des futurs fleurons du loustic. Errer, entre hasard et erreur, plus « M Maudit » que chevalier à la triste figure. Murat maudit, Murat bénit, mais jamais oui-oui. Priant Sainte Taïga (« donne nous la sève, donne nous la joie »), vision d’un Far East disparu, ou s’apitoyant sur « Lady of Orcival », immuable icône de pierre ornant la basilique de son terroir, avec la ferveur d’un mécréant mystique.

Nashville oblige, le disque est aussi lardé de fantaisies caracolantes (« Comme un cow boy à l’âme fresh » et son fiddle endiablé), ou roucoulantes (« Falling in love again », espiègle mais respectueux clin d’œil à Elvis), gratinées (« 16 h, qu’est ce que tu fais ») ou satinées (« La Tige d’or », métaphore sexuelle que n’aurait reniée ni Ronsard ni Eluard). Sans oublier « Ginette Ramade », drame paysan aux faux airs du « Marie Jeanne » de Dassin, mixé avec la voix d’une prédicatrice locale.

Le tout porté par l’enthousiasme des musiciens du cru, cordes et frettes en goguette, loin des clichés réducteurs du genre, et illuminé des épousailles vocales avec la choriste Cherie Oakley. Un disque, malgré son titre, peu ordinaire et résolument à part dans l’œuvre du barde prolixe. Un disque qui donne envie de s’exclamer, tout comme les gaillards de Nashville, là bas dans le Tennessee : « I love songs ! »

On participé à l’enregistrement en février 2009 : Ilya Toshinskiy (guitare acoustique, mandoline, banjo), Dan Dugmore (guitare électrique, pedal steel, steel guitar), John N. Hobbs (piano, B3, wurlitzer, rhodes), Cherie Oakley (choeurs), Shannon Forrest (batterie, percussions), Eddie Bayers (batterie, percussions),Mike Brignardello (basse), Michael Rhodes (basse), Carl Marsh (arrangements cordes), Larry Franklin(violon)…
Ces musiciens exceptionnels ont travaillé notamment avec Linda Ronstadt, James Taylor, Crosby Stills Nash and Young, Alison Krauss, Taylor Swift, Willie Nelson, Jerry Garcia, John Fogerty, Roy Orbison, Dolly Parton, Randy Travis, Lynyrd Skynyrd, R.E.M, Al Green, Dusty Springfield, etc.

Un DVD de 45 mn « Falling in love again », documentaire-fiction de Laetitia Masson, tourné à Nashville pendant l’enregistrement et à Paris, avec Elsa Zylberstein, accompagne le disque dans l’édition limitée en digipack.

« Le Cours Ordinaire Des Choses

Sortie le 21 septembre en CD, vinyl, CD+DVD en digipack chez Polydor Universal Music France

Site de jean Louis Murat : www.jlmurat.com

JEAN-LOUIS MURAT

  • le 23/11/2010 à 20h00
  • ALHAMBRA
  • 21 RUE YVES TOUDIC
  • 75010

6ème édition du Festival BBMIX

Le BBmix rebranche ses amplis et ses guitares pour sa sixième édition au Carré Bellefeuille, du 26 au 28 novembre, avec des reformations de groupes mythiques en exclusivité française, des nouvelles têtes chercheuses musicales et de jeunes pousses locales.

C’est ainsi qu‘après James Chance, Young Marble Giants ou encore Jean-Jacques Perrey, viennent s’ajouter au palmarès du Panthéon rock du festival :: SWANS, THE WARLOCKS, THE RADIO DEPT, THE RAINCOATS, BONAPARTE, BOBBY CONN, THE NOTES, JAMES BLACKSHAW, YOUNG MICHELIN, …

Proposition inédite sur l’Ouest parisien, et événement devenu incontournable au fil des années, le BBmix rebranche ses amplis et ses guitares pour sa sixième édition au Carré Bellefeuille, du 26 au 28 novembre prochains. Depuis 2005, la Ville de Boulogne-Billancourt et l’équipe du BBmix se plient en quatre pour vous proposer un festival à taille humaine, avec une programmation reliant 30 ans de culture pop en marge, pour un tarif défiant toute concurrence et des conditions d’écoute particulièrement confortables, à 20 minutes du centre de Paris en métro.

:: PROGRAMMATION ::

:: VENDREDI 26 NOVEMBRE :: concerts à 19h :: – THE WARLOCKS :: http://www.myspace.com/thewarlocks – BONAPARTE :: http://www.myspace.com/bonaparte – BOBBY CONN :: http://www.myspace.com/bobbyconn – TOO YOUNG TO DIE (GO WEST) :: http://www.myspace.com/tytd92 :: SAMEDI 27 NOVEMBRE :: concerts à 18h :: – THE RAINCOATS :: http://www.myspace.com/theraincoats – THE RADIO DEPT :: http://www.myspace.com/officialradiodept – THE NOTES :: http://www.myspace.com/wearethenotes – YOUNG MICHELIN :: http://www.myspace.com/youngmichelin

– THE BERNIZ (GO WEST) :: http://www.myspace.com/theberniz :: DIMANCHE 28 NOVEMBRE :: conférence sur le Punk Rock à 16h :: – Conférence musicale par PIERRE MIKAÏLOFF, auteur du « Dictionnaire raisonné du Punk » :: http://www.myspace.com/mikailoff2 :: DIMANCHE 28 NOVEMBRE :: concerts à 19h :: – SWANS :: http://www.myspace.com/swansaredead – JAMES BLACKSHAW :: http://www.myspace.com/jamesblackshaw – EDGAR PILOT (GO WEST) :: http://www.myspace.com/edgarpilot :: DU VENDREDI 26 AU DIMANCHE 28 NOVEMBRE :: – Exposition photos BBMIX 2009 et 2010 par EMELINE ANCEL-PIROUELLE :: http://www.emelineancelpirouelle.com/

Les Groupes :

:: VENDREDI 26 NOVEMBRE :: CONCERTS A 19H ::

THE WARLOCKS : La bonne étoile noire de Bobby Hecksher, a émis ses premiers rayonnements en 1998 sous le nom de THE WARLOCKS. Collectif mouvant de la Cité des Anges, les Warlocks gravitent autour d’un rock psychédélique influencé par le White Light, White Heat du Velvet Underground vers les inspirations trippées des Grateful Dead. Rythmique martiale engoncée dans un Krautrock électrique, guitares et basses érigées en mur du son, vidéos cyclothymiques entêtantes… c’est sur scène que la musique des Warlocks prend sa réelle dimension. Après un passage parisien déjà mythique durant l’été 2009, Bobby et sa bande reprennent les routes d’Europe en Automne 2010.

BONAPARTE : Sélectionné par le magazine américain SPIN comme l’artiste international à surveiller en 2010, le déjanté BONAPARTE, accompagné de ses bataillons, débarque en France avec My Horse Likes You, son deuxième album studio. Originaire de Suisse, mais exilé en Allemagne, BONAPARTE est devenu la coqueluche de l’underground berlinois et distille désormais son electro-punk déguisé en pop un peu partout autour du globe. Réputé pour ses prestations scéniques dévastatrices BONAPARTE ne perd pas son reste sur disque, comme en témoigne Computer in love, premier single extrait de l’album.

BOBBY CONN BOBBY CONN : punk, antéchrist, prédicateur, hors-la-loi ou art performer ? Entouré de copilotes lumineux, tels Joshua Johannpeter (Mahjongg, Lazer Crystal) et la violoniste française Monica Boubou, ce schizophrène magnifique à la fois soul et sonné (voir ses albums « Bobby Conn » et « Rise Up! ») tient le volant de sa première tournée européenne depuis des années. Si sa conduite reste périlleuse, le Chicagoan lâche désormais l’accélérateur, préférant l’introspection lente à la psychanalyse violente… En tout cas, cet iconoclaste et sa bande de givrés ne devrait laisser personne indifférent !

TOO YOUNG TO DIE : Jeunes chiens fous du Ska Punk Rock boulonnais, les TOO YOUNG TO DIE marchent sur les traces de leurs ainés des « Rude Boys ». Comme si les Deftones nous offraient « Message to you Rudy ». En version française, s’il vous plaît !

:: SAMEDI 27 NOVEMBRE :: CONCERTS A 18H ::

THE RAINCOATS : Actif de 1977 à 1984, le groupe féminin post-punk anglais THE RAINCOATS est une référence pour le mouvement rock féministe, des Riot grrrl notamment. Ce sont deux étudiantes en art, Ana da Silva (chant, guitare) et Gina Birch (chant, basse) qui le forment, avant d’être rejointes par Vicky Aspinall (violon, piano, chant). Il connaît ensuite plusieurs formations : Palm Olive ou encore Kates Korus de The Slits, l’autre grand groupe féminin punk anglais de l’époque, en font un temps partie. Le groupe se produit aujourd’hui rarement, à la faveur d’événements spéciaux, comme en mai dernier au festival ATP programmé par Matt Groening, ou encore en novembre prochain pour le festival BBMIX.

THE RADIO DEPT : Formation suédoise parmi les plus influentes du moment, THE RADIO DEPT gravit album après album les marches du succès, égrenant une dreamy noisy pop que ne renieraient pas les Boo Radleys, Ride ou M83. Leur musique est une véritable cascade de sonorités synthétiques et de guitares aériennes. La voix d’Elin Elmered suffoque magistralement dans ce paysage sonore. Une plongée abyssale pour des spectateurs en attente d’un nouveau passage hexagonal depuis 2005. Sofia Coppola ne s’y était pas trompée en les invitant sur la bande son du très controversé « Marie-Antoinette », BBmix est fier de vous les présenter cette année.

THE NOTES THE NOTES est composé de trois jeunes musiciens étudiants basés à Southampton. Depuis leur formation au mois de mars 2010, ils ont sorti le single «Those Days, Those Nights » et la face B « Porphyria’s Lover » sur le label Holiday Records (monté par The Drums) qui n’ont pas cessé de recevoir les critiques positives de la blogosphère. Après plusieurs dates à Londres, dont la première partie de Stereo Total, THE NOTES sortiront sous peu leur premier mini-album dont émane diverses influences, de la littérature à la musique, incluant Sarah Records, le Velvet Underground, Joy Division et The Jesus and Mary Chain.

YOUNG MICHELIN YOUNG MICHELIN est le nouveau projet de DONDOLO, alias Romain Guerret, sous double influence: anglaise pour les guitares pop, tristes et pleines d’énergie, sous haut patronage de la scène C86, de THE WAKE et des groupes de l’écurie SARAH ; française pour ces textes simples et directs, naïfs et sans fioritures, chantés d’une voix qui évoquerait bien LES OLIVENSTEINS ou l’élégance des DOGS ou d’ETIENNE CHARRY et OUI OUI. Un groupe se forme, une démo puis un vinyl quatre titres voient le jour, et font parler d’eux pour ses pop songs immédiates, ses tubes fragiles et beaux à pleurer. Les Inrockuptibles ont d’ailleurs totalement craqué sur eux et viennent de les auréoler du titre de gagnant CQFD 2010 !

THE BERNIZ : Groupe de rock’n’roll psychédélique originaire de Paris, THE BERNIZ naît en 2007, sous l’impulsion de la rencontre de quatre étudiants. L’amitié prend le pas et permet au groupe de dégager une complicité sans limite et communicative, qui se ressent dans leur musique, largement influencée par la contreculture des années 60, et par la musique actuelle allant de l’electro au jazz, passant aussi par le blues, le flamenco, la musique africaine, et tant d’autres…

:: DIMANCHE 28 NOVEMBRE :: CONFERENCE A 16H :: DO IT YOURSELF : Conférence sur le punk rock (New York, Paris, Londres * 1975-1978) Par PIERRE MIKAÏLOFF, écrivain et scénariste, auteur du « Dictionnaire raisonné du Punk ». :: DIMANCHE 28 NOVEMBRE :: CONCERTS A 19H ::

SWANS : Un nouveau mythe au panthéon du BBmix! Issue de la scène arty New Yorkaise des années 80, les SWANS ont ouvert une brèche dans le rock underground au même titre que Sonic Youth, Suicide ou PIL. Autour de son leader Michael Gira, les Swans on mis en place un vocabulaire musical mêlant Industriel (percussions et production), Noise lent, post punk, folk dépouillé, voix d’outre tombe et expérimentations de tout poil. Ce retour attendu des Swans vient combler une attente de 13 années, avec l’exacte formation originelle. Ils fêtent leur retour sur scène avec un album plein de promesse à sortir sur le label de Michael Gira, Young Gods Records.

JAMES BLACKSHAW : Michael Gira a pris sous son aile le brillant britannique JAMES BLACKSHAW en le signant sur son label Young God Records (Devendra Banhart, Lisa Germano, Akron/Family,…), et en l’invitant à partager sa tournée avec les SWANS en 2010. Remastiquant le folk anglais de Bert Jansch (Pentangle) ou de John Fahey, équipé de sa simple guitare douze cordes, cet instrumentiste unique dépeint des paysages hypnotiques, rêveurs et intimes.

EDGAR PILOT EDGAR PILOT : est un groupe de rock avec l’énergie dansante du rock californien et la profondeur sonore du rock psyché. Essentiellement basé sur des guitares puissantes ou éthérées à la recherche des nuances, ils commencent à créer une certaine émulation au sein du rock parisien grâce à la qualité de leurs prestations live et à leur climat musical troublant. Après s’être formés à la scène à travers de nombreuses dates sur la région et lors d’une tournée en Angleterre, ils préparent actuellement leur premier album dans les studios Microbe…d’ici-là tenez-bon…

:: DU VENDREDI 26 AU DIMANCHE 28 NOVEMBRE :: Exposition photos des BBMIX 2009 et 2010 :: EMELINE ANCEL-PIROUELLE projettera, pendant ces 3 jours, ses plus belles photos du BBMIX 2009, actualisées chaque jour par les meilleurs clichés de l’édition 2010.

:: ACCÈS ET RÉSERVATIONS ::

Le Carré Belle-Feuille
60, rue de la Belle-Feuille
92100 Boulogne Billancourt
Ligne 9 M° Marcel Sembat
*********************
Billetterie de la Ville de Boulogne-Billancourt
01 55 18 54 00 www.boulognebillancourt.com

Kandy en Interview

Après des mois de travail, KANDY est de retour avec un nouveau single « De ses mains » (sortie en digital le 8 Novembre) et un album « Ce petit monde » prévu pour début 2011. A cette occasion ArtéMédia qui suit le groupe depuis ses débuts est allé lui poser quelques questions pour faire un petit point d’ensemble sur eux mais aussi sur ce beau futur qui s’annonce !

  • ArtéMédia : KANDY, est un groupe de Rock né de la rencontre entre 3 musiciens, présentez vous et nous en dire un peu plus sur ces 3 musiciens ?

Avant tout, Kandy est une histoire d’amitié: c’est l’histoire d’une bande de potes qui jouent ensemble depuis près de 4 ans environ. Notre rencontre s’est faite par et pour la musique, Gregory (Batterie) est passé par 10 ans de cours de batterie, il est originaire d’Annecy, a joué dans divers groupes, c’est un fonceur! Il rencontre Vincent (Basse) à Dijon, lors de leur passage à l’ESC. Vincent est originaire d’Evreux, il est multi-instrumentiste, ingé son à ses heures, très charismatique! En 2005, ils fondent un groupe de reprises…. Je suis (Victor) originaire de Reims, après quelques concerts avec mon 1er groupe et mes études en Champagne, je rejoins Dijon en 2006 dans la même école que Greg et Vincent, nous sommes alors en Septembre, je viens de me séparer de mon groupe d’origine… En Octobre je recois un coup de fil d’un organisateur de défilé de mode qui organisait alors un événement au Palais des Congrès de Dijon: il me propose de faire l’ouverture en guitare-voix: ce fut mon 1er concert en solo devant 400 personnes. Le lendemain j’ai recu un appel de Greg, il cherchait un guitariste pour leur groupe, j’ai accepté…. En Juin 2008, je décide d’auto-produire un EP, je propose à Greg et Vincent de m’accompagner, c’est la 1ere fois que nous jouions mes titres ensemble, à l’époque, c’etait « Je Pars », « L’Ange Masqué » et d’autres…. L’enregistrement s’est déroulé le 21 juin 2008 dans un petit studio de Dijon, Kandy venait de naitre!

  • ArtéMédia : Kandy pour moi c’est sucré, mais Kandy c’est quoi en plus dans le rock français ? C’est comment et pour qui le rock Kandy ?

(rires) Ouhais Kandy, c’est aussi du sucre, le sucre Candy. C’est quoi en plus dans le Rock Français? Je ne sais pas trop… il faut demander à nos producteurs, nous n’avons jamais eu la pretention de dire que nous souhaitions changer les choses ou apporter un truc de nouveau, nous faisons juste la musique que nous aimons, celle qui nous fait vibrer, sans tricher! Le Rock de Kandy, est un Rock mélodique, très rythmé, construit sur une base basse/batterie solide, c’est une écriture en français car nous aimons les subtilités que notre langue permet. Notre musique est destinée à tout le monde: elle est accessible au grand public. Il n’y a qu’à regarder nos producteurs, nous avons des personnes de tout âge, ainsi que des puristes du rock comme des personnes qui aiment divers genres musicaux.

  • ArtéMédia : Vous dites que votre musique évoque les rêves et le mal-être de toute une génération. De quelle génération parlez vous ? Il y a t-il encore de l’espoir pour les futurs générations à venir ?

Nous parlons de notre génération – nous sommes nés dans les années 80-85 – une génération qui a grandit avec les nouvelles technologies, internet, le téléphone portable, msn, facebook, la génération qui galère pour trouver du boulot aujourd’hui: j’entendais avant hier à la TV qu’on nous appelle la « Génération sacrifiée »…. Beaucoup de nos potes, cherchent leur place dans notre société, leur rêve…. Un jour quelqu’un m’a demandé: « Est-ce que tu crois que je peux penser à ça? m’attendre à ça? » Ce n’était pas quelque chose d’inacessible: notre génération doute beaucoup. C’est un peu le thème abordé dans notre dernier single « De ses mains », l’histoire d’une diseuse de bonne aventure, qui vend son âme afin d’obtenir les réponses à pas mal de ses questions, c’est une personne qui représente le désespoir de notre génération. Cependant, toutes les générations ont leur soucis, leur histoire et nos textes s’adressent à toute personne qui se retrouve dans les thèmes universels que nous abordons: l’amour, le voyage, etc. Oui, il y a de l’espoir, il y en a toujours! Il faut garder la tête haute et avancer, tous ensemble…

  • ArtéMédia : Vous êtes en 2009, le 1er groupe de Rock français produit par le grand public et notamment par le label participatif Akamusic ! Est ce que ce choix d’un label participatif à été d’emblé votre premier choix ? Comment avez vous vécu ce moment de réussite ?

Oui ce choix fut le 1er, et le seul d’ailleurs. Kandy s’est formé en juin 2008, en octobre on s’inscrivait sur Akamusic pour prendre la température, voir quelle était la réaction des producteurs….3 mois plus tard nous signions notre 1er EP « Je Pars » chez Aka…. Ce fut un moment de joie intense, tout s’est fait très rapidement, c’est une histoire formidable!

  • ArtéMédia : Cette année votre travail à porter ses fruits et vous avez signé en mars 2010 votre 1er Album toujours chez Akamusic, celui-ci a été produit par 1018 producteurs et sa sortie est prévu pour le 1er trimestre 2011. C’est parti pour la grande aventure 😉 ? Ca fait du bien quelque part 😉 ?

Oui, nous avons signé en mars notre 1er Album avec Akamusic. Après nous avons énormement travaillé en studio: nous avons enregistré au Studio Soyuz à Paris dans les Studios B,C, Deportivo etait juste au-dessus de nous dans le A, ce fut une belle surprise, car c’etait la musique de mes études à Reims! Nous sommes très content du résultat et espérons que cela plaira au public, nous croisons les doigts pour la suite….

  • ArtéMédia : Comment allez vous gérer votre relationnel avec les producteurs que du coup vous connaissez par leurs noms ?

Nous n’allons rien changer. Depuis les premiers jours, nous sommes très accessibles: nous répondons à toutes les questions, et rencontrons le maximum de producteurs dès que nous le pouvons. Nous recevons chaque jour de nombreux messages très touchants, nous discutons quotidiennement via Facebook par exemple et pour la majorité nous les connaissons très bien, nous sommes tous très proches les uns des autres: c’est comme une grande famille!

  • ArtéMédia : Maintenant que les choses se sont mises en place, pouvez vous nous dire si c’est facile de travailler avec un label tel qu’ Akamusic ? Etes vous satisfait de leur approche du monde de la production et de leur la mode de travail ?

C’est vrai aujourd’hui nous pouvons témoigner d’Akamusic. En toute sincérité, tout s’est toujours très bien passé, les règles sont définies dés le départ: être produit sur ce type de label oblige l’artiste à travailler énormement, notamment au niveau web, booking, chez Kandy, nous avons la chance d’avoir Emilie, qui gère cet énorme chantier, sans elle nous n’en serions pas là…. Les responsables d’Akamusic sont des professionnels de la musique et du web, et sont très bien entourés, nous travaillons au quotidien avec des personnes reconnues à chaque étage clé de l’industrie du disque, de la production à la promotion et la distribution. Donc oui, on peut dire que nous sommes satisfaits de leur approche et de leur mode de travail, d’ailleurs j’encourage et j’invite tous les artistes en recherche de label communautaire de s’inscrire sur Akamusic!

  • ArtéMédia : 2011 sortie de l’album mais aussi surement des nouvelles scènes dites nous tout ?

Oui l’année de la sortie de l’Album! De nouvelles scènes sont effectivement au programme: nous serons déjà en concert le 20 Novembre 2010 au Café de Paris, en Décembre à Dijon puis en Février au Hublot à Nancy, en juin à Saint Martin (51)… Voici quelques dates que nous vous annonçons en exclu mais nous aurons aussi des dates à Paris, Bruxelles, Reims mais nous ne pouvons vous en dire plus pour le moment, c’est une surprise 😉

  • ArtéMédia : Le mot de la fin, vos souhaits et désirs, vos envies pour les mois à venir, un petit message ?

Nous espérons être entendu par un maximum de monde, que cela nous permette de nous produire dans plein d’endroits, de villes, et nous permette d’envisager une suite à cette belle histoire! Un grand merci à tous nos producteurs, à tous les gens qui croient en nous et nous soutiennent au quotidien,… N’hésitez pas à nous rejoindre sur facebook, profil: kandy akamusic officiel.   Un grand merci à Artémédia, qui nous suit depuis le début de l’aventure! A tres bientot sur la route ou ailleurs….

Le single est téléchargeable sur toutes les plateformes de téléchargement légal, notamment I-Tunes:

<blockquote>
<div bgcolor= »#ffffff »>
<div>KANDY, est un groupe de Rock n&eacute; de la rencontre   entre 3 musiciens, pr&eacute;sentez vous et nous en dire un peu plus sur ces 3   musiciens ? </div>
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</blockquote>
&nbsp;Avant tout, Kandy est une histoire d’amiti&eacute;: c’est l’histoire d’une bande   de potes qui jouent ensemble depuis pr&egrave;s de 4 ans environ. Notre rencontre s’est   faite par et pour la musique, Gregory (Batterie) est pass&eacute; par 10 ans de cours   de batterie, il est originaire d’Annecy,&nbsp;a jou&eacute; dans divers groupes, c’est un   fonceur! Il rencontre Vincent (Basse)&nbsp;&agrave; Dijon, lors de leur passage &agrave; l’ESC.   Vincent est originaire d’Evreux, il&nbsp;est multi-instrumentiste, ing&eacute; son &agrave; ses   heures, tr&egrave;s charismatique! En 2005, ils fondent un groupe de reprises…. Je suis (Victor) originaire de Reims, apr&egrave;s quelques concerts avec mon 1er   groupe et mes &eacute;tudes en Champagne, je rejoins Dijon en 2006 dans la m&ecirc;me &eacute;cole   que Greg et Vincent, nous sommes alors en Septembre, je viens de me s&eacute;parer de   mon groupe d’origine… En Octobre je recois un coup de fil d’un organisateur de d&eacute;fil&eacute; de mode qui   organisait alors un&nbsp;&eacute;v&eacute;nement au&nbsp;Palais&nbsp;des Congr&egrave;s de Dijon: il me propose de   faire l’ouverture en guitare-voix: ce fut mon 1er concert en solo devant 400   personnes. Le lendemain j’ai recu un appel de Greg, il cherchait un guitariste pour   leur groupe, j’ai accept&eacute;…. En Juin 2008, je d&eacute;cide d’auto-produire un EP, je propose &agrave; Greg et Vincent   de m’accompagner, c’est la 1ere fois que nous jouions mes titres ensemble, &agrave;   l’&eacute;poque, c’etait &quot;Je Pars&quot;, &quot;L’Ange Masqu&eacute;&quot; et d’autres…. L’enregistrement   s’est d&eacute;roul&eacute; le 21 juin 2008 dans un petit studio de Dijon, <strong>Kandy   venait de naitre!</strong>
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Kandy pour moi c’est sucr&eacute;, mais Kandy c’est quoi   en plus dans le rock fran&ccedil;ais ? C’est comment et pour qui le rock Kandy ?
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(rires) Ouhais Kandy, c’est aussi du sucre, le sucre Candy. C’est quoi en plus dans le Rock Fran&ccedil;ais? Je ne sais pas trop… il faut   demander &agrave; nos producteurs, nous n’avons jamais eu la pretention de dire que   nous souhaitions changer les choses ou apporter un truc de nouveau, nous faisons   juste la musique que nous aimons, celle qui nous fait vibrer, sans tricher! Le Rock de Kandy, est un Rock m&eacute;lodique, tr&egrave;s rythm&eacute;, construit sur une   base basse/batterie solide, c’est une &eacute;criture en fran&ccedil;ais car nous aimons les   subtilit&eacute;s que notre langue permet. Notre musique est destin&eacute;e &agrave; tout le monde:   elle est accessible au grand public. Il n’y a qu’&agrave; regarder nos producteurs,   nous avons des personnes de tout &acirc;ge, ainsi que des puristes du rock comme des   personnes qui aiment divers genres musicaux.
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<div>Vous dites que votre musique &eacute;voque les r&ecirc;ves et le   mal-&ecirc;tre de toute une g&eacute;n&eacute;ration. De quelle g&eacute;n&eacute;ration parlez vous ? Il y a t-il   encore de l’espoir pour les futurs g&eacute;n&eacute;rations &agrave; venir ? </div>
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&nbsp;Nous parlons de notre g&eacute;n&eacute;ration -&nbsp;nous sommes n&eacute;s dans les ann&eacute;es 80-85   -&nbsp;une g&eacute;n&eacute;ration qui&nbsp;a grandit avec les nouvelles technologies, internet, le   t&eacute;l&eacute;phone portable, msn, facebook, la g&eacute;n&eacute;ration qui gal&egrave;re pour trouver du   boulot aujourd’hui: j’entendais avant hier &agrave; la TV qu’on nous appelle la   &quot;G&eacute;n&eacute;ration sacrifi&eacute;e&quot;…. Beaucoup de nos potes, cherchent leur place dans   notre soci&eacute;t&eacute;, leur r&ecirc;ve…. Un jour quelqu’un m’a demand&eacute;: &quot;Est-ce que tu crois   que je peux penser &agrave; &ccedil;a? m’attendre &agrave; &ccedil;a?&quot; Ce n’&eacute;tait pas quelque chose   d’inacessible: notre g&eacute;n&eacute;ration doute beaucoup. C’est un peu le th&egrave;me abord&eacute; dans notre dernier single &quot;De ses mains&quot;,   l’histoire d’une diseuse de bonne aventure, qui vend son &acirc;me afin d’obtenir les   r&eacute;ponses &agrave; pas mal de ses questions, c’est une personne qui repr&eacute;sente le   d&eacute;sespoir de notre g&eacute;n&eacute;ration. Cependant, toutes les g&eacute;n&eacute;rations ont leur   soucis, leur histoire et nos textes s’adressent &agrave; toute personne qui se retrouve   dans les th&egrave;mes universels que nous abordons: l’amour, le voyage, etc. Oui, il y a&nbsp;de l’espoir, il y en a toujours! Il faut garder la t&ecirc;te haute   et avancer, tous ensemble…
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Vous &ecirc;tes en 2009, le 1er groupe de Rock fran&ccedil;ais   produit par le grand public et notamment par le label participatif Akamusic !   Est ce que ce choix d’un label participatif &agrave; &eacute;t&eacute; d’embl&eacute; votre premier choix ?   Comment avez vous v&eacute;cu ce moment de r&eacute;ussite   ?</div>
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&nbsp;Oui ce choix fut le 1er, et le seul d’ailleurs. Kandy s’est form&eacute; en juin   2008, en octobre on s’inscrivait sur Akamusic pour prendre la temp&eacute;rature, voir   quelle &eacute;tait la r&eacute;action des producteurs….3 mois plus tard nous signions notre   1er&nbsp;EP &quot;Je Pars&quot;&nbsp;chez Aka…. Ce fut un moment de joie intense, tout s’est fait tr&egrave;s rapidement, c’est   une histoire formidable!
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Cette ann&eacute;e votre travail &agrave; porter ses fruits et   vous avez sign&eacute; en mars 2010 votre 1er Album toujours chez Akamusic, celui-ci a   &eacute;t&eacute; produit par 1018 producteurs et sa sortie est pr&eacute;vu pour le 1er trimestre   2011. C’est parti pour la grande aventure 😉 ? Ca fait du bien quelque part 😉   ?</div>
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&nbsp;Oui, nous avons sign&eacute; en mars notre 1er Album avec Akamusic. Apr&egrave;s nous   avons &eacute;normement travaill&eacute; en studio: nous avons enregistr&eacute; au Studio Soyuz &agrave;   Paris dans les Studios B,C, Deportivo etait juste au-dessus de nous dans le A,   ce fut une belle surprise, car c’etait la musique de mes &eacute;tudes &agrave; Reims! Nous sommes tr&egrave;s content du r&eacute;sultat et esp&eacute;rons que cela plaira au public,   nous croisons les doigts pour la suite….
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Comment allez vous g&eacute;rer votre relationnel avec les   producteurs que du coup vous connaissez par leurs noms   ?</div>
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&nbsp;Nous n’allons rien changer. Depuis les premiers jours,&nbsp;nous sommes&nbsp;tr&egrave;s   accessibles: nous r&eacute;pondons &agrave; toutes les questions, et rencontrons le maximum de   producteurs d&egrave;s que nous le pouvons. Nous recevons chaque jour de nombreux   messages tr&egrave;s touchants, nous discutons quotidiennement via Facebook par exemple   et pour la majorit&eacute; nous les connaissons tr&egrave;s bien, nous sommes tous tr&egrave;s   proches les uns des autres: c’est comme une grande famille!
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Maintenant que les choses se sont mises en place,   pouvez vous nous dire si c’est facile de travailler avec un label tel   qu’&nbsp;Akamusic ? Etes vous satisfait de leur approche du monde de la production et   de leur la mode de travail ?</div>
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&nbsp;C’est vrai aujourd’hui nous pouvons t&eacute;moigner d’Akamusic. En toute sinc&eacute;rit&eacute;, tout s’est toujours tr&egrave;s bien pass&eacute;, les r&egrave;gles sont   d&eacute;finies d&eacute;s le d&eacute;part: &ecirc;tre produit sur ce type de label oblige l’artiste &agrave;   travailler &eacute;normement, notamment au niveau web, booking, chez Kandy, nous avons   la chance d’avoir Emilie, qui g&egrave;re cet &eacute;norme chantier, sans elle nous n’en   serions pas l&agrave;…. Les responsables d’Akamusic sont des professionnels de la musique et du   web, et sont tr&egrave;s bien entour&eacute;s, nous travaillons au quotidien avec des   personnes reconnues &agrave; chaque &eacute;tage cl&eacute;&nbsp;de l’industrie du disque, de la   production &agrave; la promotion et la distribution. Donc oui, on peut dire que nous sommes satisfaits de leur approche et de   leur mode de travail, d’ailleurs j’encourage et j’invite tous les artistes en   recherche de label communautaire de s’inscrire sur Akamusic!
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2011 sortie de l’album mais aussi surement des   nouvelles sc&egrave;nes dites nous tout ? </div>
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&nbsp;Oui l’ann&eacute;e de la sortie de l’Album! De nouvelles sc&egrave;nes sont effectivement au programme: nous serons d&eacute;j&agrave; en   concert le 20 Novembre 2010 au Caf&eacute; de Paris, en D&eacute;cembre &agrave; Dijon puis en   F&eacute;vrier au Hublot &agrave; Nancy, en juin &agrave; Saint Martin (51)… Voici quelques dates   que nous vous annon&ccedil;ons en exclu mais nous aurons aussi des dates &agrave; Paris,   Bruxelles, Reims mais nous ne pouvons vous en dire plus pour le moment, c’est   une surprise 😉
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Le mot de la fin, vos souhaits et d&eacute;sirs, vos   envies pour les mois &agrave; venir, un petit message ? </div>
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&nbsp;Nous esp&eacute;rons &ecirc;tre entendu par&nbsp;un maximum de monde, que cela nous permette   de nous produire dans plein d’endroits, de villes, et nous permette d’envisager   une suite &agrave; cette belle histoire! Un grand merci &agrave; tous nos producteurs, &agrave; tous les gens qui croient en nous   et nous soutiennent au quotidien,… N’h&eacute;sitez pas &agrave; nous rejoindre sur facebook, profil: kandy akamusic   officiel. &nbsp; Un grand merci &agrave; Art&eacute;m&eacute;dia, qui nous suit depuis le d&eacute;but de   l’aventure! A tres bientot sur la route ou ailleurs….

De ses mains - Kandy

« De ses mains »

Kandy aussi en écoute sur ArtéMédia la Radio !

EVYS en Concert à la reine Blanche

Evys, auteur compositeur interpréte vous présentera à l’occasion de ce concert au Théâtre La Reine Blanche son répertoire présent dans son premier album désormais disponible en ligne : Mauvaise Réputation.

Un répertoire très rock temporisé par des tonalités pop, funk et reggae.

Evys, guitariste chanteur, sera entouré de son bassiste, pianiste et batteur et comme toujours ça va envoyer !  Evys posséde une vraie richesse tant la diversité des musicalités qu’il posséde est large. Des textes subtils qui sonnent juste, une sensibilité à fleur de peau et une vérité sans concessions émanent de son répertoire.

C’est bel et bien un artiste à découvrir d’urgence en scène car il y donne tout et comme on dit il mouille la chemise ! A l’occasion de ce concert unique à la Reine Blanche, vous pourrez découvrir son premier clip fraîchement réalisé intitulé : On se lasse de tout !

Biographie :

Evys est un artiste « multi facettes » dont l’univers oscille entre le Funk Rock teinté de pop et de reggae. Un mélange qui permet de se distinguer clairement par son style unique. Avant de créer sa propre formation début 2005, Evys fut musicien pour un bon nombre de chanteurs et de spectacles musicaux dans lesquels il opéra en tant que guitariste et arrangeur. Evys a commencé très vite la scène en 2005 avec cette constante volonté de mettre au service de son public la performance musicale et scénographique. Sa vision du monde se traduit par des textes tranchants et imagés, inspirés de notre quotidien et environnement. Sa musique est un cocktail de rythmes et de mélodies à l’efficacité redoutable animées par l’énergie également apportée par les membres du groupe qu’ils l’entourent. L’objectif : « que la mélodie reste en tête à la première écoute ».

Toutes les infos sur son site officiel : http://www.myspace.com/evy slive

Réservations auprès du théâtre La Reine Blanche : 01 40 05 06 96 et reineblanche@free.fr

Tarif réduit à 13 euros pour intermittents, étudiants, chômeurs, habitants du 18ème arrondissement de Paris

Autre possibilités de tarifs réduits à cette adresse :

Réductions sur le site  : http://www.billetreduc.com /6094/evtdate.htm?date=1

Tarif plein : 18 euros

Théâtre la Reine Blanche

  • 2 Bis Passage Ruelle
  • 75018 Pari
  • métro La Chapelle (ligne 2) ou Marx Dormoy (ligne 12)

Site du théâtre La Reine Blanche : http://www.reineblanche.com/

Evys toujours en écoute sur ArtéMédia la radio !

sortie du clip Brasilia de Turzi

A l’occasion de la sortie du clip Brasilia de Turzi, le label Record Makers vous offre en cadeau le titre Baltimore (Turzi vs Zombie Zombie Alive In Baltimore), un voyage musical à télécharger !

Proposition théorique dont vous faites ce que voulez : le rock « rétro » a gagné. Le « rock de demain » n’a aucune visibilité, il roule dans le noir, dépassé depuis longtemps par le hip-hop ou la techno. Maintenant, ce qu’il faut essayer de comprendre quand même, c’est si l’histoire du rock est vraiment finie ou si elle peut continuer, en essayant de rêver son passé, en fantasmant sur les portes entrouvertes mais jamais vraiment poussées. En écoutant B, le nouvel album de Turzi, on se dit que ces musiques semi-secrètes ont été bel et bien entendues, et on saisit que les virages troubles pris par le passé sont actuellement reconsidérés et réempruntés. Car chaque morceau de B ou presque se réfère plus ou moins explicitement à une zone d’ombre de l’expérience sonore contemporaine – psychédélisme noir, pop ou même musique savante – qu’elle fait revivre sans jamais la reproduire telle quelle. Car pour Turzi, il ne s’agit pas de reproduire, mais plutôt de réinventer, digérer, digresser, réactiver, réanimer.

Romain Turzi est un musicien et compositeur de 30 ans, originaire de Versailles, accompagné sur scène par ses Four Organs. Il a sorti un mini-album (« Made Under Authority ») en 2005 et un album initulé A, en 2007, tous deux chez Record Makers, déjà. A était un disque dense, méthodique, homogène, une sorte d¹album-programme, d¹introduction générale qui tout à la
fois rendait hommage au passé et fonçait vers le futur. Il annonçait l’émergence d¹une nouvelle scène psychédélique française que le NME qualifia alors de psych nouveau, au sens où elle s¹inspirait des classiques du genre, plutôt issus du rock, mais s¹imprégnait en parallèle des musiques électroniques. Le disque sort aussi aux Etats-Unis, et le groupe joue d’ailleurs à la fameuse convention texane South by Southwest. Il ouvre aussi l’an dernier pour Simian Mobile Disco lors de leur tournée anglaise. La presse française et étrangère sont unanimes face au psychédélisme austère mais magnétique pratiqué par Turzi et sa bande. Arthur Rambo, le bassiste, monte avec Romain Turzi le label Paneuropean recordings.

Pour B, Turzi tenait à faire un disque un peu plus capricieux, plus versatile, et à décliner les intentions de A en de multiples versions en gardant la même ligne en termes de discours et d’approche, et en de multiples lieux, puisque chaque morceau porte le nom d¹une métropole commençant par la lettre B.
Là où A s’apparentait à une collection d’instantanés sonores, de performances saisies telles quelles, B a été conçu en deux étapes distinctes : un enregistrement rapide et instinctif, réalisé en Corse du Sud, dans l’autarcie d’une maison isolée, puis totalement remis en chantier au cours de la production, assurée à Paris par Erwan Quinio et Turzi lui-même dans son studio du Point Ephémère.
Pour l’additional production et le mixage, il a fait appel à Max Heyes, ingénieur du son généralement porté sur un son rock atmosphérique (Primal Scream, Ocean Colour Scene, Paul Weller, The Doves), pour harmoniser du mieux possible le côté très débordant du disque. Heyes est réputé pour son usage abusif (à l’anglaise !) de la distorsion : les crêtes sont poussées au maximum pour obtenir un son très frontal. Le résultat est probant : on vogue d¹un son très compressé, très direct, à des zones beaucoup plus aérées, plus spacieuses, d¹un rock heavy et conquérant (le morceau d’ouverture, « Beijing »), à de troublantes plages électroniques répétitives, au son très live et vintage (« Brazilia »), en passant par des méditations drone rock indianisantes (« Bombay »).

Deux invités de marque éclairent l’album de leurs voix caractéristiques : Bobby Gillespie de Primal Scream chante la révolte comme au temps de ses 20 ans sur « Baltimore », tube « indie-dance 2010 » mixé par la paire mythique Max Heyes / Brendan Lynch, tandis que l¹irremplaçable égérie hippie Brigitte Fontaine déclame des paroles messianiques sur le tribal et urbain « Bamako ».

Affranchi des clichés kraut et psyché dont il fut un des initiateurs, Turzi honore donc avec B la lignée d¹un psychédélisme exotique quoique continental, proche de Can, dans le concept, et évoquant aussi bien, dans le son, Black Sabbath et Pink Floyd que Drexciya ou la cosmic disco. Les villes qui le jalonnent doivent être prises comme des climats possibles, des fantaisies spatiales. Comme à son habitude, Turzi soignera ses concerts, intitulés cette fois-ci « Turzi joue B ». Des projections Google Earth suivront le chemin parcouru par l’album, pour un trip moderne et parfait.

Artwork signé Marke Newton

Le clip :

 

Le clip de Petite Madame

Prochains Concert :

  • Le dimanche 14 novembre au Caf’Muz (Colombes), à 15h

Venez soutenir Petite Madame lors du Tremplin L’Elan musical ! Petite Madame fait partie des 12 groupes sélectionnés dans le cadre du tremplin l’Elan musical. Les prochaines sélections auront lieu lors d’un concert au Caf’Muz de Colombes. Le concert est ouvert au public : c’est l’occasion de venir les soutenir 🙂 Quatre groupes joueront ce jour là et c’est aussi l’occasion de passer un après-midi musical sympathique avec eux. Infos pratiques : Caf’Muz à partir de 15h (passage en 2ème position) 31, rue Jules Michelet Colombes, France

  • Le Samedi 20 novembre au French K-wa (Paris 20eme) avec Bastien en invité, à 20h30

http://www.myspace.com/bastienbastien

French K-wa

Infos pratiques : Samedi 20 novembre à 20h30 French K-wa 6 rue Planchat – 75020 PARIS Metro Avron ou Buzenval http://www.myspace.com/lefrenchkwa Entrée : 5€

  • Le Jeudi 2 décembre à La Faille (Paris 20eme) avec Soem en invitée, à 20h30

La Faille

Infos pratiques : Jeudi 2 décembre à 20h00 96 rue de Ménilmontant Metro Menilmontant ou Gambetta http://www.myspace.com/lafaillebar

Entrée libre Rappel : Le nouvel album « Demande en amitié » est disponible à la fin des concerts. Vous pouvez également le commander à petitemadame@live.fr (12€ frais de port compris) + d’infos sur : http://www.petitemadame.fr

http://www.myspace.com/soem.live

Le clip :

[youtube RNXg4-DBOoM]

Rachel des Bois au Café de la Danse

Rachel des Bois revient. Il était temps.

Avec des chansons envoûtantes, lancinantes, déroutantes sur les trépignements amoureux, ses équilibres fragiles, ses vrais duels de western. La signature Rachel des Bois est bien là : provocante, farouche, aiguisée. Elle livre des textes audacieux, des refrains entêtants.

Célébrée comme l’un des plus sûrs talents de sa génération, elle obtient la révélation féminine aux Victoires de la musique 1995, une brassée de prix et de récompenses dont le prix Charles Cros, les acclamations de la presse à la sortie de ses deux albums (Au cœur des foyers puis Tidam). Elle enchaîne salles combles et festivals empressés… Son écriture décidée, poétique, fervente et son âme moderne, enjouée et grave font mouche. Puis elle part faire un tour, voyage et ose une révolution inattendue : heureuse en amour, elle devient mère et remet à plus tard ses envies musicales.

Après cette parenthèse enchantée, Rachel des Bois sort aujourd’hui son troisième album intitulé « Un peu plus à l’Ouest ». Sa voix s’est faite plus blues, les guitares plus rock. Elle a écrit et composé l’album avec Kris Sanchez (guitariste du Cri de la Mouche, d’Ultra Orange ou de Tomahawk …). Résultat : des riffs tendus et parfois saturés, une voix aux mélodies épurées, des refrains qui sortent de la manche. Ensemble, ils dégainent un rock simple et efficace à la frontière du sauvage … un peu plus à l’Ouest donc. Mais ce voyage musical évite les clichés et l’illusion French rock : Rachel des Bois impose un style bien à elle, un album rock, empreint d’une ambiance saloon, de bastringue céleste.

Pourtant, le rock n’est pas sa langue natale. Elle a grandi entre Motown et Farid El Atrache, a secoué sa tête d’enfant sur Polnareff et Gilbert Montagné, s’est faite ado sur Brel et Barbara. Plus tard, un compagnonnage music-hall avec Serge Hureau lui fait découvrir tout le répertoire de la chanson française et son passage au Cirque équestre Zingaro l’a plongée pour quelques années dans les musiques ethniques. « Mais le rock appartient à ma mémoire reptilienne ». Avec Kris Sanchez et Gilles Martin (Indochine, Venus, Miossec, Dominique A, Claire Diterzi, DeuS) à la réalisation, elle trouve les couleurs artistiques qu’elle cherchait entre épopée sauvage et danse du scalp, en sculptant ses nouvelles chansons dans un bloc de câbles électriques.

Cet album rythmé par un « guitare – basse – batterie » convient parfaitement à sa plume acérée qui dessine les contours de l’instant, saisit le moment présent. « J’aime que la chanson soit le relevé de température de l’époque », dit-elle après avoir été l’un des premiers chantres des amours libres et féministes. Aujourd’hui, elle chante la monogamie sans illusion mais sans faiblesse, elle regarde droit au fond des sentiments. Romantique ? Au contraire : « Le romantisme, je déteste ça. C’est une valeur qui m’horripile, une valeur morbide contre laquelle je lutte. »

Sous leur côté fa presto et leurs clins d’œil, ses chansons sont longuement gravées par une pointe dure. « Avant, la galipette avait plus d’importance que la vérité de chaque chanson. Ici, j’ai coupé des jeux de mots qui me plaisaient mais qui ne servaient pas le « message ». Le seul moment où je prends le temps de réfléchir, c’est pour écrire des chansons. J’y mets plus de sagesse que dans ma vraie vie. »

Alors, d’introspections sans complaisance en vraie déclaration d’amour, Rachel des Bois, incisive, tendre guerrière amoureuse, dessine en dix chansons un singulier tableau – comme un autoportrait de notre époque.

En concert au Café de la Danse le 15 novembre
Achetez vos billets au Café de la Danse ici

Ecoutez :

Sorry My Love

[audio:http://www.sixmic.net/wp-content/uploads/2010/11/freezed_sorrymylove.mp3|titles=sorry my love]

Site : www.roymusic.com/racheldesbois.htm

Clip :

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En écoute sur ArtéMédia la radio !


Ecoutez/Achetez l’album ou un Titre :

Absynthe Minded

ABSYNTHE MINDED

NOUVEL ALBUM – AZ

En concert le 09 décembre à l’Alhambra

Absynthe Minded est la révélation rock de l’année. Premier des playlists de RTL2 et Virgin radio, le groupe de 5 musiciens mené par Bert Ostyn, a sorti un de ces albums rares qui procurent un plaisir aussi immédiat que durable. Absynthe Minded synthétise le parcours et la fascinante palette sonore du groupe – du folk-rock au swing manouche, en passant par l’indie rock et des ambiances jazz. L’album regorge de tubes en puissances au pouvoir mélodique hors norme. En témoigne le clip de My Heroics Part One, nouvel extrait de l’album.

Depuis dEUS, Zita Swoon et l’incontournable Godfather Arno, tout le monde sait que la Belgique s’est imposée comme la plaque tournante du rock européen sur le vieux continent. Autant que leur cinéma, capable de vous embringuer dans d’improbables road movies – en dépit de la superficie fort modeste du pays -, les rockers belges ont toujours eu le don de s’ouvrir de grands espaces soniques, et de les arpenter en toute liberté, avec l’horizon pour seule limite. Comme si la proximité des côtes anglaises… A moins que ce ne soit, dérivant sans fin sur la mer du Nord depuis les lointaines sixties, quelque cargo fantôme abritant l’une de ces radios pirates dont les éclats électriques résonneraient encore dans l’imaginaire des musiciens d’Anvers, de Bruxelles ou de Gand… la ville où, justement, a débuté l’aventure d’Absynthe Minded. L’idée amuse visiblement Bert Ostyn, tout à la fois songwriter en chef et tête chantante du quintet: « Oh, oui, c’était cool, ce bateau. J’ai d’ailleurs des disques avec les jingles publicitaires de cette période. C’est plutôt nostalgique… »

Bert, c’est le garçon au Rubik’s Cube sur la pochette d’Absynthe Minded, ce quatrième album qui synthétise assez miraculeusement le parcours et la fascinante palette sonore du groupe – du folk-rock au swing manouche, en passant par l’indie rock et des ambiances presque noisy. Autour de lui, Jan Duthoy (piano, orgue Hammond), Sergej Van Bouwel (contrebasse), Renaud Ghilbert (violon) et Jakob Nachtergaele (batterie) tissent, sur leurs instruments vintage en diable, des climats à dominante acoustique mais capables aussi de virer à l’orage, ou de s’offrir, le temps d’un chorus de guitare, une somptueuse digression jazzy.

C’est donc à Gand (Gent, en flamand), cité médiévale et néanmoins branchée, que le groupe s’est formé en 2002. Bert: « J’écrivais des chansons depuis mes 14, 15 ans, pas forcément très bonnes. Et puis, à 18 ans, je suis arrivé à Gand pour étudier les techniques d’enregistrement et j’ai rencontré des musiciens de jazz. Le jazz, c’était quelque chose de nouveau pour moi, j’étais plus un mec rock. Découvrir Django Reinhardt, Miles Davis, tous ces grands musiciens m’a ouvert l’esprit. J’avais cet ami, Sergej, qui jouait de la contrebasse, et Jan, avec qui je faisais déjà un groupe. Alors, on a monté ce groupe d’inspiration très manouche. »

Assez rapidement, Absynthe Minded va se forger une petite réputation, et pas seulement dans les bars (qu’ils écument sans relâche) comme son nom pourrait le laisser supposer. Bert: « C’est vrai, à la base, c’est ce qu’on était. Un groupe de bars. Ce nom, Absynthe Minded, ça évoque pas mal de choses aux gens. On pense aux peintres, aux poètes des années 30, à New York, Paris. On pense à l’inspiration, aux muses. » Après les premières demos de rigueur, le groupe passe aux choses sérieuses et publie un EP, History Makes Science Fiction en 2003, suivi de deux albums, Acquired Taste (2004) et surtout New Day (2005), qui va marquer le début du phénomène Absynthe Minded en Belgique. L’arme du crime? « My Heroics, Part One » (Bert insiste sur la dimension ironique du titre), élue meilleure chanson de la décennie par la radio flamande Studio Brussel – et qui figure en bonus-track sur le nouvel album pour ceux qui auraient manqué les épisodes précédents.

Après un nombre impressionnant de concerts – plus de 300 en trois ans, dont une tournée, en première partie de dEUS- et un troisième opus, There Is Nothing, publié en 2007, les cinq musiciens ont pris le temps de peaufiner les douze chansons qui composeront Absynthe Minded. Fidèle à son processus de création, Bert a d’abord écrit les textes – en anglais – avant de composer les musiques dans le registre qui leur correspond le mieux. « Quand tu es sur la route, tu joues beaucoup, tu écris de nouvelles chansons, tu travailles ensemble et cela donne des choses très intéressantes, souligne-t-il. C’est vraiment la dynamique du groupe qui fait que je me sens un songwriter. » Son inspiration? « La vie, les gens autour de moi, ma famille. De grandes choses comme l’amour. Pour moi, les textes sont du domaine du subconscient. »

Enregistré à Paris, au studio Ferber, avec la complicité de Jean Lamoot (Noir Désir, Alain Bashung, Girls In Hawaïï), Absynthe Minded, transcendé par la remarquable osmose du groupe, joue à merveille des contrastes et des silences: chaque note apporte une touche de couleur, vient rehausser la mélodie, la portant à sa quintessence. D’où l’impression assez vertigineuse qui émane de ce disque, de son ouverture en mode swing – façon retour aux sources – (« If You Don’t Go, I Don’t Go ») à sa coda intimiste (« Oh! The Longing », une simple balade au piano). Ailleurs, « Multiple Choice » mêle shuffle souterrain, rugissements d’orgue Hammond et couplets talking blues, avant de s’envoler, au détour d’un refrain presque pop, vers des dissonances de guitare jazz/rock. L’entraînant « Mercury » et sa rythmique en cavale, introduite par quelques traits d’archet au violoncelle, succède à trois perles soft aux parfums délicieusement boisés: le single « Envoi » (et son riff à la All Along The Watchtower), « Heaven Knows » à la rythmique alanguie, évoquant le Dire Strait des débuts, et au gimmick entêtant (« You are, you are, you are my baby girl ») sans oublier « Dead On My Feet », petite merveille indie pop que Bert chante avec son élégance habituelle. Sorti fin 2009 en Belgique, l’album a déjà valu au quintet 4 Music Industry Awards (les Victoire de la Musique belges) en janvier dont celui du meilleur album, du meilleur single (« Envoi ») et du meilleur groupe de rock indie.

Rien d’étonnant. Au delà de sa dimension européenne, Absynthe Minded est de ces albums rares qui procurent un plaisir aussi immédiat que durable. Celui d’écouter une musique fluide, organique, qui semble couler naturellement – pour tout dire, presque distraitement – de musiciens magnifiques qui ne trichent jamais. Ou alors, seulement sur un point: dans la vraie vie, Mister Ostyn est résolument nul au Rubik’s Cube. « C’est juste une pose de rock star, avoue-t-il en riant. Enfin… très, très subtile. »

http://www.myspace.com/absynthemindedtheband

le clip de My Heroics part One

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