Mais à part ça, vous faites quoi dans la vie ?
Du 4 au 26 mars – les vendredis et samedis à 21h30
Le One Man Show :
« Mais à part ça, vous faites quoi dans la vie ? » est une, si ce n’est LA question qu’un comédien entend le plus souvent au cours de sa carrière. De nature altruiste, Pascal Vincent tente d’y répondre, en partie. Altruiste au point qu’il n’a d’ailleurs absolument rien contre cette satanée interrogation. Sauf que si nul n’est tenu d’y répondre, il s’en chargera… à sa façon.
Pascal Vincent
Connu du grand public grace aux Robins des Bois, Pascal Vincent est un comédien suisse installé à Paris depuis une vingtaine d’années.
Après diverses expériences théâtrales, il produit en 1996 son premier one man show intitulé « En Attendant l’Olympia », puis enchaîne l’année suivante avec la troupe qui le rendra célèbre, dans la pièce « Robin des Bois, d’à peu près Alexandre Dumas ».
Depuis, il montre régulièrement sa tête au cinéma (Serial Lover, Trafic D’influence, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre,Essaye-Moi, L’Italien…) ainsi que dans des séries ou téléfilms (Kaamelott, Les Invincibles…)
Après quelques représentations en 2010 au Petit Gymnase, il revient sur scène avec son nouveau spectacle « Mais à part ça, vous faites quoi dans la vie ? ».
- Produit par La Production Proxinante
- Collaboration artistique : Léo Messe
Comédie des Boulevards
36 rue du Sentier – 75002 Paris – métro : Bonne Nouvelle – infos et réservations : 01 42 36 85 24
Produit rien moins que par la légende Edwyn Collins dans son studio londonien, le premier album de Frankie & The Heartstrings sest classé directement trentième des charts anglais la semaine de sa sortie, récoltant au passage les louanges de la presse du NME au Guardian. Précédé dune réputation scénique en béton, le groupe se place en digne héritier dun rock tendu anglais à texte, de Franz Ferdinand aux Arctic Monkeys, une touche glamour en plus.
Le quatuor de Twickenham, qui compta autrefois parmi ses rangs la gracieuse Laura Marling, continue sa paisible ascension vers les sommets des charts anglais, ne laissant toutefois pas indifférents les plus avertis des amateurs dindie folk de ce côté-ci de la Manche, en témoignent leurs récents concerts parisiens, toujours à guichets fermés. Ce troisième album, judicieusement produit, devrait contribuer à élargir le cercle grandissant de leurs distingués adeptes.
Nos chouchous californiens nen ont pas fini de nous éblouir en ajoutant un nouveau chef duvre à une discographie déjà exceptionnelle. Fidèles à leur savante recette mêlant folk psychédélique de haut vol et expérimentations sonores avant-gardistes, ils réussissent cependant lexploit de nous surprendre avec ce « No Color » brillant et inimitable. Un grand groupe
Les fans de DFA nauront certainement pas oublié Automato, seul groupe dobédience hip hop jamais produit par le label en 2003, et son excellent mais malheureusement unique album. Echappés de laventure, Alex Frankel et Nick Millhiser, remarqués entre-temps aux côtés de Juan Mc Lean, reviennent près de dix ans plus tard avec Holy Ghost!, un projet aux accents résolument plus dancefloor mais toujours aussi classe.
Virage électro pop réussi pour la tribu Australienne préférée des français avec ce « Moment Bends » surprenant mais tout à fait cohérent avec leur vocation dancefloor jamais reniée. La musique évolue mais lesprit hippie perdure et la fête continue
Imaginez un groupe capable de fusionner en un disque le meilleur des années grunge sans jamais les caricaturer ni les singer, vous obtiendrez Yuck. Véritable madeleine de Proust des nineties américaines, ce quatuor de minots (dont certains échappés de Cajun Dance Party) réussit la gageure dévoquer ses glorieux ainés (Sonic Youth, Dinosaur Jr., Smashing Pumpkins, Pixies
) tout en forgeant sa propre identité, sans clichés mais avec un art consommé du songwriting. Impressionnant
Discrètement mais avec une constance qui force le respect, les post-rockers texans continuent délaborer une discographie parfaite qui fait aujourdhui deux un groupe unique, évitant soigneusement les chemins balisés des musiques à la mode. Véritable réponse américaine à Mogwai ils nen conservent pas moins leur singularité, faite datmosphères fluides et éthérées malgré les strates de guitares ciselées. Beau comme un lever de soleil sur le désert
Dans la foulée du succès de The Horrors, leur frontman Faris Badwan soffre une pause musicale tout en douceur en compagnie de la délicieuse Rachel Zeffiran avec ce projet psycho-gothique évoquant une Julee Cruise en Creepers ou des Cramps en smoking. Un disque ultra chic entre ombre et lumière
Déroutante de fraicheur et dingénuité, la douce et gracile Alessi ne pouvait que taper dans lil (et loreille) de Simon Raymonde de Bella Union. Ses mélodies délicates et envoûtantes feront mouche chez les fans de Laura Marling et plus généralement chez les amateurs de folk music anglaise moderne.
Lincroyablement prolifique (cinq albums en cinq années dexistence) trio de Colombus (Ohio) vient de rejoindre les rangs de Wichita pour lEurope et on ne saurait trop sen réjouir tant la musique de ces porte-drapeaux du mouvement « shitgaze » nous séduit depuis longtemps déjà. Probablement leur meilleur album à ce jour, à conseiller à tous les fans de Sonic Youth et de Yo La Tengo
Probablement l’album le plus attendu de 2011 en Angleterre où son prédécesseur s’est vendu à près de 900 000 exemplaires, « Helplessness Blues » voit nos tendres et bucoliques hippies, désormais de stature mondiale, continuer de creuser le sillon de leur rayonnante folk pastorale en y ajoutant une touche psychédélique de très bon aloi. Un disque admirable qui touchera le coeur de tous ceux qui en ont un.
Ce trio de Dallas s’est déjà vu gratifier de nombreuses étiquettes par les blogs américains qui en raffolent, « Dronecore », « Stonegaze », « Slowcore » sont celles qui reviennent le plus souvent. On préfèrera décrire leur son comme la rencontre entre un My bloody Valentine qui aurait émigré au Texas et un Pelican qui aurait embauché une chanteuse. Puissant tout en restant aérien.
Remarqué en première partie de Dungen, ce duo shoegazer féminin convoque les âmes de My bloody Valentine et Slowdive pour une messe en suspension dans léther de leurs guitares vaporeuses. Première sortie dune longue série à venir sur Mexican Summer, label américain de référence dans le genre, récemment arrivé chez Coop
En vacances de Bloc Party, leur bassiste Gordon Moakes a mis à profit son temps libre pour monter en compagnie de Paul Mullen de The Automatic un projet post hard-core lorgnant ouvertement sur le meilleur du stoner américain. Malgré tout très british, Young Legionnaire séduira les fans de Pulled Apart By Horses ou de Hundred Reasons.
Etrange musique que celle de cette anglaise exilée à Berlin, remarquée aux côtés de the Knife avec qui elle a collaboré à un opéra davant-garde en 2010. On songe bien sur à Fever Ray pour latmosphère dense et troublée, mais aussi à Telepathe, pour la production ouvragée. Cependant cest avant tout à Planningtorock que lon songe tant ce disque semble navoir aucun équivalant connu à ce jour avec ses cordes mystiques et ses saxophones malades. Une découverte que vous regretteriez de ne pas faire
Qu’écrire qui ne l’ait déjà été sur ce chef d’oeuvre avéré de la fin du siècle dernier ? Tournant drastique et ô combien réussi d’un groupe majeur, désigné notamment album de l’année par le NME en 1998, « Deserter’s Song » se voit réédité en version deluxe. Pour les amateurs éclairés autant que pour les néophytes…
Le groupe de Knoxville (Tennesse) a changé de line up (réduit de cinq à trois membres) et de label (désormais chez Glassnote) mais il reste constant dans la formule quil a initié voici déjà deux albums, à savoir une sorte de croisement réussi entre Pavement et LCD Soundsystem à fort potentiel euphorisant. Larchétype du groupe discret qui gagne à être connu
