Marcus Miller « Renaissance » Nouvel album chez Dreyfus Jazz le 27 mai 2012

En 1986, le jeune Marcus Miller compose et produit l’un des chefs d’œuvre les plus percutants du jazz moderne, «Tutu», pour le légendaire Miles Davis. Aujourd’hui, pour son premier album studio depuis cinq ans («Free» paru en 2007), il innove à nouveau. «Je sens qu’une page se tourne», dit Marcus Miller ; «Nos derniers héros disparaissent et nous entrons dans une ère nouvelle, à la fois politique et culturelle. Mais la musique n’est pas aussi révolutionnaire que les médias. Il est temps pour une Renaissance». Avec un casting incroyable de jeunes musiciens et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère. Huit nouvelles compositions originales ainsi que cinq standards : «Slippin’ Into Darkness» par War, «Tightrope» par Janelle Monae, «Setembro» par Ivan Lins, et un hommage virtuose à Michael Jackson pour n’en nommer que quelques-uns.

Marcus MILLER déclara un jour à un journaliste : « Je n’aime pas tenir le compte de ce que j’ai fait. Je n’ai pas envie de passer pour le super touche-à-tout de la musique. » Mais, qui dans ce monde de la musique, s’aviserait d’affubler Miller d’un tel qualificatif ? Qu’il se lance dans la composition, la production, qu’il préfère exercer en studio ou sur scène ses incroyables talents de musicien, la réussite n’est-elle pas toujours au rendez-vous ? Né à Brooklyn en 1959, c’est en Jamaïque, Queens, où sa famille s’est établie quand il avait 10 ans, qu’il passera le plus clair de sa jeunesse. Il baigne dès petit dans une atmosphère musicale. Son père, enseignant et employé aux services de transit, est organiste à l’église et joue également du piano jazz à ses heures perdues. Son cousin, Wynton Kelly, était un brillant pianiste qui accompagna Miles Davis dans les années 50.

Enfant, Marcus adore chanter, et il interprète avec enthousiasme les hits de Rythm’n’Blues en vogue à cette époque. À 10 ans, il apprend la clarinette. À 13 ans, il s’essaye à l’orgue et au saxophone, avant d’opter pour la guitare basse. Mais, jusqu’à ce qu’il puisse s’offrir une vraie basse, c’est sur les quatre première cordes d’une guitare acoustique bon marché qu’il va travailler. Il apprend en suivant les riffs de basse sur les chansons de Kool and the Gang, Isaac Hayes et autres stars des ondes. À 14 ans, parfait autodidacte, Miller joue aussi bien du piano, de la clarinette, que de la guitare basse.

À 15 ans, il décroche son premier engagement professionnel comme bassiste et choriste dans l’orchestre du New York City Club, Le Harlem River Drive. À cette époque, son univers musical commence à s’élargir. Grâce à un ami proche, Kenny Washington, il découvre en effet le be-bop en écoutant, pour la première fois, les disques où son cousin Wynton Kelly accompagne Miles Davis. Il va ensuite parfaire sa culture jazz en jouant avec les nombreux musiciens de rue qui se rassemblent dans les parcs, chaque week-end, pour faire des boeufs. Mais Miller est trop doué pour demeurer une simple légende locale. Au bout d’un an et demi avec le Harlem River Drive, une audition lui vaut d’être engagé comme bassiste et chanteur par la fameuse flûtiste de jazz, Bobbi Humphrey.

Nous sommes en 1977 et déjà Miller se découvre d’autres talents : il propose au grand jazzman Lonnie Liston Smith quelques compositions originales, qui terminent l’album de Smith Love Land, où Marcus figure également comme bassiste. Avec Marcus, compositeur, on retrouve cet instinct infaillible qu’il déploie lorsqu’il chante ou joue. Il va accompagner Bobbi Humphreys pendant un an, puis il part en tournée avec Lenny White, lequel ajoutera à son répertoire nombre de compositions de Miller. Après une année passée sur les routes aux côtés de White, il découvre fiévreusement la vie des studios new-yorkais, où il participe à des séances avec les plus grands noms du jazz, du rock, du Rythm’n’Blues. Outre des enregistrements avec Miles Davis, Aretha Franklin, Roberta Flack et Elton John, ses talents – de bassiste essentiellement – vont alors enrichir la musique de Luther Vandross, Grover Washington Jr, Tom Browne, Dave Grusin, Bob James et bien d’autres.

C’est sur scène, en 1979, alors qu’il joue à l’occasion de l’émission « Saturday Night Live », que Marcus rencontre l’extraordinaire saxophoniste David Sanborn. Prêt à enregistrer un nouveau disque pour la Warner Brothers Records, Sanborn associe aussitôt Miller à la création de l’album. « Voyeur », unanimement salué par la critique et les professionnels (Grammy), comptera ainsi nombre de compositions de Miller, ainsi que des contributions instrumentales à la basse. Grâce à cette percée et cette reconnaissance, il enregistrera peu après son premier album solo, « Suddenly ».

En 1981, Miles Davis l’invite à rejoindre son nouveau groupe comme bassiste et, pendant 18 mois, Miller accompagnera ce trompettiste de légende. Il passe régulièrement de la casquette de producteur à celle de musicien durant les années 80, mais reprend avec plaisir la plume et les instruments pour composer entièrement un album à la légende vivante du Jazz : Miles Davis. Tutu, dernier grand succès du trompettiste qui sortira en 1986, sera également produit par Miller.

Après avoir passé beaucoup d’années comme producteur et musicien de studio, Marcus Miller se concentre sur sa carrière solo en réalisant en 1993 The Sun Don’t Lie. En 1995, Tales montre un « nouveau » Marcus qui a re-imaginé le paysage de la Black Music et son évolution tout au long de ces trente dernières années. En 1997, il montre l’énergie qu’il déploie sur scène avec son album Live and More. Figure incontournable dans le milieu musical, Marcus sait s’entourer des plus grands pour réaliser ses albums. M2, album sorti en 2001, est réalisé avec des musiciens tels que Kenny Garett, Herbie Hancock, Fred Wesley, Wayne Shorter, Maceo Parker… Cet album sera plébiscité à travers le monde, et sera même élu Meilleur Album de Jazz Contemporain aux Grammy Awards 2002.

Marcus profitera de cet accueil chaleureux pour parcourir le monde et faire découvrir ses compositions et son talent à tous les publics. Il passe des petites scènes aux grands festivals et conquiert une audience de plus en plus large. Le témoignage de cette tournée mondiale triomphale se trouvel’album The Ozell Tapes-The Official Bootleg, sorti le 21 octobre 2002.

En 2005, Marcus Miller publie son nouvel album studio «Silver Rain» qui prouve une nouvelle fois la richesse musicale dont Marcus Miller peut faire preuve. Pour le citer, « de nos jours, les gens écoutent juste une sorte de musique, comme le hip hop, le R&B ou le rock, mais dans ma jeunesse, on était plus ouvert à tous les styles musicaux. » C’est la raison pour laquelle on retrouve sur cet opus, des reprises de Stevie Wonder, Jimi Hendrix, Duke Ellington, et même une adaptation de la « Sonate au Clair de Lune » de Ludwig Van Beethoven. Un large spectre musical interprété avec toujours ce groove imparable. Eric Clapton fait une apparition sur le titre « Silver Rain », co-écrit avec Marcus Miller, sur lequel il chante et joue de la guitare.

Deux plus tard, Marcus Miller publie un nouvel album plein de groove, de funk, de soul : « Free ». Comme à son habitude il invite ses amis musiciens et cette fois – ci il interprète le titre « Free », avec la chanteuse Corinne Bailey Rae, et le guitariste Keb’Mo.

Toujours en mouvement, Marcus Miller pose les fondations d’une association musicale unique et pleine de succès : la réunion des trois plus grands bassistes de jazz actuel. Les trois amis que sont Stanley Clarke, Marcus Miller et Victor Wooten publient l’album «Thunder» en 2008. Ce trio devenu légendaire se rassemble sous le nom : S.M.V. Ils tourneront à guichets fermés des USA et en Europe.

La même année, en 2008, le Monte-Carlo Jazz Festival donne carte blanche à Marcus Miller pour une soirée exceptionnelle qui se tiendra le 28 novembre dans le prestigieux opéra de Monaco. Marcus rassemble alors pour l’occasion l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo (près d’une trentaine de musiciens monégasques) , le trompettiste Roy Hargrove , le chanteur-guitariste Raul Midon, DJ Logic. Ils revisitent ensemble le répertoire de Marcus Miller, agrémenté de quelques thèmes qui lui sont chers, dont ceux de Miles Davis…
En 2010, est publié le témoignage de ce live, de ce moment magique, de cette rencontre unique : «A Night in Monte-Carlo».

Durant l’année 2009, la Cité de la Musique de Paris consacre une gigantesque rétrospective sur Miles Davis, « We Want Miles ». Dans ce cadre les organisateurs proposent à Marcus de se produire lors d’une série de concerts – hommages à Miles. De là naît l’idée de «Tutu Revisited». 25 ans plus tôt, Marcus Miller avait composé, produit, arrangé et interprété pour Miles Davis, l’album de jazz le plus célèbre des années 80 : Tutu. À l’image de Miles, Marcus décide de s’entourer de jeunes prodiges et de les guider dans les ré-interprétations de ces standards. D’un concert unique devant se dérouler dans le cadre d’une exposition, s’ensuit une tournée mondiale pleine de succès.

En 2012, Marcus Miller livre son très attendu nouvel album. Avec un casting incroyable de jeunes musiciens et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère. Huit nouvelles compositions originales ainsi que cinq standards : «Slippin’ Into Darkness» par War, «Tightrope» par Janelle Monae, «Setembro» par Ivan Lins, et un hommage virtuose à Michael Jackson.

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Askehoug, nouvel album « Je te tuerai un jeudi » est dans les bacs

Des textes racés, à mi-chemin entre l’écriture ludique de Prévert et la noirceur assumée de Bukowsky, Askehoug raconte de façon délibérément provocante, les pérégrinations d’individus trop romantiques pour ne pas être balayés par leur propre existence, dont la mégalomanie souffre d’une maladresse congénitale. Une sorte d’autoportrait déformant en somme…

La voix grave et profonde de Askehoug dialogue avec la contrebasse virtuose de James Sindatry, elle rebondit sur les percussions aériennes de Nicolas « le K », et escalade les harmonies classiques des pianos de Cyril Taieb .Un ou deux traits de guitare électrique, voir de trituration samplée, et le décor est planté.

Le groupe réconcilie subtilement rythmique hip hop et orchestration, hargne urbaine et style pompier, trivialité et bonnes manières, à l’image du titre de son premier album autoproduit Smart & Piggy. Si l’on devait parler d’influence, Askehoug se trouve exactement à mi-chemin entre Arthur H et les Wampas, Serge Lama et les Beasty boys.

Concerts :

  • 25 mai Festival Aubercail, Espace Fraternité,
  • 10-12, Rue Madeleine Vionnet (ex. rue de la gare), Aubervilliers
  • 07 Juin Limonaire, Paris 9
  • 12 oct Festival de Marne (première partie d’Alain Souchon), Vitry
  • 13 oct Salle Pierre Carvey (première partie de Rue de la Muette), Teste de Buche
  • 26 oct Festival L’Embarque, Limoges
  • 27 oct Canal 93, Bobigny
  • 14 nov La 2 Deuche, Lempdes
  • 16 nov Le Sémaphore (première partie de Cali), Cébazat
  • 6 dec La Bouche d’air (première partie d’Alexis HK), Nantes

Ecouter :

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Joe Jackson revient avec un nouvel album hommage à Duke Ellington : The Duke

JOE JACKSON parle de DUKE ELLINGTON written by Joe Jackson


Edouard Kennedy Ellington, l’un des géants de la musique du 20ème siècle, est né au 19ème siècle….tout juste, le 29 avril 1899, à Washington DC.

Dès l’adolescence, son élégance naturelle et son charisme lui valent le surnom de « Duke ».

Il partit vivre à New-York – Harlem, précisément. Dès que l’occasion se présente, et Harlem restera son foyer théorique, tout au long de sa vie.Son foyer réel, sa vraie maison, était sur la route, avec la troupe qu’il a formée contre vents et marées de la fin des années 20 jusqu’à sa mort en 1974. Beaucoup de musiciens exceptionnels firent des aller-retour sur ce long chemin, mais beaucoup d’entre eux sont restés avec lui plusieurs décennies.

Ellington n’était pas seulement un grand musicien de jazz ; il était parmi la poignée de figures indispensables qui inventèrent le jazz, ou tout au moins en firent une forme d’art nouvelle et purement américaine.

Et comme si cela ne suffisait pas, il continuera à produire une forme de travail si vaste, éclectique et originale que son art a transcendé toutes les étiquettes et les tentatives de catégorisation.

Le Duke était une personnalité complexe et fascinante. Un joueur et un charmeur, un dandy et un homme à femmes… Il était aussi un artiste empli d’énergie sans limites, d’ambition créative, entièrement et sérieusement dévoué à son art.

Il était un bon vivant, et aussi un être profondément croyant. Il adorait fréquenter les aristocrates, croyant apparemment qu’il appartenait à leur monde (ce qui finalement est assez vrai, au moins sur le plan musical). Parallèlement, il était profondément impliqué dans l’édification des siens.

Les militants des droits civiques qui l’ont ouvertement critiqué dans les années 60 pour son « manque d’agressivité » avaient tout faux : la contribution d’Ellington à la lutte fut un exemple de dignité, d’excellence, et de classe intégrale rarement égalées.

J’ai commencé à m’intéresser à la musique d’Ellington lorsque j’étais encore un adolescent passionné de musique dans une province anglaise ultra-blanche, mais la politique de sélection raciale américaine me sidérait.

Encore aujourd’hui, il m’est difficile de croire que l’orchestre d’Ellington jouait devant des publics exclusivement blancs au Cotton Club…

Ou que lorsqu’ils étaient en tournée, on leur refusait l’entrée dans les hôtels tenus par des blancs (un problème qu’ils ont résolu, pendant un bon moment, en louant leurs propres trains à couchettes, avec bars et restaurants).

Lors de leur première apparition dans un film, deux membres de l’orchestre – le clarinettiste Barney Bigard (un créole de la Nouvelle-Orléans) et le tromboniste Juan Tizol (un portoricain) furent jugés trop clairs de peau par les pontes du studio.

Musiciens blancs et noirs n’étaient pas autorisés à jouer ensemble… alors ces deux hommes-intelligents, adultes, sophistiqués et artistes distingués- durent porter un maquillage afin de passer pour des noirs.

Dans le même temps, des musiciens blancs largement inférieurs donnaient des concerts prestigieux et gagnaient beaucoup plus d’argent.

Il est pratiquement impossible d’imaginer comment ils ont pu supporter un tel traitement jour après jour…. Mais tout ça n’a pas empêché Ellington, à la fin de sa carrière, d’embaucher plusieurs musiciens blancs (à commencer par le batteur superstar Louis Bellson en 1951).

Comme compositeur, arrangeur, et chef d’orchestre, Ellington était reconnu comme un génie universel.

Comme pianiste, je pense qu’il est sous-estimé, bien que je ne sois pas le seul à le dire. Mais peu de gens ont remarqué à quel point sa façon de jouer a inspiré le jeu de musiciens beaucoup plus modernes, comme Thelonious Monk ou Bill Evans.

Toutefois, Ellington était surestimé en tant que parolier. Cela peut sembler étrange, car il a écrit de nombreux classiques et beaucoup de hits.

Mais son point faible était… les paroles. Je ne dis pas cela parce qu’il a écrit très peu de paroles lui-même, ou parce qu’elles n’étaient pas de grande qualité. Beaucoup de grands compositeurs de chansons – George Gershwin, Harold Arlen, Richard Rodgers – n’ont jamais écrit les paroles de leurs œuvres. Mais ils avaient l’intelligence de créer des liens avec de fabuleux paroliers.

Par contraste, les chansons d’Ellington commençaient généralement comme des instrumentaux, puis on leur ajoutait des paroles de faible qualité, apparemment pondues par le premier venu qui se baladait à ce moment-là dans le bureau.

Les paroles de Caravan et Perdido sont si mauvaises que j’ai demandé à Sussan Deyhim et Lilian Vieira de les traduire dans leur langue natale pour cet album, et je suis à peu près sûr qu’elles les ont grandement améliorées…par rapport à l’original.

Enfin, beaucoup de paroles en anglais font l’affaire, et les mélodies sont si efficaces que deux bonnes douzaines de chansons d’Ellington resteront à jamais des « standards », quoi qu’il arrive – même si elles sont plus souvent jouées que chantées.

Toutefois, ce qui m’a attiré dès le départ dans sa musique sont ses compositions sophistiquées, et en cela je suis peut-être différent. Je pensais que ses premiers enregistrements emplis de grésillements étaient de l’histoire ancienne qui sonnaient éraillés, et cela m’a pris un long moment : acquérir la connaissance et la maturité nécessaires pour comprendre à quel point sa musique était radicale et excitante à la fin des années 20.

Ils appelaient ça le Jungle Sound : des clarinettes gémissantes et des cuivres wah-wah un peu sales, des harmonies grasses et parfois dissonantes, des tam-tam bondissants et des saxophones sensuels, presque pornographiques. A une époque où on n’était même pas sûr de savoir ce qu’était le jazz, ça devait être un peu comme trouver une porte secrète et l’ouvrir pour vous retrouver… pas seulement dans une autre pièce, mais carrément sur une autre planète.

The Mooche et Black and Tan Fantasy datent de cette époque, et ces deux chansons diffusent un étrange mélange de tragédie, de frayeur, d’humour ironique – ils me rappellent toujours les vieux dessins animés de Betty Boop avec des maisons hantées et des squelettes dansants.

1931 a donné le jour à deux grands classiques, l’insolent Rockin’ in Rythm et le mélancolique et luxueux Mood Indigo, et en 1932 Ellington était une fois de plus en avance sur son temps avec It don’t mean a thing (If it ain’t got that swing). Des environs de 1935 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, une chose appelée le swing emporta les USA, et le monde avec, comme un ouragan. Le swing, bien sûr, c’était du jazz, organisé pour sonner plus commercial et dansant, et joué par de grands orchestres. Les leaders d’orchestre noirs (Chick Webb, Jimmie Lunceford, Count Basie), existaient dans une sorte d’univers parallèle à celui des blancs (Benny Goodman, Tommy Dorsey, Glenn Miller), sur lesquels la nostalgie du swing a tendance à se cristalliser.

Ellington se distingue de tous ces musiciens. Il était aussi un des chefs d’orchestre les plus en vue de l’ère du swing. Mais il était arrivé avant, et resterait moderne encore longtemps après, créant de nouvelles couleurs, de nouvelles formes et des ambiances qui allaient largement au-delà de l’imagination de beaucoup de ses contemporains.

Il est certain que beaucoup de critiques voient la fin des années 30 et le début des années 40, surtout 1940-42, comme le sommet de la carrière d’Ellington.

Je suis à moitié convaincu… Son orchestre, inondé de musiciens vedettes, et poussé à l’extrême par des arrangements de plus en plus innovants, a enregistré une longue lignée de hits, dont Caravan, I got it bad (and that ain’t good), Cotton Tail, Perdido, I’m beginning to see the light, Do nothin’ till you hear from me, Take the « A » train et I ain’t got nothing but the blues ; et j’oublie de mentionner de sérieux chefs d’œuvre comme Ko-Ko, Jack the Bear et Main Stem… Je n’ai pas essayé de m’y attaquer pour cet album. Peut-être dans le prochain.

Dans les années 50, la plupart des grands orchestres disparaissaient l’un après l’autre, mais Ellington continuait sa route, rencontrant toutes sortes d’obstacles, jusqu’à que les gens comprennent le message : non seulement il refusait de quitter la scène, mais il innovait en permanence. Sa performance au Newport Jazz Festival en 1956 a galvanisé une nouvelle génération, et il s’est retrouvé un jour en couverture du Time, traité soudain avec respect et déférence.

En studio, Ellington faisait toujours l’actualité sur des hits (cf. Satin Doll, qui en dépit des paroles écrites par le grand John Mercer, est encore une fois toujours plus souvent jouée que chantée).

Mais il a tiré parti du nouveau format des 33 tours en créant des œuvres plus longues, plus ambitieuses, et en retravaillant plusieurs de ses vieux standards. Ces classiques en sont sortis plus brillants et innovateurs, pas simplement « retouchés ».

Réécoutez, par exemple, la version de 1952 de The Mooche sur l’album Uptown. La version originale apparaît alors comme une esquisse rustique de la version finale et ultérieure, pleinement achevée.

Dans les années 60, le Duke fut enfin intronisé comme l’un des plus grands compositeurs du 20ème siècle, à l’égal de Stravinsky ou Ravel. Ellington et son orchestre devinrent un genre nouveau d’ambassadeurs, en tournée dans le monde entier, envoyé en mission par le gouvernement américain.

Ses dernières compositions montrent aussi qu’il n’avait pas de frontières. Contrairement à la plupart de ses contemporains, il n’avait pas de problème avec le be-bop, la musique sud-américaine, le rhythm & blues, ou le rock’n’roll.

Il a écrit des thèmes de films et de la musique sacrée. Parmi ses derniers enregistrements, on trouve des perles profondes, intenses, magnifiques : rien qu’en exemple, The New Orleans Suite ou The Far East Suite, dont est tiré Isfahan) ; certains sont vraiment étranges, comme The Afro-Eurasian Eclipse). Il est possible qu’il ait été tellement en avance sur son temps que certains d’entre nous ne l’ont toujours pas rattrapé…

Un mot sur les collaborateurs d’Ellington. Bien que le Duke ait produit des centaines de compositions entièrement personnelles, d’autres noms apparaissent sur les pochettes de disques.

Souvent, ce sont des paroliers…parfois des membres de l’orchestre, comme Juan Tizol, qui a largement contribué à créer l’air de Perdido et Caravan, qu’Ellington retravailla alors en arrangements accomplis. Son collaborateur le plus important était cependant un pianiste, compositeur et arrangeur : Billy Strayhorn, qui devint son bras droit en 1939 et le resta jusqu’à sa mort prématurée en 1967. Son style fusionnait si intensément avec celui du Duke que beaucoup d’œuvres tardives sont simplement créditées “Ellington/Strayhorn”, et personne ne sait exactement qui faisait quoi. Les gens sont souvent surpris quand ils découvrent que Strayhorn a écrit le thème principal de l’orchestre, Take The ‘A’ Train.

Mon approche du matériau pur de cet album a été inspirée par Ellington lui-même : rien n’est sacré, et tout peut être réarrangé ou réinventé. La seule chose que j’ai essayé d’éviter est d’imiter ou d’entrer en compétition avec le maître.

C’est pourquoi il n’y a pas de cuivres dans ces arrangements (j’ai un peu triché sur Rockin’ In Rhythm à l’aide d’un piccolo et d’un sousaphone, mais au moins Ellington n’a jamais utilisé aucun de ces deux instruments). En fusionnant certaines chansons sous forme de medleys, j’ai réussi à faire 10 chansons, à partir de 15.

J’ai toujours eu le sentiment que ces airs étaient assez puissants pour être joués avec le groove qu’Ellington aurait adoré entendre ne serait-ce qu’en imagination, s’il avait vécu plus longtemps – Caravan étant, je suppose, latin/afrobeat, et Perdido étant plutôt samba/drum’n’bass.

En fait, j’ai emprunté un chemin encore vierge dès que la possibilité s’offrait à moi.

Autant que je sache, je suis le premier à travailler à la fois une fugue et un canon dans I Got It Bad, et à réaliser que I’m Beginning To See The Light and Take The ‘A’ Train pouvaient être jouées sur la même piste. J’ai recréé en imagination Rockin’ In Rhythm comme si cet air était joué par un orchestre de cuivres de la Nouvelle-Orléans sans la plupart des cuivres… et dans I Ain’t Got Nothin’ But The Blues, j’ai rendu hommage à Ellington et James Brown en même temps.

Les musiciens sont aussi un sacré mélange : Anglais, Américains, Iraniens, Brésiliens, Allemands et Hollandais.

Dieu seul sait ce que le Duke aurait pensé de tout ça, mais j’aime à imaginer qu’au moins ça l’aurait amusé. Je ne le saurai jamais, bien sûr, et quoi que je fasse de sa musique, en bon ou en mauvais, ne changera jamais rien à cette évidence : il est l’un des Immortels.

Je trouve cette idée libératrice ; et c’est plutôt drôle de constater que j’ai eu la liberté de manquer de respect à sa musique…que je vénère. Ca a été un sacré moment de plaisir. Joe Jackson – Berlin 2012

« The Duke » – Tracklist
1. Isfahan
2. Caravan
3. I’m Beginning To See The Light / Take The ‘A’ Train / Cotton Tail
4. Mood Indigo
5. Rockin’ In Rhythm
6. I Ain’t Got Nothin’ But The Blues / Do Nothin’ ‘Til You Hear From Me
7. I Got It Bad (And That Ain’t Good)
8. Perdido / Satin Doll
9. The Mooche / Black And Tan Fantasy
10. It Don’t Mean A Thing (If It Ain’t Got That Swing)

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Yvette Hors Norme, le nouvel album d’Yvette HORNER est dans les bacs

Je ne peux pas me passer de musique. Le soufflet de mon accordéon est comme un battement de mon coeur. J’ai passé ma vie à apprendre et je sais que j’apprendrai jusqu’à mon dernier souffle, en éternelle élève.

Lorsque, il y a quelques temps, Jean Pierre Brun, mon agent, m’a fait écouter un morceau qui ne s’appelait pas encore « Hors Norme », j’ai immédiatement reconnu la patte d’un compositeur de talent.

Peu de temps après, j’ai rencontré Patrick Brugalières et nous avons, sans hésiter, décidé de travailler ensemble et d’enregistrer ce premier thème. Très vite, j’ai ressenti une totale harmonie dans notre collaboration. Nous parlions le même langage, nous nous comprenions note à note.

Aussi, lorsque Jean Pierre m’a suggéré de confier à Patrick la réalisation de la totalité de mon nouvel album, j’y ai adhéré sans réserves. Et puisque ce disque se devait d’être « Hors Norme », j’ai tenu à y associer l’accordéon de Marcel Azzola, celui de Richard Galliano, le violon de Didier Lockwood, le piano de Matthieu Gonet, les guitares de Los Chicos et la voix de Lio.

Marcel Amont et Jean Lassalle, mes amis, m’ont accompagnée dans l’hommage que j’ai voulu rendre à mes Pyrénées, mes racines. Les mots de Jean Pierre et la musique de Patrick m’ont aidée à remercier René, mon mari tant aimé, de m’avoir si bien épaulée dans la traversée de ma vie. Cerise sur le gâteau, Jean Paul Gaultier, mon ami fidèle au talent flamboyant, m’a fait la joie d’illustrer la pochette. Ainsi est né « Yvette Hors Norme »…

La Musique, c’est le coeur qui bat.
Que ce disque, qui m’est si cher, en soit le témoignage.

Yvette Horner

C’est presque un lieu commun de dire qu’YVETTE HORNER est une personnalité hors norme, tant sa carrière et sa vie sont ponctuées d’épisodes, de rencontres musicales, aux antipodes les uns des autres. Mais, constante à cela, le même enthousiasme, la même honnêteté, le même professionnalisme, nous font accepter et aimer le personnage à travers son éclectisme. Ce nouvel album est le témoignage de toutes ces belles rencontres, de tous ces grands écarts ; s’y côtoient LIO, MARCEL AMONT, MARCEL AZZOLA, RICHARD GALLIANO, MATTHIEU GONET, JEAN LASSALLE, DIDIER LOCKWOOD, LOS CHICOS, … les illustrations de JEAN-PAUL GAULTIER, une belle lettre de JULIEN DORÉ… Et tout cela – paradoxe digne d’Yvette Horner – pour un feu d’artifice musical des plus harmonieux.

Les Titres de l’Album

1. TICO-TICO NO FARELO avec LOS CHICOS    (arrgt de P. Brugalières d’après Zequinha Abreu)
2. IRISH TRAVEL avec DIDIER LOCKWOOD    (P. Brugalières)
3. CARROUSEL DES BORDS DE MARNE    (P. Brugalières)
4. RENÉ, MA VIE, MON SANG    (J.-P. Brun/Patrick Brugalières)
5. CORPS ACCORDÉON avec LIO    (J. Duino/P. Brugalières)
6. RAGGA-SCOTTISH    (P. Brugalières)
7. SE CANTI, JO QUE CANTI avec MARCEL AMONT, JEAN LASSALLE et le choeur ERROBI KANTA    (traditionnel, arrgt de P. Brugalières )
8. YVETTE ET MARCEL avec MARCEL AZZOLA    (F. Garbasi et Y. Horner, arrgt de P. Brugalières)
9. GNOSSIENNE N°3 avec RICHARD GALLIANO (E. Satie)
10. SANG VIENNOIS    (J. Strauss II arrgt de P. Brugalières)
11. NEW MILONGA    (P. Brugalières)
12. LA MUSIQUE C’EST LE CŒUR QUI BAT avec MATTHIEU GONET (P. Brugalières)
13. TRAVERSÉE D’UNE VIE, musique seule de “René, ma vie, mon sang »    (P. Brugalières)
14. Hors Norme (P. Brugalières)

Regarder Yvette Hors Norme – Clip Officiel :

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No(w) Future : Musiques et utopies du 11 mai au 10 juin 2012 au 106, Rouen

Un festival ? Non, une thématique !

Le 106, scène de musiques actuelles, est ouvert depuis novembre 2010 à Rouen et très vite s’est posée la question d’un moment fort et singulier dans l’année, et la recherche d’une idée qui soit autre chose qu’un estival festival comme il en existe déjà quelques uns.

Ainsi est venue l’idée d’une thématique qui documente et contextualise la musique, la montre au cœur du vivant dans toutes ses fragilités, ses imbrications et aussi dans sa capacité à changer notre regard sur le monde.

En 2012

Suite au succès de l’opération « Fast & Curious » qui se proposait d’explorer les liaisons ténues entre l’automobile et la musique, cette année, durant un mois (11/05-10/06), le 106 met le cap sur les utopies.

Now ! Comme un des slogans de ralliement des Diggers, ces agitateurs culturels du San Francisco pré-hippy et No Future, comme l’invective lancée par les punks à un modèle sociétal en bout de course. Par ce cadavre exquis cher aux surréalistes, cette parenthèse qui change tout et cette association hippy-punk aux allures d’oxymore, le 106 traverse le miroir d’une histoire musicale pour présenter une autre représentation du réel.

L’utopie dans les musiques actuelles, ils l’ont fait, ils l’ont vécue, certains n’en sont pas revenus. Et maintenant ? Pas de futur ? Plus d’utopie ?

No(w) ! Future vous propose de répondre vous même à ces questions. Dans les dispositifs mis en place, chacun pourra se faire sa propre opinion, intellectuelle ou/et sensorielle.

Du 11 mai au 10 juin ,le festival vous propose trois balises pour vous repérer dans ces nouveaux territoires souvent qualifiés : d’underground, indépendants, contre-culturels, alternatifs.

Les utopistes des années soixante comparaient leurs aventures à un film permanent. Dans un processus performatif, le 106 invite chacun à intégrer le générique, le génome de l’utopie. Acteur plus que spectateur, vous traverserez différents espaces spatiotemporels où utopies et musiques se sont connectées.

Dans le discours, les modes de production et de diffusion, mais aussi dans l’attitude, le son et l’espace. Car, l’utopie, cette quête d’un ailleurs meilleur, a parfois emprunté l’ensemble des canaux irriguant la musique. Bien plus qu’un discours, un élément de langage, les utopies se sont concrétisées en acte, modifiant le rapport à la musique, à sa pratique, son écoute et sa production.

Tantôt historique, diachronique et synchronique, avec No(w) ! Future vous serez le réalisateur de vos propres aspirations. Se réaliser individuellement et collectivement dans une réalité autre, où la frénésie de la performance cède le pas au happening et où les lendemains qui chantent entament le concert maintenant. De concert, à l’écoute, ce cheminement autant intérieur qu’extérieur vous permettra de maîtriser certains codes afin de mieux improviser votre propre partition.

En bouleversant les codes du spectacle, participatif, introspectif, ludique et pédagogique, le 106 sera le lapin blanc qui vous offrira les clés de votre propre pays des merveilles. Un périple historique sur les traces des futurs, des territoires inconnus aux pratiques inédites, des révélations et des élévations, le développement durable des énergies positives. Bonnes vibrations et ruptures sonores, cette aventure ne sera pas de tout repos et il ne faudra pas compter ses heures. Laissez montres et préjugés au vestiaire. Notre programme : augmentation générale du réel, versement intégral du supplément d’âme, redistribution de la valeur ajoutée.

3 weekends : 3 utopies !

  • 11-13 mai : Utopie #1 Do It
  • 2 juin : Utopie #2 Zone Rouge
  • 9-10 juin : Utopie #3 Perception

Programmation 

Musique : Jeff Mills, Sébastien Tellier, Tortoise, Jeffrey Lewis, Mirel Wagner, Les Vibrants Défricheurs, Surnatural Orchestra, Bernard Lubat, Haight Ashbury, Zadig, Alex & Laetitia, Bob Log III, Farewell Poetry, Emmanuelle Parrenin, Hush Hush, Greenshape, Grimes, Action Beat, Soft Hills, Ramsay Midwood, Duchess Says, Blackie, El Grand Chufle, Yeti Lane, Jesus Christ Fashion Barbe, Piano Chat, Alex Tucker, Black Devil Disco Club, Tristesse Contemporaine…

Cinéma : Lion’s Love d’Agnès Varda, La Vallée de Barbet Schroeder, Glastonbury de Julian Temple, All Tomorrows Parties de Vincent Moon

Expositions : Alain Dister, Philippe Thieyre, Laurent Burte

Conférences : Christiania, The Diggers, Les Utopies

Installations : Salon des éditions alternatives, Perception, végétalisation

Radio : Nuit du Gonzo

Gagner un set au Festival BLOC ainsi qu’un Contrôleur DJ Novation Twitch avec le concours Novation Twitch competition

Pour célébrer le premier anniversaire de la Novation TWITCH, Novation et Serato ont fait équipe avec le « Bloc Festival« , rendez-vous majeur de la musique électro/Danse au Royaume- Uni, pour gagner un set au Festival BLOC devant plus de 15000 personnes, ainsi qu’un Contrôleur DJ Novation Twitch. En tête d’affiche du BLOC cuvée 2012, on trouve ni plus ni moins, qu’Orbital, Snoop Dogg, Gary Numan ou encore Ritchie Hawtin.

Comment participer? : Les DJ peuvent créer leur propre mix (jusqu’à 30 minutes maxi) et l’uploader sur MixCloud, en le nommant «Novation TWITCH competition».

Les gagnants seront choisis par Novation, Serato, et MixCloud.  Pour s’inscrire et en savoir davantage  : http://www.mixcloud.com/competitions/novation-twitch-competition/

Le Bloc Festival :

Certains Festivals se différencient par rapport aux autres que ce soit par la programmation, les animations mais aussi les lieux et l’ambiance général de l’évènement, c’est le cas du Bloc Festival qui va enchanter les afficionados de musique éléctro.

Le Bloc Festival 2012 aura lieu les 6 et 7 juillet 2012 dans un lieu vraiment intrigant : London Pleasure Gardens !  le festival se distingue avec une programmation de choix :

Orbital, Flying Lotus, Gary Numan, Ricardo Villalobos, Squarepusher, Battles, Jeff Mills, DOOM, A.T.O.L. = Modeselektor + Dettmann + Shed, Digital Mystikz, Alva Noto, Loefah, Hudson Mohawke – DJ, Ellen Allien, Apparat Band, Four Tet, Carl Craig – 69, Shackleton, Joker, Scuba, Clark, Scion ft. Tikiman, Sandwell District, Actress, Jacques Greene, Joymaster, Addison Groove, Byetone, Boddika, Pinch, SND, Objekt, Lucy, Daniel Stefanik, Oneman, Deadboy, Redinho, Spencer.

La Bande Annonce du Festival  :

 

Lylloo et Lorinda en duo pour la sortie du nouveau titre Badam

Découvrez le nouveau titre de LYLLOO qui collabore à nouveau avec le compositeur Mounir Belkhir et revient avec son tube « BADAM » en duo avec la chanteuse brésilienne LORINDA !!! LORINDA, originaire du nord du Brésil, interprète de Bossa Nova (entre autre) depuis plus de 15 ans, retrouve LYLLOO sur ce titre annonciateur d’un été très chaud pour nos 2 artistes!! LYLLOO prépare actuellement son album qui sortira dans les bacs à la rentrée (courant Octobre 2012).

Découvrez en avant première le tube incontournable de cet été avec BADAM. Le clip a été tourné à Rio de Janeiro dans la favelas Vidigal où fût tourné le film « La cité de dieu », sur les plages de Copacabana et d’Ipanema, dans le vieux quartier de Santa Teresa, au pain de Sucre et dans d’autres lieux mythiques…. Un décor paradisiaque pour servir au mieux cette chanson qui n’inspire qu’à l’évasion et à l’exotisme !

Il y a quelques années LA LAMBADA vous a fait danser…  Maintenant, LYLLOO & LORINDA vont vous ensorceler avec leur tube BADAM tout l’été!!!

Après le hit « BAILA » en duo avec Willy William (5ème des clubs Yacast, playlist NRJ et FUN), 18 compilations en France, signé dans plusieurs pays dont le Canada où le titre se classe 1er des diffusions radios (Québec), LYLLOO collabore à nouveau avec le compositeur Mounir Belkhir et revient avec son tube « BADAM » en duo avec la chanteuse brésilienne LORINDA !!!

LORINDA, originaire du nord du Brésil, interprète depuis plus de 15 ans, retrouve LYLLOO sur ce titre annonciateur d’un été très chaud pour nos 2 artistes!! LYLLOO prépare actuellement son album qui sortira dans les bacs à la rentrée (courant Octobre 2012).

Regarder :

Festival Montpellier Temps chante ! Du 9 au 22 juillet 2012

Programmateurs de spectacles et de tournées musicales, le Festival Montpellier Temps Chante vous invite à découvrir vos nouveaux talents !

Montpellier Temps Chante : un festival consacré toutes les chansons, sans modération. Véritable Off du festival International Radio France Languedoc-Roussillon, MTC propose une programmation riche, éclectique et de qualité. La chanson dans tous ses états, toutes ses couleurs, est mise à l’honneur tous les jours.

En 2011, rock, blues, chanson du monde, jazz, chanson française et même lyrique se sont joyeusement côtoyés. Montpellier Temps Chante vous invite à découvrir un plateau de plus de 100 artistes sélectionnés pour leur talent, leur singularité et leur envie de faire partager leur oeuvre. Artistes de l’hexagone ou venus d’ailleurs ils donneront plus de 300 concerts au cours du festival.

Des concerts, partout, tous les jours, avec Montpellier Temps Chante : Une formule originale qui attire de nombreux artistes. Ce sont plus d’une quinzaine de salles à Montpellier et dans l’Agglomération qui ouvriront leurs portes pour laisser place à la chanson. Des lieux prestigieux ou insolites vous accueilleront. Théâtres, bars musicaux, Maisons pour Tous, salles municipales, cafés-théâtres…Dans chaque lieu, tous les jours, 3 à 4 concerts sont proposés toutes les 2h. Les artistes participant à Montpellier Temps Chante s’engagent à participer sur 5 jours au minimum pour vous permettre d’organiser votre balade musicale et ne rien rater…

Prenez le temps de faire le tour des salles : en quelques jours, vous êtes assurés de découvrir de nouveaux artistes, d’écouter un premier répertoire, de rencontrer des voix qui vous touchent, des personnalités parfois surprenantes, d’aller à la rencontre d’univers singuliers…

Les shows cases et animations en cœur de ville, pendant le festival : En fin de semaine des shows cases* se dérouleront sur l’Esplanade, point névralgique des animations touristiques en cœur de ville. Facile d’accès, vous pouvez en un clin d’œil repérer les artistes qui vous intéressent. (*et tous les jours devant l’Office du tourisme, place de la Comédie)

Montpellier Temps Chante, le festival des vocations : offrir un tremplin pour les artistes de la chanson, paroles et musiques. Directement inspiré du concept Avignon Off pour le théâtre, MTC permet aux compagnies musicales de se produire devant du public et des programmateurs. Les artistes accueillis sont de jeunes professionnels ou des artistes confirmés avec une expérience de la scène et des enregistrements à vous faire découvrir.

Licia Chery et Gaelle Buswell en concert au Hard Rock Cafe Paris

Le Hard Rock Cafe Paris accueille régulièrement de jeunes artistes à venir faire découvrir leur univers. Pour cette nouvelle édition « The Acoustic Lounge » (sessions acoustiques en format after work), deux nouvelles artistes se succèderont les jeudis 24 et 31 mai de 19h30 à 21h00 dans le cadre cosy du salon VIP, au premier étage.

L’occasion parfaite pour venir découvrir les spécialités culinaires américaines, ainsi que les délicieux cocktails du café tout en profitant d’un concert live dans une ambiance détendue et relax.

Lors de cette soirée, le café parisien invitera le public à soutenir l’association “Vicente Ferrer” avec laquelle Hard Rock International travaille depuis de nombreuses années. Cette dernière a pour but d’améliorer la qualité de vie dans le district de l’Andhra Pradesh, en Inde du Sud, en construisant des habitations convenables et adaptées aux besoins des personnes qui sont socialement discriminées en raison de leurs castes et de leur handicap.

Impliqué dans le milieu associatif au travers de la récolte de fonds et de la vente d’objets, le café parisien proposera des bracelets créés par les jeunes femmes indiennes à partir de 2€ dont la somme sera entièrement reversée à l’association “Vicente Ferrer” ainsi que des pin’s à 13€ (somme reversée en partie). Tous les participants à ces sessions acoustiques pourront ainsi faire un geste envers ces populations et contribuer à la fin de leur sentiment de dépendance et d’exclusion.

Un after work donc utile et agréable !

PROGRAMMATION :

LICIA CHERY

Le 24 mai dès 19h30, LICIA CHERY vous fera découvrir sa musique qui mélange Soul, Blues, Folk et Pop. Cette jeune artiste de 27 ans a séduit 987 personnes qui ont investi 100 000 euros sur le site MY MAJOR COMPANY lui permettant d’enregistrer son premier album professionnel. Licia vous emmènera dans une croisière musicale que vous n’êtes pas prêt d’oublier ! Pour découvrir dès à présent les extraits de son album rendez-vous sur : http://www.liciachery.com

Regarder :

GAELLE BUSWEL :

GAELLE BUSWEL, auteur-compositeur-interprète, vient de terminer son premier album « Yesterday’s Shadow ». Un album acoustique aux couleurs Blues, Folk avec une touche de Pop qui dégage à la fois une grande énergie et une intense émotion grâce à la voix profonde de l’artiste. Cette jeune française vous garantit un choc thermique et sismique tant l’effet chair de poule vous gagne dès les premières secondes. Qui peut s’attendre à la voix rauque d’une blues woman de 50 ans qu’on croirait venue tout droit du Mississippi sous les traits angéliques d’une grande blonde de 29 ans ? Rendez-vous le 31 mai dès 19h30 !  http://www.gaelle-buswel.fr

Regarder :

Entrée gratuite

Hard Rock Cafe Paris – 14, boulevard Montmartre 75009 Paris

La billetterie pour Rock en Seine est ouverte

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