Coup de Coeur pour Orage Mécanique

Orage Mecanique

Prenez un shaker : à un rappeur slameur, ajoutez un batteur qui joue du sampleur, du banjo, et du cavaquinho (instrument à corde d’origine portugaise), ainsi qu’un accordéoniste guitariste multi instrumentiste. Secouez et vous obtenez : Orage Mécanique ! En 2011, cette petite équipe s’enferme pendant plusieurs mois en studio pour poser les fondations de cette étonnante formation. Orage Mécanique c’est avant tout une bande de potes, une équipe soudée et bien organisée. Au micro, Mathias Gourdot déverse des lyrics engagés, parfois politique, mais toujours introduit avec intelligence et une pointe d’humour savamment dosée. Si les deux musiciens Bertrand Péquèriau et Eric Proud viennent quant à eux d’horizons différents, ils ont su se mettre au service de leur partenaire, en lui proposant des musiques tantôt sombre et mélancolique, tantôt festif et énergique : un cocktail inédit de beats hip-hop, d’accordéon, de riffs de guitare bien rock et de pagode brésilien… Orage Mécanique c’est le flow d’Assassin avec le dialecte d’un Brassens, hantés par un Piazzola en baggy !

Biographies :

Mathias Gourdot, rappeur/slameur Mathias fait ses premiers pas sur scène à 18 ans, en interprétant un rap acapella dans la pièce chorégraphique contemporaine « La Version » de la compagnie Les Géographes (conception de Gérard Gourdot). Tout en poursuivant sa collaboration avec cette compagnie, il planche sur de nombreux textes. Il rencontre alors Hubert Césarion, musicien, travaillant pour le milieu de la mode et devient rappeur pour la marque de street wear « Tissus Social ». Il quitte ensuite la capitale pour s’installer à Poitiers et rencontrer le milieu hip hop de province. Peu à peu des liens se tissent et les premières collaborations voient le jour (notamment avec des danseurs). Après l’obtention de la bourse « Jeune Talent en Poitou Charente », Mathias écrit une pièce pour enfants mêlant rap, théâtre et danse : l’histoire du petit robot « Xylo » qui veut apprendre à tourner sur la tête (mis en scène par Anne Morel). Le spectacle sera joué plus de 10 fois et obtiendra l’aide à la diffusion du conseil général de la Vienne. En parallèle, il fonde le groupe Urbanologue qui réunit les 4 disciplines du hip hop sur scène (rap, danse, DJing et graff). Mais c’est bel et bien le théâtre qui sera déterminant pour son devenir artistique, tout comme sa rencontre avec Anne Morel de la Compagnie Sans Titre. Autre rencontre importante, celle d’Adrien Lacoste, pianiste classique profondément attaché au hip hop, avec qui il crée un spectacle intimiste, d’abord à 2 en formule piano-voix, rapidement rejoint par Yoann Tanet pour faire la seconde voix sur scène.

Bertrand Péquèriau, compositeur/réalisateur/batteur Multi-instrumentiste de talent, Bertrand s’est consacré depuis 1995 à la chanson française, aux musiques actuelles, aux musiques du monde, en particulier à la musique brésilienne, au sein de différentes formations : Souricide Canadien, 4HQ, Alexandre Varlet, Drop Christal Sound System, La Caina… Il est également membre du Transbal Express (Bal autour d’un répertoire dansant de musiques du monde entier) depuis sa fondation en 2004. En 2009, il intègre la pièce de théâtre « Chemises Propres et Souliers Vernis » de Jean-Pierre Bodin en tant que musicien-comédien, au sein de laquelle il effectuera plus de 120 représentations. Il collabore avec Yvan Talbot pour la composition et la réalisation de la bande son de « Rage », la nouvelle création de la célèbre compagnie de danse hip hop « Rêvolution » d’Anthony Égéa.

Eric Proud, co-compositeur/accordéoniste Après une quinzaine d’années passées dans des orchestres régionaux, Eric passe son CAPES de musicologie en 2001 à Poitiers, mais ses choix le porteront sur scène, multipliant ainsi les projets de création. Compositeur, arrangeur, et interprète, il travaille pour le théâtre (Jean Marie Sillard, Agnès Delume, Jean Pierre Bodin…), le cirque (ENCC, Cie Vent d’autan, Chap’ de lune…), la chanson (E. Bercier, Le Garage Rigaud, One Leg Toad..), la marionnette (Maison de la marionnette, Cie du Coq à l’âne…) et la chorégraphie (Cie Julie Dossavi, Cie les clandestins O. Azagury…), participant également à de nombreux enregistrements (albums et bandes son).

Discographie : Orage Mécanique – « Rupture » (Djahkooloo Records / CD1D)

Il va y avoir de l’électricité dans l’air… Avec ce premier opus, Orage Mécanique fait voler en éclat les barrières du hip-hop et vous plonge dans un univers sombre et réjouissant à la fois ! Dès l’intro, le tonnerre fait rage, « ca gronde » et c’est prêt à exploser… Conséquence d’une jeunesse en colère et bien souvent « à cran » et dont Mathias, le rappeur/slameur du groupe, pourrait en être le porte-parole. Des textes incisifs, le chanteur en livre à la pelle, prenant un malin plaisir à se glisser dans la peau de ses personnages. Dans ce jeu de rôle, Mathias excelle, se faisant tour à tour passer pour un CRS ripoux jusqu’à l’os dans « Le tronçonneur de Tiépoi », un slameur un poil pervers dans « La Redoute », ou encore une conseillère contrariée du Pôle Emploi dans « J’aurais voulu… ». Les textes varient ainsi entre sujets légers et thèmes plus graves comme la déportation des homosexuels sur le poignant morceau intitulé « Les camps », ou le néo-esclavagisme du travail dans « Forçat ». Et l’amour dans tout ça ? Au choix : l’amour passionnel de « Forever » ou la violence conjugale dans « Tu t’souviens ? »… Vous l’aurez compris, les thèmes abordés sont variés ; quant à la musique, les influences sont également nombreuses. Bertrand et Eric, les 2 musiciens d’Orage Mécanique s’en sont donnés à coeur joie, mélangeant les styles pour former une sorte de rap « musette » brésilien couplée à de la chanson-rock ! Alors, prêt pour le dérèglement climatique ? Orage Mécanique « Rupture » – Sortie nationale le 23 novembre 2012

Retrouvez Orage Mécanique en concert le 27 Octobre à Poitiers dans le cadre du festival Hip-Hop N’Co à Zo Prod !

26ème édition du Tourcoing Jazz Festival

tourcoing

Quelques grands noms du jazz : Herbie Hancock en solo, Marcus Miller, John McLaughlin, Melody Gardot…
Des artistes de la nouvelle génération : Roberto Fonseca, Sandra Nkaké…
Des artistes à la croisée du jazz et des musiques actuelles (hip hop, électro, pop) : Bernhoft, Blitz The Ambassador, Electro Deluxe…
Un parcours solo jazz avec : Misja Fitzgerald Michel, Renaud Garcia Fons, Vincent Peirani, Franck Agulhon, Pierre de Bethmann
Et beaucoup d’autres découvertes !

MELODY GARDOT

  • Samedi 20 octobre 2012
  • 20h30 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Melody Gardot : voix, piano
  • Stephan Braun : violoncelle
  • Irwin Hall : saxophone
  • Petri Korpela : percussions
  • Mitchell Long : guitare
  • John Leftwich: contrebasse et basse
  • Charles Staab : batterie

Trois ans après le succès international de son album « My One And Only Thrill », Melody Gardot revient avec un nouvel opus « The Absence ». Ses nouvelles compositions, écrites dans un esprit bresiliano-portugais sont le reflet d’expériences personnelles et de plusieurs voyages au Maroc, au Brésil, en Argentine ou encore au Portugal. “Une grande partie des histoires sur ce disque proviennent de mon vécu, mais aussi de l’observation des gens, de la vie avec eux, la joie et la tristesse au hasard des petits moments. C’était réellement une connexion mutuelle” decrit-elle.

A 27 ans, la nouvelle diva du jazz aux allures de femme fatale flirte avec les genres, les cultures et les langues avec une aisance, un charme et un talent redoutables. Elle nous invite à une nouvelle ballade aux mille saveurs, entre jazz, pop, samba et fado.

MARCUS MILLER

Renaissance
  • Dimanche 21 octobre 2012
  • 17h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Marcus Miller Bass, Clarinet Bass
  • Louis Cato Drums
  • Kris Bowers Keyboards
  • Alex Han Sax
  • Adam Agati Guitar
  • Lee Hogans Trumpet

Auteur d’un des chefs-d’œuvre les plus percutants du jazz moderne, « Tutu », pour le légendaire Miles Davis, Marcus Miller est également le représentant incontesté du jazz fusion. il a révolutionné l’usage de la basse électrique par sa technicité et sa maîtrise du slap et du tapping.

Cinq ans après son dernier album « Free », Marcus Miller sort avec un nouvel opus « Renaissance ». Son titre est le signe d’une volonté toujours aussi forte de se renouveler, entouré d’une génération de jeunes musiciens talentueux. « Je sens qu’une page se tourne », dit Marcus Miller ; « Nos derniers héros disparaissent et nous entrons dans une ère nouvelle, à la fois politique et culturelle. Mais la musique n’est pas aussi révolutionnaire que les médias. Il est temps pour une Renaissance. »

RENAUD GARCIA-FONS solo

“Parcours Solo Jazz”
  • Lundi 22 octobre 2012
  • 18h30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Renaud Garcia-Fons : contrebasse à 5 cordes

Véritable esthète à l’imaginaire sans limite, Renaud Garcia-Fons est un musicien nomade et inclassable. Il tisse depuis de nombreuses années des liens entre le jazz et les sonorités méditerranéennes. Dans ce projet solo, tout est contrebasse et si certaines pièces sont écrites pour la contrebasse seule, l’utilisation de loops dans d’autres, permet une véritable démultiplication de l’instrument. Une véritable orchestration évolutive qui permet au jeu soliste et improvisé de s’exprimer dans toute son étendue et sa variété. C’est à un répertoire métissé et haut en couleurs que Renaud Garcia-Fons nous convie avec sa contrebasse à 5 cordes, dont l’amplitude sonore lui permet de voyager dans des thèmes qui oscillent entre orient et occident, mais aussi entre musique ancienne et musiques actuelles.

JERÔME SABBAGH Quartet featuring Jozef Dumoulin

  • Lundi 22 octobre
  • 20h30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Jerome Sabbagh: saxophone et compositions
  • Jozef Dumoulin: Fender Rhodes, clavier et effets
  • Gary Wang: basse Rodney Green: batterie

Saxophoniste “résolument lyrique, à l’approche personnelle, et dont l’inspiration se nourrit moins de ses aînés que de sa propre imagination” (JazzTimes), Jérôme Sabbagh est né en France en 1973 et vit à New York depuis 1995. Il a été l’un des derniers saxophonistes de Paul Motian, avec lequel il s’est produit au Village Vanguard, dans le “New Trio” du batteur en septembre 2011. Son dernier projet “Plugged in” signifie “connecté”. Il est en effet à la fois question d’une rencontre entre deux musiciens (J. Sabbagh et J.Dumoulin) qui possèdent un univers musical personnel et fort, et aussi de beaucoup de machines. Ce projet remarqué par la critique en France comme outre-atlantique réunit les compositions des deux protagonistes qui ont cherché à mettre en valeur la diversité de leurs styles d’écriture et leurs points communs.

VINCENT PEIRANI Solo

  • Mardi 23 octobre 2012
  • Maison Folie Hospice d’Havré – 18h30
  • Parcours solo Jazz

Repéré en 2011 aux côtés de la chanteuse Youn Sun Nah sur la scène du Théâtre, Vincent Peirani est devenu en quelques années un musicien incontournable. Accordéoniste, clarinettiste, compositeur, il est aussi à l’aise dans le Jazz, que dans le classique, les musiques improvisées, ou les musiques du monde. La diversité de ses collaborations en attestent : de la Campagnie des Musiques à Ouïr à Roberto Alagna en passant par Daniel Humair, Laurent Korcia, Sylvain Luc, Les Yeux Noirs, Michel Portal ou Sanseverino, les rencontres se succèdent et ouvrent grandes les portes d’une carrière exceptionnelle à ce jeune musicien.

CARMEN SOUZA (plateau 1)

ROBERTO FONSECA (plateau 2)

  • Mardi 23 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Carmen Souza : Chant, guitare, piano Fender Rhodes
  • Theo Pas’cal : Basse, contrebasse
  • Jonathan Idyagbonya : Piano
  • Maurizio Zottarelli : Batterie, percussions

Née à Lisbonne de parents cap-verdiens, Carmen Souza est en passe de devenir la nouvelle référence de la musique cap verdienne. Elle vient d’enregistrer son 4ème album à Londres et Lisbonne. Son titre « Kachupada » – le Cachupa est un plat traditionnel du Cap Vert mélangeant une grande variété d’épices et d’ingrédients – évoque très bien sa musique qui navigue entre jazz et world avec un héritage africain très présent. Scattant et caressant les mélodies de sa voix extravagante, son style unique apporte un nouveau souffle à la tradition musicale du cap vert, sans en perdre l’essence. A découvrir sans attendre.

ROBERTO FONSECA

« Yo »
  • Roberto Fonseca Piano, Key & Vocal
  • Joel Hierrezuelo Percussion
  • Jorge Chicoy Electric Guitar
  • Ramsés Rodríguez Drums
  • Yandy Martínez Bass
  • Baba Sissoko African Percussion

Il avait fait sensation lors de sa venue au festival en 2009. Roberto Fonseca, l’un des musiciens cubains les plus charismatiques de sa génération est de retour avec un nouvel album « YO ».Fonseca y explore une nouvelle dimension sonore alliant brillamment instruments acoustiques traditionnels et électroniques, le tout sous forme d’hommage aux racines africaines de Cuba. Fidèle à un jeu percussif, à une recherche constante de mélodies colorées, Roberto Fonseca nous offre ici un répertoire intime et personnel (« Yo » signifie « Je »), comme une affirmation de soi et de ses racines. La vélocité et la technique époustouflante de ce pianiste n’avait pas échappé à Ibrahim Ferrer qui en a fait son protégé et son accompagnateur. Le jazz cubain a trouvé son plus bel héritier et son nouvel ambassadeur !

YOM & THE WONDER RABBIS

  • Mardi 23 octobre 2012
  • 21h00 – Magic Mirrors
  • Yom : clarinette
  • Manuel Peskine : piano
  • Sylvain Daniel : basse
  • Emiliano Turi : batterie
  • Mehdi Haddab : oud

Le jeune prodige français de la clarinette klezmer revient sur le devant de la scène. Révélé il y a trois ans avec un premier album – New King of Klezmer Clarinet – sur lequel il enfilait le costume de son idole Naftule Brandwein, pionnier mégalomaniaque et légendaire du klezmer new-yorkais des années 20, Yom s’aventure ensuite sur un terrain plus personnel. Entouré de son nouveau groupe, les Wonder Rabbis, Yom sort aujourd’hui l’album « With love ». Si les musiques d’Europe de l’Est, juives ou non, restent le fil conducteur de son travail, les influences du post-rock de Mogwaï, celles de Kraftwerk, Brian Eno, Radiohead ou Sigur Ros sont tout aussi patentes. A découvrir absolument !

3/4 PEACE

  • Mercredi 24 octobre 2012
  • 12h30 – Magic Mirrors – Entrée Libre
  • Christian Mendoza : piano
  • Ben Sluijs : sax alto
  • Brice Sonanio : contrebasse

Accueilli l’an passé au Tourcoing Jazz Club dans le cadre du JazzPlaysEurope Laboratory #3, Christian Mendoza est assurément l’un des meilleurs espoirs du jazz belge. Ce jeune pianiste aux origines péruviennes propose un jazz contemporain et inventif, nourri de multiples influences. En effet, sa culture musicale ne s’arrête pas au jazz. Ce musicien est aussi à l’aise avec la salsa, les musiques populaires, l’improvisation ou encore la musique classique.

MISJA FITZGERALD MICHEL solo

Hommage à Nick Drake
  • Mercredi 24 octobre 2012
  • 18H30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Parcours Solo Jazz
  • Misja Fitzgerald Michel : guitare

Dès qu’on s’approche de Nick Drake (1948-1974), singer-songwriter anglais fauché dans l’éclat de son âge et le sommet de son art, il est hélas plus fréquent qu’on entende la rumeur écrasante du mythe qui l’entoure que le souffle profond de son oeuvre. C’est que la courte et dense existence de ce surdoué aura alimenté bien des légendes et fantasmes. C’est donc un hommage à ce génie que le guitariste surdoué Misja Fitzgerald Michel a voulu rendre dans les reprises instrumentales de son dernier album Time of No Reply. A sa manière et avec une grande sensibilité, il éclaire sous un autre jour l’œuvre de Nick Drake sans jamais la dénaturer.

MAGMA & le Metälïk Orkestra

  • Mercredi 24 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Christian Vander : batterie, chant
  • Stella Vander : chant, percussions
  • Isabelle Feuillebois : chant, percussions
  • Hervé Aknin : chant
  • Bruno Ruder : piano Fender, clavier
  • Benoit Alziary : vibraphone
  • James Mac Gaw : guitare
  • Philippe Bussonnet : basse

MAGMA occupe une place unique dans la musique européenne. C’est un groupe mythique qui conjugue l’énergie du rock, l’exigence de la musique contemporaine, la transe des musiques ethniques, le groove du rythm’n blues, le swing du jazz, la pureté du chant lyrique. Retrouver MAGMA en concert est un rendez-vous incontournable. Il y a une seconde raison à cela : le groupe a influencé et formé de nombreuses générations de musiciens et de mélomanes.

Dans cet esprit, Christian Vander et les musiciens de MAGMA s’impliquent dans un processus de transmission pédagogique en direction des musiciens amateurs en formation classique ou jazz. MAGMA MËTALÏK ORKESTRA est donc tout à la fois un projet de création, d’action pédagogique et de diffusion.

Pour ce faire, Hugues Rousé (responsable du Dpt Jazz de Tourcoing) a réuni des musiciens issus des départements jazz des conservatoires de Tourcoing et de Lille, ainsi que quelques musiciens du JFC Big Band. Un travail de résidence mené avec Benoît Alziary tout d’abord puis avec le groupe Magma au complet précédera ce concert. C’est donc une aventure palpitante et riche qui attend ces étudiants. Ils présenteront le fruit de leur travail en première partie de soirée, en compagnie de MAGMA.

BLITZ THE AMBASSADOR

  • Mercredi 24 octobre 2012
  • 21h00 -Magic Mirrors
  • Samuel Bazawule aka Blitz the ambassador : lead
  • Raja kassis : guitare
  • Alexis hountondji : basse
  • Sydney driver : batterie
  • Ezra brown : sax
  • Clemens braun : trombone
  • Josiah woodson : trompette

Certains artistes repoussent les frontières des genres musicaux, d’autres s’en affranchissent totalement et cassent tous les moules. Quiconque a déjà entendu les arrangements et les capacités vocales uniques de Blitz The Ambassador le classe clairement dans cette dernière catégorie.

Leader d’un nouveau mouvement musical, mélangeant sonorités africaines, comme l’Highlife et l’Afrobeat, avec un son hip hop lourd et originel, Blitz The Ambassador ne transforme pas seulement le paysage musical, il amène une nouvelle voix au monde.

Né et élevé à Accra au Ghana, Blitz The Ambassador a grandi bercé par des influences diverses, allant du Jazz à la Motown en passant par le Highlife. Accompagné de son live band, The Embassy Ensemble, qui lui apporte une dimension supplémentaire sur scène, Blitz commence à être reconnu comme un des artistes les plus talentueux de notre époque.

DAVID LAISNÉ TRIO

  • Jeudi 25 octobre 2012
  • 12h30 – Magic Mirrors
  • Entrée Libre
  • David Laisné : claviers, saxophones
  • Thomas Grimmonprez : batterie
  • Aléxis Thérain : guitare

Ils ont chacun un parcours et un bagage musical impressionnants. Originaires de notre région, Ils se connaissent très bien et ont déjà partagé la scène à de nombreuses reprises. Les voici réunis encore à l’initiative de David Laisné avec un nouveau répertoire original, mélodique et coloré. On y retrouve l’influence des compositeurs néo-classiques (Ravel & Debussy) mais aussi celle de musiciens actuels (J. Scofield) avec du bon groove…

L’ambiance que dégage ce trio est à la fois très fine et toujours passionnée. Le jeu des musiciens reste toujours en faveur d’une musicalité intense, d’un partage fort, qui va au-delà des styles ; le public, même non accoutumé au Jazz, y sera sensible.

FRANCK AGULHON

Solisticks
  • Jeudi 25 octobre 2012
  • 18h30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Parcours solo Jazz
  • Franck Agulhon : batterie

Le festival ou le club l’accueillent régulièrement. Et pour cause. A 42 ans, le batteur français Franck Agulhon est un musicien incontournable de la scène jazz internationale, offrant son exceptionnel talent à de nombreux projets de premier plan. Il est partenaire au long cours de Biréli Lagrène, Pierrick Pédron, Eric Legnini, Flavio Boltro, Sylvain Beuf, David El-Malek, Christophe dal Sasso, Pierre de Bethmann, Baptiste Trotignon, Pierre-Alain Goualch, Stefano di Battista…

Franck Agulhon enseigne à la Music Academy International de Nancy, où il développe depuis plusieurs années une approche artistique et pédagogique originale, illustrée par le projet « Solisticks », une série de pièces jouées en solo qui permet d’appréhender la batterie dans sa globalité.

GREGORY PORTER (plateau 1) /

HERBIE HANCOCK plugged in : A night of solo explorations (plateau 2)

  • Jeudi 25 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Gregory Porter : voc
  • Yosuke Sato saxophones
  • Chip Crawford : piano, claviers
  • Aaron James : contrebasse
  • Emmanuel Harold : batterie

Wynton Marsalis a dit de lui qu’il était un « jeune chanteur fantastique ». Natif de Los Angeles, Gregory Porter est parfois comparé à Kurt Elling. Il préfère revendiquer son côté Gospel & Soul plus proche de Sam Cooke, Marvin Gaye ou encore Donny Hathaway. Il ne faut pas oublier, quand on parle de lui, ses premiers émois, son influence de toujours, le crooner Nat King Cole, avec qui il partage le goût pour les prouesses techniques et l’art d’une voix particulièrement envoûtante qui voyage entre jazz et soul. Grégory Porter présente un répertoire entre standards de jazz, chansons contestataires et soul. C’est l’une des vraies belles révélations de ces dernières années.

HERBIE HANCOCK plugged in : A night of solo explorations

  • Herbie Hancock : piano

Il avait enflammé le Théâtre Municipal de Tourcoing lors du festival de 2008 avec son sextet. Cette année, c’est en piano solo que le Tourcoing Jazz Festival accueillera ce géant du jazz. Est-il encore besoin de le présenter ? Compagnon de route de Miles Davis, Wayne Shorter, Ron Carter ou encore de Tony Williams, il a écrit quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du jazz. Il est toujours un des pianistes et compositeurs les plus influents et importants. Alors, l’enthousiasme de le voir revenir à Tourcoing est intact, et la curiosité de l’entendre, seul à son piano sur la scène du Théâtre, est immense !

BERNARD ALLISON

  • Jeudi 25 octobre 2012
  • 21h00 – Magic Mirrors
  • Bernard Allison : Guitare & Chant
  • José James : Saxophone & Percussion
  • Erick Ballard : Batterie
  • Thomas Hunter : Clavier
  • Victor Jackson : Bass
  • Michael Goldschmidt : Guitare

Depuis bien longtemps Bernard Allison est sorti de l’ombre de son père, la légende du blues Luther Allison. Mais la transmission a opéré et l’héritage est bien là puisqu’il est considéré par beaucoup de ses pairs comme l’un des meilleurs guitaristes dans le monde du blues. Il faut dire qu’il accompagnait déjà son père sur scène à l’âge de 13 ans. Depuis, il a développé au fil des ans un son unique, avec une interprétation funky-rock du blues, un jeu de guitare slide et lead explosif, une voix énergique et de superbes compositions. Attention, les murs du Magic Mirrors vont trembler !

L’QUARTET

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 12h30 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Entrée Libre
“Hommage à Miles Davis”
  • Jean-Robert Lay – trompette
  • Olivier Lovergne – Guitare électrique, samples
  • Sébastien Dochy – contrebasse, basse électrique
  • Ludovic Hennequin – batterie

Formé spécialement pour l’occasion, le quartet revisite la musique de Miles Davis sans retenue ni barrière de style ou d’époque. De “Porgy & Bess” à “Jack Johnson”, de “Birth of the cool” à “Tutu”, un seul mot d’ordre : s’approprier la musique pour en donner une lecture personnelle, sans nécessairement renier son esprit d’origine.

PIERRE DE BETHMANN Solo

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 18h30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Parcours solo Jazz
  • Pierre de Bethmann : piano

Après la contrebasse, l’accordéon, la guitare, la batterie, ce parcours solo s’achève sur un instrument emblématique du jazz : le piano. Et c’est un des pianistes français les plus talentueux et aventureux qui se frottera à cet exercice solo, toujours simple en apparence pour ceux qui l’écoutent, mais si complexe – et parfois redouté – pour ceux qui s’y essaient.

Fondateur du trio Prysm, leader et compositeur de nombreux projets (le Ilium Quintet), Pierre de Bethmann est aussi un sideman très prisé. Il a travaillé aux côtés de Rosario Giuliani, Stéphane Huchard, Pierrick Pédron, Philip Catherine ou encore Aldo Romano.

TUUR FLORIZOONE & DIDIER LALOY duo

QUARTETO GARDEL (L.Suarez / V. Segal / A. Besson / M. Garay)

Nuit de l’accordéon

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 20h30 – Centre culturel mouscronnois
  • Nuit de l’accordéon
  • Tuur Florizoone : accordéon chromatique
  • Didier Laloy : accordéon diatonique

Rencontre entre deux grands, au propre comme au figuré, accordéonistes belges. Côté chromatique, Tuur Florizoone, musicien qui a étudié et assimilé tous les langages (classique, jazz, et surtout sud-américain par ses nombreux voyages au Brésil). Il est associé à l’accordéon diatonique, Didier Laloy, autodidacte, et sans doute le talent le plus indépendant et le plus occupé de Belgique.

QUARTETO GARDEL

  • Lionel Suarez : accordéon
  • Airelle Besson : trompette
  • Minino Garay : percussions
  • Vincent Segal : violoncelle

Après les deux accordéonistes les plus demandés de Belgique, voici l’un des accordéonistes les plus sollicité de France : Lionel Suarez. Accompagnateur de Sansévérino, André Minvielle ou encore Art Mengo, il est un musicien qui n’a pas de frontière. Il a imaginé ce spectacle à Toulouse en hommage à Carlos Gardel qui compte parmi les plus grand chanteurs et compositeurs de tango. L’occasion pour lui de se plonger dans l’univers du zorzal criollo (le rossignol sud-américain) dont le répertoire a bercé son enfance. Pour l’accompagner dans cette aventure, 3 musiciens de haut vol ; Minino Garay, Airelle Besson et Vincent Segal lui offrent leur singularité et leur talent.

MICHEL PORTAL – BOJAN Z DUO (plateau 1)

NICOLAS FOLMER & DANIEL HUMAIR PROJECT (plateau 2)

ALDO ROMANO QUARTET New Blood (plateau 3)

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Michel Portal : saxophones
  • Bojan Z : piano

Ces deux grands musiciens se connaissent bien. Ils ont partagé la scène de nombreuses fois dans diverses formules et Bojan Z (Artiste de l’année aux Victoires du Jazz 2012) est devenu en quelques années le pianiste « attitré » de Michel Portal. Mais ce qui pousse ces deux artistes inclassables à la rencontre, c’est leur goût pour l’improvisation, pour la joute musicale, pour cet espace de liberté que leur offre le jazz. Chaque protagoniste se lance des défis dans un jeu de question – réponse cherchant sans cesse à se surprendre et à s’étonner. De ce duo, Michel Portal dit « Je laisse venir, je me laisse aller, je deviens…Avec Bojan, le jazz est une partie de tennis, de ping-pong…on est à l’écoute l’un de l’autre »

NICOLAS FOLMER & DANIEL HUMAIR PROJECT

  • Nicolas Folmer : trompette
  • Daniel Humair : batterie
  • Laurent Vernerey : contrebasse
  • Thomas Enhco : piano

Quand le grand trompettiste Nicolas Folmer rencontre le phénoménal batteur Daniel Humair qui a marqué l’histoire de la batterie moderne, cela donne une musique qui prend son essence dans le plaisir de jouer sur l’instant. Accompagnés du jeune pianiste prodige Thomas Enhco et du talentueux contrebassiste Laurent Vernerey, Nicolas Folmer et Daniel Humair nous font partager des morceaux de leur répertoire respectif, ainsi que des compositions communes inédites.

ALDO ROMANO QUARTET

New Blood
  • Aldo Romano : batterie
  • Baptiste Herbin : saxophone
  • Alessandro Lanzoni : pianiste
  • Michel Benita : contrebasse

Un nouveau projet pour le batteur Aldo Romano,qui, à 70 ans, multiplie les collaborations. Cette nouvelle formation lui ressemble particulièrement, lui qui n’aime rien tant que jouer avec la nouvelle génération du jazz (le saxophoniste Baptiste Herbin : 25 ans ! ou le jeune pianiste italien Alessandro Lanzoni, meilleur jeune soliste au concours international Martial Solal en 2010) et valeur sûre : Michel Benita à la contrebasse.

BERNHOFT

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 21h00 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Jarle Bernhoft : voix, guitare, effets

Véritable star dans son pays, le chanteur norvégien Bernhoft est la révélation scandinave de cette année : multi instrumentiste, chanteur et compositeur, il a été révélé en France en première partie de Ben l’Oncle Soul. Véritable phénomène musical, il pousse l’art de l’homme-orchestre à son sommet par l’utilisation de machines, de pédales et une maîtrise remarquable des effets et des boucles. Seul sur scène, il nous mène dans son monde où se mêlent folk, soul et groove. Attention, la sensation soul venue des fjords risque de vous laisser bouche bée !

JOURNAL INTIME

  • Samedi 27 octobre 2012
  • 12h00 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Entrée Libre
  • Sylvain Bardiau : trompette
  • Frédéric Gastard : saxophone basse
  • Matthias Mahler : trombone

Lauréat du Jazz Migration 2011, ce trio de cuivres est aussi un big band de jazz, ou une fanfare de poche, à moins que ce ne soit un orchestre symphonique, une guitare électrique ? Ce trio est en tout cas une sorte d’ovni musical qui dépoussière le jazz en soufflant une musique délicate et sauvage, qui danse, chante, chuchote et crie tout en rendant hommage à la musique de Jimi Hendrix.

JAZZ PLAYS EUROPE Laboratory #4

(Pays-Bas, Allemagne, Pologne, France, Belgique, Slovaquie, Luxembourg)
  • Samedi 27 octobre 2012
  • 15h00 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Entrée Libre sur réservation
  • Jérôme Klein : drums (music:LX / LU)
  • Guillermo Celano : Guitar (Try Tone / NL)
  • Štefan Bartuš : Double-Bass (Music Centre Bratislava / SK)
  • Nathan Daems : saxophone (JazzLab Series / BE)
  • Roman Babik : piano (Jazzwerkruhr / DE)
  • Mateusz Rybicki : clarinet (Jazztopad / PL)
  • Jean-Baptiste Berger : saxophone (Jazzus Productions / F)

Accueillie ces deux dernières années par le jazz club, cette initiative européenne aura cette fois lieu dans le cadre du festival. Son objectif ? faire vivre l’esprit jazz en créant, en improvisant, en explorant, en confrontant, pour proposer de nouvelles pistes et de nouvelles esthétiques qui feront peut-être le jazz européen de demain. Pour ce faire, chaque pays participant sélectionne un de ses meilleurs espoirs et tous se retrouvent en résidence avec l’impératif d’en sortir avec un répertoire cohérent et créatif pour entamer une tournée internationale.

SANDRA NKAKÉ “Nothing For Granted”

  • Samedi 27 octobre 2012
  • 18h00 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Sandra Nkaké : voix
  • Jerome Dru : Flute, voix
  • Matthieu Ouaki : Guitare, voix
  • Armel Dupas : Clavier, voix
  • Kenny Ruby : Basse, voix
  • Thibaut Brandalise : Batterie

Révélation de l’année aux Victoires du Jazz 2012, voici une artiste explosive que le festival suit quasiment depuis ses débuts. A l’instar de China Moses, elle fait partie de cette nouvelle génération de chanteuses sans frontières, aux origines et aux cultures plurielles (Sandra Nkaké a grandi entre Paris et Yaounde au Cameroun). Avec son dernier projet « Nothing For Granted », entre jazz, énergie soul, feeling pop rock, Sandra Nkaké signe un répertoire de chansons imaginées et réalisées à la maison. Elle y conte des destins croisés, individuels ou collectifs, tous en proie à des choix existentiels. Autant d’histoires qui sont certainement le reflet de sa vie et de sa personnalité.

PASS 2 CONCERTS : Sandra Nkaké + Electro Deluxe (21h30) : 15 euros ! (en vente uniquement au bureau du festival ou par correspondance)

JACQUES SCHWARZ-BART “The art of dreaming” (plateau 1)

CHINA MOSES & RAPHAEL LEMONNIER QUINTET (plateau 2)

  • Samedi 27 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Jacques Schwarz-Bart : saxophone
  • Baptiste Trotignon : piano
  • Thomas Bramerie : contrebasse
  • Hans van Oosterhout : batterie

Jacques Schwarz-Bart est un musicien de premier plan par son apport original à cette musique. Le voici avec un album en quartet dans lequel il mêle avec bonheur de nombreuses compositions nouvelles. Autour de liaisons entre rêve et musique, le saxophoniste brode quelques-unes de ses plus belles mélodies. « Selon Carlos Castaneda, les sorciers Toltèques développaient l’art de rester éveillés dans leurs rêves, afin de voyager dans des mondes parallèles, de mieux percevoir le monde humain. En lisant son livre intitulé The Art of Dreaming, j’ai immédiatement dressé un parallèle avec l’effort du musicien, qui consiste non pas à se réveiller dans le rêve, mais à rêver éveillé… Partager ce rêve avec les autres musiciens et les auditeurs…Le résultat est organique, contrasté et souvent orgasmique, comme je l’avais rêvé! » Jacques Schwarz-Bart

CHINA MOSES & RAPHAEL LEMONNIER QUINTET

  • China Moses : chant
  • Luigi Grasso : sax alto
  • Raphael Lemonnier : piano
  • Fabien Marcoz : contrebasse
  • Jean Pierre Derouard : batterie

Fille de la chanteuse Dee Dee Bridgewater, China Moses est née à Los Angeles en 1978. Elle a déjà réalisé trois albums dont le dernier s’intitule Good Lovin’. Elle allie un répertoire soul en français et en anglais, teinté de rock et de blues. Après la création de leur nouveau spectacle « Women In Blues », en mai 2012 au Théâtre du Vésinet, China Moses et Raphaël Lemonnier présenteront un nouveau répertoire. Tout en continuité, ils y déclinent leur hommage à Dinah Washington et aux grandes dames du jazz (Billy Holiday, Abey Lincoln…) en allant rechercher les influences de celle que l’on appelait “The Queen of Blues”.

ELECTRO DELUXE

  • Samedi 27 octobre 2012
  • 21h30 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Arnaud RENAVILLE : Batterie
  • Jeremie COKE : basse
  • Gael CADOUX : claviers
  • Thomas FAURE : saxophone
  • Vincent PAYEN : trompette
  • James COPLEY : chant
  • Bertrand LUZIGNANT : trombone

Electro Deluxe est composé de six musiciens parmi les plus actifs de la scène musicale française (ils collaborent les musiciens aux côtés de Jonasz, Ben l’Oncle Soul, Sixun…). Depuis 2001, le groupe a fait évoluer le son électro-jazz de ses débuts en une musique unique et originale, cocktail survitaminé de soul et de funk, au caractère reconnaissable entre tous.

PASS 2 CONCERTS : Sandra Nkaké (18h00) + Electro Deluxe : 15 euros ! (en vente uniquement au bureau du festival ou par correspondance)

Le Tourcoing Jazz Festival et l’Aéronef présentent : RAUL MIDON

  • Lundi 29 octobre 2012
  • 20h00 – L’Aéronef – Lille
  • Raul Midon : voix, guitare

“Un homme libre au-dessus de toute catégorie” (The Huffington Post). C’est ce qui décrit le mieux ce musicien unique, chanteur, auteur-compositeur et guitariste qu’est Raul Midón. Son son jazz, soul, blues ou pop hors du temps lui vaut la reconnaissance du public. Cet artiste, non voyant depuis sa plus tendre enfance, est doué pour défier les genres. Il a voyagé autour du globe, de l’Inde à l’Indiana, pour défendre son message d’espoir “Vous pouvez le faire, vous pouvez être vous-même, et être reconnu pour cela“.

Après trois albums très remarqués “State of Mind”, “A World Within A World”, “Synthesis” et plusieurs apparitions auprès d’autres d’artistes de renommée mondiale, tels que Herbie Hancock, Stevie Wonder, Marcus Miller, Roberta Flack, Jason Mraz… Raul Midón a su s’imposer dans le paysage musical actuel avec une seule idée : toujours donner le meilleur de soi-même et ceci surtout pour le public.

Programmation de l’Aéronef : c’est par ici !

JOHN McLAUGHLIN & The 4th Dimension

  • Mardi 30 octobre 2012
  • 20h30 – Le Colisée Théâtre de Roubaix – 20h30
  • John McLAUGHLIN : guitare
  • Gary HUSBAND : claviers et batterie
  • Etienne MBAPPE : basse
  • Ranjit BAROT : batterie

Guitariste de renommée internationale, John McLaughlin a joué avec les plus grands et dans des contextes très différents : jazz rock aux côtés de Tony Williams ou encore Miles Davis (sur le mythique album Bitches Brew), musique indienne avec Zakir Hussain et Billie Cobham (dans le mythique Mahavishnu Orchestra)… La figure de John Coltrane et de son oeuvre “A Love Supreme” est omniprésente chez lui et participe de sa quête musicale et spirituelle. Le groupe “4th Dimension” est l’aboutissement de beaucoup d’années de collaborations entre des musiciens de traditions, d’horizon et de cultures différentes (Est et Ouest). La musique de ce groupe intègre avec brio ces influences particulières, dans la tradition de la spontanéité que l’on trouve dans le jazz.

Sensation le nouveau clip du groupe DAD

dad

Avec Vitro, le groupe franco-canadien DAD est projeté sur le devant de la nouvelle scène alternative de l’art rock français. Les 11 morceaux qui composent l’album synthétisent les larges influences musicales de chacun des membres du groupe comme Tv on The Radio, Gang of Four, Tortoise, Mothers of Invention, ou Grizzly Bear.  D’un morceau à l’autre, DAD nous entraîne dans un univers musical multidimensionnel qui passe par des mélodies tranchantes  (“Get Back To Me”) et des paysages sonores éthérés  (“Sensation”). Puis on glisse dans une séquence de morphèmes méditatifs au coeur de sons de batterie résonnants (“Rain Dance”) ou on traverse un univers pop baroque dans un riff rock saturé très exaltant (“Ink”). Enregistré et mixé au Black Box Studio par l’ingénieur du son Dave Odlum récompensé par les Grammy Awards, l’album sortira cet automne et sera présenté au cours d’une tournée internationale lancée à partir de septembre 2012. Découvrez dès à présent le clip brûlant de Sensation et venez les retrouver en live au Bus Palladium le 12 octobre 2012.

Le groupe DAD a vu le jour en 2008 et a traversé plusieurs métamorphoses avant de prendre la forme que l’on connaît aujourd’hui. En provenance du jazz imbibé de post-rock, DAD a dans le temps modelé son expression dans une forme plus pop tout en veillant à préserver une vision musicale et artistique propre.C’est une rencontre fulgurante en 2010 avec Michele Locatelli, producteur du label ObliqSound (Grand Pianoramax, Lionel Loueke, Gretchen Parlato, John Shannon) qui donnera l’impulsion aux premières idées et à la définition du rôle de la voix dans le groupe le tout enfin révélé dans l’album Vitro.

La puissance des compositions et l’intensité peu ordinaire des arrangements révèlent toute la maturité de ces multi-instrumentistes ingénieux. Et le tout est servi avec une simplicité et une élégance surprenante.

Sensation – DAD (Official Video)

Nneka on Tour et en concert le 12 octobre à l’Olympia

Nneka

Si elle n’avait pas été musicienne, Nneka aurait certainement fait une excellente journaliste d’investigation. Ou peut-être aurait-elle été une philosophe. Car elle s’inspire de ces deux domaines pour son art : dans son troisième album, Soul Is Heavy, Nneka pose sans cesse des questions. Elle interroge ses amis, ses compatriotes nigérians, les personnalités du monde politique, Dieu, l’univers, et, avant tout, elle s’interroge elle-même. « Cela ne rimerait à rien de pointer uniquement les autres du doigt » admet-elle. Sa musique et son attitude incitent à la remise en question, sont parfois provocatrices, mais jamais didactiques. « Il est important d’admettre que vous faites aussi partie du système, et que la seule manière de faire en sorte que les choses fonctionnent est de réaliser que nous appartenons à la même entité. »

« Mon esprit est toujours le théâtre de petits affrontements » poursuit-elle, à propos des luttes qui forgent sa musique. Si tout le monde est confronté à des dilemmes existentiels, la plupart des gens se satisfont de se réveiller, aller au travail, boire quelques bières puis jouer aux jeux vidéo le soir, et regarder le monde défiler devant eux. Mais pas Nneka. « Je suis le genre de personne qui remet toujours tout en question. Ceci est en grande partie lié à mon éducation et mon environnement. »

Née et élevée à Warri, dans la région du delta du Nigeria, Nneka Egbuna a vu la ville et ses citoyens lutter contre les conséquences d’une nouvelle richesse. Trente ans plus tard, les coupures de courant font toujours partie du quotidien au Nigeria, une nation riche en pétrole touchée par une pénurie de carburant, où le tribalisme et la disparité des richesses et du pouvoir politique renforcent encore davantage la division des classes. « Tout cela est en grande partie à l’origine de ce que je suis, bien que je sois désormais en mesure de beaucoup voyager et de voir le monde sous un autre angle. » A l’âge de 19 ans, Nneka a quitté l’Afrique pour rejoindre l’Université de Hambourg, où elle a étudié l’anthropologie, pendant que sa carrière musicale prenait son élan. Avec son alliance de rythmes intemporels, de technologie contemporaine et de conscience noire du 21ème siècle, Victim Of Truth, son premier album sorti en 2005, a été encensé par la presse britannique. « Aussi bon que The Miseducation of Lauryn Hill » a écrit The Sunday Times. No Longer At Ease, son second opus sorti en 2008, a tellement impressionné la star du rock Lenny Kravitz, qu’il lui a immédiatement demandé de l’accompagner en tournée. En 2010, des titres issus des deux albums (dont le tube international « Heartbeat ») ont été rassemblés pour son premier album sur le marché américain, Concrete Jungle, qui a montré à l’Amérique du Nord ce que le reste du monde savait déjà : Nneka est un talent unique et exceptionnel avec lequel il faut désormais compter.

Ecrits et enregistrés pendant les trois ans qui ont suivi la sortie de No Longer At Ease, les quinze titres de Soul Is Heavy ont été puisés dans une réserve d’une cinquantaine de chansons, la plupart ayant été composées par Nneka lorsqu’elle se trouvait au Nigeria (alors même que son appartement de Lagos faisait l’objet de coupures de courant). Ces titres intègrent une myriade de styles musicaux : reggae, hip-hop, R&B moderne et soul vintage, afrobeat, et même des éléments de flamenco et de blues du Sahara. Ces styles imprègnent tous les morceaux, du titre d’ouverture « Lucifer (No Doubt) » au morceau doux et paisible « Shining Star », en passant par le déchaîné « Camouflage » et les titres poignants et introspectifs tels que « Valley ». Tous portent la marque unique de Nneka. Sur « My Home », des cuivres triomphants et des rythmes reggae entraînants illuminent le voyage de la chanteuse au cœur des ténèbres et vers un avenir incertain. « Cette chanson raconte la quête de chacun, la recherche de sa place dans la vie pour s’y sentir à l’aise, et le fait de ne pas savoir où aller. Tout cela, en fin de compte, pour réaliser qu’une telle place n’existe pas sur Terre jusqu’à ce que l’on accepte que le bien et le mal font partie intégrante de la vie. Le bonheur absolu n’existe pas. Seule existe la recherche d’un équilibre sain entre deux extrêmes. »

La chanson titre « Soul Is Heavy » précède la sortie de l’album avec un clip dynamique qui reflète des textes qui incitent à la réflexion, évoquant les révolutionnaires historiques nigériens comme Ken Saro-Wiwa, Isaac Boro et Jaja d’Opobo. Tandis que Nneka exprime sa frustration vis-à-vis du fait qu’aujourd’hui encore, persistent les mêmes problèmes sociaux déjà évoqués par la légende de l’afrobeat Fela Anikulapo Kuti (oppression, corruption, exportation de pétrole), cet hymne, véritable source d’inspiration, indique également la voie à suivre pour l’avenir. « Les Nigérians doivent cesser de se diviser, malgré nos 300 dialectes et tribus. Si nous nous voyions comme une entité, les choses s’amélioreraient. » Soul Is Heavy comprend également plusieurs collaborations notables. « God Knows Why », une chanson coup-de-poing sur l’hypocrisie, l’esclavage mental et les pièges de la connaissance sans remise en question, comprend les rimes de Black Thought. « J’ai eu le sentiment qu’il pourrait s’identifier au contexte et au contenu de la chanson » explique Nneka, qui avait déjà chanté avec The Roots. « Je pensais que je n’aurais pas besoin d’expliquer grand-chose à Black Thought, et c’est exactement ce qui s’est passé. » Ms. Dynamite, qui a remporté un Mercury Music Prize et un BRIT Award, l’a aidée à mettre le feu à « Sleep », un titre inspiré par les batailles de Nneka contre les insomnies sur la route, et les pensées et sentiments qui la tiennent éveillée la nuit.

Dans la pièce de résistance de l’album, l’entêtant « J », Nneka analyse ses propres actes et motivations ainsi que ceux de ses semblables. Dans ce grand travail d’introspection, elle s’efforce de projeter de l’énergie positive dans l’univers et réalise un véritable exploit d’alchimie émotionnelle. « Si vous m’approchez avec haine, je viendrai vers vous avec amour. Je dois être suffisamment forte pour transformer cette haine en amour. Et plus vous me détestez, plus je vous aime, et plus je ferai en sorte que vous m’aimiez. »

Si les chansons de Nneka commencent parfois avec des expériences personnelles et des ressentis qui prennent racine dans son pays d’origine, c’est un véritable souffle international qui imprègne sa musique et ses messages. Elle transcende les frontières, qu’elles soient géographiques ou esthétiques. Quelle que soit la langue maternelle de l’auditeur, une proximité immédiate s’installe avec les chansons de Nneka, qu’elles soient incisives (« Don’t Even Think ») ou poignantes (« Stay », « Do You Love Me Now »), et que tout le monde peut ressentir. Nneka est indissociable du monde qu’elle habite, et son art reflète cela à tous les niveaux. « Je suis ce que vous entendez, » conclut-elle de manière succincte. « Je ne pourrais pas séparer la musique que je fais de moi-même. »

NNEKA – SOUL IS HEAVY – TOUR 2012

16.09.2012 – Poitiers – Festival RockAdel
11.10.2012 – Nancy – Festival Nancy Jazz Pulsations
12.10.2012 – Paris – Olympia

Nneka – Shining Star [official video]

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