Get Up! Ben Harper et Charlie Musselwhite pour Stax Records

ben harper

Get Up!, premier album de Ben Harper pour Stax Records, avec la légende du blues Musselwhite, sortira le 29 janvier 2013 chez Stax Records/Concord Music Group. Ben Harper s’est associé au géant de l’harmonica Charlie Musselwhite pour créer Get Up!, un cycle de chansons saisissant, taillé dans les luttes et le cœur.  Enregistré à Los Angeles et produit par Ben Harper, Get Up! est son 12e album studio et son tout premier enregistrement depuis Give Till It’s Gone (Virgin), en 2011.

« Cela fait dix ans que Charlie et moi cherchons à faire ce disque, et maintenant qu’on y est arrivé, je suis très impatient de le jouer en live », explique Ben Harper.

« Ben et moi avons vraiment accroché, personnellement et musicalement, à l’époque où l’on enregistrait avec John Lee Hooker », raconte Musselwhite. « Depuis, on se disait qu’on devait faire un disque ensemble. Dans le studio, tout coulait naturellement entre nous. Cela s’entend et se ressent dans la musique de Get Up ! »

En 1994, Ben Harper sortait son premier disque, Welcome to the Cruel World, qui révélait un chanteur et un compositeur solides et ambitieux. Deux décennies plus tard, en pleine maîtrise de son art, il nous offre une œuvre inspirée, pure et profonde. Get Up!, le nouvel album de Ben Harper, avec Charlie Musselwhite, sera sans doute l’une des grands événements musicaux de l’année 2013.

Loureb & K : Premier Ep « Nés en 90 »

Loureb-K

Quand une Lou-Rebecca à la voix mutine rencontre Etienne Kerber, guitariste des Shades de son état, cela donne Loureb & K, un duo inspiré par le rock sixties autant que par Godard, Truffaut, Rivette et Rohmer que l’on découvre avec le clip de Nouvelle Vague et un premier Ep intitulé Nés en 90.

Une femme est une femme, un homme est un homme, qui es-tu Loureb & K ? Lou-Rebecca, voix mutine, voix rebelle, voix d’un rock en français aux accents de Dylan, aux contours d’un songwriting frais, d’un renouveau, d’une nouvelle vague.

Etienne Kerber, Mister K, tel un Antoine Doinel de la guitare, est également le guitariste des Shades, complice de Lou de chaque jour. En amour comme à la guerre, la musique de Loureb & K nous entraine dans l’éclosion de cette jeunesse que rien n’arrête. Premier sentiment de liberté et de puissance, premier amour, premières désillusions mais surtout un amour de la musique des 60’s, du rock des années 2000, des films de Godard, Truffaut. Loureb & K c’est un peu Jules & Jim, Bonnie & Clyde, Jack & Meg, un couple qui n’en est pas un, un frère et une soeur qui ne seraient pas de la même famille mais se sont choisis, deux compagnons d’armes romanesques nés en 90. Ainsi va la vie.

LOUREB & K – Nouvelle vague (clip)

Angus Stone nouvel album « Broken Brights »

angus stone

« C’est un tout autre trip. » Voilà comme Angus Stone qualifie l’album Broken Brights, déjà disque d’or en Australie, et qui sortira en France le 06 novembre. Après sept années passées à tourner dans le monde entier avec sa sœur Julia, et plus d’un million de disques vendus, Angus Stone se lance désormais sur sa propre route et propose Broken Brights composé à l’écart du monde entre Alpes suisses, Inde et Australie, sur lequel on retrouve l’intensité et la mélancolie des albums d’Angus et Julia Stone, mais aussi des titres plus électriques comme le premier extrait Bird on the Buffalo.

« Je pense qu’il s’agit de mon travail le plus personnel à ce jour » dit Angus Stone à propos de Broken Brights. « C’est un endroit où j’ai tendance à me réfugier, une petite tanière où j’ai toujours voulu vivre, entouré de toutes mes chansons et de tous mes contes. Cet album contient l’essence de ce que je cherchais depuis longtemps. » Une recherche qui l’aura amené à parcourir le monde, enregistrant dans un abri rustique niché dans les Alpes Suisses, sous la lumière intense du ciel bleu (et souvent rose) du littoral australien, puis dans une cabane délabrée avec vue sur la luxuriante campagne indienne.

Angus Stone est tout en contraste : il peut s’isoler dans son petit monde onirique pour de longues périodes mais c’est également un être plein d’énergie, de charisme et de franchise. Des qualités qui lui ont été utiles pour gérer l’incroyable décollage de sa carrière : Angus, bien qu’il ait gardé son côté énigmatique, est en train de devenir le jeune artiste le plus célébré de la scène musicale actuelle. Cela va faire sept ans qu’il tourne dans le monde entier en tant que moitié du duo frère-sœur Angus & Julia, enchaînant les concerts à guichets fermés devant le public ensorcelé des salles les plus prestigieuses, notamment le Royal Festival Hall à Londres et Le Trianon à Paris. Ensemble, ils ont vendu près d’un million de disques à l’échelle planétaire depuis la sortie en 2005 de leur premier EP, Chocolates and Cigarettes. Angus Stone se lance désormais sur sa propre route.

« Je suis content de lâcher prise de tout ça », dit-il en parlant de Broken Brights, son premier album solo sous son propre nom. « J’ai hâte de donner aux gens qui nous ont écouté, Julia et moi, pendant toutes ces années l’opportunité de créer leurs propres univers et expériences avec nos compositions. Jouer live devant ces gens, moi tout seul, sera une expérience bien différente, avec des hauts et des bas sûrement mais j’ai vraiment hâte de voir comment ça va se passer. »

Broken Brights marque un vrai tournant pour Angus Stone, qui ne se résume pas seulement au fait de ne pas enregistrer avec Julia, sa complice musicale de toujours. Ce nouvel album est la preuve qu’il est plus que capable de jongler entre les styles sans compromettre son identité sonore. Le morceau qui donne son titre à l’album, ‘Broken Brights’, est certes du pur Angus — une célébration nostalgique et rêveuse de notre jeunesse — mais ‘Bird On the Buffalo’ est un morceau plus mordant, truffé de riffs de guitares saturées, que l’on retrouve également sur le très rock ‘It Was Blue’. Ce morceau baigné de cordes est vraiment la preuve que ses qualités de compositeur transcendent les préconceptions de certains sur son registre musical. En effet, dans l’optique de mettre à l’épreuve ses talents de musicien, live et studio, Angus a puisé son inspiration dans les sources les plus diverses et inattendues pour créer cet album. Il a ajouté toute une série d’instruments, de sons et de styles vocaux à son arc (allant de la guitare acoustique doucement caressée à la guitare électrique rugissante, de paroles tendrement susurrées aux mots qui claquent dans le micro), piochant dans des styles aussi divers que la country, le rock alternatif et la folk.

Prenez ‘Wooden Chair’ par exemple, une chanson d’amour terriblement entraînante et remplie de claps et de sifflements old school, ou encore ‘Monsters’, un morceau plein de surprises et d’insouciance sur lequel les accords au banjo s’enchaînent à un rythme effréné sur fond de solos de trompette noirs et majestueux, reflétant les sentiments d’espoir et de désespoir que nous éprouvons tous dans les moments les plus difficiles. Plus on s’aventure dans l’album, plus on comprend qu’il faut s’attendre à tout et surtout à l’inattendu de la part d’Angus Stone. Malgré la profonde transformation qui s’est opérée au cours de l’expérience cathartique que fut l’enregistrement de ce disque aux milles facettes, Angus précise : « pour l’écriture de ce disque, j’ai eu la même approche que celle que j’ai toujours essayé d’avoir : si une chanson te choisit, elle arrivera et se mettra en place en temps voulu… Tout ce que tu peux faire c’est être là, toujours prêt et consentant. Pour arriver à me détendre et laisser le dialogue de l’énergie se transformer en une création, c’est important pour moi de repérer le bon moment. Ou peut-être de ne pas le repérer… Ou alors de penser que je l’ai repéré…Parce qu’en fait on ne sait jamais vraiment. L’idée mijote, se met à bouillir petit à petit jusqu’à ce qu’elle menace de déborder. Et là il faut juste lâcher prise, ce qui est la plus belle des choses au monde. »

Chaque morceau de cet album est d’ailleurs lié à une histoire. Angus a écrit ‘Bird On the Buffalo’ dans une chambre d’hôtel, au cours d’une tournée en Europe, alors qu’il réfléchissait à la symbiose qui existe entre l’oiseau et le buffle. ‘Wooden Chair’ quant à elle s’inspire de la mélodie du morceau d’Angus & Julia du même nom, Angus trouvant qu’il serait intéressant de la revisiter et de la faire vivre d’une nouvelle manière. Cette métaphore étant celle qui illustre peut-être le mieux la démarche d’Angus sur cet album : il s’est appuyé sur les éléments qui rendent la musique d’Angus & Julia si touchante tout en proposant un nouveau point de vue sur l’univers qu’ils ont créé. En écoutant ses attendrissantes méditations sur la vie, l’amour et l’absence, dont les paroles se font l’écho, on est à la fois en terrain familier et dans un endroit complètement nouveau, ce qui ravira sûrement les fans de toujours mais aussi les nouveaux venus.

Pour résumer, ce sont des souvenirs et des songes tirés de son pèlerinage aux quatre coins du monde qu’Angus Stone a su coucher sur ce disque. La phrase qu’il choisit pour décrire le fait qu’il se lance en solo illustre parfaitement ce que l’on ressent à l’écoute de Broken Brights : « c’est un tout autre trip. »

Angus Stone – Bird On The Buffalo Official Video


Broken Brights sur Amazon

Picthfork Music Festival 2012

Picthfork Music Festival

En octobre 2011, la halle Charlie Parker (Grande Halle de La Villette – Paris) accueillait le premier festival Pitchfork en Europe ; deux jours de festivités à guichet fermé (et près de 10.000 participants). Au programme, le meilleur de la musique indé et électro était au rendez-vous : Bon Iver, Aphex Twin, Cut Copy, Washed Out, Real Estate, Four Tet, Pantha du Prince, Mondkopf, Wild Beasts, Jens Lekman, …

Cette année le Pitchfork Music Festival voit les choses en grand. 3 jours de festival – les 1er, 2 & 3 Novembre – 2 scènes, la totalité de la grande halle investit par le festival qui accueillera près de 30.000 festivaliers. Plus de 40 artistes se partageront l’affiche pour l’occasion. Sont d’ores et déjà annoncés M83, Animal Collective, Grizzly Bear, Robyn et Sébastien Tellier !

La nuit du samedi 3 novembre, la Grande Halle se transformera en immense club La soirée d’ouverture (31 octobre) se déroulera au Trabendo (fraichement réouvert), à deux pas de la Grande Halle.

Les ARTISTES

M83 : Anthony Gonzales, natif d’Antibes a travaillé sans relâche pour peaufiner l’art de sa chanson depuis la formation de M83 en 2001. Son premier album éponyme cette année-là et le suivant deux ans plus tard, Dead Cities, Red Seas & Lost Ghosts, l’ont imposé comme un poids lourd dans la ligue post-rock/pop planante, doué pour produire des paysages sonores embrumés, multicouches, épiques et sous narcotiques créées (essentiellement en solo) à partir de sons électroniques retravaillés, de synthés somptueux, de voix murmurées et de guitares gorgées d’effets. Le troisième album, Before the Dawn Heals Us (2005) a augmenté la mise spectaculaire et ajouté une dose d’étrangeté sombre, tandis qu’en 2007, M83 a sorti le totalement ambient Digital Shades Vol 1.

Saturdays = Youth en 2008, hommage tout en nostalgie à l’adolescence de Gonzales – et éloge non-dissimulée à des artistes comme Kate Bush et Jean-Michel Jarre – préparait le terrain pour le monumental Hurry Up, We’re Dreaming.

Animal Collective : En quelques années prolifiques, Animal Collective s’est hissé au rang de groupe actuel le plus influent et le plus novateur de la musique indie. Collectif à géométrie variable, né à Baltimore puis déplacé à New York, les américains sur les traces de leurs héros Sun City Girls ont touché à tous les styles avec une marque de fabrique immédiatement reconnaissable. Au gré d’une discographie pléthorique, Animal Collective a su créer la pop du futur et le rock de demain. D’abord noisy puis folk, leur musique a atteint des sommets avec Merriweather Post Pavilion. Une boîte de pandore musicale qui s’est ouverte vers des sommets mélodiques. Puisant dans l’électronique, créant un bouillonnement qui ne renie pas la pop song, Animal Collective est surtout un groupe de vocalistes de hautes volées

Grizzly Bear : En 2006, Grizzly Bear sortait l’album Yellow House, une sorte de voyage lent, progressif et éblouissant au charme si étrange, qui a eu un tel impact qu’il est difficile de croire que trois années se sont déjà écoulées depuis.

En 2008, Ed Droste, Christopher Bear, Chris Taylor et Daniel Rossen commencent à s’échanger des démos et à collaborer ensemble par différents groupes de deux permutant régulièrement. Quelques mois plus tard, ils s’attèlent au début de l’enregistrement de Veckatimest, avec le studio mobile du producteur/ingénieur du son Chris Taylor, qui s’étalera sur les six mois suivants dans trois endroits très particuliers. A bien des égards, cette mobilité aura un impact sur ce disque.

Puis Grizzly Bear rentre dans ses pénates new-yorkaises, plus précisément dans une église, où il peaufine et achève l’album, intitulé Veckatimest : un album d’une rare clareté. En septembre prochain, le groupe reviendra avec un nouvel opus.

Robyn : La dernière fois que l’on entendait parler de Robyn c’était en 2008. La Suédoise jonglait sur le Top 10 entre Be Mind, un tube poporchestral, et sa balade With Every Heartbeat, longtemps numéro 1 au Royaume-Uni qui lui a valu une nomination aux Grammy Awards. Cet album Eponyme, disque de platine, a non seulement propulsé la carrière de l’artiste mais lui a également permis de réinventé sa carrière de pop-star teenager. 3 ans plus tard, la chanteuse revient avec un triple album en trois volets ; sur Body Talk Pt 1 on retrouve ces chansons dance, ou se mêlent rap et pop qui on fait le succès de Robyn. On y trouve des collaborations remarquées avec Dr Alban, Technotronic, Leila K et Neneh Cherry.

A une époque ou les charts semblent dominées par des artistes féminins solo, Robyn représente l’une des rares à laisser l’individu de coté pour laisser les chansons s’exprimer pour elles-mêmes.

Sébastien Tellier : Arrivé sur terre au milieu des années 70, Sébastien Tellier se manifeste pour la première fois à ses frères humains en 2001 avec L’Incroyable Vérité, odyssée intimiste et universelle à rebours des canons musicaux de l’époque. 2004 sonne l’heure de l’appel, celui de Politics. L’album est une invitation à parcourir le globe sur les ailes d’un géant : La Ritournelle s’impose alors comme le grand classique de son époque. Après des Sessions de rattrapage en 2004 où il revisite son répertoire accompagné d’un seul piano, Sébastien Tellier se jette dans les bras d’un robot (Guy-Manuel de Homen-Christo, moitié de Daft Punk) en 2007 pour donner naissance à Sexuality, album de la consécration où Tellier, réincarné en lover digital, chauffe à blanc ses fidèles qui se multiplient dès lors comme des petits pains..

Cette année, Sébastien revient avec le non moins remarqué My God Is Blue. « J’ai eu cette transe, ces visions bleues, ces vérités qui surgissent quand tu prends des trucs très forts. J’ai plané haut dans le bleu. Ces vérités, je les ai utilisées pour faire un disque. Je vous propose de l’écouter…»

Simian Mobile Disco : James et Jas, tout en ayant des personnalités assez différentes, sont tous deux des types modestes. Ils ont beau mettre leur succès sur le compte de la chance pure, ce n’est pas tout à fait vrai. Bien sûr, ils étaient au bon endroit au bon moment, mais il faut bien plus que ça pour qu’un album aux sonorités aussi ambitieuses qu’Unpatterns atteigne un public aussi large que celui qu’ils ont réussi à toucher.

Lorsque l’on examine plus attentivement le détail de leur carrière à ce jour, il devient tout à fait évident qu’il leur a fallu, pour en arriver là où ils sont aujourd’hui, beaucoup de ténacité, d’érudition, et d’imagination.

Peu enclins à s’intégrer inutilement à un mouvement quelconque, Jas et James ont veillé à ne pas en rester là. Associés au “truc electro” aux côtés de gens comme DFA, Ed Banger et Erol Alkan, ils se sont délibérément tenus à l’écart du bruit de cette scène “rock”, toujours désireux de réaliser quelque chose de bien plus profond et cosmique, en accord avec leur amour d’une longue lignée de musique électronique étrange, qui remonte de la techno des années 90 aux expérimentateurs d’avant-garde d’un passé plus lointain.

James Blake : La musique de James Blake est un véritable choc. Les sons, la voix, le rythme, les silences, l’attente, la tension… Il faut avoir une grande maîtrise des règles de l’art pour arriver à les briser avec une telle conviction. En osant une telle différence, James Blake a su se positionner au dessus de ses pairs.

Sa musique a clairement un effet enivrant, voyant chaque jour un nombre grandissant de personne tomber sous le charme. Maintenant James Blake est devenu le chouchou du public et il ne fait aucun doute qu’il sait exactement ce qu’il fait : « je veux faire de la musique dansante qui touche le public comme la soul le faisait en son temps, je veux que ma musique vous touche comme un album de folk le fait. C’est le contact humain que je veux. »

Fuck Buttons : Andrew Hung et Benjamin John Power forment ce duo à l’hiver 2004. A la base, le groupe est né de leur nihilisme vis à vis des bruits, mais les Fuck Buttons ont vite réalisé qu’ils pouvaient en tirer parti pour nous plonger dans un voyage bien particulier.

Sans craindre harmonie et bruits, le duo est parvenu à transformer de subtiles mélodies en rythme. En live, Fuck Buttons fait preuve d’une énergie percutante, et l’évidence des sonorités nous plonge dans une osmose avec l’espace qui nous entoure.

The Walkmen : Après 10 ans de carrière The Walkmen recueille tout ce dont un groupe peut avoir besoin. Leithauser est un chanteur à maturité qui vogue aisément entre rage brutale comme sur « the Rats » et désire ardent sur « Southern Heart ». Matt Barrick, le batteur, peut s’acharner férocement tout en se calmant au rythme des cliquetis du tramway. Bauer est quant à lui l’homme complémentaire par excellence, pouvant passer de la guitare au piano ou au farfisa ou encore échanger ses instruments avec Walter Martin, le bassiste mais également parolier par certains temps.

Chacun des membres du groupe est maintenant devenu papa et cela déteint sur leurs chansons devenues un brin émotionnelles et sincères. Heaven, leur dernier album, est percevable comme un achèvement pour un groupe ayant atteint le sommet de leur force et qui ont finalement acquis la reconnaissance qu’ils méritaient.

Chromatics : Formé en 2011, le groupe originaire de Portland se compose de Ruth Radelet au chant, Adam Miller à la guitare, Nat Walker à la batterie et Johnny Jewel aux machines.

Le groupe a réalisé 4 albums studios dont le très convoité Night Drive sorti sur le label Italians Do It Better. Kill For Love, réalisé en mars dernier a reçu un accueil chaleureux de la critique. A la base décrit comme un no-wave band, Chromatics est maintenant associé à l’Italo Disco dans un genre lent, sombre et rêveur.

The Tallest Man On Earth : Kristian Matsson, plus connu comme The Tallest Man On Earth, est un jeune musicien de Dalarna (Suède). Son premier enregistrement fait surface en 2006 via un EP éponyme sur le label suédois Gravitation. Kristian poursuit dans la foulée avec un album en 2008, Shallow Grave, salué par Pitchfork et NPR. Les américains le rencontrent à travers la tournée de Bon Iver, et notamment un double arrêt dans la mythique salle du Town Hall de New-York. The Tallest Man On Earth gagne en terme de public à travers des perfomances hautes en puissance, prenant la scène d’assaut seul avec sa guitare acoustique en captivant la foule nuit après nuit…

En 2010, Matsson signe avec le label américain Dead Oceans sous lequel il sortira son 2ème album The Wild Hunt. Cet année, The Tallest Man On Earth revient avec un nouvel album, There is No Leaving Now.

Chairlift : Caroline et Patrick ont sortis Something, leur second opus, après avoir passé 18 mois entre l’arrière boutique d’un antiquaire à Brooklyn et le sous-sol d’une maison à Streatham (Londres). Contrairement à leur premier album, Does You Inspire, concocté la nuit après le boulot et l’école, Chairlift a composé Something au soleil autour d’une tasse de café, et cela se ressent dans l’univers de l’album. On retrouve Dan Carey dans le rôle de producteur, son implication joue pleinement sur l’album et le résultat final.

Liars : Formés dans la région de Los Angeles, où Andrew et Hemphill se sont rencontrés à la California Institute of the Arts, les LIARS ont vite filé à Brooklyn où ils se sont fait remarquer en étant mis dans le sac du revival postpunk dès leur premier album, They Threw Us in a Trench and Stuck a Monument On Top (2001).

Les LIARS font vite mentir cette étiquette avec le typiquement difficile deuxième album, They Were Wrong, So We Drowned, un concept noisy et agressif. Ils partent ensuite à Berlin pour concevoir en 2006 Drum’s Not Dead, autre disque conceptuel.

Perversement, sur le suivant (Liars, 2007) mixé par Gareth Jones, les thèmes typiquement lourds ont laissé place à un penchant prononcé pour le rock’n’roll dépouillé et primitif. Une telle admiration ne nous avait pas préparés pour l’album suivant, Sisterworld, en 2009 – le chef-d’oeuvre du groupe jusqu’à ce jour. En 2012, Liars revient avec WIXIW, un album plus intime et plus émotionnel.

Totally Enormous Extinct Dinosaurs : Tout droit sorti de l’écurie Greco- Roman, Orlando, aka TEED, a progressivement gravi les échelons depuis son premier EP qui a suscité l’attention en 2009.

Sa force se puise dans un mélange harmonieux de rythmes dancefloor et d’une sensibilité pop spontanée, l’équilibre s’est avéré unique. Très jeune, ce fils d’un professeur d’Oxford a affirmé son gout pour la Jungle et point de vue sur la musique est très intéressant.

Mais c’est en live que TEED excelle vraiment ; oscillant entre dancefloor et musicalité il anime la scène avec d’étranges instruments, des canons à paillette et bien sur … des dinosaures qui dansent ! On ressent de l’amusement, du fun et de la magie, chose que l’on retrouve peu chez ses contemporains.

John Talabot (Live) : John Talabot, l’Espagnol de Barcelone sort son premier album FIN sur Permanent Vacation après des maxis sur Hivern Disks, Young Turks (le label de The XX). Mariant à la perfection la house et le disco, John Talabot est aussi reconnu pour ses talents de producteur. LCD Soundsystem, Aeroplane et Âme, pour ne citer qu’eux, le playlistent régulièrement et le consacrent comme l’un des meilleurs de la scène si disputée qu’est celle de la musique électronique.

Twin Shadow : Fils d’une coiffeuse et d’un prof ayant eu plusieurs vies (semi- pro de football, kinésithérapeute, réalisateur et d’autres choses que nous vous raconteront quand vous serez plus agés), ce Dominicain a grandi en Floride. Son enfance ? Il n’essaye pas de l’oublier, au contraire, il semble être en vol stationnaire au dessus du paysage de ces décennies passées. Sur Forget, son premier LP, on retrouve Chris Taylor (Grizzly Bear) comme producteur, avec qui Twin Shadow travaille étroitement pour les arrangements tout en conservant l’ambiance sur laquelle George à planché durant des mois dans son appartement de Brooklyn.

Wild Nothing : Demandez à Jack Tatum ce que signifie «Wild Nothing». En 2010, Tatum âgé de 21 ans sortait l’un des enregistrements pop les plus cultes de l’été, alors qu’il était encore à l’université de Blacksburg (Virginie), une petite ville plus réputée pour produire des fans de football et des ingénieurs que des musiciens. Tatum vit de contradictions. Vous entendrez souvent que Wild Nothing et un «one man band». En studio, Jack est seul à composer, sur la route, il est avec son groupe. Il y a 2 Wild Nothing.

Factory Floor : La complexité des sonorités au sein du groupe rend quelque peut difficile la description de Factory Floor. Certes les beats froids et réguliers nous renvoient à cette dynamique industrielle bien illustrée par le nom du trio. Mais il y a également un coté sous-jacent très dansant qui dément l’austérité du son. Ce curieux équilibre a porté ses fruits : de nombreux remixes ont suivi (dont celui d’Optimo qui a été très remarqué), les critiques les encensent, Stephen Morris, producteur de Joy Division et de New Order ne cesse de faire leur éloge.

Japandroids : Japandroids (aka JPNDRDS) est un jeune duo de Vancouver donnant dans le garage/rock alternatif depuis 2006. Originellement crée pour être un trio, les deux membres du groupe ont décidé de renoncer à l’obligation d’avoir un « chanteur principal », ils décident d’être ensemble ce personnage.

Détrompez-vous, Japandroids n’est pas un groupe minimaliste, loin de là ! Ils ne sont que deux mais donnent l’étrange impression de se multiplier et d’être 5. Ce groupe illustre une fois encore que «deux» est la réponse à la grande question «Combien faut-il être pour former un groupe de rock?». Un guitariste et un batteur, telle est la recette des Japandroids. Recette qu’ils partagent avec les White Stripes entre autres, et ça tient diablement la route. Les morceaux baignent dans une sorte de naïveté et d’énergie positive, qui confère à leur musique une fraîcheur étonnante.

Cloud Nothings : Un an après leur premier album éponyme, Cloud Nothings, originaire de Cleveland (Ohio), revient avec Wichita pour un nouvel album, Attack On Memory. L’album sera produit par le king du rock-noisy, Steve Albini (Nirvana, Pixies, Manic Street Preachers et PJ Harvey). L’association a donné lieu à un enregistrement d’une grande avancée pour le groupe : plus expérimental, plus varié mais toujours accessible avec une inspiration post-rock, hindi, post-punk.

Disclosure : À seulement dix-sept et vingt ans, les frères Laurence dynamitent la bass musique londonienne et attirent les louanges critiques. Depuis deux ans, des singles et des remixes parfaits (Dixon, Jessie Ware…) impressionnent. Une tournée anglaise avec SBTRKT confère à Disclosure une crédibilité live au-delà des prouesses du studio. Au départ influencées par la scène post-dubstep londonienne, leurs productions ont vite pris une tournure plus dancefloor au carrefour de la house, du garage et de la bass musique.

Se retournant toujours plus loin en arrière, les frangins ont récemment fait resurgir leur amour de la house de Chicago et Detroit dans leurs dernières réalisations (le EP The Face paru sur le label Greco-Roman). On devrait passer beaucoup de bon temps avec eux dans les mois à venir !

Jessie Ware : Jessie Ware est une popstar bien à part. Avec sa voix mélancolique, sentimentale, ses qualités de parolières sans oublier ses cheveux plaqués en arrière, elle marque une nouvelle ère pour la pop music. Ses débuts remarqués avec l’album Devotion combinent l’ultra-moderne downtempo R&B et l’électro britannique avec le mélodrame de Sade ou de Whitney Houston.

AlunaGeorge : AlunaGeorge, c’est un peu l’assemblage du meilleur de la musique britannique du moment ; on y trouve le boom et le glitch de la basse culture anglaise allié à la douceur du R&B de SWV et des Destiny’s Child. Certains décriront leur musique comme une « minimale polyrythmique avancée » mais la seule chose qui est sur avec AlunaGeorge, c’est que leur musique ne pourra être cataloguée dans un style unique, que ce soit le hip-hop expérimental, le R&B des années 90 ou la house, chacun d’eux ayant pourtant une influence dans le résultat.

Outfit : Issu de lointaines terres galloises, le groupe est apparu l’an passé, avec Another Night’s Dreams Reach Earth Again, un EP étonnant qui les envoie directement sous les lumières londoniennes. Leur musique? un subtil mélange de diverses textures électroniques et de douces mélodies pop. Eux-mêmes la décrivent comme un monde de rêve « tangible, vivant, et pas moins réel que d’attendre le bus ou de tomber amoureux ».

Julio Bashmore : Il peut sembler paradoxal pour un producteur de se détacher de l’une des scènes musicales les plus prospères, mais dans le cas de Matthew Walker, alias Julio Bashmore, c’est exactement ce qu’il a fait, passant son enfance dans le foyer de la Bass music, à Bristol. En fait, la house music est le premier amour de Julio. Il était surtout actif en périphérie de la scène locale, ce qui lui a permis de cultiver tranquillement un genre qui ne ressemble à aucun autre. Si fin 2009 Julio a semblé exploser sur la scène, l’arrivée de son EP sur le label Dirtybird n’était qu’un début.

Death Grips : Originaire de Sacramento, Death Grips, formé à la fin de l’année 2010, est composé du chanteur Stefan ‘MC Ride’ Burnett et des producteurs Zach Hill & Andy Morin. Le groupe a lancé une mixtape très acclamée, Exmilitary, dont on soulignera la track ‘Guillotine’, single numéro 1 du Time Out NY de 2011. Depuis sa création le groupe a reçu des éloges sans précédents de médias tels que Pitchfork, NME, Spin, Rolling Stone, The New Yorker.

DIIV : DIIV est le nom de plume de Z. Cole Smith, provocateur musical. Récemment signé sur le solide label Captured Tracks, leur première sortie ‘Sometimes’ a instantanément créé la surprise dans le monde du blog. Trouver son chemin sur Pitchfork ou Altered Zone n’était qu’une question de semaines après la formation du groupe.

Rustie : Ces dernières années, la musique électronique fait exploser les genres ; et cela confirme une chose : que Rustie est l’un des joyaux de la couronne de ce royaume. Apparu avec le reste du crew Numbers aux talents multiples, et seulement avec une poignée de titres à son actif, sa présence complète une discographie en constante évolution. Justement mentionné dans un même souffle avec les producteurs les plus novateurs du monde, Martin Clarke (Pitchfork) a une fois décrit la musique de Rustie ‘comme la métaphore de l’expérience d’un excès digital intense’.

Purity Ring : Duo canadien composé de Corin Roddick et de Megan James, Purity Ring a sorti son album Shrines le 27 juillet dernier. Malgré le jeune âge du groupe, Purity Ring a réussi à concocter une première sortie de qualité.. Ces onze pistes tracent un univers esthétique unique : une invitation à l’exploration. Le challenge du live est également une réussite ; Après 6 mois de préparation, rien n’est laissé au hasard, de la tenue vestimentaire, aux instruments créés par Corin lui même. Le spectacle qui en résulte est surprenant.

How To Dress Well : How To Dress Well est le nom de scène du compositeur et producteur Tom Krell. Sa carrière a commencé en 2009. Lorsqu’il déménage de Brooklyn à Berlin, ses chansons ont commencé à émerger via l’EP Just Once publié dans l’anonymat sur son blog. La combinaison d’une voix de fausset magnifique et de beats R&B, une mélodie instinctive, ont donné naissance à ‘Love Remains’, le premier album de Krell, qui nous offre une belle fenêtre dans un imaginaire étonnamment artistique.

Ratking : Ratking a l’allure du prochain groupe phare new-yorkais. À l’instar des Beastie Boys ou des Yeah Yeah Yeahs, Ratking a su mélanger l’énérgie hard-jeune à des beats et des rimes propres à New-York dans un groupe de hip-hop pur comme il peut en exister qu’en 2012. Wiki, chanteur de 18 ans, a été repéré lors d’un concert du Wu-Tang à seulement 13 et a été invité à jouer sur scène par GZA qui proclamait : « Wu-Tang is for the babies ». Une étoile est née.

Isaac Delusion : Isaac Delusion, c’est avant tout deux artistes pluridisciplinaires explorant sans cesse de nouvelles contrées musicales. Du grave au léger, la voix particulière de L. lui permet de trouver le ton juste et garder son identité à chaque nouvelle idée. Son imagination fait de lui un personnage un brin mystérieux, que son charisme transforme totalement en live. Ce sont ses voyages en Islande et son amour pour la pop folk américaine qui l’amenèrent à composer avec son compère J. son premier disque, Midnight Sun.

PITCHFORK HALLOWEEN PARTY (LE 31 OCTOBRE)

Clinic : Au cours des quinze années qui ont suivi la sortie du premier EP du groupe, Ade Blackburn et les autres ont principalement livré des chefs d’oeuvres d’une singularité rare, toujours en quête de repousser leurs frontières vers une nouvelle pop dont ils contrôlent à merveille la trajectoire. Cette musique leur a valu une nomination aux grammys et un passage au célèbre David Letterman show.

Melody’s Echo Chamber : Melody’s Echo Chamber est le projet de Melody Prochet, auteur-compositrice et multi-instrumentiste française vivant à Paris. Avec un penchant pour le psychédélisme et un don mélodique naturel, Melody est à la fois une aficionado de la pop hors-normes mais aussi l’un de ses nouveaux espoirs.

Lotus Plaza : Lotus Plaza est le projet personnel de Lockett Pundt, le guitariste et multi-instrumentiste de Deerhunter pour lequel le leader Bradford Cox éprouve un amour incommensurable depuis leur rencontre lors de la plus tendre enfance. Musicalement parlant, influencé autant par Stereolab que par My Bloddy Valentine, Lockett a sorti son premier album éthéré The Floodlight Collective en 2009.

College : Collège, de son vrai nom David Grellier, est un compositeur de musique électronique français né en 1979 à Nantes. A la fin des années 90, il achète son premier ordinateur, avec lequel il réalise de nombreuses démos influencé par des artistes tels que Jeff Mills, Aphex Twin et des labels tels que Soma Records, Peacefrog ou encore Warp. En Avril 2007, il a rencontré Anoraak et a décidé de créer un blog pour partager leurs productions les plus récentes: le projet Valérie est née.

Concours Serato et Novation « Afterlight-Mix Contest »

Twitch+SV

Du 1er au 31 Octobre 2012, les marques Serato et Novation organisent « Afterlight – Mix Contest« , un concours de mix permettant de gagner un Bundle Novation TWITCH + Serato Video, en guise de premier prix, et d’empocher d’autres lots…

Comment participer?

Il suffit tout simplement de créer un mix dans le style de votre choix (jusqu’à 30 minutes maxi) et l’uploader sur Mixcloud, en ajoutant le tag « Afterlight – Mix Contest » (Obligatoire). Les 5 mix détenteurs du plus grand nombre de ‘like’, à la date limite de participation, se verront décerner les lots en fonction de leur popularité (voir ci-dessous).

Date limite de participation, le 31 Octobre 2012.

Date de clôture du concours et désignation des vainqueurs, 1er Novembre 2012.

Les lots à gagner :

1er prix : Bundle Novation TWITCH + Serato Video + un bon d’achat de 40€ Juno + 1 Tshirt Serato
2ème prix : Serato Video + un bon d’achat de 40€ Juno + 1 Tshirt Serato
3ème prix: Serato Video + 1 Tshirt Serato
4ème et 5ème prix: 1 Tshirt Serato

La page d’accueil du concours Afterlight : http://www.arbiterfrance.com/public/Afterlight%20-%20Mix%20Contest%20Landing%20page:%20formulaire.pdf

Uploadez votre mix dès à présent!