Dune : 4 chansons ciselées dans la langue de Shakespeare

Pour ce premier EP réunissant 4 chansons ciselées dans la langue de Shakespeare, Dune dévoile un univers rafraîchissant et généreuxAnja Fougea & Thomas Chatel les créateurs de « Dune »  on fait le pari d’un disque acoustique et pop qui rend hommage à leurs racines jazz. Pour ce premier EP, Dune s’est entouré de musiciens aguerris : le guitariste Philippe Begin (Microsillon , Love Bizarre…) a pris en charge la production et réunit le pianiste Fabrice Devienne (Toufic Farouk ou David Linx…), le fameux contrebassiste Tony Bonfils, (Charles Aznavour, Yves Montant, Dee Dee Bridgwater…), le percussionniste Sébastien Buffet (Dominique A., Miossec…) le trompettiste Jérôme Etcheberry (Jérôme Savary, Brisa Roché…) et l’ingénieur du son François Baurin, (Youssou N’Dour ou Kery James..)

Anja et Thomas ont tous les deux 24 ans. Ils se sont liés d’amitié depuis le lycée, mais n’ont démarré leur collaboration musicale qu’au tout début de l’année 2015. La lumière généreuse qui se dégage de leurs premières compositions se matérialise dans leur premier EP.

Comme de nombreux amoureux de musique de leur génération, leurs influences puisent à travers un faisceau de styles internationaux: le reggae vintage, le hip hop, la soul ou les perles de l’âge d’or du R N B (95-2000). Leur formation passe aussi par le jazz.

Anja vient d’une famille de musiciens. A la maison, la musique coule à flots et les jams impromptues, auxquelles se joignent souvent les oncles pianistes et compositeurs professionnels sont fréquentes. Nourrie par cette ambiance créative, Anja s’initie au chant. Elle bricole un groupe avec son frère et écrit ses premières chansons.

Thomas s’intéresse d’abord aux arts graphiques, s’initie à la PAO et au maniement des bombes de peintures. Les graphs, dont il couvre son lycée, lui valent des ennuis avec le corps professoral et la sympathie de nombreux élèves. Il pratique le surf et se passionne pour le reggae. Sans foi, il entame des études d’économie gestion avant que son amour de la musique ne le fasse bifurquer vers l’école de Jazz de Boulogne.

Tendus vers un même objectif, les deux amis, en viennent vite à croiser leurs inspirations. Thomas fait tourner des grilles d’accords chaloupés, Anja esquisse des mélodies. Des chansons se profilent. Anja, qui a souvent accompagné ses parents lors de longs séjours à l’étranger, a toujours fréquenté des écoles bilingues. L’anglais est naturellement sa langue d’expression. Sa vision du monde s’est enrichie par ses expériences. Elle a étudié la médecines traditionnelle ayurveda en Inde, poursuivit des études de psychothérapie et s’est investit auprès des compagnons d’Emmaüs. Le terreau de son écriture est humaniste et empathique: Elle dénonce les méfaits de la jalousie « love is not enough », le danger à laisser l’ego nous dominer « One Two » ou les traitements injustes fait aux émigrés « Mare Nostrum ». Dans « Watch Out », elle milite pour que chacun se dégage du formatage crée par le regard de l’autre.

Nawel Ben Kraiem : nouveau conte urbain « Majnoun »

Nawel Ben Kraiem

Nawel Ben Kraiem, c’est d’abord une présence, avec une voix grave au grain atypique et sensuel, qui nous retient ou que l’on retient, sur une Pop Urbaine où différentes langues se fondent et se confondent avec énergie, profondeur et poésie. Son premier album est en route mais avant même sa sortie Nawel a suscité la curiosité de plus de quinze pays du monde dans différents continents ( Moyen Orient, Maghreb, Amérique du Nord et Europe ) dans lesquels elle s’est produite en développant un territoire musical actuel et singulier avec des premières parties d’icônes internationales telles que Natasha Atlas ou Susheela Raman et des collaborations avec des artistes comme Christophe ou encore le cinéaste Tony Gatlif, jouant et chantant dans le film « Indignados » sorti en 2012.

Elle a également participé à de nombreuses initiatives collectives comme le projet de sensibilisation au vote en Tunisie du collectif dʼartistes tunisiens « enti essout » dont la médiatisation a dépassé les frontières tunisiennes, ainsi que la compilation de la fédération allemande MICT « la Tunisie vote », ou encore en offrant un de ses titres pour une campagne de sensibilisation à lʼégalité homme-femme à travers l’association uni-vers-elles. Franco-tunisienne, Nawel Ben Kraiem arrive en France à l’âge de 16 ans et multiplie les collaborations en commençant un parcours d’autodidacte en tant que chanteuse auteur compositeur à 19 ans : elle écume les petites scènes et tremplins parisiens et sort un disque avec son premier groupe Cirrus (iris music/ harmonium muni) à 21 ans, pour lequel elle obtient le prix découverte Monte Carlo Doualiya, décerné par RMC et RFI en 2009, puis chante durant un an avec le groupe Orange Blossom (Bonzai music/ EMI), travaille sur la B.O du film « Yasmine et la Revolution » de Karin Albou en 2O11, avec lequel elle est invitée à Cannes par la SACEM dans le cadre des « jeunes talents cannes » puis collabore avec Tony Gatlif sur la musique de son film « Indignados » en 2012 jouant et chantant dans son film, et travaille en 2015 sur la musique du court métrage «Voiler la face » d’Ibtissem Guerda.

Nawel Ben Kraiem a été lauréate du prix « découverte RMC » en 2009 et finaliste de l’émission « music explorer » sur FRANCE O en 2014. Son nouvel EP « Navigue », repéré par Pascal Obispo et produit par Pierre Jaconelli est sorti le 20 mai 2016.

« Majnoun » (qui signifie « fou ») petit conte urbain poétique et décalé nous parle d’amour passionnel et d’enfermement dans un sentiment et dans un espace urbain sans échappées belles.  Un cœur blessé et prisonnier, mais vivant et fou d’amour.. en quête de délivrance..

Photo : by Cyrille Choupas

Interwiew, Rencontre avec Nawel