AFROBEAT HIGHLIFE FESTIVAL à la Bellevilloise

Organisé par l’association AFROBEAT NO LIMIT

Avant d’être le phénomène que l’on sait, l’histoire de l’Afrobeat commençait sous des airs de la salsa, du calypso, du highlife band, la réappropriation du jazz, la fusion de rythmes de danses et de mélodies africaines alliées à des sons occidentaux, du juju band, la rencontre de la musique traditionnelle yoruba avec les sections de guitares… C’était sa version festive et plus ou moins conventionnelle.

Les conditions sociales en Afrique et les relations internationales l’ont conduit à se densifier et à se rebeller !…

C’est sa phase incendiaire !

Le highlife afrobeat de Chief Udoh est directement inspirée du temple : Fela Anikulapo Kuti, E.T. Mensah, Bobby Benson, Roy Chicago, Eddy Okonta, Cardinal Rex Jim Lawson et Sir Victor Olaiya.

Opposite Afrobeat Band défend crânement son afrobeat en accord avec son temps. ANerGy Afrobeat, reprend le flambeau, avec le souci impératif de recontextualiser et de faire vivre l’Afrobeat dans les épopées modernes.Parler de l’Afrobeat aujourd’hui, c’est parler de la vitalité de ce mouvement en perpétuelle mutation.

Les Artistes :

CHIEF UDOH Afrobeat HighLife Band

La vie de Chief Udoh s’abreuve aux sources de sa culture traditionnelle et s’enrichit de la musique populaire de l’Afrique de l’ouest des années 60 et 70, exaltée par ses propres talents, force et créativité.

Sa musique est régie par les 4 caractéristiques culturelles distinctes des Akwa Ibom : RACINES, SPIRITUALITÉ, CULTURE, IDENTITÉ

Chief Udoh est un maître chanteur de percussions, c’est-à-dire du tambour et du rythme !

Il a débuté sa carrière chez Victor Olaiya, le prince du Highlife nigérian, partageant les scènes avec les géants tels qu’E.T. Mensah, Rex Lawson, Rex Williams.

A l’orée des années 80, sa réputation était déjà bien établie, lorsqu’il rejoint le groupe mythique Fela & Egypt 80, qu’il quittera 4 ans plus tard.

Ce qui est remarquable, c’est que Chief Udoh conserve avec un superbe aplomb, l’authenticité de ses racines, maintenant son style de vie originel, fidèle à la cuisine africaine et au mode vestimentaire traditionnel. Ses instruments sont tous typiquement nigérians et reflètent son expérience dans toutes les régions du pays, y compris sa virtuosité sur le «talking drum», ce qui est rare pour un non-Yoruba.

Quand Jane Kramer, du journal «New Yorker», fit un reportage sur Ghetto Blaster en 1986, elle écrivit qu’Udoh était «l’Afrique » du groupe. Dès lors il est considéré comme l’ambassadeur international de la culture nigériane et de sa musique, notamment, l’Afrobeat, le Highlife et le juju.

Udoh, s’est installé à Paris en 1983 avec les membres de «Ghetto Blaster», groupe phare de l’époque.

Voici comment il évoque son installation à Paris : «Je ne suis pas venu en France pour l’aventure ou pour trouver un travail. J’avais déjà joué en Europe avec Fela. Je suis venu parce que j’avais déjà fait un film pour la télévision française et qu’une tournée en France était programmée. La France est un pays qui croit à la culture et où les artistes sont les bienvenus. Nous avons constitué le groupe avant de partir et quand nous sommes arrivés nous étions prêts à défier tout le monde.»

Avec la complicité de sa femme, la pianiste et chanteuse américaine Sherry Margolin (sœur du Bluesman Bob Margolin), Chief Udoh compose, arrange et produit sa propre musique, expression de son identité et de son expérience, aussi intransigeante dans son rythme que dans son message.

Les albums «Afrobeat Blaster : No Condition Is Permanent» et «Time For Highlife» ont suivi. Le nouvel album « What Eye Dey See » qui sort cet été, marque un pas dans les rênes de l’Afrobeat. A mi chemin entre Highlife/Afrobeat, le swing est élégant et les cuivres pétaradent tout feu tout flamme !

www.myspace.com/chiefudoh

www.chiefudoh.com

ANerGy Afrobeat

Le groupe ANerGy(1) Afrobeat est né en février 2008 de l’amour du free Jazz, du jazz cosmique, de la soul et de la frénésie qui jaillit instantanément des rythmes africains. Faire de la musique qui rapproche les individus, supprime les barrières culturelles, mélange les goûts et les styles différents.

Autant d’ouverture marquée, qu’ils se revendiquent naturellement de Fela Kuti – le génial créateur de l’Afrobeat et combattant infatigable du renouveau africain, de James Brown – le prince de la funk, de Tony Allen, de Nina Simone… et du rock profond et foutraque !

ANerGy Afrobeat, reprend le flambeau là où Fela l’avait laissé dans les faubourgs de Lagos, tout en le situant dans le contexte actuel, par la fraîcheur du son et la teneur des textes militants.

L’énergie atavique, débordante de leur musique transcende les rythmes hypnotiques et syncopés qui électrisent la foule des aficionados et de nouveaux publics qui découvrent cette machine dansante venue de nulle part.

Les innovations apportées par Fela à la musique africaine, au highlife, au jazz afro, sa réappropriation de la musique afro américaine, pour aboutir à la fusion Afrobeat, mélange incandescent de soul de vaudooo jazz et de funk, sont autant d’éléments qui leur permettent de visiter ce territoire fascinant de rythmes, d’esprit et de magie.

L’Afrobeat est d’abord un mouvement, un combat de conscientisation pour le rassemblement des cultures, une transe donnant libre cours à la danse ondulatoire et frénétique, accompagné d’un contenu revendicatif.

Pour être entendu par une frange de la population toujours plus large, le groupe opte pour les langues yorubas – de son leader, du pidgin – créole anglais parlé dans les pays anglophones de l’Afrique et le français.

Bien qu’ils se revendiquent de l’Afrobeat, leur aventure s’inscrit dans la modernité comme le montrent des titres frais qui balancent tantôt entre Afrobeat cuivré aux harmonies audacieuses, raggamuffin vibrant, rock timbré, et jazz débridé.

Le big band composé de 12 musiciens revisite un Afrobeat qui se veut plus libre dans sa tonalité, tantôt surréaliste dans sa créativité, tout en défendant les valeurs positives des interférences culturelles.

ANerGy, comme son nom l’indique est un foyer d’énergie positive qui mène à la transe. C’est aussi un mouvement : rythme du corps et conscience.

Leur musique est caractérisée par cette alchimie qui métisse subtilement, le vaudooo jazz, le funk, la soul et le vin sucré du highlife.

(1) ANerGy signifie, Afrobeat Natural Ginger

www.myspace.com/angafrobeat

L’orchestre Opposite Afrobeat Band

L’orchestre Opposite Afrobeat Band a été créé à Paris en 2008.

L’Afrobeat est une musique hybride résultant de la rencontre fusionnelle des rythmes yoruba, du jazz, du high-life, du juju, de la soul, du funk, et du rock. Fela Kuti en avait fait une arme de lutte contre la junte militaire qui contrôlait le Nigeria de l’époque et une formidable machine à danser et à propager les idées panafricanistes.

Aujourd’hui, l’Afrobeat est joué à travers le monde, offre de nouveaux chemins à défricher et accompagne ces luttes sansfrontières. Rassemblant une dizaine de musiciens aux influences variées, le collectif Opposite Afrobeat Band est le fruit de rencontres autour du gout des transes musicales d’ici et d’ailleurs. Nourries par le refus de toute forme d’asservissement, d’aliénation et de corruption, leurs compositions tutoient l’Homme et la Nature en toute Liberté.

www.myspace.com/oppositeafrobeat

The AfroRockerZ

The AfroRockerZ distille un son spécifique, qui s’apparente à une réappropriation moderne de l’Afrobeat, de la soul, du rock et de l’électro…

www.myspace.com/theafrorockerz

En concert au Forum de la Bellevilloise de 20h à 22h. Entrée libre

SOIREE DJ par DJ NESS (GetUpAndThink)

Afrobeat : un remuant voyage musical à travers l’Afrique, mère de tous les rythmes :

DJ Ness (From Getupandthink) est animateur des soirées parisiennes. Il est aussi organisateur des évènements et concerts. Il n’a pas son pareil pour faire bouger la foule sur la musique Afrofunk et world, et plus spécifiquement sur l’Afrobeat de Fela et de ses héritiers où son cocktail s’avère détonant.

www.myspace.com/nessmanagement

Date : Vendredi 20 mai 2011 de 21h00 à l’aube

Lieu : LA BELLEVILLOISE

  • 19 rue Boyer
  • 75020 Paris
  • Tél : 01.46.36.07.07
  • Métro : Gambetta ou Ménilmontant

FELABRATION : « FELA DAY ! »

Fela Anikulapo Kuti © Bernard Matussière

Les hits brûlants du Black President revisités par ses anciens musiciens et la nouvelle génération

Il y a 12 dix ans disparaissait Fela Anikulapo Kuti : musicien de génie sorti des entrailles défiantes du Nigeria incendiaire. Fela était un artiste hors norme : musicien révolutionnaire visionnaire, il en résulte un art tout aussi brillant qu’inclassable : l’Afrobeat. Cette musique fabuleuse qui prolonge le jazz, injecte de l’hémoglobine au funk, tout en convoquant les instruments traditionnels africains à donner leurs teintes spécifiques. Parler de Fela, c’est aborder l’itinéraire d’un homme exceptionnel, porté par l’amour du peuple, qui à travers sa musique avait voulu montrer la voie à suivre, en affirmant que le continent africain pouvait prétendre à un autre destin que celui auquel il semble condamné Rendre hommage à Fela, c’est une manière de saluer la mémoire de cette voix d’Afrique qui avant de s’éteindre avait su briller de toutes ses forces, c’est aussi une façon de regarder l’Afrique, où les problèmes qu’il © Bernard Matussière soulevait sont encore criants. Dans cette Afrique qui doit retrouver ses valeurs pour aller dans le sens du progrès, la voix de Fela manque. Tous les ans ont lieu des hommages à travers le monde (New-York, Londres, Nigeria, entre autres) notamment les Felabration, pour la promotion de l’Afrobeat et la connaissance de Fela.

Association AFROBEAT NO LIMIT

Réservation :

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