Electric Empire on Tour en France

electic empire

Electric Empire est la nouvelle bombe soul/funk de l’année qui nous vient directement d’Australie. Le jeune trio nous emmène dans les rouages d’un son brut de décoffrage, tout droit inspiré des années 1970 et de leurs mélodies irrésistiblement soul, funk et R’nB. Leurs influences ont souvent été décrites comme un mélange bien arrangé des sonorités impénétrables de Stevie Wonder, Al Green, ou encore Curtis Mayfield… Une sauce bien épicée qu’on ne saurait décrire plus longtemps sur le papier, à écouter absolument donc ! Cet album habilement soulful sonne très vintage, il est influencé par l’âge d’or de la soul music, et s’entremêle avec légèreté de sonorités plus contemporaines. Il est assez stupéfiant d’écouter ce son que l’on croirait avoir déjà entendu il y a une quarantaine d’années, et de pourtant se laisser surprendre par la diversité des morceaux proposés, et l’adresse avec laquelle ils s’enchainent sur cet opus de 14 titres.

Des morceaux autoproduits, émanant de la plume soignée de Dennis Dowlut qui ont charmé les ondes et les tabloïds de l’Angleterre toute entière. Les critiques sont dithyrambiques de la part du Magazine Blues & Soul (UK), l’album est perçu comme « une alchimie spirituelle », les textes sont travaillés et les thématiques bien pensées, donnant au groupe un crédit supplémentaire.

C’est ainsi que le succès d’Electric Empire s’est répandu comme une trainée de poudre en Angleterre. Soutenu par les radios nationales et maniant avec brio les technologies de communication digitale, le groupe a su s’imposer en tant que formation authentiquement soul/funk originale et professionnelle. La diffusion massive de leur tube « Baby You Lovin » sur les ondes anglaises a fait tourner bien des têtes et a su gagner le respect des spécialistes. D’abord en tournée en Australie en première partie de Mayer Hawthorne, puis en Angleterre notamment sur le Glastonbury Festival en Juin dernier, et tout dernièrement de retour en Australie en première partie d’Aloe Blacc, ce trio de professionnels passionnés à su attirer les foules, et charmer l’audience tout en préservant la simplicité de la musique et de son expression. L’empire électrique australien met aujourd’hui cap vers la France pour présenter cette formation inattendue et charmante qui se pose comme digne héritière d’un âge d’or de la musique, décidément loin d’être révolu. Avec ces débuts détonants, un succès international, un tube en poche et une tournée prévue pour le mois de mai partout en France, il ne s’agit plus que d’une question de temps pour voir le quatuor australien (Dowlut à la guitare, Mendoza au clavier, et Heerah à la batterie) devenir un nom commun de la scène soul/funk. Cela devrait arriver bien plus vite qu’on ne le pense !

ELECTRIC EMPIRE ON TOUR
10.10.2012 – Angers – Chabada
12.10.2012 – Arles – Cargo de Nuit
14.10.2012 – Combs La Ville (77) – Club
16.10.2012 – Marseille (13) – Culti
18.10.2012 – Paris – Bellevilloise
19.10.2012 – Nancy – Festival Nancy Jazz Pulsations
21.10.2012 – Blois – Chatodo
22.10.2012 – Seclun – Croque-Notes Club
24.10.2012 – Alençon – La Luciole
26.10.2012 – Vauréal – Le Forum

www.electricempiremusic.com

Electric Empire – Yes I Will

Jefferson Starship en concert en octobre en France

jefferson starship

Jefferson Starship, issu de Jefferson Airplane (qui s’est produit à Monterrey et à Woodstock, à Altamont avec les Rolling Stones, qui a partagé l’affiche d’innombrables fois avec Grateful Dead et Janis Joplin et dont la musique a été l’emblème de toute une génération qui proclamait la défense et le respect des droits civils, la sensibilisation à l’environnement et l’ activisme anti-guerre) s’est reformé et s’apprête à jouer son 2000ème concert depuis sa création en 1974 … (2 ans après la dissolution de Jefferson Airplane).

L’année 2011 s’est avéré intense et remarquable pour ce groupe icone des années 70, jalonnée de multiples projets dont un grand concert diffusé à travers tous les États-Unis sur la chaîne HDNet ! Symphonie extravagante oscillant entre opéra et musique électronique, JEFFERSON STARSHIP a également joué « Blade Runner Against the Empire » au Dragon-Con d’Atlanta (l’un des plus grands salons du monde dela BDde science-fiction) et dans de nombreuses salles parmi les plus vastes des Etats-Unis.

Grande année donc pour ce groupe d’avant-garde, marquant ses 40 ans d’existence depuis la sortie de leur tout premier album « Blows Against the Empire » le premier enregistrement de musique rock jamais nominé au prestigieux Prix Hugo dela Science FictionLittéraire.

Jefferson Starship 2012 recompose le groupe de façon lumineuse, mené par Cathy Richardson chanteuse nominée aux Grammy Awards pour son interprétation à Broadway dans « Love, Janis ».

Sur scène, aux côtés de Cathy Richardson, Freiberg & Kantner :

– le guitariste Slick Aguilar qui fit partie du groupe pendant 20 ans et fut en tournée avec David Crosby avant cela,

– les batteurs Donny Baldwin (qui joue sur de nombreux enregistrements originaux du groupe et qui a tourné avec Jerry Garcia Band) et/ou Richard NEWMAN (Paul ROGERS band)

– le claviériste / bassiste Chris Smith qui a rejoint le groupe en 1998 après des années avec The Supremes.

Le show contient tout le répertoire emblématique du groupe, rétrospective de toutes les époques de sa carrière avec notamment les titres «Jane», «Somebody To Love», «Miracles», «White Rabbit», «Volunteers», «Count on me », et bien d’autres hits encore.

Concert :

  • 22 octobre 2012 – Paris, FRANCE/ Le Bataclan
  • 23 octobre 2012 – Reims, FRANCE/ La Cartonnerie

Fatoumata Diawara à la Cigale le 23 octobre

Youri Lenquette

Photo : Youri Lenquette

Depuis la sortie de son premier album, Fatou, et après deux concerts parisiens affichés complets au New Morning et à l’Alhambra, Fatoumata Diawara continue d’arpenter les scènes aussi bien nationales qu’internationales ( Londres, Sydney, Amsterdam, Munich, Copenhague, Vienne, Rome…). emmenant dans son sillage un public de plus en plus enthousiaste.

Son charme et sa voix ont conquis nombre de musiciens dont Damon Albarn, Herbie Hancock et John Paul Jones.

Fatoumata Diawara est invitée sur plusieurs albums récents ; Rocket Juice and the Moon (le projet de Damon Albarn, Tony Allen et Flea, bassiste des Red Hot Chili Peppers) ainsi que ceux de Roberto Fonseca et cette figure de la soul qu’est Bobby Womack.

Après sa victoire aux Songlines Music Awards 2012 (Révélation de l’Année), Fatou sera en tournée d’été en France comme à l’étranger sur des scènes prestigieuses, et elle reviendra jouer à Paris le 23 octobre à la Cigale.

Kanou

Fatoumata Diawara – Bakonoba (Official)

Nneka on Tour et en concert le 12 octobre à l’Olympia

Nneka

Si elle n’avait pas été musicienne, Nneka aurait certainement fait une excellente journaliste d’investigation. Ou peut-être aurait-elle été une philosophe. Car elle s’inspire de ces deux domaines pour son art : dans son troisième album, Soul Is Heavy, Nneka pose sans cesse des questions. Elle interroge ses amis, ses compatriotes nigérians, les personnalités du monde politique, Dieu, l’univers, et, avant tout, elle s’interroge elle-même. « Cela ne rimerait à rien de pointer uniquement les autres du doigt » admet-elle. Sa musique et son attitude incitent à la remise en question, sont parfois provocatrices, mais jamais didactiques. « Il est important d’admettre que vous faites aussi partie du système, et que la seule manière de faire en sorte que les choses fonctionnent est de réaliser que nous appartenons à la même entité. »

« Mon esprit est toujours le théâtre de petits affrontements » poursuit-elle, à propos des luttes qui forgent sa musique. Si tout le monde est confronté à des dilemmes existentiels, la plupart des gens se satisfont de se réveiller, aller au travail, boire quelques bières puis jouer aux jeux vidéo le soir, et regarder le monde défiler devant eux. Mais pas Nneka. « Je suis le genre de personne qui remet toujours tout en question. Ceci est en grande partie lié à mon éducation et mon environnement. »

Née et élevée à Warri, dans la région du delta du Nigeria, Nneka Egbuna a vu la ville et ses citoyens lutter contre les conséquences d’une nouvelle richesse. Trente ans plus tard, les coupures de courant font toujours partie du quotidien au Nigeria, une nation riche en pétrole touchée par une pénurie de carburant, où le tribalisme et la disparité des richesses et du pouvoir politique renforcent encore davantage la division des classes. « Tout cela est en grande partie à l’origine de ce que je suis, bien que je sois désormais en mesure de beaucoup voyager et de voir le monde sous un autre angle. » A l’âge de 19 ans, Nneka a quitté l’Afrique pour rejoindre l’Université de Hambourg, où elle a étudié l’anthropologie, pendant que sa carrière musicale prenait son élan. Avec son alliance de rythmes intemporels, de technologie contemporaine et de conscience noire du 21ème siècle, Victim Of Truth, son premier album sorti en 2005, a été encensé par la presse britannique. « Aussi bon que The Miseducation of Lauryn Hill » a écrit The Sunday Times. No Longer At Ease, son second opus sorti en 2008, a tellement impressionné la star du rock Lenny Kravitz, qu’il lui a immédiatement demandé de l’accompagner en tournée. En 2010, des titres issus des deux albums (dont le tube international « Heartbeat ») ont été rassemblés pour son premier album sur le marché américain, Concrete Jungle, qui a montré à l’Amérique du Nord ce que le reste du monde savait déjà : Nneka est un talent unique et exceptionnel avec lequel il faut désormais compter.

Ecrits et enregistrés pendant les trois ans qui ont suivi la sortie de No Longer At Ease, les quinze titres de Soul Is Heavy ont été puisés dans une réserve d’une cinquantaine de chansons, la plupart ayant été composées par Nneka lorsqu’elle se trouvait au Nigeria (alors même que son appartement de Lagos faisait l’objet de coupures de courant). Ces titres intègrent une myriade de styles musicaux : reggae, hip-hop, R&B moderne et soul vintage, afrobeat, et même des éléments de flamenco et de blues du Sahara. Ces styles imprègnent tous les morceaux, du titre d’ouverture « Lucifer (No Doubt) » au morceau doux et paisible « Shining Star », en passant par le déchaîné « Camouflage » et les titres poignants et introspectifs tels que « Valley ». Tous portent la marque unique de Nneka. Sur « My Home », des cuivres triomphants et des rythmes reggae entraînants illuminent le voyage de la chanteuse au cœur des ténèbres et vers un avenir incertain. « Cette chanson raconte la quête de chacun, la recherche de sa place dans la vie pour s’y sentir à l’aise, et le fait de ne pas savoir où aller. Tout cela, en fin de compte, pour réaliser qu’une telle place n’existe pas sur Terre jusqu’à ce que l’on accepte que le bien et le mal font partie intégrante de la vie. Le bonheur absolu n’existe pas. Seule existe la recherche d’un équilibre sain entre deux extrêmes. »

La chanson titre « Soul Is Heavy » précède la sortie de l’album avec un clip dynamique qui reflète des textes qui incitent à la réflexion, évoquant les révolutionnaires historiques nigériens comme Ken Saro-Wiwa, Isaac Boro et Jaja d’Opobo. Tandis que Nneka exprime sa frustration vis-à-vis du fait qu’aujourd’hui encore, persistent les mêmes problèmes sociaux déjà évoqués par la légende de l’afrobeat Fela Anikulapo Kuti (oppression, corruption, exportation de pétrole), cet hymne, véritable source d’inspiration, indique également la voie à suivre pour l’avenir. « Les Nigérians doivent cesser de se diviser, malgré nos 300 dialectes et tribus. Si nous nous voyions comme une entité, les choses s’amélioreraient. » Soul Is Heavy comprend également plusieurs collaborations notables. « God Knows Why », une chanson coup-de-poing sur l’hypocrisie, l’esclavage mental et les pièges de la connaissance sans remise en question, comprend les rimes de Black Thought. « J’ai eu le sentiment qu’il pourrait s’identifier au contexte et au contenu de la chanson » explique Nneka, qui avait déjà chanté avec The Roots. « Je pensais que je n’aurais pas besoin d’expliquer grand-chose à Black Thought, et c’est exactement ce qui s’est passé. » Ms. Dynamite, qui a remporté un Mercury Music Prize et un BRIT Award, l’a aidée à mettre le feu à « Sleep », un titre inspiré par les batailles de Nneka contre les insomnies sur la route, et les pensées et sentiments qui la tiennent éveillée la nuit.

Dans la pièce de résistance de l’album, l’entêtant « J », Nneka analyse ses propres actes et motivations ainsi que ceux de ses semblables. Dans ce grand travail d’introspection, elle s’efforce de projeter de l’énergie positive dans l’univers et réalise un véritable exploit d’alchimie émotionnelle. « Si vous m’approchez avec haine, je viendrai vers vous avec amour. Je dois être suffisamment forte pour transformer cette haine en amour. Et plus vous me détestez, plus je vous aime, et plus je ferai en sorte que vous m’aimiez. »

Si les chansons de Nneka commencent parfois avec des expériences personnelles et des ressentis qui prennent racine dans son pays d’origine, c’est un véritable souffle international qui imprègne sa musique et ses messages. Elle transcende les frontières, qu’elles soient géographiques ou esthétiques. Quelle que soit la langue maternelle de l’auditeur, une proximité immédiate s’installe avec les chansons de Nneka, qu’elles soient incisives (« Don’t Even Think ») ou poignantes (« Stay », « Do You Love Me Now »), et que tout le monde peut ressentir. Nneka est indissociable du monde qu’elle habite, et son art reflète cela à tous les niveaux. « Je suis ce que vous entendez, » conclut-elle de manière succincte. « Je ne pourrais pas séparer la musique que je fais de moi-même. »

NNEKA – SOUL IS HEAVY – TOUR 2012

16.09.2012 – Poitiers – Festival RockAdel
11.10.2012 – Nancy – Festival Nancy Jazz Pulsations
12.10.2012 – Paris – Olympia

Nneka – Shining Star [official video]

Soul Is Heavy sur Amazon

4 soirées au choix avec de l’electro, du hip-hop, du rock et du jazz-swing !

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Ouverture de la saison EMF – electro hip-hop

EXCUSE MY FRENCH – samedi 8 septembre – La Bellevilloise

Avec Boombass (de Cassius), Benjamin Diamond, Total Warr, Soul Ket Fffrrrrek et toujours des performances dans le Forum

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LA soirée electro-rock de la rentrée !

LE BOXON #1 – jeudi 13 septembre – Bus Palladium

Avec Yes S Club, Nameless, Mr Nô, Alan Gay, The Popopopops, The Aerial et l’aftershow de My Tour Manager Opening Party.

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Jazz – swing – hip-hop – dress code années folles

COTTON CLUB by SONIKEM – samedi 15 septembre – Le China

Avec Sonikem,  Bart & Baker et guests soul, jazz, hip-hop

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hip-hop – electro – drum n’ bass

Le concert parisien très attendu des Foreing Beggars, qui viennent présenter leur nouvel album, le 27 septembre à La Cigale.

Après un concert mémorable en avril sur la grande scène d’une Machine du Moulin Rouge chauffée à blanc, les Foreign Beggars sont de retour pour prendre d’assaut la mythique Cigale, le 27 septembre prochain à Paris. Les 3 compères Londoniens, après un été bouillant sur les plus grands festivals européens et le bouclage de leur nouvel album, promettent un show électrique et inédit !

Foreign Beggars ft. Donae’o « Flying to Mars » (prod Alix Perez)

 

Baaba Maal en concert au Cosec des Mureaux

Baaba Maal

L’artiste sénégalais, Baaba Maal, par ailleurs ambassadeur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) donnera un concert au Cosec des Mureaux, le 22 septembre 2012.

Baaba Maal

Baaba Maal est né le 12 novembre 1953 dans une famille de « Thioubalo » (pêcheurs) à Podor, village situé au nord du Sénégal, le long du fleuve. Après des études à l’Ecole des arts de Dakar, Baaba Maal débute sa carrière dans des troupes aux sonorités traditionnelles avant d’effectuer un passage à Paris, en 1982, pour compléter sa formation au Conservatoire, et de tourner à travers l’Europe avec Mansour Seck.

Avec le Daande Lenol .

En 1985, de retour au Sénégal, Baaba Maal fonde son groupe, le Daande Lenol (la voix du peuple), qui mêle les instruments traditionnels et modernes. En 1986 et 1987, le Daande Lenol fait sa première tournée en Europe. En 1989, il se produit au New Morning et participe à l’album Passion (1989) de Peter Gabriel.

En solo

Baaba Maal enregistre alors ses premiers albums solos, Taara (1990) puis Baayo (1991), qui séduit l’Angleterre par la pureté de ces musiques fidèles à la tradition, suivis de Lam Toro (1993). C’est l’album Firin’In Fouta (1994), avec le titre « African Woman », qui lui permet de se faire connaître sur le plan international, accompagné du bassiste Jah Wobble, du guitariste Michael Brook et du claviériste Dave Bothrill. En 1996, le chanteur est nominé au Grammy Awards dans la catégorie Musiques du monde, et son groupe Daande Lenol se produit en première partie de Carlos Santana au stade de Wembley (Royaume-Uni).

Entre tradition et modernisme.

Produit par Brian EnoJon Hassell et Simon Emerson, l’album Nomad Soul (1998), avec un nouvel hommage à la femme peule (« Souka Nayo »), réunit le guitariste Mansour Seck, le percussionniste Alioune Diouf, ainsi que des artistes jamaïcains ou irlandais. Après son Live at the Royal Festival Hall (2000), il retourne dans son pays et se consacre à des activités citoyennes, et y enregistre l’album Missing You (Mi Yeewni) (2001) qui marque un retour vers la tradition. En 2002, il a chanté à l’ouverture de la coupe du monde de football qui s’est déroulée au Japon.

En 2006, Baaba Maal lance, au Sénégal, à Podor, sa ville natale, la première édition du festival Les Blues du fleuve regroupant des artistes internationaux. Son album On the Road (2008) regroupe diverses prestations de l’artiste enregistrées en direct. En 2009 il produit l’album intitulé Television .Il est le seul artiste Sénégalais invité à la conférence de Copenhague de 2009, sur le climat. Il participe à la bande originale du jeu Far Cry 2, en collaboration avec Marc Canham.

En 2009, Baaba Maal a offert un concert gratuit à une association de Mantes La Jolie, SDL (Sehilabé Daande Lenol) dont les recettes ont servi à la construction d’une case de santé à Ngawlé (département de Podor),d’un puits de forage à Padalal (département de Matam) et de 3 salles de classes à Wendou nody (département de Matam). En 2012 il est invité à chanter à l’ouverture des Jeux Olympiques de Londres.

Son engagement

Nommé ambassadeur itinérant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 2003 Baaba Maal s’engage dans un programme de sensibilisation sur le SIDA. Il est également impliqué dans de nombreuses actions en faveur du continent et des africains : «Ce statut renforce ma détermination de travailler d’arrache pieds pour contribuer au maximum à l’amélioration de la qualité de vie sur le continent africain, surtout chez les jeunes dont le futur est sérieusement menacé par l’illettrisme, l’extrême pauvreté et le sida. Lorsque je parle de l’Afrique je parle de la manière dont l’Afrique va se développer dans ce nouveau millénaire. C’est pour cela que j’aime tout faire de la musique. Les gens sont plus à l’écoute des messages que je veux faire passer »., Baaba Maal

Thèmes de prédilection

Baaba Maal compose une musique inspirée du yela, une danse basée sur le rythme des pileuses de mil. De culture Hal pulaar (peul), Baaba Maal est un citoyen du monde. Il chante aussi bien dans la langue des siens, le pulaar que le l’anglais, le wolof, le bambara, le français. Les mélomanes se souviennent du tube « Minuit ». Ses paroles rendent souvent hommage à la beauté de la femme africaine, à la richesse de la nature, à l’écrivain et historien malien Hampâté Bâ, ou dénoncent les conflits ethniques, le repli communautaire ou rappellent des faits historiques.

Sources d’inspiration

La portée de Baaba Maal va au-delà de sa musique. Il remercie souvent sa mère de lui avoir ouvert l’esprit et donné une vision bien plus positive et optimiste du monde que la plupart de ses contemporains. Il est un citoyen d’un pays en développement qui a su trouver sa place dans le monde. Sa position lui permet aujourd’hui de représenter l’Afrique avec une crédibilité sans précédent. La mission de Baaba Maal en Afrique va bien au-delà de la musique. Pendant 15 ans, il a chanté pour la libération de Nelson Mandela qui depuis, l’invite à chacun de ses anniversaires. Ses racines lui ont donné une forte identité, mais c’est son esprit ouvert qui l’a mené vers le succès.

Baaba Maal a été invité par l’association RACIVS dans le cadre de «  FÊTE LA PAIX, L’AMITIE ET LA SOLIDARITÉ EN YVELINES »

Le projet de l’association :

Après deux ans d’expériences, le RACIVS, qui se veut innovant et créatif, se propose d’organiser ses journées pour continuer à participer au renforcement de la cohésion sociale dans notre département.

De toute évidence, cette belle initiative ne peut se concrétiser sans l’implication des populations yvelinoises et de nos partenaires : le Conseil Général des Yvelines, la ville des Mureaux et les 84 associations de notre fédération.

Les membres associatifs ont réussi à se retrouver, à travers leur projet, les conférences organisées, autour des valeurs humaines tel que le partage, la solidarité. L’ambition partagée avec nos partenaires s’articule autour du co-développement et la valorisation des cultures, de la citoyenneté, de l’histoire de chacun.

Baaba Maal peut être identifié comme un vecteur de ces principes moraux. Il a toujours mis en avant la reconnaissance et la promotion de la culture quelque soit la langue utilisée dans ses chansons. Qu’il s’exprime en peul, bambara, anglais ou français, on ne peut que s’identifier à lui. De Dakar au Cap en passant par Londres ou Paris, Baaba Maal a le souci de faire un rappel sur nos origines, sur nos racines. Il crée ainsi un rapprochement entre ressortissants africains et Yvelinois.

Cette rencontre avec Baaba Maal ne pourrait que nous encourager à renforcer nos liens entre associations et la nécessité de mettre en commun nos forces et énergies pour un même objectif.

C’est un artiste de renommée internationale qui a toujours milité et qui milite toujours pour la cause du développement, contre la pauvreté et la précarité, contre la famine, les ravages des maladies infectieuses entre autres, aux côtés d’ ONG (AIDES, OXFAM, Fondation Bill et Mélinda GATES,… )

Il est alors un exemple d’encouragement pour nous associations, populations et partenaires La population africaine s’identifie à lui tant pour les valeurs culturelles qu’il véhicule que pour les actions humanitaires pour lesquelles il se donne corps et âmes.

Ces journées seront l’occasion pour lui de rencontrer nos partenaires privilégiés, de s’imprégner des actions et de la mobilisation de la population yvelinoise pour leur pays d’origine.

Isaya en concert au Festival Blues & Polar

Photo : Toine

Thème 2012 : Le blues, le polar et le parfum.

Isaya seront durant six soirs, le « fil rouge musical » du 10e festival Blues & Polar. Caroline & Jessica sortent tout droit de la brume acoustique Louisianaise. Après avoir chanté leurs mélodies dans le monde entier, elles écument les salles et festivals de France pour imposer leur style. Mélange de bluegrass, de folk avec des envolées vocales irlandaises, les Twin sisters semblent perchées au-dessus d’une botte de foin dans une ville fantôme américaine qui s’appellerait Brocéliande.

Le programme :

En concert tous les soirs du 20 au 25 août dans différents lieux :

  • Cinéma le Lido (Manosque), Cour du Doyenné (Valensole), Chapelle Toutes Aures (Manosque),
  • Jardins du Paraïs, Maison de Jean Giono (Manosque),
  • Parc de la Rochette (Manosque)

Concerts gratuits (sauf la soirée du 20 Août au cinéma le Lido : P.A.F 5 euros)

  • Isaya fera aussi  la première partie de Brigitte aux Voix du Gaou le 26 juillet

ISAYA – « Lion in Jail » CLIP OFFICIEL

Concert privé gratuit de Kinsy Ray le 15 juin à l’hôtel Villa Madame

Certain jour, vous l’attendez, vous le guettez… le chanteur du métro qui vous fait vibrer et vous redonne la pêche pendant votre trajet…Celui qui fait « swinguer » tout le wagon par ses mélodies entrainantes et sa voix de crooner ! Vous l’avez deviné, il s’agit de Kinsy Ray !

Le vendredi 15 juin, vous pourrez l’entendre toute une soirée au bar de l’hôtel Villa Madame dès 19h30 ! Kinsy Ray tire ses mélodies d’influences diverses, mais ses origines de la Sierra Leone donnent un ton tout particulier à ses chansons qui parlent d’humanité, d’amour et d’humilité.

Son style ? Le H-Beat… H comme Hand, comme Heart, comme Humanity. Une musique acoustic folk-soul basée sur l’authenticité et l’émotion, qu’il fait partager au plus grand nombre depuis plus de 10 ans qu’il sillonne les rames du métro parisien ! Voyageuses, voyageurs de la ligne 4, 6 ou 13 vous reconnaitrez ses compositions favorites « You are in my life », « Roses » ou encore « Man in the Street » ! De quoi vous donner du « peps » avant de sortir diner ! Pour une première mise en bouche, cliquez ici.

  • Concert privé gratuit Vendredi 15 juin à 19h45

Hôtel Villa Madame

  • 44 rue Madame – 75006 Paris

Neimo + Soma en concert le 15 juin à la Flèche d’or

On ne pensait pas les revoir un jour. Il faut dire que ces deux dernières années n’ont pas été tendres. Il y eut d”abord la décision de leur label de mettre la clef sous la porte. Puis une période de doute. Légitime. L’un dans l’autre, 2009 fut une année passablement pourrie. Tandis que 2010 fut celle d’une renaissance. Scénique bien sûr, avec de nouvelles dates un peu partout en Europe, y compris dans la ville qui les a vu naître, Paris. Mais avant tout artistique.

Bruno, Camille, Mathieu et Vincent ont pris leur temps pour accoucher de ce qui devait être leur meilleur album. Ils voulaient quelque chose d’audacieux, de différent. Sortir du chemin tout tracé de la pop effervescente de leurs débuts. Pari réussi: “Beast”, troisième album de Neïmo, est là. Pour la première fois, le groupe s’ouvre. Au français et à la collaboration tout d’abord. “Où Sont Mes Américaines”, chanté en duo avec Dani, témoigne du chemin de traverse emprunté par le quatuor. Une route secondaire parsemée d’icônes. Au petit jeu des influences, Neïmo sort gagnant. Remisant aux oubliettes des années 00 la sainte trinité Bowie – Smiths – New Order qui avait jusqu’à aujourd’hui cimenté leur identité sonore, les voilà qui accueillent les années 10 en allant jouer dans la cour d’autres grands artisans pop comme Animal Collective, Kate Bush et les Talking Heads. Plus ouvert, plus épique… La Bête en veux toujours plus, sans sombrer dans l’overdose. Un disque honnête, flamboyant et aventureux. Qu’il vous sera donné de découvrir, single après single, mélodie après mélodie, riff après riff. Comme un diamant brut qu’il convient de ne pas regarder de trop près, trop vite, de peur d’être aveuglé par son éclat.

HISTOIRE D’AMOUR ET DE MEGOTS, DONT LA CHALEUR EST ENCORE TROP PRÉSENTE,OÙ SONT MES AMÉRICAINES ? EST UN OVNI DANS L’ŒUVRE DE NEÏMO, CAR LE PREMIER TITRE QUE LE GROUPE A PUBLIÉ EN FRANÇAIS.  NÉ D’UNE RENCONTRE ÉLECTRIQUE AVEC DANI, CET ENVOÛTANT DUO ÉVOQUE LES LONGUES NUITS ENFUMÉES ET RAUQUES POUR TAIRE LE SOUVENIR D’AMOUR DÉFUNTES.  DANI Y APPORTE LA CHALEUR SÈCHE DE SON TIMBRE SI UNIQUE, ÉCHO RUGUEUX ET VIBRANT AUX VOLUTES ET ENTRELACS DE CETTE MÉLODIE.

Le clip NEIMO & DANI  « Ou Sont Mes Americaines? »


LORETTA, une artiste à la voix soul, chaude et envoûtante présente son nouveau titre Miss You

Assis là, seul, le cerveau encore embrumé, je sirote en terrasse mon expresso. Autour de moi, les gens s’agitent un peu trop pour un dimanche matin. Deux hommes à côté parlent forts et refont le match de la veille, une femme feuillette une édition spéciale de Vogue. J’observe.

Malgré tout ce brouhaha, je perçois une musique, quelques notes qui m’apaisent, m’enivrent, quelque chose de mélodieux qui provient de l’intérieur du bar. Je ferme les yeux pour me concentrer. J’écoute.

Des cuivres, une voix douce comme du miel, ça ressemble à de la Soul. Sans doute un truc de la belle époque de la Motown ou de Staxx. Je ferme les yeux et j’y suis presque. Je vois la chanteuse moulée dans une robe, ultra féminine, la taille gainée dans un corset, des mèches ondulées caressant ses épaules, elle a du passer la nuit avec des rouleaux… Je l’imagine, elle chante pour moi, ses immenses yeux noirs maquillés d’un trait épais d’eye-liner, des gants, oui, elle doit porter des gants et avoir la main sur la taille pour creuser son déhanché. Je la sens. A la fois forte et vulnérable, clamant en musique ses amours et ses espoirs. Je l’aime déjà.

La Soul, ce n’est pas pour rien que cette musique s’appelle comme ça. Puiser les émotions au fin fond de son âme et donner une dimension spirituelle à de belles mélodies. Le son velouté du rhodes, l’omniprésence réconfortante de la basse, le groove de la caisse claire me bercent et m’hypnotisent.

Il me la faut, je veux la connaître, même si je suis persuadé que comme Etta James ou Aretha Franklin, aujourd’hui cette chanteuse doit être morte ou vieille et obèse. Peut-importe, je décide de rentrer dans le bar en dégainant l’outil absolu des mélomanes-un-peu-tricheurs : Shazam.

Je m’avance vers le bar au plus près des baffles ignorant les deux serveurs qui attendent une hypothétique commande. Ils m’observent. Je lance l’application en tendant mon téléphone en l’air. J’ai l’air d’un fou, maintenant tout le monde me regarde. Je compte les secondes. Je mate mon écran : rien. J’attends alors le refrain … toujours rien. Je m’énerve. Les serveurs ricanent. Puis au bout de quelques secondes à trépigner, enfin, j’esquisse un sourire un peu niais. Je l’ai trouvé, elle s’appelle Loretta. L.Z

Loretta sera en concert  le 11 Juin prochain sur la scène du Palace pour un co-plateau soul avec Laetitia Dana, Léon Showman

Regarder Miss You – Clip Officiel :