Good, Good, Good ! Hollie Cook avec son nouvel album « Twice »

Hollie Twice
Hollie CookTwice” est le deuxième album très attendu d’une jeune pousse qui en 2011 avait réussi à mettre tout le monde d’accord avec un album éponyme radieux et gorgé de tubes. Hollie Cook est née dans l’ouest de Londres. Un père célèbre, le bien nommé Paul Cook, émérite batteur des Sex Pistols, lui donna très tôt l’occasion de forger son identité musicale. Elle grandit au son de Marc Bolan, The Cure, David Bowie mais va très vite s’intéresser au rocksteady, au reggae et se prendre de passion pour des chanteuses comme Janet Kay ou Phyllis Dillon. Hollie voue également un culte aux groupes féminins des années 60. D’ailleurs, sa mère Jennie fut la chanteuse des Belle Stars et Hollie sera également un long moment membre des Slits (dont la chanteuse Ari Up nous a quitté récemment). Petrie de toutes ces influences, Hollie Cook invente un style qu’elle a elle même baptisé « Tropical Pop ». Elle entend d’ailleurs le faire partager à travers ce deuxieme album, produit par son ami et collaborateur de longue date, Mike Pelanconi, plus connu sous le nom de Prince Fatty.

Son nouvel album Twice, nous présente une Hollie Cook toujours aussi imprégnée de reggae mais qui s’appuie désormais sur de nouvelles influences, percussions brésiliennes, sections de cordes et chœur du Macedonian Radio Symphonic Orchestra, on y entend aussi parfois planer l’ombre disco de Giorgio Moroder. Toujours sous la direction de Prince Fatty, elle a été épaulée sur l’album par Dennis Bovell (célèbre guitariste et producteur reggae dub anglais), Omar (chanteur anglais de soul et r’n’b), George Dekker (membre des Pionneers) et Winston Francis (dont la reprise de « Stand by me » avait eu un énorme succès en France en 1993).

Hollie Cook – Looking For Real Love [Official Video]

Hollie Cook

Photo Kate Garner

« Cool Old School » le clip de Ed Naevi est en ligne

Ed Naevi

Plus qu’un hommage aux fondamentaux de la culture hip-hop, Ed Naevi reprend tous les codes des 90’s : Le Prince de Bel Air, le Flic de Beverly Hills, le Cosby Show, la console Atari,…Projet conceptuel jusqu’au bout, Ed Naevi proposera son EP « Black Shampoo » au mois de Juin.

Imagine une house party, une putain d’house party, La House Party de l’année !!! Du genre de celles qu’il ne faut surtout pas manquer. Celle avec laquelle tes potes te rabâchent les oreilles pendant des jours à coup de : « C’était chanmé ! Mec t’as raté ! Y’avait des meufs partout… Que des man-ne-quins ! Y’avait des acteurs ! Des gens de canal ! Kanye West ! Mademoiselle Agnès en femme Saint-Laurent ! On a même aperçu Ellen DeGeneres… »

Bref, le genre d’ambiance qui fait de toi un mec super cool, selfie à l’appui. Et qu’à cette soirée-là, tu réussisses à rentrer miraculeusement grâce à l’amie d’une amie du traiteur. C’est le grand soir ! Mieux encore, c’est ton soir ! Rien ne saurait te gâcher la fête.

Tu débarques endimanché comme dans un édito de GQ, accompagné d’une pépée qui t’a sûrement adopté la veille. Tout roule pour toi, jusqu’au moment où, tu oses t’aventurer sur le dancefloor. Là, les warnings s’allument direct… Mayday ! Mayday ! T’es en galère de groove, t’es raide comme un manche à balai, t’as l’feeling de C-3PO, tout l’monde te regarde, tu t’affiches trop… merci, au revoir, next !

De deux choses l’une :

  • Tu t’éclipses discrètement en espérant que personne n’ait filmé ce grand moment de solitude
  • Tu fais appel au seul mec capable de te sortir de ce mauvais pas : ED NAEVI, un personnage badassss digne d’un film de Melvin Van Peebles

À l’aide des patrons du groove : Fifi Chayeb & Laurent Verneret (bassistes) ; Thierry Eliez & Jean-Max Merry (claviers), et bien d’autres… ED NAEVI a concocté, dans son laboratoire secret, un remède miracle contre la déficience chronique de groove : Le « Black Shampoo », un E.P 6 titres disponible en Juin dont est extrait le premier single « Cool Old School ».

Ed Naevi – Cool Old School (Clip Officiel)

Dominiq Hamel 1er Album solo

Dominiq Hamel

Dominiq Hamel- Crédits Simon Duhamel leconsulat.ca

Dominiq Hamel, figure masculine de la formation Orange Orange, a sorti le 1er avril dernier son premier album solo. Le lancement avait lieu le 2 avril au Petit Olympia à Montréal. Invitant sur scène les personnalités vocales qui ont participé à l’album – Élizabeth Blouin-Brathwaite, Jacobus de Radio Radio, Maybe Watson de Alaclair Ensemble et David Brown de The New Cities – et accompagné de ses musiciens – Steve Caron à la batterie, Jipé Dalpé à la trompette et Olivier Savoie-Mainguy au Keytar – Dominiq Hamel a enflammé et conquis le public présent lors de l’événement.

Créatif et touche-à-tout, Dominiq Hamel a conçu une mise en scène ultra colorée à l’image de son album. Dynamique et frais dans la vie comme sur scène et voulant toujours surprendre, il utilise des lunettes géantes « old school » en guise de projecteurs diffusant des lumières bleues et rouges. Bête de scène, il a souhaité créer des effets de lumières en illuminant les instruments au rythme de la musique.

Découvrez un extrait du spectacle dans la vidéo captée lors de son lancement (ci-dessus). L’album est en vente sur iTunes et en magasins depuis le 1er avril. La version physique présente une pochette entièrement en 3D accompagnée des traditionnelles lunettes anaglyphiques pour profiter pleinement du design et de l’imagerie de l’artiste.

Dominiq Hamel – Lancement d’album – Olympia 2014

THE DUKES « Smoke Against The Beat »

THE DUKES

Sorti en 2011, leur premier album « Victory » laissait déjà présager une carrière prometteuse. Avec leur nouveau LP intitulé « Smoke Against the Beat », Greg Jacks et Shanka plongent de nouveau dans les racines du blues et du punk pour y trouver la substance d’une pop émotionnelle  et hypnotique !

THE DUKES est un groupe indie-rock basé à Bruxelles et Paris, créé en janvier 2010 par Shanka (guitare/chant) et Greg Jacks (batterie). Leur premier album « Victory », sorti en Europe en 2011, attire l’attention par son mélange de rock noisy, de pop et de blues, et par le fait que le processus de production de l’album est assez inhabituel pour un groupe français.

Enregistré en Suède à Umeå par Magnus Lindberg (Cult of Luna) et mixé à Bruxelles par Charles de Schutter, l’album « Victory » injecte une dose de « raw power » à la scène pop rock européenne. Après deux ans de tournée en Europe,  notamment en support de The Subways, la question deux deuxième LP se pose. Ils décident de continuer à explorer le monde en allant enregistrer à Los Angeles avec Jamie Candiloro, jeune producteur connu entre autres pour son travail avec REM, Courtney Love et Ryan Adams, accompagnés par Steven Galtera à la basse.

Les douze titres de ce nouveau LP intitulé «Smoke against the beat »  combinent puissance hypnotique, poésie brute et électrique, « power » et forces telluriques, le tout enrichi de synthés analogiques 70’s qui sous tendent tout l’album. Les inspirations sont variées : Daniel Johnston, Son House, the Gun Club, QOTSA, the Stooges…

The Dukes plongent dans les racines du blues et du punk pour y trouver la substance d’une pop émotionnelle,  accessible et puissante, gardant en ligne de mire leur devise « sweet songs with unsweet sounds ».

Smoki, un être mi-loup, mi-crocodile créé par Shanka chef de file d’une galerie de personnages créés avec un simple marqueur, symbolise toute cette rage DIY et l’esprit art’n’roll qui anime le groupe. Décliné en dessin animé, stop-motion, comics et figurines, l’univers de Smoki est en perpétuelle expansion, d’autant plus qu’il est désormais entre les mains expertes d’artistes de bande-dessinées renommés comme (entre autres): Charlie Adlard (Walking Dead), Gérald Parel (Iron Man), Carl Critchlow (Thrud), K-Mixe (Lady Rex), Eric Herenguel (Krän) qui ont rejoint l’aventure…

Sur scène, machines, costumes, projections vidéo et création lumière originale forment un écrin visuel pour la performance punk rock du groupe qui choisit de se produire dans un premier temps en duo. En live, cet univers à la fois drôle, violent, symbolique et naïf se décline aussi bien dans les clips en animation réalisés par Shanka que sous la forme de masques de Smki réalisés par le plasticien Paul Toupet (membre du collectif d’artistes « HEY »).

EN CONCERT :

  • Le 05/07/14 @ Festival Jall House Rock – St Médard en Jalles (33)
  • Le 08/08/14 @ Les Kiosques à Musique – La Voute (07)
  • Le 16/08/14 @ Festival Cosmopolite – Truves (37)
  • Le 29/08/14 @ Guetary en Fête – Guetary (64)

THE DUKES Black Hole Love

The Dukes

 

premier album de Milamarina « Pull »

Milamarina

Atypique, le monde de Milamarina, jeune harpiste rémoise, est un conte ultra moderne peuplé de personnages étranges et de rêves alanguis. Mariant habillement sa harpe aux éléments organiques et électroniques, elle cisèle de sa voix cristalline des mélodies envoûtantes sur des textes oniriques, se donnant pour unique limite de n’en avoir justement aucune.

  • 2012 – Lauréate LE MANS CITÉ CHANSON
  • 2014 – Lauréate GRAND EST – Concours Jeunes Talents Caisse d’Epargne – ESPRIT MUSIQUE
  • EN CONCERT VENDREDI 21 MARS 20h00 A LA FERRONERIE | PARIS 
  • SORTIE DE SON PREMIER ALBUM « PULL » le 21 Avril 2014 (CHEZ BELIEVE DIGITAL)

MILAMARINA – OHOHOHOOOHOH (Clip officiel)

Georgette Lemaire et Sanseverino : A quoi ça sert l’amour ?

Georgette Lemaire

Voici un nouvel album pour la chanteuse légendaire Georgette Lemaire. En plus de 40 ans de carrière, celle qui comptera toujours dans le patrimoine de la chanson française, n’avait jamais chanté Paris, ni eu son album de reprises. C’est choses faite avec Paris Jazz qui, sous une forme totalement inédite, rejoue les grands classiques des années 30-40, en explorant tout le meilleur du jazz. Le tout réalisé en famille. Découvrez Paris Jazz avec en premier extrait la vidéo du duo avec Sanseverino pour A quoi ça sert l’amour ?

Née un 15 février 1943 à Paris, Georgette grandit à Ménilmontant ; tout près des rues où sont nés Edith Piaf et Maurice Chevalier. Ses promenades d’enfant se faisaient dans les allées du cimetière du Père Lachaise. À 17 ans, elle épouse Daniel Lemaire, naîtront de cette union deux garçons, Pascal et Yvan. Ils vivent à quatre dans un studio de 12 m² à Saint Ouen. Pour survivre à cette situation, digne d’un Zola, Georgette travaille dans une bijouterie, puis dans une maison de couture. Pour exprimer ses joies et ses peines, elle a recours à sa réelle passion : le chant. C’est dans un café du quartier, « Chez Louisette », que la voix et le charme de Georgette Lemaire envoûtent les clients.

En 1965, Georgette participe à l’émission « Le jeu de la chance », l’ancêtre de la Nouvelle Star, présentée par Roger Lanzac. Durant trois semaines, elle est plébiscitée par les téléspectateurs, et France Soir titre en Une : ”Une ménagère bouleverse la France”.

Après avoir laissé sa place, sans vraiment peser son geste, elle signe un contrat chez Philips et enregistre son premier 33 tours composé de chansons signées Charles Dumont (parolier d’Edith Piaf) dont les deux grands succès “Et si c’était vrai” et “Je ne sais pas”. Elle entame une tournée et devient la protégée de Georges Brassens, qui lui propose de participer à son spectacle à Bobino : c’est la consécration. C’est en 1968 qu’elle enregistre un de ses plus grands succès : “Vous étiez belle Madame” signé Jean-Jacques Debout et Pascal Sevran. Au sommet du hit parade, elle est invitée à l’Olympia par Enrico Macias, et le suivra dans une grande tournée d’été. Divorcée de Daniel Lemaire, elle épouse Bob Sellers, son pianiste, qui l’accompagne à la ville comme à la scène. Leur fils Antoine naît en Juin 1969. En septembre 1969, la sortie de l’album “Des millions d’amoureux”, lui ouvre à nouveau les portes de Bobino. Elle chante les nouvelles chansons de son 5ème 33 tours dont “Le petit café français”, “Et l’amour”, “Expliquez-moi pourquoi Monsieur» et “Ce bonheur là ”.

En 1972, elle obtient le Grand Prix de «La chanson populaire française», décerné par un jury d’écrivains, composé d’Alphonse Boudard, René Fallet et d’Auguste Lebreton. Au printemps, Georgette doit présenter la chanson “Tant qu’il y aura sur terre” d’Yves Descas à l’Eurovision mais préfère suivre Eddy Mitchell en tournée. En 1973, elle chante avec Tom Jones “Help yourself ” qu’elle a repris en français, sous le titre “Ce bonheur là”, quatre ans plus tôt. La même année, elle se produit au Royal Albert Hall de Londres et conquiert le public anglais. Suivront les belles années, elle parcourt le monde accompagnée des plus grands : de Tom Jones, Julio Iglesias en passant par Eddy Mitchell ou Georges Brassens et fréquente les salles les plus mythiques : l’Olympia, Bobino, Zénith…

Arrivent les années noires où Georgette se replie sur elle-même, fatiguée des barrages que ce métier dresse tout autour d’elle, sans même écouter ses idées, ses envies. Elle ne se plie pas aux différentes propositions de contrats et de chansons qui ne lui ressemblent pas et sent que son image risque de s’abîmer pour toujours. Elle décide de tout arrêter et préfère vivre sa vie loin du métier, d’attendre le moment de retrouver une qualité artistique qui saura la remettre, à sa juste valeur, au-devant de la scène. Elle ne veut pas être modelée comme une poupée bien sage.

En 1980, elle réalise un album de dix chansons de Charles Aznavour qu’elle a toujours admiré, dont “ De t’avoir aimé ”, “Hier encore” ou “Désormais”. A cette occasion Aznavour écrit d’elle : « Une voix, un cœur, une authenticité, et dans son chant les cris de l’animal blessé, telle qu’en elle-même Georgette Lemaire ». En 1985, elle est faite chevalier des Arts et Lettres par Jack Lang et en 1989 François Mitterrand la nomme au Conseil Economique et Social pour 2 ans. Dans les années 80 et 90, Georgette Lemaire continue à faire de nombreuses apparitions télé, notamment dans les émissions de Pascal Sevran, Jean-Pierre Foucault, Michel Drucker ou Jacques Martin, tout en étant chaque mois au bord de l’expulsion, prête à être mise à la rue par un système dans lequel elle n’aura jamais su rentrer.

Il faut attendre 2009 pour que Georgette réalise « inoubliable » l’album le plus brut, le plus rock, le plus proche de sa réalité, souvent noire. C’est grâce à son fils Antoine Blanc et son label Balablan Music que tout recommence : ils concoctent ensemble une sélection de 10 titres. Georgette, qui a toujours été seule à mener sa carrière, est enfin entourée d’une équipe jeune d’auteurs compositeurs : son grand fils, Skalp, alias Pascal Lemaire (David Guetta, Kylie Minogue…), son petit dernier, Antoine Blanc (chanteur, dj & remixeur..) et Frédéric Lebovici (Faudel, Johnny Hallyday..). Antoine n’a qu’une idée en tête : la laisser choisir, ne rien lui imposer, la laisser guider à l’instinct la construction de son futur album, sûrement la meilleure façon pour une artiste de cette envergure de revenir avec justesse auprès du public d’hier et de demain. Tous amènent leurs expériences, leur savoir faire, pour un travail en famille. Ils taillent un costume sur mesure pour cette grande Dame, qui aura finalement fait des petits dans la chanson française (Cali, Dionysos, Juliette…). Autant d’artistes qui, comme elle, ont tracé leurs routes et leurs carrières comme ils l’entendent.

En 2014, Georgette travail plus que jamais en famille en préparant l’album Pariz Jazz, 22 titres de légendes en versions inédites, disponible dans les bacs en mars chez Balablan Music/Abeille Musique. Celle qui a su rester durant toutes ces années dans l’inconscient collectif et dans le cœur du public est enfin de retour.

Georgette Lemaire

Georgette Lemaire et Sanseverino : A quoi ça sert l’amour ?

Paris jazz, vol. 1 (11 titres de légende) sur Amazon

Catfish « Muddy Shivers » dans les bacs

catfish
Catfish commence à se faire sa petite place dans le paysage. Tout d’abord, repérage eurockéennes, découverte Génériq, Lauréat SFR Jeunes Talents sur les Bars en Trans, ils ont fait parti des Inouïs Printemps de Bourges. Les médias autant indie, pop que rock ou blues … s’y intéressent (Longueur d’ondes, Magic, Blues Mag, Rock&folk, Abus Dangereux, Le Hiboo, Le Labo de curiosités, France Inter On va tous y passer …). En bref, ça commence bien!

Amandine Guinchard et Damien Félix ne se privent pas de faire usage de leurs armes : une guitare, des percussions, un son très gras et lourd, et surtout un répertoire carré comme une brique jetée dans une vitre. Catfish fait le pont entre le blues originel d’un Skip James et le vacarme contemporaine des Kills. Énergie, authenticité, ferveur!

Empruntant au delta blues son caractère brut et dépouillé, Catfish érige un pont entre la musique de Skip James et le rock indé de The Kills. Le couple offre une musique sans fioritures, aux accents vintage mais jamais démodés, misant sur le song writing, l’émotion de la voix et le mojo du guitariste. Cet univers fort est pleinement retranscrit par leur visuel savamment décalé: sideburn, bretelles, robes de poupée et talons aiguilles. Ils sont deux mais jouent comme quatre: basse, batterie éclatée, harmonica, washboard… et surtout les guitares brûlantes de Damien et la voix puissante d’Amandine. Les chansons abordent les relations humaines et l’ambivalence des sentiments, habitées par une voix tantôt douce et mélancolique, tantôt passionnée et fiévreuse.

Catfish Interview, Rencontre ! 

Les Prochaines dates :

  • 07.03 L’Épicerie LANGRES
  • 14.03 Le Showcase PAU
  • 15.03 Salle des Haras ST GAUDENS
  • 03.04 Le Chabada ANGERS
  • 04.04 Les Bains Douches LIGNIERES
  • 05.04 Le Jam LA CHAPELLE SUR ERDRE
  • 09.04 NOUVEAU CASINO PARIS
  • 12.04 Festival Champs Libre CHATEAUBRIAND
  • 13.06 Festival Le Grand Unisson ST JEAN DE LA RUELLE

Catfish – Muddy Shivers – Make Me Crazy HD

Muddy Shivers sur Amazon

Nikki Yanofsky nouvel album « Little Secret »

Nikki Yanofsky

L’ancienne enfant prodige, et chanteuse à la voix prodigieuse, Nikki Yanofsky, revient le 12 mai 2014 avec un nouvel album Little Secret très attendu dont on découvre le premier extrait : Something New. Après avoir chanté aux Jeux olympiques de Vancouver (la chanson thème), puis aux côtés de Stevie Wonder à Las Vegas, Nikki Yanofsky a été prise sous l’aile du tout-puissant Quincy Jones. Sous sa houlette, Nikki Yanofsky se métamorphose en Etta James moderne, et propose, à 19 ans seulement, une musique au croisement du jazz et de la soul vintage. Découvrez l’imparable Something New qui emprunte avec malice des éléments à « Soul Bossa Nova » de Quincy Jones et à « Watermelon Man » d’Herbie Hancock.

Depuis ses débuts fracassants au Festival Jazz de Montréal en 2006, la chanteuse canadienne Nikki Yanofsky, tout juste 12 ans à l’époque, a parcouru bien du chemin. Forte du succès de « Nikki » sorti en 2010 (près de 45 000 exemplaires vendus en France), l’enfant prodige, digne héritière d’Ella Fitzgerald, présentera son nouvel album « Little Secret » le 12 mai prochain.

Sous la houlette de Quincy Jones, Nikki se métamorphose en Etta James moderne et propose, à 19 ans seulement, une musique au croisement du jazz et de la soul vintage, dégageant une énergie des plus contagieuses. Son premier single « Something New » est un titre plein de malice qui emprunte des éléments à « Soul Bossa Nova » de Quincy Jones et à « Watermelon Man » d’Herbie Hancock en leur insufflant un groove imparable.

Nikki Yanofsky – Something New

  • sortie de l’album  le 12 mai 2014 chez Universal
Nikki Yanofsky

Nikki Yanofsky

Nikki Yanofsky sur Amazon

Susheela Raman « Queen Between »

Susheela Raman

Susheela Raman – Crédits : Andrew Catlin

Dans son nouvel album Queen BetweenSusheela Raman fait preuve d’un talent qui ne cesse de s’étendre et s’intensifier. Sa voix et ses chansons envoûtantes, chargées d’émotion, nous montrent le caractère qu’elle a su développer au cours de ses travaux avec des musiciens chevronnés indiens et pakistanais. Le son est à la fois méditatif et grandement physique, façonnés par l’intensité du désert auprès des communautés manganiyar du Rajasthan et dans les fournaises spirituelles des Qawwalî Soufi. Susheela transpose ces influences dans ses compositions et crée des merveilles à partir des différentes traditions de chansons du sous-continent : Qawwalî, Bâul et Tamoul.

Avec à la fois une émotion brute et l’intuition urbaine d’une Londinienne dégourdie, elle parvient à mettre l’accent sur les performances live, aspirant l’auditeur dans un vortex de séduction unique, fait de mysticisme hindou et soufi, d’afrobeat, de psychedelia, de blues, de folk, de post-rock, de musique contemporaine et bien plus. En somme, il est impossible de catégoriser la musique de Susheela Raman, mais elle n’en demeure pas moins enrichissante. Pour Queen Between, outre son producteur/ guitariste de long date Sam Mills, Susheela est accompagné de deux musiciens du Rajasthan.

Pour 3 chansons (Sharabi, Sajana, Taboo) la formation de base est agrémentée de la présence des plus grands musiciens Qawwal du Pakistan, les 8 Rizwan Muazzam, qui prêtent leurs voix et harmoniums aux chansons de Susheela. Le grand violoncelliste français Vincent Segal, un collègue de longue date et ami de Susheela, est également présent sur 3 chansons (Sharabi, Queen Between, Taboo).

Queen BetweenProchains concerts :

  • 20 mars à Hénin Beaumont (62) – Festival Les Enchanteurs – L’Escapade
  • 21 mars à Châlons-En-Champagne (51) – La Comète
  • 22 mars à Vire (14) – La Halle
  • 6 avril à Zurich (Suisse) – Moods
  • 9 avris à Paris (75) – New Morning
  • 16 mai à Saint Barthélémy d’Anjou (49) – THV

Susheela Raman « Trailer »

Susheela Raman « Queen Between »

The Craftmen Club : Eternal Life

The Craftmen Club

Les derniers signaux de The Craftmen Club remontaient à la fin de la tournée de «Thirty-Six Minutes », à l’été 2010. Passée par le Japon, la Hongrie et une substantielle partie des scènes françaises, elle a laissé le groupe sur les rotules. L’accueil public et médiatique (Télérama, Les Inrocks…) aurait du en toute logique entraîner la sortie d’un nouvel album dès 2011 – mais il ne pouvait pas en être ainsi. Hors de question de poursuivre sur le même chemin. Il fallait changer de direction. Descendre de la monture. Tourner le dos aux climats arides et crépusculaires, et passer à autre chose. Obstinément. S’enfoncer dans l’inconnu pour tenter de reconstruire. Et pendant tout ce temps, assumer le silence et faire avec les forces centrifuges. Quitte à se perdre en chemin – ce fut le cas. Quitte à disparaître corps et âme – on en fut proche. Un déclic manquait. Il s’est fait attendre, longtemps. Mais il est finalement arrivé. Et The Craftmen Club a fait sa mue.

Si l’on reconnaît encore la plupart des aspects de l’animal, il faut bien admettre qu’il a changé. Et qu’il s’est renforcé. Plus organique, avec désormais deux guitares dans l’équation. Plus mécanique, avec des machines qui vont jusqu’à donner les pulsations. C’est bien le minimum pour affronter les climats hostiles dont témoignent les titres de « Eternal Life ». Les moments de relâchement ne durent jamais bien longtemps dans ce court album enregistré dans l’urgence. Éclairé par d’immenses néons, il dépeint un monde froid, binaire, hanté par une peur primitive et instinctive. Des écrans omniprésents et attrayants, des images répétitives, des injonctions, une foule qui fait avec. Maintenir ce qui existe, avant tout. Résister à la panique. Obéir, en attendant. Se préparer dans l’ombre.

Concerts 2014

  • 07/02/2014 – St Brieuc (22) @La Citrouille
  • 15/02/2014 – Plougonven (29) @Club Coatelan
  • 20/02/2014 – Châteaulin (29) @Run Ar Puñs
  • 01/03/2014 – Treglamus (22) @Superfuzz
  • 12/03/2014 – Paris @Nouveau Casino

Eternal Life

The Craftmen Club – ANIMALS