ArtéMédia cette année était présent sur le célèbre festival Rock en Seine, avec entrain l’équipe a parcouru les belles allées musicales du festival pour aller à la découverte de nouveaux sons et de nouveaux groupes mais aussi pour se rincer les oreilles avec les formations stars invitées de cette 8 ème édition 2010.

Rock en Seine – Edition n° 8 : Signe de pluie

Le parc de St Cloud était investi par Rock en Seine du 27 au 29 août 2010.

Pour les béotiens Rock en Seine, c’est quoi exactement ? Principalement un festival de musiques actuelles, mais aussi un lieu d’exposition et de rencontres culturelles et musicales.

Rock en Seine, c’est :

• trois scènes réparties plus ou moins judicieusement dans le parc de St Cloud.
• 47 groupes qui officient entre 15 heures et minuit du vendredi au dimanche.
• RockFolio : Une superbe expo photo de Richard Bellia
• Le projet Rock’Art (exposition d’affiches originales de 47 illustrateurs français sur les 47 groupes jouant à Rock en Seine)
• Le M.U.R. – promoteur d’art contemporain en territoire urbain
• la Biblio’Rock, une bibliothèque
• Un Mini Rock « garderie » pour les petits
• des stands d’annonceurs
• Quelques attractions pour les festivaliers en manque de foire
• de nombreuses buvettes pour étancher l’énorme soif des festivaliers
• des stands de restauration pour éponger ce que les festivaliers ont étanchés aux buvettes citées juste au-dessus
• Environ 105,000 festivaliers sur trois jours
• Environ 1,000 personnes pour gérer tout cela

Le portrait du côté massif étant dressé, qu’en est-il exactement ? Que s’est-il passé cette fois-ci ? Rock en Seine est connu pour son côté maudit, les annulations à répétitions d’Amy Winehouse (deux fois quand même !) et le pugilat des frères Gallagher qui les mèneras au split.

Cette fois-ci point de caprices de star mais celui de la météo.

D’autres médias qui sont venus à plusieurs (eux) ont déjà largement publiés leurs comptes-rendus de concerts, il n’est donc pas utile de dresser un énième avis de chaque concert mais plutôt de donner une « définition » des groupes qu’ArtéMédia à vus et entendus :

• Roken is Dodelijk : Groupe lillois qui ont confirmés ce que nous pensions d’eux (voir le compte-rendu de la VoxPop Party à la Flèche d’Or), ils méritent d’être suivis de plus près.
• The Kooks : Groupe de jeunes encore brouillon toujours autant apprécié du public et ils leurs rendent bien (N’est-ce pas Luke c’était bien le bain de foule ? Ils te restent encore des lambeaux de T-shirt ?)
• French Cowboy : Poète rock distillateur de set-list aléatoirement dynamique qui aurait pu nous endormir au milieu du set et nous réveiller violemment sur le dernier titre en pogotant. J’en veux un peu plus, surtout pour le début et la fin.
• Black Rebel Motorcycle Club : Encapuchés de San Francisco d’une puissance musicale extrêmement efficace, se refusant à toute communication avec le public.
• Blink 182. La reformation en 2009 de ce groupe était-elle une bonne idée ? Le seul tour de force, dans tous les sens du terme, sera celui de Travis le batteur
• Quadricolor : Très jeunes niçois, adeptes du Pop Rock à l’avenir semble-t-il fort prometteur.
• Two Door Cinema Club : Pop – Rock proprette notamment utilisé pour les musiques de pub.
• Paolo Nuttini : Adepte de tee-shirts à rayures dont la superbe voix fait craquer une bonne partie de la gente féminine.
• Martina Topley Bird : Remplaçante d’Ou est le swimming pool, chanteuse de Massive Attack servant avec son batteur ninja un formidable set soul et jazz.
• Jonsi : Finlandais à la voix crystalline et extrêment aigue, qui, ayant oublié son matériel au Portugal nous a prodigué un tour de chant acoustique laissant le public silencieux après l’avoir envouté.
• Queen of the Stone Age : Compulseur de set décevant et sans rappel. C’est peut-être aussi bien comme ça.
• Roxy Music : Groupe des années 70 emmenés par Brian Ferry. Une subtilité musicale et textuelle que certains auront (enfin) découvert ici. A écouter plus souvent ça ne ferait pas de mal à quelques-uns.
• Arcade Fire : Canadiens franchement bien qui auraient bien aimés terminer leur set. La météo en a décidé autrement.

Evidemment, nous n’avons pas pu tout voir et tous ne sont pas cités, loin de là. Pour plus de renseignements, notamment, le blog de Rock en Seine, est excellemment bien fourni en détails divers et variés.

En conclusion, un festival suffisamment éclectique pour garantir un maximum de plaisir pour un large public. Prenez de jeunes groupes prometteurs, des anciens sur le retour, des reformations et agitez le tout. Vous obtiendrez un cocktail explosif distillé encore une fois avec succès pour la 8ème année.

Les billets 2011 sont déjà en vente, alors pressez-vous car lors de cette 8ème édition tout était « Sold-Out ».

PS : Non ce coup-ci Amy tu n’as rien gâché, la météo s’en est chargé.