Pierpoljak « General Indigo » est dans les bacs

Pierpoljak

Pierpoljak – General Indigo

L’enfant terrible du reggae est de retour ! Le single Une épée suspendue sortira le 19.01, prélude à la sortie de « Général Indigo » sur le label de PK ! Un 10ème album soigné produit par TnT, Bost & Bim, Kubix et Manudigital. Pierpoljak sera au Divan du Monde le 13 mars 2015.

Pierre Vilmet est né à Paris et a grandi en banlieue parisienne (Savigny-sur-Orge puis Colombes). Déjà très attiré par la musique, il baignait petit dans le rock avec les Rolling Stones, les Small Faces et Otis Redding. Son artiste préféré : Mick Jagger. En grandissant, il découvre à 12 ans le Punk Rock à travers les Sex Pistols, Les Damned et Cockney Rejects, ce qui l’emmena à fonder son premier groupe « Samu 92 » à 14ans en tant que bassiste.

Victoire de la musique en 2001, disque de platine avec Kingston Karma et plusieurs fois disques d’or, il a marqué toute une génération avec des hits comme « Je sais pas jouer », tout droit sorti des célèbres studios jamaïcans Tuff Gong. En 2014 Pierpoljak  fonde son propre label Garvey Drive afin de produire son nouveau disque en indépendance.

Pour son dixième album, il s’est entouré des musiciens avec qui il partage la scène afin de composer 12 titres riches en mélodies. Pierpoljak y aborde des thèmes forts comme la garde des enfants dans « Papas du week-end », rend hommage aux oubliés du système (« Keep On Dada »), ou encore raconte l’histoire d’Alex, un SDF parisien, avec « Puta Vida Loca ». Des chansons aux émotions fortes qui seront sublimées sur scène, où Pierpoljak excelle à diffuser sa mélancolie positive, son message de liberté.

« General Indigo » est dans les bacs depuis le 02 mars 2015 en licence avec le label Verycords.

Pierpoljak – Pour moi, c’est déjà légalisé (audio)

Le facebook de Pierpoljak : www.facebook.com/pierpoljakmusic

Lady Linn And Her Magnificent Seven

Pop rétro, cuivres étincelants, mélodies pop tourbillonnantes, le tout couronné par une voix émouvante : c’est Lady Linn ! Influencée par Duke Ellington, Dinah Washington ou Ella Fitzgerald, mais également par la pop des années 60 et par la bossa nova, Lady Linn avec sa frange à la Betty Page et son sourire radieux, débarque en France après un succès confirmé en Belgique. Lady Linn accompagnée de ses Magnificent Seven sortira au printemps prochain l’album No Goddbye At All produit par Renaud Létang. Découvrez dès à présent le premier extrait Cry Baby et venez voir Lady Linn en live le 17 janvier au Divan du Monde !

Quand on entend de telles chansons, on a tendance à se croire à l’autre siècle, quelque part dans une Amérique en noir et blanc, avec des filles carrossées comme des Pontiac et des Pontiac belles comme le premier jour. Il y a une rythmique irrésistiblement dansante, des cuivres qui font frétiller la moelle épinière et surtout une voix tout en swing et en féminité, une voix qui donne envie de faire des bêtises, une voix qui fait rêver à des nuits blanches. Mais on est ici et maintenant, avec Lady Linn et ses Magnificent Seven, avec No Goodbye At All, leur premier album. Un saut dans le temps, vers cette époque à laquelle des chanteuses de jazz dominaient le Top 100 américain ? Mieux que ça : une musique d’aujourd’hui, éclatante et généreuse, portée par une voix qui se ballade sur la mélodie avec une drôle d’autorité mutine et une gouaille de titi newyorkaise – ou plutôt gantoise.

Car Lady Linn vient de Gand, dans cette Flandre qui exporte depuis des années son électro hédoniste et son rock pêchu. Son rayon à elle, c’est ce jazz riche et chaleureux qu’elle arrache aux dictionnaires et aux compils historiques pour l’écrire aujourd’hui. Au commencement, bien sûr, il y avait une nostalgie, une envie, une admiration. Au Conservatoire, Linn a rassemblé autour d’elle ses Magnificent Seven pour jouer du jazz. « Mais je ne voulais pas d’un groupe de plus jouant des standards, explique-t-elle. Je voulais reprendre des chansons oubliées qui jadis furent de la pop, faire entendre ce jazz populaire dont plus personne ne se souvenait. »

Pourtant, elle n’a pas grandi dans ce répertoire. Gamine, elle aime Beat It de Michael Jackson et Tomorrow de la comédie musicale Annie. Ses parents écoutent Prince, les Beatles, les Stones, Led Zep, la vieille soul et la musique classique. À huit ans, elle commence le piano classique et, avant d’avoir vingt-cinq ans, a chanté dans des groupes de rock, de hip hop et de dance, donné beaucoup de concerts et même enregistré un disque. Elle se rêvait pianiste de concert, elle est chanteuse tout-terrain. Elle réalise qu’elle n’aime rien tant que les disques d’Anita O’Day dans les années 40, pour sa drôlerie et son efficacité rythmique.

Alors elle commence à décrypter paroles et musique sur de vieux disques – « pour rigoler, pour se faire plaisir, pour partager ». Pendant quatre ans, Lady Linn and The Magnificent Seven tournent sans faiblir, avec leur pêche roborative, leur technique impeccable et leur répertoire puisé chez Anita O’Day, Duke Ellington, Dinah Washington ou Ella Fitzgerald. « Puis j’ai eu envie d’écrire mes propres chansons. » 

Car, avec sa voix de cuivre et de sucre, avec sa frange à la Betty Page et son sourire radieux, avec son abattage de grande dame et ses rires de fillette, Lady Linn pourrait n’être qu’une interprète aux charmes multiples et affirmés. Or elle est aussi une plume exigeante, que ce soit pour les paroles ou pour les mélodies. Mais il ne s’agit plus, comme à l’adolescence, de poser quelques rimes sur une grosse rythmique hip hop ou de jouer les écervelées sur une poperie soyeuse. Lady Linn prend à bras le corps la vieille question des habits neufs du jazz et lui apporte des réponses diablement pertinentes, notamment dans ses textes, qui sonnent comme ceux d’une fille actuelle, qui n’a pas sa langue dans la poche : « J’ai été inspirée par les paroles des chansons de l’époque classique, mais ce sont des paroles d’aujourd’hui. Elles ne sont pas romantiques de la même manière, j’aime aussi qu’elles soient drôles, ironiques, amusantes pour le public comme pour moi. » Outre l’écriture, elle met aussi la main aux arrangements, qu’elle partage avec le pianiste des Magnificent Seven, Christian Mendoza : « Il sait comment colorier les chansons, comment les faire plus belles que je ne les écris. » Elle a passionnément aimé l’enregistrement avec le magicien Renaud Létang, producteur d’albums historiques de Manu Chao, Alain Souchon, Feist, Mathieu Boogaerts ou Abd Al Malik. Et, maintenant, c’est l’envol. Lady Linn s’installe sur les platines, sur les tracklists, sur les ondes. C’est un début. No Goodbye At All, vous dit-on.

  • Concert le lundi 17 Janvier 2012 au Divan du Monde- Paris

http://www.ladylinn.be/

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