Burning House « Walking into a Burning House »

Burning House

Burning House est un fantasme musical : imaginez un as des claviers nommé Hervé Salters de General Elektriks s’associant à l’un des meilleurs beat-maker Chief Xcel de Blackalicious, pour un projet appelé Burning House, où tout serait permis en matière de groove imparable, de rythmiques funk infernales et de beats hallucinants. Rassurez-vous, le fantasme est devenu réalité avec Walking into a Burn House, dont on découvre le clip imparable de PPST (Post Party Stress Disorder).

Burning House est un projet aux sonorités spectaculaires mené par l’extraordinaire beat-maker Chief Xcel (Blackalicious) et par le génie des claviers Hervé Salters (aka General Elektriks).

XCel est l’un des membres fondateurs de Quannum Projects, collectif hip-hop acclamé de la baie de San Francisco (Blackalicious, DJ Shadow, Latyrx…). Il rencontre Salters quand ce dernier quitte la France pour rejoindre SF au début des années 2000. Très vite, ils réalisent qu’ils partagent un amour commun pour ce qui est funky et impertinent et se rejoignent autour de l’idée selon laquelle il n’y pas de limite à la musique. C’est ainsi que Chief invite Hervé et ses claviers vintage sur plusieurs morceaux et projets, tandis que Salters accueille Xcel sur son premier album sous le nom de General Elektriks.

Le musicien français accompagne ensuite Blackalicious en live aux claviers durant l’année 2005. Le germe Burning House est planté. Il fleurit doucement mais très bruyamment jusqu’en 2012, quand Xcel rejoint Salters pour une semaine à Paris. C’est là qu’une grande partie de l’écriture et des bases du premier album sont posées. Ils se retrouvent quelques mois plus tard, cette fois ci à Berlin, où Hervé réside dorénavant, et y terminent alors l’enregistrement. Ils n’en avaient pourtant pas terminé de leurs voyages, décidant de revenir à San Francisco pour mixer l’album.

Le premier opus de Burning House est le collage radical et sans précédent d’une musique funk brute, d’un hip-hop incessant et d’un jazz contagieux et effronté, directement issus des clubs. Passant les vitesses sans effort, Burning House navigue entre des sons dance floor bouillants comme sur « Post Party Stress Disorder », des beats qui cognent façon Boom-Bap à l’image de « Turn Off The Robot» et une ballade jazz futuriste comme « Frozen Conversations ». Les beats de Xcel et les claviers de Salters se mélangent à merveille pour donner un résultat personnel, reflet de leur conception de la musique moderne : un lieu où créativité et liberté règnent.

Hormis quelques cuivres et backing vocals, les 2 hommes signent toutes les performances/programmations instrumentales et vocales du disque.

Burning House – Post Party Stress Disorder official video

ARNO en Concert à L’Olympia le 22 avril

Arno

Luxuriant, kaléidoscopique, continuellement inventif et aussi, souvent surréaliste, l’album d’ARNO « Future Vintage » (Naïve) est un ensemble de rock affuté et aventureux au tournant duquel on découvre tout à coup une ballade ou un passage burlesque. Du Arno Grand Cru ! On y retrouve de nouveaux classiques. Et de ceux à reprendre en chœur. Et dans chaque morceau il se passe continuellement quelque chose, musicalement et dans le texte tellement détaillé et inspiré ! Original aussi ! Certainement pas une pâle version locale d’une formule à succès. Au contraire : Arno a sa propre norme. Et sur Future Vintage il est en très grande forme…

Auteur d’une discographie d’une grande richesse qui couvre les trente cinq dernières années, le chanteur Arno a voulu « changer de bazar » sur son nouvel album, Future Vintage. Sans se renier pour autant, il emprunte ainsi une nouvelle direction, nourrie par ses observations de la société. « Cette année, un changement s’est produit en moi», explique-t-il. « Les gens changent aussi. » Sur fond de crise européenne, celui à qui l’on doit l’immortel refrain « Putain, putain, nous sommes quand même tous des Européens » a constaté une mutation sur le plan politique. « L’Europe est en faillite, l’Amérique n’a plus le pouvoir qu’elle avait ».

Collusion de français et d’anglais, la musique d’Arno est toujours un appel à l’ouverture d’esprit et à la tolérance. Alors qu’il devait enregistrer cet album en 2013 seulement, Arno a ressenti l’urgence d’en écrire les chansons à peine sa précédente tournée terminée. « Après les derniers concerts, à Montréal, je me suis dit « je dois faire quelque chose ». Après deux ans sur la route, c’est dur de se retrouver sans rien faire. Et c’est encore pire avec l’âge » confie-t-il.

 ARNO en Concert à L’OLYMPIA, le 22 Avril 2013 et en tournée dans toute la France

SUR SCENE, ARNO EST ACCOMPAGNÉ DE :

  • Serge FEYS – Claviers
  • Mirko BANOVIC – Basse
  • Mattijs VANDERLEEN – Batterie
  • Filip WAUTERS – Guitares

arno

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Alex Beaupain : Pourquoi battait mon coeur

Nouvel Album le 12 avril 2011 (Naïve)

Depuis que «Les Chansons d’amour», de Christophe Honoré, est devenu le film d’une génération, Alex Beaupain occupe une place à part dans la chanson française. C’est son premier album, «Garçon d’honneur» (2005), qui avait inspiré le scénario du film, et dont les titres se succèdent à l’écran. Leur romantisme à la fois aérien et cru a comblé un manque. La chanson d’amour, genre menacé soit par l’anecdote soit par le sentimentalisme, a retrouvé, avec lui, une intensité, un lyrisme et une vitalité qui semblaient perdus.

«J’ai compris qui j’étais comme auteur compositeur grâce aux Chansons d’amour», dit Alex Beaupain. De même, c’est devant les fans du film, affluant à ses concerts, émus et reconnaissants, qu’il a trouvé quel interprète, quel chanteur il serait. «33 Tours», son deuxième album (2008), est sorti dans le sillage de cette révélation, comme une suite, et s’est mélangé naturellement sur scène aux morceaux des «Chansons d’amour». Le titre «Comme la pluie», chanté avec Chiara Mastroianni, Clotilde Hesme et Ludivine Sagnier, se retrouve d’ailleurs dans le film suivant de Christophe Honoré, «La Belle Personne».

Aujourd’hui, Alex Beaupain s’émancipe, mais dans la fidélité. D’un côté, il a écrit et composé les chansons des «Bien-aimés», le prochain Honoré, avec, entre autres, Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Ludivine Sagnier et Louis Garrel. De l’autre, voici «Pourquoi battait mon coeur», un troisième album qui n’appartient qu’à lui. Seul le titre «Avant la haine» rappelle le cinéma : à l’origine destiné à l’album «Garçon d’honneur», on pouvait l’entendre, interprété par Romain Duris et Joana Preiss, à la fin de «Dans Paris» (2006). Objet d’un culte secret depuis lors, ce duo est cette fois chanté non avec une actrice, mais avec Camélia Jordana : «Comme elle a une voix puissante et que je chante de façon plutôt douce, les rôles sont inversés, c’est un peu moi qui fais la fille», s’amuse Alex Beaupain.

Une légèreté nouvelle éclaire l’album. Depuis ses débuts, l’élégance d’écriture d’Alex Beaupain tournait autour d’une brisure originelle, d’un deuil – cette histoire vraie se laisse largement deviner à travers «Les Chansons d’amour». «Pourquoi battait mon c?ur» inaugure une période différente, affranchie des fantômes. Si tristesse il y a, elle est celle des élans qui retombent («Un culte insensé»), des ruptures consommées («A nos amours»), des séparations annoncées («Ciel de traîne»). Mais d’abord, il y a l’ivresse de la fusion, l’idéal que seul l’être aimé, l’autre, peut incarner – «De tout sauf de toi», «Je réponds toi». Le partage se précise entre les sentiments et le sexe, qui est la source d’inspiration des titres les plus pop, les plus rythmiques – «Sur toute la ligne», «La Nuit promet», d’un hédonisme débridé. Un nouveau réalisateur, Jean-Philippe Verdin, venu de l’électro, entraîne Alex Beaupain sur cette pente festive, mais toujours un peu fêlée, et qui appelle la scène. Ces chansons-là esquissent son manifeste libertaire à lui, son geste politique, en quelque sorte. Pour le reste, l’album dit plutôt son refus poli de la chanson engagée. Refus paradoxal, car le monde et l’époque sont bien là : «Je réponds toi» exprime un dégoût pour les normes et les valeurs dominantes. «Au départ» raconte la trajectoire de la gauche au pouvoir de 1981 à 2002, mais c’est aussi l’histoire d’un amour qui s’use, d’une illusion perdue. «C’est une chanson d’amour de gauche qui dit qu’en amour comme en politique, tout commence par un immense espoir pour finir par une cohabitation».

La chanson qui donne son titre à l’album, «Pourquoi battait mon cour», est celle qui le résume le mieux. Energique et mélancolique, elle parle du tourbillon de la vie et de la confusion des sentiments. Elle donne congé aux souvenirs («La mémoire, vois-tu, je n’y tiens plus») mais garde le tempo de l’amour en fuite. C’est une chanson sur les temps qui changent, une chanson de vertige : «Allons regarde toi, ce doit être une erreur, ce n’est sûrement pas ça, pourquoi battait mon coeur.»

  • Alex Beaupain : Chant, piano
    Valentine Duteil : Basse, violoncelle
    Benjamin Vairon: Batterie
    Victor Paimblanc : Basse, guitare
    Nicolas Subrechicot : Guitare, clavier

La Tournée :

  • 05.05.11 Belfort (90) / Théâtre Granit
  • 06.05.11 Massy (91) / Centre Culturel Paul Baillart
  • 23.05.11 Paris (75) / La Cigale
  • 27.05.11 Cavaillon (84) / Le Grenier à sons
  • 02.06.11 Montauban (82) / Festival Alors…Chante!
  • 13.06.11 Montréal (Ca) / Francofolies
  • 14.06.11 Montréal (Ca) / Francofolies
  • 18.06.11 Sète (34) / Théâtre de la Mer
  • 16.07.11 La Rochelle (17) / Francofolies

Crédit Photo : Antoine Le Grand

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Mina Agossi en concert au festival Vibration Caraïbes

Photo Thibault-Stipal

En concert pour le festival Vibration Caraïbes le samedi 6 novembre à 20h à la Maison des Cultures du Monde

Nouvelle signature naïve Jazz, Mina Agossi est une chanteuse exceptionnelle aux références et aux univers variés : Inspiré par le jazz le plus traditionnel, par la chanson française ou même Jimi Hendrix (« burning of the midnight lamp »), son nouvel album réussit le tour de force d’être à la fois tout ça mais surtout, et pour le plus grand plaisir de tous, un formidable album de Jazz d’aujourd’hui.

Album :
« Just Like A Lady »
Sortie : 23 Mars 2010
Label : Naïve Jazz

Ecouter :

Burning of the Midnight Lamp

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Water of March

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Vidéo :

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