Odezenne « Baba » une expérience interactive à “Je veux te baiser”

Odezenne

Le groupe Odezenne a remporté de nombreux tremplins de musique live. D’abord les Découvertes Printemps de Bourges en 2009, puis celles des Francofolies en 2010 et enfin le prix Adami Deezer de Talents 2012. Le FAIR en 2013 finit d’installer le groupe dans le paysage de musique actuelle français. Une reconnaissance professionnelle confirmée par la programmation dans des festivals majeurs en 2014 tel que Les Vielles Charrues, Les Eurokéennes, Le Paléo, Les Solidays, Les Francofolies et Les Nuits Botaniques ou le Fusion en Allemagne. Ayant abandonné l’étiquette ‘Rap’ au profit de ‘Variété Française’, Odezenne sortait en fin d’année un film de 25mn dans lequel le groupe interprète son dernier EP en live-studio. Alix, Jaco et Mattia travaillent actuellement sur leur 3ème album.  Al, Jaco et Merlin ont changé. Sous leurs vrais noms, Alix, Jacques et Mattia recomposent les lignes de leur projet Odezenne. Odezenne ne donnera qu’un seul concert en 2015 : Mardi 10.03.2015 à l’Olympia (Paris).

Odezenne « Baba » l’expérience interactive et participative à “Je veux te baiser”

Odezenne en concert le 10 mars 2015 à l’Olympia

Le site d’Odezenne  : http://www.odezenne.com

ARNO en Concert à L’Olympia le 22 avril

Arno

Luxuriant, kaléidoscopique, continuellement inventif et aussi, souvent surréaliste, l’album d’ARNO « Future Vintage » (Naïve) est un ensemble de rock affuté et aventureux au tournant duquel on découvre tout à coup une ballade ou un passage burlesque. Du Arno Grand Cru ! On y retrouve de nouveaux classiques. Et de ceux à reprendre en chœur. Et dans chaque morceau il se passe continuellement quelque chose, musicalement et dans le texte tellement détaillé et inspiré ! Original aussi ! Certainement pas une pâle version locale d’une formule à succès. Au contraire : Arno a sa propre norme. Et sur Future Vintage il est en très grande forme…

Auteur d’une discographie d’une grande richesse qui couvre les trente cinq dernières années, le chanteur Arno a voulu « changer de bazar » sur son nouvel album, Future Vintage. Sans se renier pour autant, il emprunte ainsi une nouvelle direction, nourrie par ses observations de la société. « Cette année, un changement s’est produit en moi», explique-t-il. « Les gens changent aussi. » Sur fond de crise européenne, celui à qui l’on doit l’immortel refrain « Putain, putain, nous sommes quand même tous des Européens » a constaté une mutation sur le plan politique. « L’Europe est en faillite, l’Amérique n’a plus le pouvoir qu’elle avait ».

Collusion de français et d’anglais, la musique d’Arno est toujours un appel à l’ouverture d’esprit et à la tolérance. Alors qu’il devait enregistrer cet album en 2013 seulement, Arno a ressenti l’urgence d’en écrire les chansons à peine sa précédente tournée terminée. « Après les derniers concerts, à Montréal, je me suis dit « je dois faire quelque chose ». Après deux ans sur la route, c’est dur de se retrouver sans rien faire. Et c’est encore pire avec l’âge » confie-t-il.

 ARNO en Concert à L’OLYMPIA, le 22 Avril 2013 et en tournée dans toute la France

SUR SCENE, ARNO EST ACCOMPAGNÉ DE :

  • Serge FEYS – Claviers
  • Mirko BANOVIC – Basse
  • Mattijs VANDERLEEN – Batterie
  • Filip WAUTERS – Guitares

arno

Future Vintage sur Amazon

Nneka on Tour et en concert le 12 octobre à l’Olympia

Nneka

Si elle n’avait pas été musicienne, Nneka aurait certainement fait une excellente journaliste d’investigation. Ou peut-être aurait-elle été une philosophe. Car elle s’inspire de ces deux domaines pour son art : dans son troisième album, Soul Is Heavy, Nneka pose sans cesse des questions. Elle interroge ses amis, ses compatriotes nigérians, les personnalités du monde politique, Dieu, l’univers, et, avant tout, elle s’interroge elle-même. « Cela ne rimerait à rien de pointer uniquement les autres du doigt » admet-elle. Sa musique et son attitude incitent à la remise en question, sont parfois provocatrices, mais jamais didactiques. « Il est important d’admettre que vous faites aussi partie du système, et que la seule manière de faire en sorte que les choses fonctionnent est de réaliser que nous appartenons à la même entité. »

« Mon esprit est toujours le théâtre de petits affrontements » poursuit-elle, à propos des luttes qui forgent sa musique. Si tout le monde est confronté à des dilemmes existentiels, la plupart des gens se satisfont de se réveiller, aller au travail, boire quelques bières puis jouer aux jeux vidéo le soir, et regarder le monde défiler devant eux. Mais pas Nneka. « Je suis le genre de personne qui remet toujours tout en question. Ceci est en grande partie lié à mon éducation et mon environnement. »

Née et élevée à Warri, dans la région du delta du Nigeria, Nneka Egbuna a vu la ville et ses citoyens lutter contre les conséquences d’une nouvelle richesse. Trente ans plus tard, les coupures de courant font toujours partie du quotidien au Nigeria, une nation riche en pétrole touchée par une pénurie de carburant, où le tribalisme et la disparité des richesses et du pouvoir politique renforcent encore davantage la division des classes. « Tout cela est en grande partie à l’origine de ce que je suis, bien que je sois désormais en mesure de beaucoup voyager et de voir le monde sous un autre angle. » A l’âge de 19 ans, Nneka a quitté l’Afrique pour rejoindre l’Université de Hambourg, où elle a étudié l’anthropologie, pendant que sa carrière musicale prenait son élan. Avec son alliance de rythmes intemporels, de technologie contemporaine et de conscience noire du 21ème siècle, Victim Of Truth, son premier album sorti en 2005, a été encensé par la presse britannique. « Aussi bon que The Miseducation of Lauryn Hill » a écrit The Sunday Times. No Longer At Ease, son second opus sorti en 2008, a tellement impressionné la star du rock Lenny Kravitz, qu’il lui a immédiatement demandé de l’accompagner en tournée. En 2010, des titres issus des deux albums (dont le tube international « Heartbeat ») ont été rassemblés pour son premier album sur le marché américain, Concrete Jungle, qui a montré à l’Amérique du Nord ce que le reste du monde savait déjà : Nneka est un talent unique et exceptionnel avec lequel il faut désormais compter.

Ecrits et enregistrés pendant les trois ans qui ont suivi la sortie de No Longer At Ease, les quinze titres de Soul Is Heavy ont été puisés dans une réserve d’une cinquantaine de chansons, la plupart ayant été composées par Nneka lorsqu’elle se trouvait au Nigeria (alors même que son appartement de Lagos faisait l’objet de coupures de courant). Ces titres intègrent une myriade de styles musicaux : reggae, hip-hop, R&B moderne et soul vintage, afrobeat, et même des éléments de flamenco et de blues du Sahara. Ces styles imprègnent tous les morceaux, du titre d’ouverture « Lucifer (No Doubt) » au morceau doux et paisible « Shining Star », en passant par le déchaîné « Camouflage » et les titres poignants et introspectifs tels que « Valley ». Tous portent la marque unique de Nneka. Sur « My Home », des cuivres triomphants et des rythmes reggae entraînants illuminent le voyage de la chanteuse au cœur des ténèbres et vers un avenir incertain. « Cette chanson raconte la quête de chacun, la recherche de sa place dans la vie pour s’y sentir à l’aise, et le fait de ne pas savoir où aller. Tout cela, en fin de compte, pour réaliser qu’une telle place n’existe pas sur Terre jusqu’à ce que l’on accepte que le bien et le mal font partie intégrante de la vie. Le bonheur absolu n’existe pas. Seule existe la recherche d’un équilibre sain entre deux extrêmes. »

La chanson titre « Soul Is Heavy » précède la sortie de l’album avec un clip dynamique qui reflète des textes qui incitent à la réflexion, évoquant les révolutionnaires historiques nigériens comme Ken Saro-Wiwa, Isaac Boro et Jaja d’Opobo. Tandis que Nneka exprime sa frustration vis-à-vis du fait qu’aujourd’hui encore, persistent les mêmes problèmes sociaux déjà évoqués par la légende de l’afrobeat Fela Anikulapo Kuti (oppression, corruption, exportation de pétrole), cet hymne, véritable source d’inspiration, indique également la voie à suivre pour l’avenir. « Les Nigérians doivent cesser de se diviser, malgré nos 300 dialectes et tribus. Si nous nous voyions comme une entité, les choses s’amélioreraient. » Soul Is Heavy comprend également plusieurs collaborations notables. « God Knows Why », une chanson coup-de-poing sur l’hypocrisie, l’esclavage mental et les pièges de la connaissance sans remise en question, comprend les rimes de Black Thought. « J’ai eu le sentiment qu’il pourrait s’identifier au contexte et au contenu de la chanson » explique Nneka, qui avait déjà chanté avec The Roots. « Je pensais que je n’aurais pas besoin d’expliquer grand-chose à Black Thought, et c’est exactement ce qui s’est passé. » Ms. Dynamite, qui a remporté un Mercury Music Prize et un BRIT Award, l’a aidée à mettre le feu à « Sleep », un titre inspiré par les batailles de Nneka contre les insomnies sur la route, et les pensées et sentiments qui la tiennent éveillée la nuit.

Dans la pièce de résistance de l’album, l’entêtant « J », Nneka analyse ses propres actes et motivations ainsi que ceux de ses semblables. Dans ce grand travail d’introspection, elle s’efforce de projeter de l’énergie positive dans l’univers et réalise un véritable exploit d’alchimie émotionnelle. « Si vous m’approchez avec haine, je viendrai vers vous avec amour. Je dois être suffisamment forte pour transformer cette haine en amour. Et plus vous me détestez, plus je vous aime, et plus je ferai en sorte que vous m’aimiez. »

Si les chansons de Nneka commencent parfois avec des expériences personnelles et des ressentis qui prennent racine dans son pays d’origine, c’est un véritable souffle international qui imprègne sa musique et ses messages. Elle transcende les frontières, qu’elles soient géographiques ou esthétiques. Quelle que soit la langue maternelle de l’auditeur, une proximité immédiate s’installe avec les chansons de Nneka, qu’elles soient incisives (« Don’t Even Think ») ou poignantes (« Stay », « Do You Love Me Now »), et que tout le monde peut ressentir. Nneka est indissociable du monde qu’elle habite, et son art reflète cela à tous les niveaux. « Je suis ce que vous entendez, » conclut-elle de manière succincte. « Je ne pourrais pas séparer la musique que je fais de moi-même. »

NNEKA – SOUL IS HEAVY – TOUR 2012

16.09.2012 – Poitiers – Festival RockAdel
11.10.2012 – Nancy – Festival Nancy Jazz Pulsations
12.10.2012 – Paris – Olympia

Nneka – Shining Star [official video]

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Little Broken Hearts, le nouvel album de Norah Jones qui sera à l’Olympia le 25 mai

Norah Jones est la fille de Ravi Shankar (le joueur de sitar le plus connu en dehors de l’Inde), et de Sue Jones. Née à New York, elle part passer son enfance avec sa mère à Dallas au Texas à l’âge de 4 ans. Dès son plus jeune âge, elle est bercée par les musiques qu’écoute sa mère, notamment le jazz et la soul, notamment des artistes comme Bill Evans et Billie Holiday.

Norah Jones a réconcilié jazz et pop au début des années 2000 avec l’album « Come Away With me », signé chez Blue Note. Après des études concentrées sur le jazz et particulièrement la maîtrise du piano, pour lequel elle se perfectionne à l’Université de North Texas, Norah Jones s’installe à New York et débute sous la houlette du groupe de trip hop Wax Poetic. Elle fonde ensuite son propre groupe en compagnie notamment de Lee Alexander, qui continue de l’accompagner dans sa carrière solo.

Le succès de Norah Jones à l’issue de « Come Away With me » se traduit par 8 Grammy Awards et 18 millions d’exemplaires vendus. Après « Feels Like Home », sorti en 2004, Norah Jones intègre la formation The Little Willies avec Lee Alexander, qui donne naissance à un album éponyme en 2006. La chanteuse s’illustre à nouveau avec l’album « Not Too Late » en 2007, dont elle a écrit une grande partie des chansons. Représentée sur la couverture du disque avec un graphisme à la Tim Burton, Norah Jones incarne une sorte de Lydia issue de « Beetlejuice », nous rappelant qu’elle est capable d’emprunter toutes les voies souterraines qui mènent à un exercice brillant de la pop. Norah Jones a fait ses premiers pas au cinéma dans le film « My Blueberry Nights » de Wong kar-wai aux côtés de Nathalie Portman. Toutes les voix jazz actuelles mènent à Norah Jones.

Elle sera sur la scène de l’Olympia le 25 mai pour l’occasion !

Norah Jones vient de sortir son cinquième album, Little Broken Hearts (Blue Note/EMI). Il s’agit d’une collaboration avec le producteur/musicien Danger Mouse.  Little Broken Hearts, qui rassemble des chansons originales cosignées par les deux musiciens, marque une nouvelle étape dans le parcours de Norah Jones.

Découvrez le tout nouveau clip de Norah Jones. « Happy Pills » est le premier extrait de son nouvel album intitulé « Little Broken Hearts », disponible depuis le lundi 30 avril. Elle sera aussi en concert  le 13 septembre 2012 à 20h00 au Zénith Strasbourg Europe.

 

 

 

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Soldat Louis en concert à l’Olympia, les 17 et 18 Mai 2012

Le drapeau noir de Soldat-Louis se pavanera de lettres pourpres à la proue de l’Olympia, indomptable vaisseau parisien, d’ici 15 jours ! Et voilà une idée pour prendre un bon bol d’air marin après cette période électorale.

Soldat Louis, en a fait du chemin depuis son titre « Du rhum, des femmes » classé au top 50 pendant des semaines et double disque d’or ! Soldat Louis, c’est à la fois une identité bretonne et surtout, une vraie bande de rockers. Toujours en tournée, ils ont chanté devant 140 000 spectateurs en 2011 et plus de 70 concerts dans toute la France…

Soldat Louis, c’est aussi l’équipage le plus festif et le plus joyeusement anar que notre douce France ait jamais enfantée. Autant dire, pour ce qui l’ignoreraient encore, que les gars de Soldat Louis ne sont pas exactement des enfants de choeur, ou alors supprimons le h, car du coeur, ils en ont gros comme ça !

Combien d’années de déferlantes et d’aventures homériques aux latitudes houleuses pour ce redoutable abordage tant attendu ! L’arsenal scintillant et les bottes cirées, l’équipage du cap’tain Louis impatient d’en découdre, va rendre jalouses les étoiles de la capitale dans un tonnerre de chansons à faire rougir les capucines du boulevard façon néons de port de commerce. Leur pays les a fait grandir comme il fait pousser ses menhirs, c’est dire s’ils sont solides et fiers et qu’ils ne l’oublient jamais.

Chez ces dangereux pirates de compact disc, pas de chichis, pas de tralala, mais de la tranche de vie boucanière, de la déclaration d’amour flibustière.

Olympia – 28, boulevard des Capucines 75009 PARIS