Andréas & Nicolas au Café de la Danse le 14 mai

Andréas & Nicolas en super concert le 14 mai au Café de la Danse à Paris!

10 places à prendre pour le concert du 14 en envoyant votre nom à contact@artemedia-agence-presse-com

L’infernal duo se produira le samedi 14 mai au Café de la Danse à Paris à 20h. Un show plein de surprises mêlant chanson rock acoustique et humour décapant.

Pour rappel, vite repérés sur le net par Me, Myspace & Myband, ils jouent pour la toute première fois en 2007 sur la scène de l’Horloge aux Francofolies de La Rochelle, et enchaînent quelques belles dates comme le Festival Juste Pour Rire, le Rock School Barbey, le Motocultor Festival ou encore le Hellfest.

Andréas & Nicolas a sorti son premier album intitulé “Super Chansons” le 15 novembre dernier (Label : Listenable / Distribution: PIAS). Dans ce projet complètement atypique, ils fabriquent des « Super Chansons » mettant en musique et en mots leur univers décalé: « Je collectionne des canards (vivants) », « Singe facteur » …  Andréas et Nicolas proposent un spectacle à mi-chemin entre théâtre et musique, où chaque nouveau concert s’enrichit d’une part d’improvisation encouragée par la participation du public. L’album contient 16 titres, ainsi qu’un jeu vidéo, “Singe Facteur”, où l’on peut retrouver tout l’univers délirant d’Andréas et Nicolas et débloquer de nouveaux morceaux.

En quelques chiffres Andréas & Nicolas, c’est : 2 personnes – 1 poussin – 3 ans d’existence – 1 album – 16 titres – 1 titre caché – 1 jeu vidéo inclu – 4 titres à débloquer – 1 clip officiel – 2-1 FC Nantes/Real Madrid – 2 séries (Poussin Agression/ Bonsoir Monsieur) – Plus de 30 vidéos – Plus de 300 morceaux à leur répertoire …

Infos pratiques concert:

  • Horaire: 20h
  • Lieu: Café de la Danse, 5 passage Louis Philippe 75011 PARIS – Métro Bastille
  • Tarifs : Réduit (adh., Chom., étud.)  10€ / Loc *13€ / Sur Place 17€ ( *Hors frais de loc)
  • Renseignements au 02 41 800 843 : ligloo@wanadoo.fr // www.ligloo.org
  • Tous les bons liens pour découvrir ou redécouvrir l’univers d’Andréas & Nicolas: Myspace: www.myspace.com/andreasetnicolas

Clip « Super Champions » :

ANDREAS ET NICOLAS

  • 07/05 Blois (41) Salle dupré
  • 14/05 Paris (75) Café de la Danse
  • 04/06 Albas (46) Fête du vin
  • 18/06 Mayenne (53) Le Justice
  • 21/06 Béthune (62) Fête de la Musique
  • 24/06 Le Lion d’Angers (49) Le Zest’ival
  • 25/06 Tallende (63) Festival A l’Assaut
  • 07/07 Albi (81) Festival pause guitare off
  • 14/07 Selestat (67) Festival Lez’ Arts Scéniques
  • 31/07 Etaples (62) Festival Rock en Stock
  • 21/08 Boussay (44) Rock’n fest
  • 27/08 Bréal sous Monfort (35) Festival du roi arthur
  • 28/08 Corsept (44) Festival Couvre Feu

Femi Kuti : Africa for Africa

AFRICA FOR AFRICA

NOUVEL ALBUM (Label Maison / Pias)

Ceux qui ont suivi sa carrière et connaissent sa musique le savent : Femi Kuti ne s’est jamais contenté d’être le fils du roi. Après s’être émancipé du giron paternel en 85 pour créer un groupe indépendant, The Positive Force, il s’est appliqué à trouver sa propre voix. Il est devenu, depuis les années 90, un artiste à part entière au style singulier et nuancé.

Sa discographie témoigne du chemin parcouru : après une courte expérience chez Motown, il embrasse la tradition afrobeat avec un premier album international en 1998 (« Shoki Shoki»), avant de se frotter au modernisme urbain de ses cousins américains, Mos Def ou Common sur l’album « Fight To Win ». Puis il revient à Lagos pour ériger un nouveau Shrine et publier un projet « live » démentiel, un concert enregistré sur le vif dans sa propre salle.(« Live at the Shrine » chez MK2 en 2004). Enfin, en 2008, il confectionne à Paris un vrai disque de studio, unanimement plébiscité comme son meilleur album (« Day By Day »).

Que lui restait-il donc aujourd’hui à accomplir? Pour boucler la boucle, Femi a voulu revenir à la source, à l’origine de ce souffle brûlant qui transcende toute son oeuvre, c’est-à-dire dans le studio où il avait réalisé ses premières sessions avec son père puis son premier album solo. Le studio Decca, devenu ensuite celui du label Afrodisia dans les années 70, fut le laboratoire de plusieurs chefs d’oeuvres nigérians de l’époque, outre ceux de Fela. « C’est un lieu historiquement très important pour l’afrobeat, et l’endroit dégage des vibrations mystiques auxquelles Femi n’est pas insensible. » déclare son éternel compagnon de route, le réalisateur parisien Sodi qui a fait le voyage jusqu’à Lagos pour l’occasion. « On savait que le studio était en mauvais état, avec de vieilles tables de mixage, de vieux équipements, on savait que toutes les machines ne fonctionneraient pas, mais on voulait relever le challenge. Car à Lagos, tout est différent. La ville est tellement monstrueuse, que ça influe sur la façon dont les musiciens jouent. L’idée, c’était d’enregistrer le stress de Lagos sans tomber soi-même dans ce stress. » Et Femi d’abonder dans ce sens : « Entre les coupures d’électricité et la climatisation qui ne marchait pas, on a transpiré comme des chiens ! Je faisais semblant de me plaindre à Sodi : « on pourrait être confortablement installé, qu’est ce qu’on fout là ? » C’était de la folie, et c’est ce qu’on voulait. »

Si ce disque est moins minutieusement produit que le précédent, il ne s’agit pas d’une défaillance, mais d’un choix artistique assumé. Ne pas arrondir les angles. Laisser cet afrobeat rugueux sous sa forme la plus pure… « Agressif » est le mot qui revient le plus souvent dans la bouche de Femi, lorsqu’il parle de cet album. On ne s’étonnera donc pas d’y entendre une énergie presque Punk, épicée à l’Africaine ! Ici, les mots s’avèrent en parfaite adéquation avec les notes. Bad Government. Jamais Femi n’a été aussi vindicatif. Jamais ses paroles n’ont été aussi tranchées Nobody Beg. « Mais Jamais la situation de mon peuple n’a été aussi grave» rétorque l’artiste. À la manière de ses idoles des années 60, Coltrane, Parker, Gillespie, son militantisme se teinte parfois d’un jazz de combat sans perdre son intensité. Politics in Africa .

Plus qu’un musicien, le compositeur de 48 ans est devenu un véritable ambassadeur africain, dans le sens le plus noble du terme. L’enregistrement a d’ailleurs été aménagé en fonction de son emploi du temps chargé. Femi était à Johannesburg pour chanter l’Afrique sur les télés du monde entier lors de la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde. Il y chante son tube Beng Beng Beng, et il en profite pour rencontrer quelques héros de la lutte contre l’apartheid. Plus tard, il s’envole pour New York afin d’assister à la fameuse comédie musicale sur Fela qui triomphe actuellement à Broadway. Il est même invité sur scène par les acteurs à la fin du spectacle.« C’est extraordinaire, ils ont vraiment compris le combat de mon père, et son esprit. Il faut que cette pièce fasse le tour du monde, et qu’elle vienne au Shrine. » dit-il spontanément. Verra-t-on Femi porter ce projet à travers le monde ? Peut-être. En attendant, son Shrine continue de vibrer tous les week-ends et d’être l’un des derniers temples vivants de la musique africaine. Erykah Badu, Damon Albarn, Hugh Masekala y ont récemment fait leur apparition, ainsi que tous les flics de Lagos qui espèrent toujours l’obliger à fermer ce lieu de résistance et organisent des rafles régulières pour effrayer son public. Pour le dixième anniversaire du Shrine prévu cet hiver, Femi y prépare un festival d’anthologie. Après la célébration, il trouvera, début 2011, quelques mois pour défendre ce nouvel album sur scène.

Ecoutez :

[audio:http://www.artemedia-agence-presse.com/158853.mp3|titles=Extrait Africa for Africa]

Explication des titres de l’album

1 – Dem Bobo
Parle des malicieuses machinations et de l’art de la tromperie des hommes politiques qui usent de subterfuges pour parvenir à leurs fins tortueuses.

2 – Nobody Beg You
Personne ne vous a demandé ! Question – qui contient sa propre réponse – adressée aux sénateurs, gouverneurs, présidents. Personne ne leur a demandé de faire ce travail.

3 – Politics In Africa
Dans cette chanson, Femi compare les avantages des moins fortunés dans les pays occidentaux avec l’abjecte souffrance provoquée en Afrique par les politiciens corrompus.

4 – Bad Government
Se demande comment avec autant de gens talentueux dans de si nombreux domaines de compétences : médecins, ingénieurs, footballeurs et athlètes, les gouvernements sont aussi mauvais.

5 – Can’t Buy Me
Le titre parle de lui même, la chanson décrit quelqu’un qui tente de gagner ou d’acheter faveur et loyauté.

6 – Africa For Africa
Un plaidoyer pour l’abolition des frontières qui divisent les pays d’Afrique, pour inviter les citoyens africains à aimer leur terre et à en prendre soin et à se considérer les uns les autres comme frères et soeurs. L’Afrique pour l’Afrique!

7 – Make We Remember
Une supplique pour ne pas oublier les paroles prononcées par ces modèles d’intégrité que furent Fela, Kwame Nkrumah, Marcus Garvey, Lumumba, Malcolm X, Samkara, Martin Luther King…

8 – Obasanjo Don Play You Wayo
Décrit la façon dont les pouvoirs en place (establishment) ne se préoccupent que de leurs intérêts ; même ceux qui sont pris en flagrant délit parviennent toujours à échapper à la justice et ne sont pas sanctionnés pour leurs mauvaises actions.

9 – Boys Dey Hungry For Town
Décrit comment la pauvreté règne sur toute l’Afrique.

10 – Now You See
Un cri du coeur pour la souffrance qui résulte de la corruption cachée sous une apparence de démocratie.

11 – No Blame Them
Relate les calomnies proférées contre Femi par certains journalistes, qui l’accusent d’être fou. Malgré le portrait cruel et infondé qui est dressé de lui, Femi ne fait pas de reproches, les prenant juste pour de la presse de caniveau.

12 – Yeparipa
Décrit le quotidien éprouvant de la classe populaire au Nigéria, incapable de faire face à ses responsabilités à cause de la pauvreté, sans secours du régime démocratique qui ne lui a rien apporté et ne laisse d’autre option que la solidarité qui naît de cette souffrance.

13 – E No Good
Femi montre comment les ressources du pays ont été détournées dans les poches d’une minorité de profiteurs plutôt que d’être utilisées à fournir eau, électricité, logement, éducation à la population. Il décrit comment les enfants de ces privilégiés vont dans les meilleures écoles, portent les plus belles chaussures, ont les plus belles maisons et les plus belles voitures, et peuvent se permettre de voyager aux Etats-Unis.

14 – It Don’t Mean
Ce titre invite le public, qui bénéficie d’une certaine richesse matérielle, à ne pas oublier la pauvreté et les souffrances qui continuent d’exister.

http://www.myspace.com/femikuti

L’interview :

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