rencontre avec Kesiena pour la sortie de son album « It was all written »

kesiena, it was all written

artéMédia est parti à la découverte de cet artiste pour en savoir un peu plus sur ce troubadour des temps modernes. Kesiena écrit ses chansons comme il les reçoit, c’est à dire, déjà pensées, déjà écrites, déjà prête à être racontées, déjà prête à être chantées !  » It was All Written « . Les onze morceaux qui composent ce magnifique album lui permettent dit-il,  d’exprimer ce qu’il est,  et ce qu’il perçoit. Kesiena met en musique les histoires que  les gens lui racontent, met en mélodie des histoires de vies. Mais ce qu’il aime aussi et surtout, c’est de partager avec le plus grand nombre ce qu’il ressent, c’est à dire d’être sur scène, d’être sur la scène ! It was all written,  s’écoute sans fin! De la première à la dernière chanson, on est en voyage, on est du voyage, on est dans le  plaisir, en harmonie avec Kesiena. It was all written, est à écouter sans chichi et sans modération ! La voix à la fois douce mais aussi puissante de Kesiena vous entraîne dans ses ballades, dans son soul et rock  univers. Un univers des plus sensible, un univers où il est particulièrement  bon de s’y trouver, de s’y retrouver. Kesiena, ouah ! que c’est bon  ! Lire aussi sur artéMédia

Kesiena sera  le 6 juin en concert au Divan du Monde !

L’interview 

« It was all written » sur Amazon

Nneka on Tour et en concert le 12 octobre à l’Olympia

Nneka

Si elle n’avait pas été musicienne, Nneka aurait certainement fait une excellente journaliste d’investigation. Ou peut-être aurait-elle été une philosophe. Car elle s’inspire de ces deux domaines pour son art : dans son troisième album, Soul Is Heavy, Nneka pose sans cesse des questions. Elle interroge ses amis, ses compatriotes nigérians, les personnalités du monde politique, Dieu, l’univers, et, avant tout, elle s’interroge elle-même. « Cela ne rimerait à rien de pointer uniquement les autres du doigt » admet-elle. Sa musique et son attitude incitent à la remise en question, sont parfois provocatrices, mais jamais didactiques. « Il est important d’admettre que vous faites aussi partie du système, et que la seule manière de faire en sorte que les choses fonctionnent est de réaliser que nous appartenons à la même entité. »

« Mon esprit est toujours le théâtre de petits affrontements » poursuit-elle, à propos des luttes qui forgent sa musique. Si tout le monde est confronté à des dilemmes existentiels, la plupart des gens se satisfont de se réveiller, aller au travail, boire quelques bières puis jouer aux jeux vidéo le soir, et regarder le monde défiler devant eux. Mais pas Nneka. « Je suis le genre de personne qui remet toujours tout en question. Ceci est en grande partie lié à mon éducation et mon environnement. »

Née et élevée à Warri, dans la région du delta du Nigeria, Nneka Egbuna a vu la ville et ses citoyens lutter contre les conséquences d’une nouvelle richesse. Trente ans plus tard, les coupures de courant font toujours partie du quotidien au Nigeria, une nation riche en pétrole touchée par une pénurie de carburant, où le tribalisme et la disparité des richesses et du pouvoir politique renforcent encore davantage la division des classes. « Tout cela est en grande partie à l’origine de ce que je suis, bien que je sois désormais en mesure de beaucoup voyager et de voir le monde sous un autre angle. » A l’âge de 19 ans, Nneka a quitté l’Afrique pour rejoindre l’Université de Hambourg, où elle a étudié l’anthropologie, pendant que sa carrière musicale prenait son élan. Avec son alliance de rythmes intemporels, de technologie contemporaine et de conscience noire du 21ème siècle, Victim Of Truth, son premier album sorti en 2005, a été encensé par la presse britannique. « Aussi bon que The Miseducation of Lauryn Hill » a écrit The Sunday Times. No Longer At Ease, son second opus sorti en 2008, a tellement impressionné la star du rock Lenny Kravitz, qu’il lui a immédiatement demandé de l’accompagner en tournée. En 2010, des titres issus des deux albums (dont le tube international « Heartbeat ») ont été rassemblés pour son premier album sur le marché américain, Concrete Jungle, qui a montré à l’Amérique du Nord ce que le reste du monde savait déjà : Nneka est un talent unique et exceptionnel avec lequel il faut désormais compter.

Ecrits et enregistrés pendant les trois ans qui ont suivi la sortie de No Longer At Ease, les quinze titres de Soul Is Heavy ont été puisés dans une réserve d’une cinquantaine de chansons, la plupart ayant été composées par Nneka lorsqu’elle se trouvait au Nigeria (alors même que son appartement de Lagos faisait l’objet de coupures de courant). Ces titres intègrent une myriade de styles musicaux : reggae, hip-hop, R&B moderne et soul vintage, afrobeat, et même des éléments de flamenco et de blues du Sahara. Ces styles imprègnent tous les morceaux, du titre d’ouverture « Lucifer (No Doubt) » au morceau doux et paisible « Shining Star », en passant par le déchaîné « Camouflage » et les titres poignants et introspectifs tels que « Valley ». Tous portent la marque unique de Nneka. Sur « My Home », des cuivres triomphants et des rythmes reggae entraînants illuminent le voyage de la chanteuse au cœur des ténèbres et vers un avenir incertain. « Cette chanson raconte la quête de chacun, la recherche de sa place dans la vie pour s’y sentir à l’aise, et le fait de ne pas savoir où aller. Tout cela, en fin de compte, pour réaliser qu’une telle place n’existe pas sur Terre jusqu’à ce que l’on accepte que le bien et le mal font partie intégrante de la vie. Le bonheur absolu n’existe pas. Seule existe la recherche d’un équilibre sain entre deux extrêmes. »

La chanson titre « Soul Is Heavy » précède la sortie de l’album avec un clip dynamique qui reflète des textes qui incitent à la réflexion, évoquant les révolutionnaires historiques nigériens comme Ken Saro-Wiwa, Isaac Boro et Jaja d’Opobo. Tandis que Nneka exprime sa frustration vis-à-vis du fait qu’aujourd’hui encore, persistent les mêmes problèmes sociaux déjà évoqués par la légende de l’afrobeat Fela Anikulapo Kuti (oppression, corruption, exportation de pétrole), cet hymne, véritable source d’inspiration, indique également la voie à suivre pour l’avenir. « Les Nigérians doivent cesser de se diviser, malgré nos 300 dialectes et tribus. Si nous nous voyions comme une entité, les choses s’amélioreraient. » Soul Is Heavy comprend également plusieurs collaborations notables. « God Knows Why », une chanson coup-de-poing sur l’hypocrisie, l’esclavage mental et les pièges de la connaissance sans remise en question, comprend les rimes de Black Thought. « J’ai eu le sentiment qu’il pourrait s’identifier au contexte et au contenu de la chanson » explique Nneka, qui avait déjà chanté avec The Roots. « Je pensais que je n’aurais pas besoin d’expliquer grand-chose à Black Thought, et c’est exactement ce qui s’est passé. » Ms. Dynamite, qui a remporté un Mercury Music Prize et un BRIT Award, l’a aidée à mettre le feu à « Sleep », un titre inspiré par les batailles de Nneka contre les insomnies sur la route, et les pensées et sentiments qui la tiennent éveillée la nuit.

Dans la pièce de résistance de l’album, l’entêtant « J », Nneka analyse ses propres actes et motivations ainsi que ceux de ses semblables. Dans ce grand travail d’introspection, elle s’efforce de projeter de l’énergie positive dans l’univers et réalise un véritable exploit d’alchimie émotionnelle. « Si vous m’approchez avec haine, je viendrai vers vous avec amour. Je dois être suffisamment forte pour transformer cette haine en amour. Et plus vous me détestez, plus je vous aime, et plus je ferai en sorte que vous m’aimiez. »

Si les chansons de Nneka commencent parfois avec des expériences personnelles et des ressentis qui prennent racine dans son pays d’origine, c’est un véritable souffle international qui imprègne sa musique et ses messages. Elle transcende les frontières, qu’elles soient géographiques ou esthétiques. Quelle que soit la langue maternelle de l’auditeur, une proximité immédiate s’installe avec les chansons de Nneka, qu’elles soient incisives (« Don’t Even Think ») ou poignantes (« Stay », « Do You Love Me Now »), et que tout le monde peut ressentir. Nneka est indissociable du monde qu’elle habite, et son art reflète cela à tous les niveaux. « Je suis ce que vous entendez, » conclut-elle de manière succincte. « Je ne pourrais pas séparer la musique que je fais de moi-même. »

NNEKA – SOUL IS HEAVY – TOUR 2012

16.09.2012 – Poitiers – Festival RockAdel
11.10.2012 – Nancy – Festival Nancy Jazz Pulsations
12.10.2012 – Paris – Olympia

Nneka – Shining Star [official video]

Soul Is Heavy sur Amazon

Crystal Waters : SAY YEAH

CRYSTAL WATERS VS. FRED PELLICHERO

« SAY YEAH » Nouveau single disponible chez Sony Music

Crystal Waters est une chanteuse américaine qui n’en est pas à ses premiers succès. Son entrée fracassante dans le monde de la musique a lieu au début des années 90. Elle sort alors le tube mondiale « Gypsy Woman », devenu un classique de toute soirée Dance digne de ce nom. Elle enchaine en 1994 avec « 100% Pure Love ». De nominations en récompenses, Crystal fait trembler les MTV Music Award, Billboard Music Awards et autres remises de prix.

De la Dance à la House il n’y a qu’un pas ! Crystal Waters collabore avec Alex Gaudino en 2007 pour sortir le hit  » Destination Calabria ». Puis « Not Enough  » en 2009. La voix de Crystal a sut traverser le temps et les styles musicaux. 2011, Crystal Waters s’associe sur un nouveau projet « Say Yeah » avec le DJ/Producteur Français Fred Pellichero. Il fait ses armes au début des 90’s puis fonde le groupe Prax, collabore avec Laurent Wolf sur l’abum « Afrodynamic » ainsi qu’en solo sur « Reaction Of Love ». Très orienté Dancefloor de par ses représentations à travers le monde, il réalise des compilations pour Pacha Recordings et est également résident Radio FG.

Crystal et Fred ont la même ambition qu’a leurs débuts 20 ans plus tôt. Ils sauront vous faire danser et chantonner sur leur nouveau tube « Say Yeah » qui s’imposera comme un nouveau classique house.

Toutes les infos sur :

http://www.serialrecords.com/news/ser134/crystal-waters-vs-fred-pellichero-say-yeah/

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