« Sentimental Système D » le Nouvel Album d’Evie

Evie

Des initiales de son nom prononcées à lʼanglaise, elle a gardé le surnom « Evie ». Après des études anglophones, cʼest tout naturellement dans la langue de Shakespeare quʼelle écrit ses premiers titres en collaboration avec Guillaume Rossel, au sein du duo electro pop Time Factory. En 2006, l’album « No Borders » voit le jour sur le label Coming Soon, ce qui leur vaudra à lʼépoque d’ouvrir pour Feist et Rachid Taha.

Retour au piano. Retour au français. Puis Evie livre en 2011 un premier album solo en tant quʼauteur compositeur interprète : « la route », qui lui ouvre la voie dʼune ballade nostalgique, poétique et subtile entre chanson française et pop.

Pour son nouvel album « Sentimental Système D », Evie a fait appel à Frédéric Pierrez aux arrangements (Thomas Dutronc) et de nouveau à Steve Prestage au mixage (De Palmas, Aqme, Peter Gabriel, Japan..) pour aborder un virage plus pop/rock. Porté par des mélodies limpides et quelques touches dʼélectro mêlées aux sons organiques, lʼalbum, « en français dans le texte » se décline entre guitares électriques, riffs enveloppants, basses et rythmiques énergiques.

Après le très bon accueil du premier extrait « Des Mots » cet été sur MFM, France Bleu Bourgogne et Auxerre, Alpes 1, Virage radio, BLC, radio Campus Lille, Demoiselle, radio Flotteurs, Kaléidoscope, Meuse FM, Mosaïque FM, Ornithorynque, radio Avallon, radio Club, radio Lacaune, radio Verdon, RDB, Résonance FM, RGB, RVVS, Scarpe Sensée, Toto Web radio, Villages FM, X Move, radio Zema, Zig Zag ….. voici le nouvel album «Sentimental Système D» sorti le sortie le 12 novembre 2013.

EVIE SERA EN CONCERT LE JEUDI 14 NOVEMBRE A L’ETAGE (PARIS) 

EVIE « Des Mots » teaser

(we are) Fools! Coup de Coeur artéMédia

we are Fools

Le collectif d’électro français fait sa rentrée et dévoile dès aujourd’hui son deuxième single : « Les Oiseaux de nuit », une promenade (noctambule) en terre inconnue. (we are) Fools!  livre avec ce titre sa propre version de ce quoi doit être bonne pop à la française. Le groupe s’aventure sur les traces d’artistes comme Lescop, Stromae, Fauve ou encore Peau tout en cherchant à tracer sa propre route sur la scène électro. Pour décrire « Les Oiseaux de nuit », disons simplement qu’alors que l’automne s’apprête et que la pluie tombe déjà dans les rues, cette chanson rappelle nos évasions impossibles, celles que nous tentons parfois sans espérer aller nulle part… Avec une bonne dose de mélancolie à la clé.

« (we are) Fools! » se présente comme une voix parmi ces jeunes qui cherchent par tous les moyens à cesser d’être assistés, à se sevrer d’allocs, à répondre présent à l’appel de l’avenir.
« (we are) Fools! » c’est une ambiance délétère, celle des garçonnières perchées au sommet des barres d’immeubles, aux frontières des villes, abîmées par la monotonie. Écouter les « (we are) Fools! », c’est apprécier l’excitation vide des litres de café injectés à toute heure, rideaux baissés, affalé devant l’écran à chercher une issue. L’ambition (idiote, comme leur nom l’indique) des « (we are) Fools! », c’est d’écrire avec des notes la chronique d’un âge bloqué entre une vie de bohême qui a perdu son charme et une vie de plans foireux. Déjà vu, me direz-vous ? Pas nécessairement : « (we are) Fools! » (c’est sa marque de fabrique) croit naïvement encore à une sortie de piste, à une solution, que sa musique cherche à tâtons en arrangeant des synthés dans des chambres aménagées en studio.

L’Acte II :

Un EP ? Un album ? Plutôt que de proposer à l’auditeur un format figé, le groupe joue pour l’auditeur une pièce en « Actes » (voire l’Acte I, Croisière). Les membres du groupe proposent ainsi tous les mois un nouveau titre qui dévoilera une nouvelle facette du son « made in Fools ». Cette formule est plus divertissante pour les followers qui peuvent entendre des nouveautés régulièrement. C’est aussi pour le groupe une grande liberté musicale. De plus, très attaché au « Do it yourself », le collectif voit dans ce modèle une forme de vitrine originale pour ses chansons.

A l’occasion de cet Acte III « (we are) Fools! », remercie chaleureusement les spectateurs, auditeurs réguliers, occasionnels, journalistes musicaux en mal de nouveautés, téléchargeurs boulimiques, ou simplement cliqueurs malencontreux qui ont bien voulu prêter une oreille distraite, peut-être même attentive, aux Actes I et II (Croisière; Les Oiseaux de Nuit) du quintet. En effet, le groupe a été positionné dans  le top Noomiz du mois en cours, qui distingue « les artistes les plus aimés sur internet.» Pour rendre à son tour hommage aux auditeurs, voici dès à présent l’Acte III du groupe, « Corvisart », lamento dansant sur un bout de quai, tout en synthés et en riffs. Pour décrire rapidement le morceau, disons qu’alors que le froid décharge sur la ville ses teintes de gris, ce morceau évoque l’étouffement du quotidien en mégapole, l’anéantissement par la foule, la petite part de soi que l’on délaisse chaque jour sur l’autel de la répétition.

A propos de (we are) Fools!

  • Influences: Alain Souchon, Stromae, Empire of the Sun, Fauve, Lescop et bien d’autres
  • Membres du groupe: Hugo (basse), Romain (clavier), Kevin (guitare), Jessie (chant), Alex (clavier, chant)

Ecouter (we are) Fools! : 

alt : Noomiz

« Run Hippy Run » de Maylin, coup de coeur artéMédia

maylin

Héritière de Joni Mitchell, Nick Cave, dans la mouvance de Moriarty et d’Alela Diane, Maylin invite à la suivre dans son voyage vers une musique métissée. Comment raconter, en quelques lignes, les cheminements, les errances, les erreurs, les leçons, les joies et les illuminations de toute une vie ? Maylin le fait au travers de ses textes, ses poèmes et de ses mélodies. La musique est devenue une thérapie, l’expression de son cœur.

Sa mère malgache lui a donné le goût de la poésie et de la rêverie ; son père franco-allemand lui a transmis celui du drame et de l’aventure. Ce métissage a forgé l’âme gipsy de Maylin.

Mannequin et actrice en Europe et à New York, les tourbillons de la vie l’ont conduite jusqu’à Los Angeles. Là, cherchant une authenticité, elle se remet en question et met sa carrière d’actrice en veilleuse pour revenir à son rêve de toujours : devenir chanteuse.

S’appuyant sur des bases musicales classiques, acquises pendant l’enfance, et l’étude du chant lyrique, Maylin fonce tête baissée. Elle renaît « singer/songwriter » et forme son premier groupe avec Omar Torrez, (Tom Waits) à la guitare et David Leach (Ben Harper) aux percussions.

En 2005, elle sort un premier album « On My Way to See You » réalisé par Robin Di Maggio (Tracy Chapman, David Bowie, Steve Vai…) et Baraka Di Candia (Sting). Elle se produit lors de festivals (SXSW à Austin (TX), PopKomm( Berlin).

La musique de Maylin est diffusée sur les ondes des radios universitaires et radios indépendantes de Californie (KPFK, KXLU) et au Canada.

En 2007, elle s’installe à Paris avec un leitmotiv : intégrer ses influences folk et blues (Nina Simone, Joni Mitchell, Muddy Waters, Tom Waits, entre autres) à sa nouvelle signature artistique. Maylin veut se réinventer, repousser ses limites, pour composer une musique qui lui ressemble. En 2009/2010, un nouveau groupe, de nouveaux collaborateurs à l’écriture (Brice de Margerie) un nouveau son, un nouveau départ.

En 2012, Maylin convainc ses fans, lors d’un appel de fonds, de l’aider à enregistrer son deuxième album. Elle y met sa passion et sa sincérité. Le nom de l’album « Run Hippy Run » paraît une évidence pour cette fiancée du voyage qui cherche sans cesse à aller de l’avant : « je suis comme une toupie, si je m’arrête je tombe.

« RUN HIPPY RUN” DE MAYLIN

Maylin, dévoile « Run Hippy Run », son deuxième album studio. Les amoureux de folk pourront découvrir les six titres de cet opus, dès le 20 septembre 2013, sur toutes les plateformes de téléchargement (itunes, emusic rhapsody, amazon, orange, sfr, deezer, spotify…)

Album aux tonalités folk-bohème, interprété en français et en anglais, « Run Hippy Run » libère une atmosphère chaleureuse, poétique et très personnelle.

Réalisatrice et arrangeur de la majorité de l’album, Maylin a voulu « aller à l’essentiel et retranscrire une sensibilité à fleur de peau ». L’instrumentation se résume à un cocktail délicat entre guitare, piano, cordes et percussions.

De sa voix brune et sensuelle, Maylin décrit le cheminement vers la maturité avec Be a man, évoque le pouvoir de la beauté à nous rendre meilleur (May beauty around),la plénitude du sentiment amoureux (Tout autour de moi) et l’émotion de la femme qui va donner la vie (Waiting for you,). Elle partage aussi sa quête pour devenir elle-même sur I was told). Derrière une certaine mélancolie qui imprègne l’album, Maylin n’oublie pas d’être légère et donne même envie de danser sur le titre Between you and me.

Maylin sur la Playlist sur la Radio des artistes ! A écouter sans modération !

Coup de coeur artéMédia avec JAQEE pour son nouveau single « Dance »

Jaqee s’est fait un nom en France grâce à la sortie de son album reggae Kokoo Girl (ressorti sous le nom Land of the Free – Makasound). Elle est de retour avec son second single « Dance » annonçant le futur album à venir ! Fin Mars, Jaqee avait dévoilé un premier extrait clippé intitulé Drop of Water, c’est cette fois encore une nouvelle facette que l’on découvre.

Jaqee

Jaqee est de ces artistes qui refusent les catégories musicales. On a pu l’entendre enregistrer des standards de jazz, développer un son reggae unique, créé un personnage et c’est cette fois sur une solide base de pop fédératrice que Jaqee annonce son grand retour. Après une résidence d’écriture passionnante en Afrique du sud, un enregistrement en Jamaïque, une tournée en Europe, un déménagement à Berlin, l’artiste ougandaise est fin prête à sortir son quatrième album.

On retrouve à la composition et à la production le talentueux Thilo “Teka” Jacks ainsi que Martin Hederos (The Soundtrack of Our Lives) aux arrangements. Après Drop Of Water, découvrez « Dance« , disponible depuis le 7 Juin 2013. Un titre atmosphérique et groovy invitant chacun à s’évader, à prendre de la distance, à lâcher prise dans son quotidien et profiter pleinement de moments simples. Le beat est léger, il flotte et reste difficile à catégoriser. On peut y entendre de la soul, du clubbing, des batteries live, des guitares dubbées, de l’Hammond et une mélodie de clavier irrésistible. Un concentré d’influences avec lesquelles joue Teka tout au long du futur album « Yes I Am« , proposant une sorte de concept-album sans concept(!). « L’idée était de pouvoir ‘fondre’ Jaqee dans cette univers et ces musiques plurielles. Nous n’avons pas voulu nous confronter à des questions de frontières musicales, de limites, nous voulions juste le faire« .

« Dance » parle de l’amour pour la danse et par voie de conséquence, celui pour la musique.

« Dance » est le second single tiré du quatrième album de JAQEE « Yes I Am » qui sera disponible en France le 23 Septembre 2013 (Rootdown Records).

JAQEE en CONCERT :

  • 09/08/2013 – Festival Ard’Afrique- Les Vans (07)
  • 31/08/2013 – FestivalL Du Vieux Chêne – LA Pouèze (49)

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/95841845″ params= » » width= » 100% » height= »166″ iframe= »true » /]

JAQEE – « Dance » (Official Video)

Anouk Aïata « La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel »

Anouk Aïatia

Le premier album d’Anouk Aïata est dans les bacs. Beaucoup de monde attendait avec impatience la sortie de celui-ci, tant la chanteuse depuis ses premiers pas dans la chanson a  marqué les esprits. Comme l’indique sa biographie Anouk Aïata, est d’ici, elle est d’ailleurs, elle est d’hier et aujourd’hui. Anouk Aïata est une funambule qui aime jongler avec les styles et les genres. Barbara, Ella Fitzgerald, Dalida, sont ses muses, les voix qui la bercent depuis toujours dans sans vie. « Aïata » signifie, en langue maorie, « la femme mangeuse des nuages du ciel ». Avec ce premier album Anouk Aïata à décidé d’emmener tout le monde dans son univers de ballades folk, du jazz manouche, entre reggae et tango, dans son imaginaire de tragédienne. Ses chansons parlent de la nature, du monde, de l’amour, de l’exil, de l’errance. C’est avec Amos Mâh, co-auteur des textes et des musiques, qu’Anouk Aïata a décidé de fabriquer, de construire cet album. Ensemble ils forment aujourd’hui un magnifique binôme qui devrait, à tout jamais séduire les foules. Avec « La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel » Anouk Aïata la « white lady sings the blues »*, le « pinson des faubourgs »** vous emporte  jusqu’au bout de la nuit, dans les astres, très très près de la poétique lune.

Anouk Aiata a assuré la première partie de Marc Lavoine à l’Olympia du 19 au 24 février et sera aux 3 baudets à paris les 22 et 23 avril 2013, puis à Lille le 23 mai, à Saint Etienne le 29 mai et aux Francofolies de la Rochelle le 16 juillet.

* son surnom à la Nouvelle-Orléans

** son surnom à Paris

Ecouter « Pourquoi Regardes-Tu La Lune ? » Extrait.

[audio:http://www.sixmic.net/radio/audio/03 Pourquoi Regardes-Tu La Lune _2.mp3|titles=Anouk Aïatia – Pourquoi Regardes-Tu La Lune ? ]

Anouk Aïatia est aussi en écoute tous les jours sur la playlist de la Radio des artistes !

AnouK AïaTA « La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel » Interview  :


 

La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel sur Amazon

 

premier album de Riff Cohen « A Paris », coup de coeur artéMédia

riff cohen

Personnalité incontournable de la jeune scène israélienne, Riff Cohen fait irruption dans le paysage hexagonal avec A PARIS, son premier album. Rien ne résiste à la mini tornade que déclenche cette jeune chanteuse à la fraîcheur insolente et aux multiples talents. Les chansons de Riff dessinent les contours d’un univers original, chaleureux, accueillant, où règne une jeune femme libre, à l’imagination féconde et décalée, à la vitalité contagieuse.

Riff Cohen est née en 1984 à Tel Aviv et y a grandi dans « une atmosphère bohème ». Elle est la fille aînée d’Israël et de Patricia Cohen qui tenaient une galerie d’art et un café dans la rue Shenkin, l’une des plus animées de la ville. La famille de son père est originaire de Djerba en Tunisie. Sa mère est née à Tlemcen en Algérie, mais a passé son enfance à Nice. C’est dans cette matrice culturelle méditerranéenne et nord-africaine qu’elle a été élevée. Patricia est aujourd’hui professeur de yoga et écrit des poèmes dont certains ont été mis en musique par sa fille. Avec des études de piano et de danse dès l’âge de 4 ans, des cours d’art dramatique à 6, Riff aurait pu faire une overdose de gammes, de tirades, d’entrechats. Mais piquée au jeu de l’art et de l’expression, elle se lance dans la composition à 8 ans. Suivront d’autres études et de nombreux projets. Rock, electro, musiques du monde, chant classique indien ou européen, son vocabulaire s’enrichit au gré des expériences. Elle en vient rapidement à signer des musiques pour le théâtre et le cinéma. Également comédienne, on la voit dans des séries télévisées ou des films dont l’adaptation du roman de Valérie Zenatti La Bouteille A La Mer de Gaza. En 2008, Riff s’installe à la Cité Internationale des Arts pour créer. De retour chez elle après 3 ans passés en France, elle s’attelle au répertoire de l’album A Paris, qu’elle va produire elle-même, tout en faisant des apparitions remarquées sur scène, dont la première partie des Red Hot Chili Peppers au Parc Hayarkon de Tel Aviv l’automne dernier.

L’un des visuels de l’album A Paris – recto de la pochette israélienne- est une photo en noir et blanc de sa grand-mère paternelle Fortuna, prise à Djerba la veille de son mariage alors qu’elle avait 14 ans. Tout un symbole. Car cet album traduit à la fois un enracinement et une liberté que cette image d’une autre époque résume à merveille. Farouche et innocente, d’une féminité sans fard, d’une détermination sans faille, telle est l’expression de cette jeune fille. Telles sont les vertus de cette musique qui prend à rebours tous les genres avec une bienveillante et souvent rigolote désinvolture. Si on pense aux Rita Mitsouko en écoutant Sur le Macadam, à Brigitte Fontaine dans Une Femme Assise, c’est que ces deux références font sens depuis que Riff a repris sur scène Marcia Baila des uns et Le Nougat de l’autre. Alors chanson française désorientée ou rock orientalisé? Les deux, forcément, tant les mots de Patricia à l’imaginaire enfantin, aux rimes en coq à l’âne et en ricochets, tiennent en parfait équilibre sur des cordes de guitares très sixties, quand elles ne sont pas suspendues à celles d’un luth arabe à l’identité traditionnelle. Dans Mon Quartier célèbre cette harmonie des genres dans une jubilatoire promiscuité qui accueille, entre autres, des filles qui ont « les cheveux hirsutes » et des garçons qui « portent parfois des jupes ». Quand bien même Riff est-elle obligée de conclure que ce quartier « reste à inventer», on trouve dans J’aime confirmation d’un même esprit ouvert à tout et à tous, mais qui entend rester lui-même. C’est bien ce qui enchante dans ce disque, cet art du zapping enraciné qui passe du marrant néo yéyé de Je Cours à la belle et grave psalmodie de Tzama Nafshi, de la ballade onirique de Chut… à la transe de Hine Ha Or, du français au nubien et à l’hébreu, de Gossip à Lili Bonniche. C’est ainsi qu’on traverse dans A Paris cette modernité caractéristique de notre époque, qui rend tout à la fois disponible et ludique en quelques clicks. Mais on y traverse aussi la rue, celle où vivent les vrais gens avec de vraies histoires, où l’on éprouve de vraies sensations.

A Paris ce fut d’abord une chanson où Riff Cohen partageaitsa vision très personnelle, orientale et africaine, de la capitale. Le clip, visionné près de 800 000 fois sur YouTube, a pour ainsi dire établi sa réputation en Israël et au delà.

 On y voit cette jeune chanteuse à la frimousse épanouie engagée dans une danse du ventre sur les quais de Seine, les trottoirs et dans les bistrots. Images d’une bonne humeur qui gagne des gens issus de différentes communautés. Sans chercher à jouer les blanches colombes de la paix ou les émissaires de la réconciliation, Riff Cohen, tel le joueur de flûte d’Hamelin, réussit comme par enchantement à entraîner dans le sillage de cette rengaine accrocheuse un échantillon du monde tel qu’il est aujourd’hui, multiple et bigarré.

A Paris c’est aujourd’hui un premier album, à peine sorti en Israël et déjà classé parmi les meilleures ventes du pays, où Riff Cohen fait irruption sur la scène musicale hexagonale avec une énergie, une fraîcheur, une fantaisie qui font du bien. Un disque de 14 titres qui se parcourt comme un marché aux épices, où l’on est assailli d’odeurs et de couleurs, où l’on fait des rencontres improbables, où l’on entend des histoires à rêver debout en étant aspiré dans un tourbillon sonore qui échappe à la stérilité fébrile de notre époque. Car A Paris a beau découler de différentes sources musicales, procéder d’un bric-à-brac où se côtoient rock et variété orientale, chanson française et rythmes gnaouas, folk et psaume biblique, il n’en affirme pas moins une cohérence intimement liée au récit familial de la chanteuse qui lui évite ainsi le pastiche ou le photocopiage de styles antérieurs.

Riff Cohen qui présentera son 1er album le 9 avril au Café de la Danse

Riff Cohen – A Paris – Official Video

Dom La Nena en concert à la Boule Noire le 21 mars

dom la nena

Voici un coup de coeur, un trésor intime de chansons folk tendres et lusophones, qui font la part belle aux choeurs et à des arrangements acoustiques insolites et élégants. La chanteuse violoncelliste brésilienne, installée en France, Dom La Nena, a accompagné Jane Birkin, Coming Soon, Étienne Daho, Rosemary Standley de Moriarty, Piers Faccini. A 23 ans, c’est avec ce dernier que Dom La Nena a enregistré son 1er album Ela. Piers Faccini lui a offert l’asile poétique en l’invitant à enregistrer en solitaire dans son home studio. Sur ce premier album délicat, on retrouve Piers Faccini, Camille qui est un soutien de la première heure, ainsi que deux prodiges de la scène brésilienne Thiago Pethit et Kiko Dinucci.

« Ce disque tranquillement idéal n’est pas l’oeuvre d’un vieux sage, type Robert Wyatt ou Caetano Veloso, mais d’une jouvencelle poupine de 23 ans qui en paraît cinq de moins : Dominique Pinto. Elle est jeune, mais a vécu mille vies distillées dans son premier album, Ela. “La Nena” de son pseudo veut dire “la petite” en espagnol et en portugais, deux langues auxquelles elle s’est frottée dans son enfance à Porto Alegre, dans le sud du Brésil, près de la frontière uruguayenne. Le secret de ces chansons légères et profondes, en état de grâce, est celui des premiers albums et du folk au sens large : musique de vraies gens, comme un carnet intime à partager, bilan et nouveau départ. » Stéphane Deschamps dans Les Inrockuptibles

DOM LA NENA – ANJO GABRIEL

Dom La Nena  par Richard Robert

La musicalité fluide et naturelle d’Ela provient de ce ludique travail de précision, de ce plaisir de construire combiné à un permanent souci de justesse, de ce goût pour les trouvailles d’arrangements associé à un sain mépris pour tout son superflu. Elle doit aussi beaucoup aux intuitions et à la clairvoyance de Dom La Nena, qui a su ouvrir son univers à une poignée d’autres présences amies, afin qu’une légère mais vitale brise d’altérité traverse ses chansons sans en altérer la dimension intimiste. Telle une partenaire de récréation, Camille, soutien de la première heure, participe ainsi aux jeux de mains et de voix de Você, tandis que le chanteur brésilien Thiago Pethit, dont Dom a appris incidemment qu’il avait vécu dans la capitale argentine au même moment et dans le même quartier qu’elle, vient logiquement poser son chant sur Buenos Aires. Kiko Dinucci, autre prodige de la nouvelle scène brésilienne, apporte avec son comparse Guilherme Kastrup les soubassements percussifs de Batuque.

Et c’est ainsi, entre cette plongée dans les profondeurs de l’âme et ces élans vers le monde extérieur, entre ces longs moments de solitude et ces vifs instants de partage, que respire la matière ô combien vivante d’Ela. “C’est un disque de passage, conclut Dom La Nena. J’avais besoin de régler certaines choses, de m’enlever un poids.” Ce poids, elle ne s’est pas contentée de l’ôter de ses épaules ; elle l’a converti en une musique qui lui ressemble, à la fois intense, joueuse et libre comme l’air.

  • Au Printemps de Bourges les 24 et 25 mars au Théâtre Jacques Cœur

Dom La Nena sur Amazon

Ordoeuvre « Matmon Jazz » coup de coeur artéMédia

 Mathieu Montecot

Bercé dès son plus jeune âge par des artistes tels que Dave Brubeck , Charlie Parker , Stan Getz ou encore Charles Mingus, Mathieu Montecot a.k.a Ordoeuvre commence la musique à l’âge de 17 ans en s’initiant au djing sur les platines du salon paternel. Quelques années plus tard le travail allié à la passion porte ses fruits : 2 titres de vice-champion du monde DMC (ce qui lui vaudra le surnom de « Double-Vice ») et 3 titres de champion de France : il est devenu un maître des platines. Au delà de ses qualités de technicien et de ses nombreux titres, Ordoeuvre est aussi un vrai personnage de scène, sensible, le genre d’artiste qu’aime rencontrer le public, un charmeur perfectionniste qui vous entraîne dans son univers à chaque prestation. Le projet « Matmon Jazz » s’inspire donc d’une large culture musicale et exploite tous les atouts de ce dj émérite : technique, composition, feeling et passion pour une parfaite alchimie musicale, un délice jazz nappé de beats Hip Hop. Les platines sont devenues des instruments de musique à part entière, chaque scratch est une note, un sax, un piano, une trompette. Ce projet hors du commun est un véritable hommage au jazz, au métissage, aux sources du Hip Hop. Matmon Jazz est une quête, une recherche, une exploration fructueuse et inspirée. Depuis un featuring remarqué lors du Festival des Trans Musicales de Rennes 2010, la chanteuse Céline Costa a désormais rejoint Ordoeuvre sur scène (et dans la vie), en apportant chaleur et sensibilité au groove jazz du dj. Altiste de formation, c’est une nouvelle corde que Céline Costa fait vibrer, une corde sensible à retrouver au cœur de ce duo hors normes.

“Ordoeuvre manie les machines à la perfection, comme en témoigne cet opus 6 titres que nous avons aujourd’hui entre les oreilles. Basé entre Pragues et Rennes ce projet a entièrement été réalisé par l’artiste qui utilise chaque scratch comme une note délivrant sax, piano, voix…une prouesse créative, à écouter d’urgence !” Valérie Dupretz et Thierry Demougin, Keyboard Recording – Home Studio-

Matmon Jazz – Dust (teaser) – réalisé par Damien Stein

Marie Flore « By the Dozen » coup de coeur artéMédia

Marie Flore

Prénom donné par ses parents en référence à une chanson de Joan Baez, il lui donne dès la ligne de départ une belle indication sur la route à suivre. Premières chansons seule, en anglais intuitivement – concerts et un mini album fin 2009. Elle écrit depuis sans cesse, touche et retouche à la scène dans les salles parisiennes. Représentante contemporaine du Do It Yourself, la manière dont elle mène son projet s’assemble logiquement à la musique.

Pas fan pour un sou, elle côtoie naturellement ceux que d’autres vénèrent. Candide talentueuse, elle se retrouve ainsi invitée par Peter Doherty sur ses dernières tournées françaises. Un maître ? Disons un modèle avec qui elle échange et construit. Il y a aussi Roger O’Donnell (The Cure, The Psychedelic Furs) & Gregg Foreman (Cat power) avec qui elle enregistrera entre Paris et Philadelphie des duos sentis, hypnotiques, qui figureront sur un futur album.

Cette galaxie intime est toujours en expansion. Au début de l’année 2012, elle co signe les paroles de l’album « Pursuit » des Stuck in the Sound. Entre temps, en même temps, Marie Flore fait voyager son corps et ses chansons en Angleterre, aux Etats Unis, au Danemark, en Italie, en Suisse.

Aujourd’hui ? La chanteuse est armée d’un groupe qui laisse découvrir son ampleur sur scène. Un EP est à venir début 2013, produit par Robin Leduc. Il piochera dans la besace où se tiennent des chansons taillées dans un rock parfaitement moderne qui ne se plie pas devant les références qui agissent pourtant en sourdine. Black Rebel Motorcycle Club, The Brian Jonestown Massacre.. Une certaine idée de l’indépendance…

Mais si la chanteuse aime tant les voix d’hommes, la sienne est l’idéal opposé. Une voix qui s’approche par touches, susurre derrière l’oreille, rebondit devant vous dans un refrain. Evoquant sans cesse une frustration brute, venue d’un amour tout en torsion et en complications, véritable fil de ses compositions. Il suffit d’écouter « By the dozen » à la mélodie puissante, qui avance et nous enroule. Ballade électrique illuminée qui se tend dans une adresse à l’aimé.

Sur cette frustration qui lui permet de créer, Marie Flore reste discrète, mais ne cesse de la dire en chantant. Dans un style éblouissant.

Marie Flore en concert le 24 janvier à l’international !

Marie Flore

Marie Flore – By The Dozen

The Dancers « For Something In Your Eyes »

The Dancers

Après leur premier EP ‘New Chemistry‘, la sortie du titre ‘Seagulls‘ le 11 Octobre 2012 et une tournée européenne en première partie de The Subways, Pony Pony Run Run et Izia, The Dancers sont de retour. ‘FOR SOMETHING IN YOUR EYES‘, leur nouveau single sortira le 19 Février 2013 dans le monde entier via Zimbalam/Believe Digital. Le single sera notamment accompagné d’une version très limitée de vinyls 7″, de deux B-sides (le live de ‘NO SILENT WILL’ et un remix du single Samba De La Muerte) et d’une vidéo en stop-motion.

The Dancers sont: Corentin (vocals, guitar) Clémentine (vocals, bass) and Mathieu (drums).

EN CONCERT:

  • The Distillers (The Regal Room), Hammersmith le Vendredi 26 Janvier
  • Strongroom Bar, Shoreditch le Mercredi 13 Février
  • The Green Door Store, Brighton le Lundi 18 Février
  • The Lexington (Goomusic Night), Islington leMardi 19 Février

 

The Dancers- Seagulls

The Dancers- Seagulls from Derelict Music on Vimeo.