Andréas & Nicolas en concert au Festival international du film Grolandais

groland

Le duo de super chanteurs ANDREAS & NICOLAS se produira le 19 septembre à la Dynamo de Toulouse à 20h43 précise dans le cadre du Festival du Film Grolandais organisé à l’occasion des 20 ans du Groland! Ils se produiront avec HAKIMIZENITE (HAKIM DE ZEBDA) et GOD FRANÇOIS.

Le Festival international du film Grolandais se déroulera quant à lui du 17 au 23 septembre 2012 et accueillera parmi son jury Bertrand BLIER, Aure ATIKA ou encore Jackie BERROYER … Toutes l’équipe de CANAL PLUS – GROLAND sera bien évidemment de la partie, Avec entre autres Benoît DELEPINE, Jules-Edouard MOUSTIC et le président Christophe SALENGRO.

En bref, le duo Andréas & Nicolas,  né en 2007,  s’illustre dans un style inédit mêlant chanson rock acoustique et humour décapant. Ils se reconnaissent volontiers une parenté avec des humoristes tels que Les Inconnus,  Kad et Olivier ou François Pérusse., Les deux Nantais fabriquent des “Super Chansons” mettant en musique et en mots leur univers décalé: “Je collectionne des canards (vivants)”,  “Compromets-moi”,  “J’aime bien m’mettre de la crème (sur le visage)”,  “Singe facteur”,  …, Autant de tubes déjà inscrits à leur répertoire plus que prolifique ! Andréas et Nicolas proposent un spectacle à mi-chemin entre théâtre et musique. Chaque nouveau concert s’enrichit d’une part d’improvisation encouragée par la participation du public. Vous trouverez sur leur site toutes les infos et toutes leurs excentricités (vidéos, morceaux, jeux vidéos … ): www.andreasetnicolas.com et vous comprendrez rapidement pourquoi Andréas & Nicolas vient rendre hommage au peuple grolandais!

BIOGRAPHIE

Le duo Andréas & Nicolas, s’illustre dans un style inédit mêlant chanson rock acoustique et humour décapant. Les deux Nantais, complètement atypiques, fabriquent des “Super Chansons” mettant en musique et en mots leur univers décalé: “Je collectionne des canards (vivants)”, “Compromets-moi”, “J’aime bien m’mettre de la crème (sur le visage)”, “Singe facteur” …, qui deviennent vite tubesques aux yeux d’un public averti.

Vite repérés sur le net par Me, Myspace & Myband, ils jouent pour la toute première fois en 2007 sur la scène de l’Horloge aux Francofolies de La Rochelle. Ils enchaînent également quelques belles dates comme le Festival Juste Pour Rire, le Rock School Barbey ou encore le Hellfest. Andréas & Nicolas proposent un spectacle à mi-chemin entre théâtre et musique, où chaque nouveau concert s’enrichit d’une part d’improvisation encouragée par la participation du public.

Le duo a sorti son premier album intitulé “Super Chansons” le 15 novembre 2010. L’album contient 16 titres et une chanson cachée, ainsi qu’un jeu vidéo, “Singe Facteur”, où l’on peut retrouver tout l’univers délirant d’Andréas et Nicolas. Un jeu créé sur mesure : des ours, des canards, un singe facteur, des énigmes, 7 niveaux + 1 caché, un classement en ligne des meilleurs joueurs, 4 nouveaux morceaux à débloquer + 3 cachés, des photos à débloquer … L’album contient également le titre « Super Champions » sur laquelle ils ont réalisé un clip, où ils montrent leur amour immodéré pour le club du FC Nantes, dont ils sont supporters et abonnés depuis de nombreuses années. Tourné à au stade de la Beaujoire, le clip met en scène le duo et leurs fans en tenue du FC Nantes dérouillant le Real Madrid en finale de coupe d’Europe des Clubs Champions !

En somme, un album déjà plein de surprises, qui réservent des spectacles bien prometteurs ! Accordez vous un petit moment de détente vous en avez-bien besoin, non ?

NANCY JAZZ PULSATIONS 39ème édition !!!

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À l’aube de ses 40 ans, NJP a souhaité donner une nouvelle image à son festival. Aller vers la simplicité et l’évidence, tout en restant fidèle à son identité. Ambitieux défi lancé par une poignée de zazous inconditionnels désireux de structurer un événement jazzistique d’envergure en Lorraine, Nancy Jazz Pulsations s’est aujourd’hui imposé comme le rendez-vous automnal du Grand Est.

L’IDENTITÉ

NJP s’offre une nouvelle signature, plus affirmée.

L’AFFICHE

Quoi de plus significatif qu’un sourire pour symboliser le plaisir. Un sourire, comme une invitation à la fête. Une fête à laquelle chaque année Nancy Jazz Pulsations convie le plus grand nombre.

LE SOURIRE D’UNE ICÔNE

Celui de Louis Armstrong, superstar du jazz, personnalité intemporelle, qui a donné à la musique un nouveau visage.

Actions Artistiques

QUARTIERS MUSIQUES  : Résidences artistiques et ateliers création

THÈME 2012 : VOYAGE(S)

Engendrer un authentique mélange entre les inspirations des enfants, adolescents, jeunes adultes, des artistes en herbe, amateurs ou professionnels, tel est le propos des Quartiers Musiques. Cette année encore, de nombreux ateliers de pratiques artistiques seront mis en place en collaboration avec les structures sociales de Nancy et du Grand Nancy. Plusieurs temps composent les Quartiers Musiques : en ouverture, la résidence de création qui se déroulera au Théâtre du Peuple de Bussang, puis les ateliers de pratiques artistiques mis en place à la rentrée, et enfin la restitution des ateliers lors de la Pépinière en Fête, temps fort du Festival.

CONCERT JEUNE PUBLIC Avec R.Wan

Concert découverte de la scène française Sur inscription. Réservé aux scolaires (classes de CM1) Au contact des enfants au quotidien, Sodexo est un acteur privilégié dans leur apprentissage du «bien manger». C’est dans cette même démarche pédagogique que Sodexo soutient depuis six ans les initiatives menées par Nancy Jazz Pulsations autour de la sensibilisation du «jeune public». Parrain de l’opération pour la cinquième année consécutive, Sodexo permettra à NJP d’inviter 1500 scolaires de Nancy et de son agglomération au Chapiteau de la Pépinière à un concert privé de R.Wan et d’offrir ainsi aux enfants une initiation gratuite à la chanson française.

R.WAN (Chanson / France)

Le chanteur et parolier de Java revient pour un troisième album solo : « Peau Rouge ». Attaché aux origines de la chanson française et doté d’une écriture riche et incisive, R.Wan nous offre une musique toujours plus novatrice, mélangeant les styles entre eux. Un cocktail détonnant à retrouver sur scène ! Album : Peau Rouge – 2012 LUNDI 15 OCTOBRE / 9H30-10H30 / CHAPITEAU

JAZZ & ME : Ateliers-concerts dans les instituts médico-éducatifs

Grâce au soutien des Rotary Nancy Ouest, Emile Gallé et Majorelle, associations investies dans l’aide aux enfants hospitalisés à travers l’enseignement, les loisirs et le sport, NJP poursuit et amplifie son action à l’Institut Médico-Educatif J-B Thiery de Maxéville, pour une série d’ateliers et de concerts à destination des enfants atteints de troubles mentaux. Les ateliers sont centrés autour d’une Cabane à ouïr, conçue par Odile Tellitocci à partir de matériaux trouvés dans les rebuts ou dans la nature. Avec la participation des enfants et de leurs parents, elle cherche des résonances cachées pour donner vie à une structure sonore unique. Une parenthèse musicale où chaque enfant trouve sa place et un moyen de s’exprimer à sa manière, à travers les sons. Une pédagogie instrumentale soutenue par l’IME et qui a notamment pour objectif la prise de conscience et l’intégration des enfants dans un groupe.

JAZZ DE COEUR : Concerts en milieu hospitalier

Depuis 2006, la Mutualité Française et NJP s’unissent pour offrir une série d’interventions musicales en milieux hospitaliers, sanitaires et sociaux à destination de publics qui, pour des raisons de santé, sont dans l’incapacité de se déplacer. En l’espace de six éditions, 29 interventions ont ainsi pu être menées pour le plus grand plaisir de quelques 2500 personnes hospitalisées, familles et professionnels de santé. Cette année, avec le soutien de la Mutuelle Familiale Lorraine, la Mutuelle Générale de l’éducation Nationale, la Prévadiès – Harmonie Mutuelles et de la Mutuelle Entrain, 7 nouveaux concerts se dérouleront dans toute la Lorraine !

JAZZ INSIDE : Concerts en milieu carcéral ou de réinsertion

Si la culture constitue un facteur de construction, voire de reconstruction de la personne, elle est un élément majeur dans un parcours de réinsertion. Dans cette optique, Nancy Jazz Pulsations propose des concerts en milieu carcéral, en collaboration étroite avec les Directions de l’Administration Pénitentiaire (DAP), les Directions de Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) et les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP).

JAZZ À TOUS LES ÉTAGES :  Concerts chez l’habitant

En collaboration et avec le soutien de Batigère Nord-Est, Nancy Jazz Pulsations met en oeuvre une série de concerts chez l’habitant et s’invite à domicile pour une action de proximité qui devrait permettre le développement du lien social. Sous couvert d’ouvrir leurs portes à la musique, les familles préalablement sollicitées trouveront ici une occasion exceptionnelle pour inviter leurs voisins. De quoi favoriser les échanges intergénérationnels et interculturels !

ÉVEIL MUSICAL

Si la question de la sensibilisation et du renouvellement des publics est inhérente au travail de création et de diffusion des spectacles, le travail d’initiation des jeunes générations est au coeur des préoccupations de Nancy Jazz Pulsations. Différentes opérations à destination du jeune public sont ainsi développées de manière à susciter sa curiosité et lui transmettre le plaisir de la musique.

Programme 2012

MERCREDI 10 /10 :

  • La manufacture : Rosette + Daniel Humair new reunion
  • L autre canal : University of Gnawa & Aziz Sahmaoui + Zita Swoon group + Staff Benda Bilibili
  • Hublot : Chiken Diamond + Canned Heat
  • Fabrique : Céline Bonacina trio

JEUDI 11 / 10 :

  • Chapiteau : Orchestre national de Barbès + Nneka + Band of Gypsies
  • Manufacture : Enrico Rava 5tet + Tony Toxier 4tet avec Logan Richardson
  • Fabrique : quai N°5
  • Magic Mirrors ( minuit) : Mexican Institute of sound

VENDREDI 12 /10 :

  • Chapiteau : Steelpulse + Raggasonic
  • Manufacture : Das Kapital + Thomas Enhco trio
  • Hublot : Original Song + Daniel Darc
  • Fabrique : Michel Reis
  • Magic mirrors : Flying to Jamaica : Irie Crew + Asher Selector

SAMEDI 13/10 :

  • Chapiteau : Nina Attal + Carolina Chocolate drops + Popa Chubby
  • Manufacture : CE2 polars + Gregory Porter
  • Autre canal : King Charles + Rover
  • Hublot : Skannibal Schmitt + Bobby Sixkiller + Skaferlatine
  • Magic mirrors : Giants + Fool Box + Jungle by noght + DJ tai stef

DIMANCHE 14/10
PEPINIERE EN FETE :

  • Chapiteau : Flying Orkestar + Pokey Lafarge and the south City Three + Mokoomba + R Wan
  • Magic mirrors : Alex Toucourt +hugo F + Son del Salon
  • Scene du parc : Alissate + la cabane à ouir + Bénamenil + inlight avec Benjamin Sanz et napoleon maddox

Lundi 15/10

  • Chapiteau : R Wan + Meil + Charlie Winston
  • Manufacture : Limousine invite Yoth Warong + Pierrick Pedron Cheerleaders
  • Opera : Baptiste trotignon + Ahmad Jamal
  • Fabrique : Diego Imbert +Franck Agulhon + PA Goualch

Mardi 16/10

  • Chapiteau : Klub des loosers + Blake Worrell + the coup + Youssoupha
  • Manufacture : Trio enchantier + Rudresh + Mahanthappa
  • Salle Poirel : Camille
  • Fabrique : 4S
  • Magic Mirrors : Fowatile

Mercredi 17/10

  • Chapiteau :Roberto Fonseca + Filewile + Berthoft
  • Salle poirel : Barbara Carlotti + Emilie Loizreau
  • Magic mirrors : Oy

Jeudi 18/10

  • Chapiteau : Les Wayfarers + eiffel + Dionysos
  • Sallle Poirel : CJ Chenier & the hot louisiana band + andy McKee’s guitar + Antoine Dufour et Preston Reed
  • Magic mirrors : Orchestre Tout puissant marcel Duchamp

Vendredi 19 /10

  • Chapiteau : Melody Gardot + The Headhunters + Le Fields and the expressions
  • Autre Canal : Capture + Revolver + Sebastien Tellier
  • Magic Mirrors : Electric Empire + RKK

Samedi 20 /10

  • Chapiteau : Guilaume Perret & the Electric Epic + Mike Stern group + Marcus Miller
  • Magic Mirrors : Lady Linn and the magnificent Seven + DJ Manu Boubli & Claude Serieux

 

La Route du Rock 2012 sur les plages de Saint Malo

La plage de l’Eventail, la plage Bon Secours, le Palais du Grand Large, le Fort de Saint-Père, l’Escalier Club… Retenez bien ces noms car à partir du 10 août et ils jalonneront votre séjour à Saint-Malo durant tout le festival de la Route du Rock.

La plage de l’Eventail : pas question d’impliquer les doigts de pieds puisqu’il s’agira d’y faire du sport, car «foot, rugby & dodgeball are not dead» ;

La plage Bon Secours : porte bien son nom puisque nous vous prodiguerons tous les après-midis les premiers soins version siestes musicales après de longues nuits festivalières ;

Le Palais du Grand Large : rebaptisé palais du grand Dominique le samedi 11 août (Dominique A y réinterprètera La Fossette 19 ans après son premier passage à La Route du Rock), Le Fort de Saint-Père : des murailles pour préserver au sein de nos bastions pop-rock, les joyaux de notre collection 2012…

L’Escalier Club : pour gravir l’état second des musiques électroniques…

Et tout cela «shootés» à l’iode et aux embruns, la peau dorée par le soleil (si si !) des fins d’après-midi à la plage, du sable collé entre les orteils, des algues sur les mollets… Voilà le programme été 2012 de la Route du Rock. Pas sûr que beaucoup de festivals vous proposent d’allier, sport, musique et bord de mer, alors, (re)venez nombreux.

Pour cette édition estivale, la Route du Rock offre à nouveau une programmation audacieuse pleine de découvertes. Parmi les temps forts de cette nouvelle session, notons la présentation du nouvel album du phénomène The XX, le retour très attendu du duo américain Mazzy Star, le maître de la soul psychédélique Spiritualized ou encore les deux représentations exceptionnelles de Dominique A.

La programmation de La Route du Rock 2012 :

Vendredi 10 Août 2012

Le Fort de Saint-Père

  • 02:15 > 03:25 · Squarepusher
  • 01:05 > 01:55 · The Soft Moon
  • 23:20 > 00:20 · Spiritualized
  • 21:50 > 22:50 · Dominique A (Vers les lueurs)
  • 20:25 > 21:15 · Patrick Watson
  • 19:15 > 20:00 · Alt-J

Le Fort de Saint-Père · Scène de la Tour

  • 00:25 > 01:05 · Civil Civic
  • 18:30 > 19:10 · Yeti Lane

La Plage Bonobo

  • 16:00 > 17:00 · Don Niño
  • 14:30 > 16:00 · Infiné DJ Set

L’Escalier Club

  • 02:30 > 04:30 · Michael Mayer

Samedi 11 Août 2012

Le Fort de Saint-Père

  • 02:25 > 03:25 · Breton
  • 01:00 > 02:00 · Mark Lanegan
  • 23:00 > 00:10 · The XX
  • 21:25 > 22:25 · Lower Dens
  • 20:20 > 21:05 · Savages
  • 19:15 > 20:00 · Veronica Falls

Le Fort de Saint-Père · Scène de la Tour

  • 00:15 > 00:55 · Willis Earl Beal
  • 18:30 > 19:10 · Egyptology

Le Palais du Grand Large

  • 16:00 > 17:00 · Dominique A (La Fossette)
  • 15:00 > 15:45 · Memoryhouse

La Plage Bonobo

  • 16:00 > 17:00 · Ela Orleans
  • 14:30 > 16:00 · La Station Radar DJ Set

L’Escalier Club

  • 02:30 > 04:30 · Jamie XX

Dimanche 12 Août 2012

Le Fort de Saint-Père

  • 02:30 > 03:30 · Hanni El Khatib
  • 00:35 > 01:35 · The Walkmen
  • 23:00 > 00:10 · Mazzy Star
  • 21:45 > 22:35 · Chromatics
  • 20:30 > 21:20 · Stephen Malkmus And The Jicks
  • 19:15 > 20:05 · Cloud Nothings

Le Fort de Saint-Père · Scène de la Tour

  • 00:15 > 00:55 · Colin Stetson
  • 18:30 > 19:10 · Judah Warsky

La Plage Bonobo

  • 16:00 > 17:00 · Jonathan Fitoussi
  • 14:30 > 16:00 · Pan European Recording DJ Set

Glazart vous accueille une nouvelle avec fois ses 50 tonnes de sable et le plein d’artistes pour le LaPlage Festival 2012!

Pour cette troisième édition, Glazart vous accueille une nouvelle fois sur ses 50 tonnes de sable en plein Paris. En 2012, LaPlage marque le coup et devient un véritable festival avec plus de quinze jours de programmation quasi quotidienne : entre groove, electro, reggae, hip hop, world music et indie pop, la Porte de la Villette sera à coup sûr l’endroit le plus chaud de la capitale !

Têtes d’affiches et talents émergents se succéderont pour vous garantir un début d’été exotique, décalé et rafraîchissant. N’oubliez pas votre crème sonore…

Après le festival, LaPlage sera encore ouverte du 16 juillet au 02 septembre, et accueillera concerts gratuits, apéros clubbing, showcases, cartes blanches et animations. Du mercredi au samedi, elle sera le spot idéal pour adeptes des afterworks et vacanciers de passage : un véritable oasis festif, propice à l’évasion et dans une ambiance conviviale.

LaPlage Festival 2012

GLAZART

 

Le Festival Rhino d’été et en octobre le Rhino Jazzs Festival

Pour sa 34ème édition, le Rhino investit du 19 au 28 juillet et du 2 au 26 octobre 2012 plus de 25 villes de Lyon à Saint-Etienne en passant par Roanne, Grenoble et Vienne! Au programme, on y devine encore de belles découvertes, des artistes d’exception et de grands moments…

Dans le cadre du rapprochement du Rhino Jazz(s) festival et de Jazz à Vienne, les deux festivals organisent leur lancement en commun le jeudi 28 juin lors d’une soirée exceptionnelle au Théâtre antique de Vienne.

28 JUIN / 19 – 28 JUILLET

  • 7 concerts en partenariat avec Jazz à Vienne et les Z’estivales de Totem

SOIRÉE D’OUVERTURE

  • le 28 juin à Vienne

En 2011, Jazz à Vienne et le Rhino Jazz(s) festival surprenaient en invitant les japonais du Shibusa Shirazu Orchestra pour un spectacle-concert détonnant et surprenant ! En 2012, les 2 festivals relèvent le défi en proposant une soirée exceptionnelle où les jazz rencontrent l’Afrique et la danse de Merlin Nyakam et Fabby Gaggionne ; où les Ambassadeurs de Blitz enflamment de leurs rythmiques funk-groovy le Théâtre Antique accompagné de la voix de Sandra N’kake; où les percussions de la Cie Transe Express s’élèvent en un Mobil Homme géant ; où se croisent et se mélangent les arts pour donner le ton des éditions Rhino Jazz(s) et Jazz à Vienne 2012 : énergique, surprenante et rythmé. En collaboration avec la Biennale de la Danse, la MJC de Vienne, la Locomysic et ViennAgglo. Réservation des billets-invitations sur www.rhinojazz.com et www.jazzavienne.com (nombre de places limitées)

SLURP BB

  • le 19 juillet à Saint-Chamond

FLAMENCO Y PURO

  • le 20 juillet à Lorette

CQMD

  • le 21 juillet à Châteauneuf

PG PROJECT

  • le 24 juillet à Saint-Etienne

ALFIE RYNER

  • le 27 et 28 juillet à Saint-Priest La Roche

2 – 23 OCTOBRE

VOIX D’EXCEPTION

  • Davell Crawford, Otis Taylor, Rokia Traoré, Malia, China Moses…

DE DÉCOUVERTES … EN RÉVÉLATIONS

  • Jungle by Night, Nostoc, Swingin’ Partout, Septeto Internacional, Dorantes…

TRIBUTE TO …

  • Ray Charles, Nina Simone, Jimy Hendrix, New Orleans

AU BLUES ETC…

  • Keith B Brown, Bjorn Berge, Voodoo Skank, Philippe Ménard…

LES INCLASSABLES

  • Nano, Kouyate-Neerman 4tet, Ulf Wakenius, Nadja, Alexis Descharmes et Thierry Coduys…

FESTIVAL JEUNE PUBLIC

  • Concerts primaires avec Mystère Trio
  • Concerts maternelles Avec La Corde à Vents
  • Ça jazze dans les écoles avec Ibrahima Cissokho
  • Concerts hors-scolaires avec Elodie Pasquier

 

Festival Jazz aux Frontières Montgenèvre dès le 26 juillet

Dès le 26 juillet, s’ouvrira à Montgenèvre le troisième volet du Festival de Jazz in Montgenèvre : « Jazz aux Frontières », avec à l’affiche de nombreux artistes en vogue tels que : Médéric Collignon, Eric Légnini feat. Hugh Coltman, Troc (André Cécarrelli, Jannick Top, et Alex Ligertwood), Charles Pasi, ou encore China Moses & Raphaël Lemonnier.

Cette édition 2012, qui se déroulera sur quatre jours, sous le signe d’un voyage jazz autour du monde, s’inscrit volontairement dans un esprit de continuité par rapport aux précédentes éditions. En effet, forte du succès de « Jazz in Montgenèvre » en 2010, puis de « Jazz aux Frontières » en 2011 , la station transfrontalière renouvelle l’expérience à travers l’organisation d’une manifestation estivale « colorée », enrichie d’une programmation de qualité, teintée d’influences diverses.

A cette occasion, Montgenèvre accueillera des artistes venus des quatre coins du monde, de l’Europe, ou en passant par l’Afrique. Conjointement, afin d’illustrer cet intermède musical, une exposition photographique sur les précédentes éditions, sera dévoilée à cette occasion. Montgenèvre, à travers ce Festival, tend à enrichir sa programmation culturelle en faisant appel à des artistes de renommée internationale, comme Maceo Parker en 2010, Omar Sosa ou Eric Truffaz en 2011, et en peaufinant son image de marque au-delà des frontières.

Cette édition s’inscrit une nouvelle fois dans une politique de diversification de l’offre touristique. En effet, depuis maintenant deux ans, Montgenèvre travaille sur une programmation événementielle axée de plus en plus sur la culture musicale et cinématographique.

Concert d’ouverture, le jeudi 26 juillet à 21h :

Médéric Collignon, élu révélation de l’année aux Victoires du Jazz 2007, puis artiste de l’année aux Victoires du Jazz 2010, il s’est illustré dans de nombreux styles : Salsa, Bal, Be-Bop Jazz 60′-70′, Funk, Trash, New Orléans, R’n’B, Jazz contemporain, Jazz moderne, Ethno-Funk, Électronique, et utilise maintenant des effets électro, multi pads, bientôt un petit clavier avec vocodeur, et des jouets en tout genre.

After, le jeudi 26 juillet :

San Fuego (l’esprit Gitan), ce groupe, qui propage sa passion pour la musique « Gypsie » depuis 25 ans, est composé de chanteurs guitaristes, d’une danseuse et percussionniste alliant la danse Orientale et le feu de l’âme Gipsy.

Le vendredi 27 juillet à 21h :

Eric Légnini feat. Hugh Coltman, entre pop-folk, afro-beat, soul ; il a notamment participé à l’élaboration de l’album de Claude Nougaro, « La Note Bleue ».

After, le vendredi 27 juillet :

Hugh Coltman, chanteur et musicien anglais, aussi bien influencé par le jazz, le blues, et la soul, il compose à présent son album en s’inspirant aussi bien de Stevie Wonder que de Leonard Cohen.

Le samedi 28 juillet à 21h :

Troc, groupe de fusion jazz-rock composé d’André Cecarrelli à la batterie, Jannick Top à la basse, et Alex Ligertwood qui a été le chanteur de Santana, ainsi que de jeunes musiciens tels Amaury Filliard à la guitare et Julian Mazzariello au fender Rhodes.

After, le samedi 28 juillet :

Mounam & The Soul Funk Soldiers, groupe doté d’une section rythmique (basse, batterie, guitare) et d’une section cuivre, afin de faire revivre la Soul / Funk music afro-américaine des années 60 et 70. Mounam, au chant, s’illustre à travers un répertoire de reprises Soul, Jazz, Funk, Reggae et Blues.

Concert de clôture, le dimanche 29 juillet à 20h30 :

Charles Pasi, chanteur, guitariste et harmoniciste, il est passionné par le blues, le jazz, le rock et les musiques du monde. Engagé sur la tournée de Carla Bruni, invité dans divers festivals de jazz et de blues, il a également composé des musiques de film comme Actrices de Valeria Bruni-Tedeschi, et Cinemande Yann Moix. Il s’est aussi fait remarqué aux Etats-Unis, en remportant le Memphis World Blues Challenge.

Concert de clôture, le dimanche 29 juillet à 22h :

China Moses & Raphaël Lemonnier, duo ayant réalisé un disque, « This One’s For Dinah » et un spectacle,« Gardenias For Dinah », rendant hommage à Dinah Washington, surnommée « The Queen of the Blues ». China Moses, alliant un répertoire soul en français et en anglais, teinté de rock et de blues, a chanté sur les albums de nombreux artistes (Neg’Marrons, Diam’s, Sinclair, Princess Aniès, Cunnie Williams, etc.). Quant à Raphaël Lemonnier, plus centré sur le jazz, il s’est produit dans de nombreuses manifestations : Tanjazz (Tanger), Jazz in Montauban, 24h Swing de Monségur, et il écrit des musiques pour la TV comme Arte.

After, le dimanche 29 juillet :

Hawa – Motown & Soul, chanteuse de soul, funk, gospel, elle a travaillé aux côtés d’artistes français à l’instar de Diam’s, Waller ou Lizz McComb, à l’international.

Jazz aux Frontières 2011 :

du 5 au 12 juillet se déroulera la 36è édition du Festival de la Côte d’Opale

Voici qu’arrive la 36è édition du Festival de la Côte d’Opale. Et qu’une autre aventure commence. La Communauté d’Agglomération du Boulonnais est à l’initiative d’un nouveau tour de table pour boucler le budget du Festival. A leurs partenaires traditionnels, Région Nord-Pas de Calais, Département du Pas de Calais et Villes, s’ajoute désormais comme interlocuteur majeur la CAB. Le festival se déroulera donc à Boulogne sur Mer et sur le territoire du Boulonnais. Il n’ira plus à Calais, Dunkerque, Berck, Etaples… Ces villes font désormais partie de leur histoire.

La 36è édition du Festival débutera à Dannes et à Outreau, deux nouvelles villes qui font leur apparition, le 5 Juillet pour s’achever à Boulogne le 12 Juillet. Huit jours pendant lesquels les sons et les rythmes se télescoperont allègrement, où il faudra courir, être partout, profiter des événements.

Cette édition mélange les styles et les genres. Elle est, en un mot, ouverte et affirme son éclectisme. L’Argentine, à qui Boulogne est très liée, sera présente et nous aurons les yeux tournés vers l’Angleterre où se préparent les Jeux Olympiques. Nous voyagerons également dans d’autres pays par la magie de la musique. Les femmes seront à l’honneur, beaucoup de la créativité actuelle passe par elles.

Mais le festival reste aussi lié à la chanson française. Des têtes d’affiche, les Blaireaux, Juliette Gréco, Zebda, la Grande Sophie, Jacques Higelin et Earth Wind and Fire partageront l’affiche avec de belles découvertes, Claire Denamur, Juliette Katz, Anything Maria ou des propositions rares et étonnantes, Las Hermanas Caronni, les Soul Rebels Brass Band, Slow Joe, les Headshakers … et nous proposerons encore un spectacle de merveilleux urbain. Cette année un « Olympic Drums » autour du « concert de feu » des Commandos Percu, envahira la ville de Boulogne de manière puissante et éphémère.

Le Magic Mirrors, celui que le public réclame, sera le lieu central du Festival. Il sera installé à Boulogne, sur l’Esplanade de Nausicaa.  Très présents à Boulogne sur Mer, bien sûr, siège historique du Festival, ils iront également à Dannes, Outreau, Le Portel, Hardelot et Desvres. Il y aura encore beaucoup de très beaux moments de musique à partager et l’esprit du Festival de la Côte d’Opale sera toujours vivant pour inciter le public à le retrouver.

La Programmation

Jeudi 5 Juillet :

  •  Dannes – 18H30 –  Gérard Butcher / Bruno Mursic / Eric Pâque – Places 5€ (tarif unique)
  • Outreau – 20H30 – les Mauvaises Langues – les Blaireaux – Places 8€ (6€ tarif réduit)

Vendredi 6 Juillet :

Le Magic Mirrors est installé sur le Parvis de Nausicaa à Boulogne sur Mer.

  • 12H30 avec Wanna Rebel Sound (Boulogne) – gratuit
  • 18H15 – Magic Mirrors – Claire Denamur. (Places 5€ tarif unique)
  • Desvres – 20H – la nuit des « Juliette » – Juliette Katz – Juliette Gréco –Places 18€ (15€ tarif réduit)
  • 21H -Magic Mirrors – Nuit de la Guitare (Intramurock) –gratuit

Samedi 7 Juillet :

  • 12H30 – Magic Mirrors : Père & Fils& le simple d’esprit (Boulogne) – gratuit
  • 18H15 Magic Mirrors – Gaby Moréno (Nicaragua-USA) – Places 5€ tarif unique
  • 20H : « Nuit sur la Plage » de Le Portel – Anything Maria – The Headshakers (gratuit)
  • 22H – Magic Mirrors – Under Kontrol – Places 5€ (tarif unique)

Dimanche 8 Juillet :

  • 18H15 – Magic Mirrors – FM Laéti – Places 5€ tarif unique
  • 21H30 – de la Place Dalton aux remparts de la ville fortifiée – Boulogne

« Olympic Percus » (gratuit) : spectacle déambulatoire autour du « concert de feu »des Commandos Percu, des musiciens et danseurs anglais, beaucoup d’autres artistes(les Quidams, Caroline Casadesus, Retouramont, Fabrice Gratien, François-Régis Gisavo). Dans la lignée des finals du Festival, adaptation à Boulogne d’un spectacle sélectionné pour être l’un des évènements culturels accompagnant l’ouverture des JO de Londres.

Spectacle présenté avec le concours du Conseil Général du Pas de Calais – CoproductionIntramurock

Lundi 9 Juillet :

  • 12H30 – Magic Mirrors – Général Tom Pouce (Boulogne) – gratuit
  • 18H15 – Magic Mirrors – Sandra Nkaké – Places 5€ tarif unique
  • 20H – Salle Léon-Blum – Boulogne – Chloé Lacan – Zebda (Places20€ (18€ tarif réduit)
  • 22H – Magic Mirrors – Mountain Men (France-GB) (Places 10€ tarif unique)

Mardi 10 Juillet :

  • 12H30 – Magic Mirrors – por H o por V (Argentine-Fr) – gratuit
  • 18H30 – Palais impérial – Las Hermanas Caronni (Argentine) (Places 5€ tarif unique)
  • 20H – Hardelot – Hôtel du Parc – la Grande Sophie (Places 18€ (15€ tarif réduit)
  • 21H30 – Magic Mirrors – Soul Rebels Brass Band (USA – Nouvelle-Orléans) (Places 10€ tarif unique)

Mercredi 11 Juillet :

  • 12H30 – Magic Mirrors – « The Entente Chordiale » (Fr-GB) feat Brendan Crocker & Pierre Velghe –gratuit
  • 18H15 – Magic Mirrors – Slow Joe and the Ginger Accident (Inde-France) (Places 5€ tarif unique)
  • 21H – Magic Mirrors –Jacques Higelin (Places 18€ – 15€ tarif réduit)

Jeudi 12 Juillet : 

  • 20H – salle Léon-Blum – Boulogne – Earth & Wind and Fire Experience feat Al McKay (USA)

Festival de la Côte d’Opale

  • 105, Boulevard Eurvin Bât. A – N°6
  • 62200 BOULOGNE SUR MER

Quand je pense à Fernande au Théâtre de la mer à Sète du 11 au 13 juin

Quand je pense à Fernande… c’est montrer ce qui se fait de mieux dans le domaine de la chanson française actuelle. Depuis la création du festival en 2002, cela a été notre règle de conduite absolue en amenant à Sète les plus grosses têtes d’affiche dans les genres les plus divers.

Faire venir des stars, c’est aussi permettre à la jeune génération de faire les premières parties. Abandonnant la formule de la Soirée Rien à Jeter, nous avons choisi de soutenir, chaque année, un groupe régional à l’image de Zoufris Maracas pour cette édition.

Leur  but est bien de soutenir au maximum les jeunes artistes et les jeunes formations, c’est pour cela que nous avons fait évoluer le concept de cette aide qui s’achèvera à Paris, cette année encore…

MERCREDI 13 JUIN – 21H00 – LAURENT VOULZY

Laurent Voulzy Cela faisait dix ans que Laurent Voulzy n’avait pas enregistré un album composé de chansons inédites. Une décennie qui est cependant passée très vite puisqu’au cours de celle-ci il a, avec le succès que l’on sait, revisité son passé musical affectif (La septième vague) et personnel (Recollection). De toutes façons, Laurent n’est pas un créateur frénétique : six albums en trente cinq ans de carrière, il aime prendre son temps, réfléchir, douter, peaufiner, hésiter, effacer, recommencer. C’est un perfectionniste qui pourrait rendre son entourage fou s’il n’avait en lui cette gentillesse profonde et ce talent qui font tout pardonner.

Voici donc enfin, après dix ans d’attente, la suite des aventures musicales originales de Laurent Voulzy. Et en bon scénariste, il nous emmène une nouvelle fois là dans des endroits dont nous n’imaginions pas l’existence, en l’occurrence vers des univers médiévaux et électro. Bien curieuse association. Sur le papier cela surprend, en entendant le résultat également, mais par son évidence, sa logique insoupçonnée.

Laurent Voulzy a deux passions dans la vie : l’Angleterre et le Moyen Age. Celle de l’Angleterre lui est d’abord venue via les évangiles de John, Paul, George et Ringo puis, découvrant le pays, il a fini par s’y installer avec femme et enfant et il y est très heureux. Celle du Moyen Age et des temps médiévaux ? Il ne le sait pas lui même. Depuis qu’il est enfant, Laurent Voulzy se sent attiré – connecté – par tout ce qui a trait au Moyen Age. Frissons en visitant certains châteaux et autres lieux anciens, impressions de déjà vu qui l’entrainent dans des mondes oniriques, passion pour les écrits de Maître Eckhart, intenses émotions quand un conservateur de musée l’autorise à toucher physiquement certaines reliques de cette époque.

A treize ans, il lisait le Roman de la Rose dans sa version originale, en vieux français difficilement compréhensible. « Je ne comprenais pas tout ce que je lisais mais j’étais emporté par le son des mots, dit il. » La deuxième chanson qu’il écrivit dans sa vie (il avait à peine douze ans) lui fut inspiré par le moyen-âge. La première par Elvis, évidement. Il était donc logique qu’il en vint un jour à enregistrer un album qui refléta cette passion pour l’époque médiévale.

Laurent Voulzy nous offrira donc, le 13 juin prochain au Théâtre de la Mer, des titres de ce nouvel album, « Lys & Love » enregistré dans les studios mythiques d’Abbey Road, ainsi que ses classiques que nous aimons tant fredonner…

MERCREDI 13 JUIN – 19H30 – Leila NEGRAU

Leila NEGRAU est une chanteuse et percussionniste originaire de l’Ile de la Réunion. Inspirée par les musiques traditionnelles : le Maloya et le Séga, auteur compositeur, elle réinvente le genre et crée son propre style, son écriture. Son image est liée à son univers de chanteuse, dynamique, populaire, délivrant un message simple de femme épanouie, un moment festif, dansant, entrainant, convivial. C’est pour cela qu’elle parcourt le monde depuis tant d’année à la rencontre de son public. Elle est sur scène avec Olivier Roman Garcia à la guitare, Séga Seck à la batterie, Bénilde Foko à la basse et Fred Breton aux Claviers. L’univers chanté et joué (il faut comprendre « acté ») par Leila reste celui des femmes, de sa vie et de l’humour qui la caractérise. Au fil de ses voyages, de ses lectures, de ses rencontres Leila tisse une toile musicale et s’en sert de support à toute écriture, elle tente modestement des exercices de style poétique et drôle. Le public aime ce mélange de théâtre de danse et de musique, c’est son originalité.

JEUDI 14 JUIN – 21H00 – IZIA

21 ans à peine, et déjà un deuxième album pour Izia. Deux ans après un premier essai enregistré dans les conditions du live qui l’avait révélée et très simplement appelé Izia, la jeune chanteuse revient en force avec So Much Trouble, collection de chansons à nouveau polies avec son acolyte Sébastien Hoog. Des titres beaucoup plus pops que leurs prédécesseurs, Izia l’a voulu ainsi. Des titres qui dérouteront les sceptiques qui soupçonnaient Izia de ne compter parfois que sur l’énergie de sa jeunesse. Cette énergie, parce que c’est son histoire aussi, elle la rappelle pourtant dès le morceau d’ouverture du disque, Baby : départ absolument rock et canon, mais qui laisse très vite la voie libre à So Much Trouble et Twenty Times a Day, petites merveilles de songwriting extatiques et décomplexées (écoutez donc les violons de Twenty Times a day). Ici, Izia se rapproche bien plus des explosions pleines de doutes de PJ Harvey que des racines seventies que certains lui ont parfois prêté. C’est au piano, confie encore Izia, que la majorité de cet album a été composé, dans le Perche, loin du monde. Et c’est une complexité supplémentaire qui s’empare ainsi de sa musique et qui l’éloigne toujours plus des évidences rock. On pense au groove narcotique de I Can Dance ou I Hate You, aux envolées songeuses de Penicilline. On pense également à la furie mélodique et contenue de She, ou à Top of the World, titre ouvert et rageur.

Ce que dévoile Izia sur ce disque, c’est une véritable envie d’écriture. Une envie d’investir – avec ses mots et sa musique – une histoire du rock qu’elle connaît par cœur, dont elle maîtrise les contours, les couleurs, les constantes, et qu’elle traverse avec une certaine grâce, entre insouciance et détermination. Sur ses chansons, elle plaque des textes qui ont mûris, qu’elle a travaillé au plus près de l’os en en réécoutant avec attention les Smiths, Joy Division ou Patti Smith. Sur ce deuxième album, Izia se dévoile lentement et prend de l’ampleur, va chercher au plus profond d’elle même : So Much Trouble, acte II réussi du parcours déjà incroyable de la jeune femme (un disque d’or, deux Victoires de la musique, des concerts complètement dingues) sonne comme une prise de position pour les années qui viennent : il faudra compter sur Izia. En tout cas, elle, y compte beaucoup.

JEUDI 14 JUIN – 19H30 – LA GRANDE SOPHIE

La place du fantôme, titre troublant pour le sixième album de La Grande Sophie.« C’est l’histoire d’une présence. Qui m’a manquée. Que j’ai cherchée. Et qui n’est jamais arrivée… »

Ce disque-ci, nous arrive à point. Il a longtemps mûri. Il s’est nourri, notamment, des trois dernières années, très riches, de la Grande Sophie. En 2009, elle publie Des vagues et des ruisseaux, disque acoustique et épuré, salué par l’ensemble de la presse, qui récolte le Grand Prix de l’Académie Charles Cros.

En 2010, elle participe aux Françoises, création éphémère pour le Printemps de Bourges, aux côtés de Camille, Jeanne Cherhal, Emily Loizeau, Rosemary Standley et Olivia Ruiz. Dans la foulée, elle s’envole pour plusieurs concerts acoustiques au Québec, et à New-York. A son retour, elle signe la composition et l’arrangement d’une musique de téléfilm, et collabore aux albums des deux grandes icônes sixties – dont elle a souvent repris les chansons sur scène : Françoise Hardy, pour qui elle écrit l’énigmatique Mister et Sylvie Vartan, à qui elle offre le single Personne.

Avec La place du fantôme, la Grande Sophie explore d’autres identités encore, et trouve son équilibre à mi-chemin entre des éléments acoustiques – flûte, saxophone, orgue planant, harmonium indie, contrebasse, ocarina – et des synthétiseurs analogiques aux sonorités 70-80’s, sur fond de rythmiques pop et de mélodies toujours aussi claires et inspirées. Comme une ride d’expression à la surface du coeur, ce sixième album creuse un sillon, amorcé avec Des vagues et des ruisseaux : les chansons y sont plus introspectives, moins enjouées qu’auparavant.

Sophie semble avoir rangé une fois pour toutes la petite girafe (presque) éponyme qu’elle a longtemps portée comme une relique d’enfance – forcément gaie et insouciante –, pour apparaître enfin telle qu’elle est, assumant avec authenticité et sincérité sa propre étrangeté. Les morceaux laissent davantage de place aux instrumentations, aux respirations et à un certain souffle lyrique. On y danse sur l’ondulatoire Quand on parle de toi, ou le « funky » caustique Dans ton royaume. On se prend d’amour pour une Suzanne aérienne qui donne le vertige. On fredonne, dès la première écoute, l’efficace en diable Ne m’oublie pas qu’on n’est pas prêt d’oublier et on plane sur Bye bye etc, porté par un moog hypnotique et vrombissant.

La place du fantôme est un album dans le sillage duquel on a envie de s’émouvoir longtemps. Rencontre avec une « présence » familière et bienveillante. « La place du fantôme » (Polydor, 2012)

VENDREDI 15 JUIN – 21H00 – SANSEVERINO

Après une tournée rock’n’roll tonitruante, aux accents rockabilly, bluegrass et country, Sanseverino n’hésite pas à changer – de nouveau – de registre. Celui qui a démocratisé la musique manouche, repris en fanfare les routes avec un big band, puis s’est fendu d’un trio avec deux accordéons, pratique cette fois-ci l’épure pour revisiter son répertoire.

De plus en plus heureux d’être sur scène, en ces temps où devenir correct et bien coiffé, poli et peau lissée, devient presque une obligation… Changer de formule est devenu une évidence, c’est le « revisitage » à 3, d’un répertoire déjà revisité à 2. Et sans cesse en mouvement.

En accueillant Xavier Mesa (Parabellum, William Sheller, grand orchestre de l’Élysée Montmartre) un nouvel élan sans arrêt renouvelé survolte Sanseverino qui, à 50 ans, en fait, en a 20 ! Euh, non, 16, enfin bon 18 !

VENDREDI 15 JUIN – 19H30 – ZOUFRIS MARACAS

Zoufris Maracas Une vie d’exil et de nostalgie : c’est le sort qu’ont connu la plupart des « zoufris », ces ouvriers algériens venus travailler en France dans la seconde moitié du XXe siècle. Des hommes en bleu de chauffe, coiffés d’un casque de chantier, vivant dans le souvenir sublimé de leur terre natale. La solitude aidant, le terme est devenu synonyme de « célibataires »… Vin’s et Micho, fondateurs des Zoufris Maracas, la trentaine sombre et mordante, vivent eux aussi en exil : au sein de leur propre pays, rendu méconnaissable par les « dieux du pétrole et de l’emploi ».

SAMEDI 16 JUIN – 21H00 – CATHERINE RINGER

Premier âge

Catherine Ringer démarre une carrière de mannequin enfant à l’âge de 8 ans et y met fin 2 ans plus tard en tirant systématiquement la langue lors d’une séance. S’ensuit un film télé « Les Deux Coquines » produit par Marianne Oswald en 1969. Elle quitte l’école à 15 ans préférant la « vie active ». A 17 ans, Catherine devient chanteuse, entre autres:
Théâtre musical pendant deux ans avec Michael Lonsdale et Michel Puig où elle forge sa voix : cris, voix à grains, hypers aigus, graves étranges… Comédie musicale avec Marcia Moretto et Armando LLamas au Café de la Gare à Paris, Catherine chante, danse et joue. Théâtre musical classique avec « Mère Courage » de Bertolt Brecht. Elle y interprète « Yvette » et assure les parties chantées d’autres personnages. A 18 ans elle est engagée par Yannis Xenakis comme soliste pour la création mondiale de « N’Shima » au Théâtre de la Ville à Paris. Elle chante une partition en 1/4 de ton « d’une voix sauvage » comme le demandait le compositeur. Films et photos X égrenés de-ci de-là entre 16 et 20 ans, ces « expériences artistiques », comme le disait cette époque, ne semblent pas du tout rappeler de bons souvenirs à la chanteuse.

Et c’est le deuxième âge.

En 1979, à 21 ans, Catherine chante dans une comédie musicale engagée style « rock » de Marc’O où, pour la première fois, elle chante électrique (avec micro). C’est lors d’une audition pour changement de musiciens qu’elle rencontre Fred, 24 ans, qui venait là pour entendre cette chanteuse rock qu’il ne connaissait pas, lui qui faisait partie de ce monde. Il voulait savoir qui était cette fille dont la photo en gros plan sur l’affiche l’avait séduit. Son chant lui plut, il sentit qu’ils pouvaient faire quelque chose ensemble et il la « dévergonda » de cette ambiance intello qu’il détestait.

Un rêve à elle se réalisait : Un vrai groupe de rock comme les Stones !

Ils travaillent ensemble, vivent de leur musique « chichement » mais bien ! Ils forgent leur « manière » où finalement ils se trouvent mieux à bricoler à deux tous les instruments, enregistrés par Maître Fred, l’ingénieur. C’est là que Catherine se met à la guitare, la basse, le piano dont elle jouait chez sa grand-mère… les percussions, sa flûte douce… Tout servait ! Sa fantaisie, sa palette donnent libre cours et sont rendus bien efficaces par Fred. Dans la chanson pop-rock-funk-électro, ils font selon leurs envies (et leurs capacités). Leur devise : « Mieux vaut des parties simples et jouées avec le bon feeling musical que des choses plus dextères mais qui ne collent pas ». Sur ce fait, on connaît la suite et le succès pour les Rita Mitsouko, en 1985 avec « Marcia Baila ». Ils travaillent avec Tony Visconti, Iggy Pop, the Sparks, Jesse Johnson, William Orbit, Serj Tankian… Ils sont également connus pour leurs vidéo-clips style « petit music-hall ». Catherine a trouvé son partenaire et leur association durera, avec ses hauts et ses bas, pendant 28 ans. Ils travaillent ensemble mais aussi séparément : musiques de film, comédies musicales, productions hip-hop…

En 2007, un fulgurant cancer fauche un Fred en pleine forme, le groupe était dans une bonne veine avec « Variéty ». Après une transition/continuation de la tournée qu’ils avaient commencé, Catherine ne chante plus de manière spontanée. Sa voix s’est tut.

C’est Pascal Simoni, son pianiste d’alors qui lui propose, et pendant ce deuil, de chanter un peu, quelques chansons qu’elle aime bien, du Stevie, du Brassens, ce qu’elle veut ! « Ok ouais »… Et puis en Juillet 2008 Mark Plati passe a Paris, il a dix jours, il pourrait « venir faire de la musique tranquillou avec elle – Ouais, ok ». Ils s’y mettent et ça sort ! Des riffs de Catherine joués par Mark, des riffs de Mark arrangés par Catherine. Les deux Marks, Plati à la guitare et basse, et Kerr à la batterie, Catherine au chant et c’est parti. En 10 jours, 6 chansons, bien là, enregistrées au studio SIX (société des Rita). Trois seront finalisées pour l’album : « Z Bar », « Yalala », et « Pardon ». Mauro Gioia – complice de Catherine pour l’album « Rendez-Vous chez Nino Rota » – vient chanter deux titres : « Yalala » et « Z Bar ».

C’est net, l’inspiration n’est pas morte… Il faut continuer ! La tournée se prolonge, puis se termine fin 2008 sur l’album live « Catherine Ringer Chante Les Rita Mitsouko And More », enregistré et mixé par Mak Plati. En 2009, Catherine décide qu’il est temps de voir ce qu’elle sait faire toute seule en composition et en prod. Avec Azzedine Djelil ou Jean-Baptiste Brunhes aux commandes du studio Six dit Francis, elle compose les titres, joue (piano, boucles, synthé, guitare, basse), trie… Des chansons avec Mark Kerr aussi, batteur, joueur de MPC. Quand Mark joue sur sa collection de sons, ça fait rêver, ça l’inspire !
Catherine retravaille et intègre « Rendez-Vous », une chanson qu’elle avait écrite et interprétée en 1998 avec coba, l’accordéoniste japonais. Elle fait une chanson à partir de « l’Adagietto » de Mahler. Tout au long de ces mois, Catherine entend les conseils de Fred.
Février 2010. C’est prêt ! 17 « chansons dansantes » en boite dont 12 à finaliser : quelques arrangements, les voix définitives, le mix… Catherine choisit un maître du groove, RZA, qui accepte ! C’est en septembre 2010, à Los Angeles, que le studio Paramount les accueillent. Super ambiance ! Impros, danses, rires… RZA est agréablement dépaysé, retrouve aussi des ambiances « qu’il aurait pu créer » (« Punk 103 », « Got It Sweet »). Dix jours d’arrangement et Catherine voit défiler avec bonheur guitares funk, soul, hip hop et l’incroyable John Frusciante, des Red Hot Chili Peppers… Yo ! Après un temps d’incubation, Catherine décide de faire le tri des enregistrements de LA, de finir elle-même les arrangements manquants au studio Francis, puis de faire les voix définitives et les mix avec… Mark Plati !

Ring comme sonne…

Roll comme roule…

CATRINGER repart sur les routes pour le RING N’ ROLL TOUR.

TROISIÈME ÂGE POUR CATHERINE RINGER AVEC LA SORTIE DE SON ALBUM « RING N’ ROLL »

SAMEDI 16 JUIN – 19H30 – ARTHUR H

Baba love. Un titre qui sonne comme une ode à l’amour. Dans sa quarantaine, Arthur H nous livre un album aussi mature qu’audacieux. Mu par un désir impératif de liberté, il a largué les amarres, monté sa propre boîte de production et d’édition, changé de musiciens, confirmant sa réputation d’ovni musical, aventurier tous risques.

La musique est là, sobre, élégante, moderne, classieuse. Pour ce faire, une équipe de choc. Le jeune Joseph Chedid à la guitare, une section rythmique infernale tenue par Aymeric Westrich et Alexander Angelov des groupes Aufgang et Cassius accompagnés de Vincent Taurelle, entre autre pianiste du groupe Air. Le tout réalisé par Arthur H et Derya Uzun, son compagnon de son. Enregistrement à la cosaque, sur bandes analogiques au Studio Black Box. Un Steinway, un Yamaha, un Vox Electra, l’orgue des Doors, Un Rhodes 1974 et un Mellotron antédiluvien, le sampler des sixties. Un son pur et organique, un espace musical libre où il fait bon s’abandonner.

Arthur H se balade, il se perd et on le suit, toujours plus loin. Il nous livre la quintessence de ce qu’il sait faire le mieux, de la poésie avec de la musique. Pas de consensus, pas de faux-semblants, pas de sentimentalisme gratuit, juste une livraison immédiate d’émotions pures. Les ingrédients : de l’amour, de l’art, de l’humour, des voyages, du sexe.

Équipe de choc, invités d’honneur. Jean-Louis Trintignant, qu’on ne présente plus, Saul Williams, chanteur poète américain considéré comme l’une des grandes figures du hip-hop soul, la délicieuse et très solaire Izia et la mystérieuse Claire Farah.

La voix d’Arthur est complètement libérée, chaude, légère, vivante, passant sans difficulté du grave à l’aigu, avec une diction précise et efficace. La langue française vit et vibre dans le palais ultrasensible de notre French cow-boy. Comme dans Prendre corps, un poème fleuve de Ghérasim Luca, un délire sexuel porté à l’incandescence digne des meilleurs Gainsbourg. Ou encore L’Ivresse des hauteurs, un conte fantastique et mystique porté par les timbres hypnotiques de Trintignant et de H. Des mots qui sonnent, des mots qui claquent, en français comme en anglais. On n’a jamais entendu rapper Arthur avec une telle puissance sur Basquiat, un hip-hop funk-rock bâtard sur le peintre rock-star où sa voix se marie à la perfection avec celle du grand Saul Williams, un des inventeurs du slam new-yorkais.

L’Homme du Monde a grandi et Adieu Tristesse semble loin derrière nous, du coup Baba Love nous communique une joie explosive, une quête du sentiment amoureux, un abandon heureux. C’est La Beauté de l’amour, L’Ivresse des hauteurs, l’Arc en ciel, Un rayon de soleil, c’est BABA LOVE ! Melinda Brosse

DIMANCHE 17 JUIN – 21h00 – THOMAS DUTRONC

Le spectacle Comme un manouche sans guitare, qui a donné lieu à l’album du même nom, était plein de ces blagues entre lesquelles les chanson se faufilaient. Pour ce nouvel album, Thomas Dutronc, dont le succès lui a donné confiance en ses capacités de performer, a eu envie d’être plus chanteur encore. Ce qui veut dire présenter des chansons et se garder les sketches pour la scène. Un chanteur populaire c’est du sérieux, quand bien même le propos est ponctué d’expressions à tiroir. Thomas Dutronc n’a pas d’a priori, pas de snobisme. Il croit en la sanction du public. Tout au long de l’écriture, il s’est posé la question de la résistance au temps. « Spontanément, je serais plutôt Monty Python. Mais quelle est la durée de vie d’une blague sur un disque ? Je me suis énormément censuré. Même si j’éprouve encore une retenue à m’étendre sur mes sentiments, j’ai cherché à écrire des chansons qui avaient une nécessité. » Il a écrit des westerns modernes (Clint, zébré de guitares Shadows), une chanson sur ses envies d’ailleurs (Sac Ado), une fantaisie (Alerte à la blonde), une autre écolo-dramatique (Oiseau fâché) et même une ballade à la peau sensible (Sésame). Dans le lot, beaucoup de phrases gimmicks, de celles qui déclenchent un texte, sont passées à l’as. Exemple : « À sa naissance le petit Octave ne pesait que 3 kilos octet » ou « Un peu de silence, fermez Google ».

L’ensemble peut sembler disparate, il a sa cohérence. Tout l’album, aux accents rock dominants, mais accueillant également des bossas et des swings irrévocables, est tenu par un même fil rouge : Silence on tourne, on tourne en rond est un disque qui se situe dans la dernière ligne droite de l’insouciance, lorsque, entre deux claquements de verre, on hésite entre l’envie de se projeter dans une vie d’adulte très sérieuse (pour rester poli) et l’envie de se laisser envahir quelques instants encore par ce gamin qui dort en soi (mais que d’un oeil). « J’arrive à un âge où les impératifs familiaux sont de plus en plus serrés. Heureusement, j’ai la chance de pouvoir tomber encore en embuscade. La liberté de pouvoir s’autoriser ces moments-là c’est ce qui définit tous mes copains. » Thomas Dutronc s’est créée une bande qui tient dans une (grande) roulotte, toujours prête au départ — d’où la pochette du disque esprit Barnum Circus réalisée par Yann Orhan.

Après les premières moutures en Corse à l’été 2010, Thomas Dutronc et ses musiciens se sont donné rendez-vous au studio Enghien, dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis, à Paris. Il a assorti ses chansons, concentrés sur une écriture binaire, d’une sonorité pop — dans le bus de la tournée Comme un manouche sans guitare, celui qui connaissait il y a quatre ans à peine l’existence de You Can’t Always Get What You Want des Rolling Stones, trop pris par le style manouche, s’est fait une culture pop. Ne vous avisez pas de lui demander les noms. Il a passé l’âge des petits singes savants du rock. Il reste cependant un parfum, une tonalité, que le chanteur a eu le bon goût de ne pas noyer dans un mixage à l’anglaise — lorsque le chant se trouve au même niveau que les instruments. On dit souvent, à propos des chansons françaises, que ce qui accroche l’oreille c’est la mélodie, mais que ce qui fait qu’on les chante dans les mariages, c’est le texte. Thomas Dutronc fait de la chanson française, et c’est très bien ainsi. Depuis que le mariage est redevenu à la mode, ça devenait une urgence…

DIMANCHE 17 JUIN – 19H30 – LAURENT MONTAGNE

« C’est le Laurent nouveau qu’on découvre, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il décoiffe et sort des sentiers battus de la chanson formatée prête à consommer. Le temps lui appartient, et l’espace devant lui, avec des formules qui sont de purs diamants. On est touché par ce discours dégraissé, la grande économie de mots, la sensibilité pudique sous ses pirouettes imprévues et délurées, l’espièglerie et la malice, le timbre très personnel de la voix, son imaginaire poétique. On cherche en vain de qui il pourrait être l’héritier, mais une chose est certaine : Laurent Montagne s’inscrit dans le droit fil d’une chanson française qui va de Barbara à Leprest, avec ce ton qui n’appartient qu’à lui d’interprète acrobate. Acrobate? On ne change décidément jamais tout à fait… »

Alain Fantapié – Président de l’Académie Charles Cros

Office du Tourisme de Sète
60, Grand rue Mario-Roustan, 34200 Sète
Tél: 33 (0)4 99 04 71 71 / Fax: 33 (0)4 67 46 17 54
www.ot-sete.fr

No(w) Future : Musiques et utopies du 11 mai au 10 juin 2012 au 106, Rouen

Un festival ? Non, une thématique !

Le 106, scène de musiques actuelles, est ouvert depuis novembre 2010 à Rouen et très vite s’est posée la question d’un moment fort et singulier dans l’année, et la recherche d’une idée qui soit autre chose qu’un estival festival comme il en existe déjà quelques uns.

Ainsi est venue l’idée d’une thématique qui documente et contextualise la musique, la montre au cœur du vivant dans toutes ses fragilités, ses imbrications et aussi dans sa capacité à changer notre regard sur le monde.

En 2012

Suite au succès de l’opération « Fast & Curious » qui se proposait d’explorer les liaisons ténues entre l’automobile et la musique, cette année, durant un mois (11/05-10/06), le 106 met le cap sur les utopies.

Now ! Comme un des slogans de ralliement des Diggers, ces agitateurs culturels du San Francisco pré-hippy et No Future, comme l’invective lancée par les punks à un modèle sociétal en bout de course. Par ce cadavre exquis cher aux surréalistes, cette parenthèse qui change tout et cette association hippy-punk aux allures d’oxymore, le 106 traverse le miroir d’une histoire musicale pour présenter une autre représentation du réel.

L’utopie dans les musiques actuelles, ils l’ont fait, ils l’ont vécue, certains n’en sont pas revenus. Et maintenant ? Pas de futur ? Plus d’utopie ?

No(w) ! Future vous propose de répondre vous même à ces questions. Dans les dispositifs mis en place, chacun pourra se faire sa propre opinion, intellectuelle ou/et sensorielle.

Du 11 mai au 10 juin ,le festival vous propose trois balises pour vous repérer dans ces nouveaux territoires souvent qualifiés : d’underground, indépendants, contre-culturels, alternatifs.

Les utopistes des années soixante comparaient leurs aventures à un film permanent. Dans un processus performatif, le 106 invite chacun à intégrer le générique, le génome de l’utopie. Acteur plus que spectateur, vous traverserez différents espaces spatiotemporels où utopies et musiques se sont connectées.

Dans le discours, les modes de production et de diffusion, mais aussi dans l’attitude, le son et l’espace. Car, l’utopie, cette quête d’un ailleurs meilleur, a parfois emprunté l’ensemble des canaux irriguant la musique. Bien plus qu’un discours, un élément de langage, les utopies se sont concrétisées en acte, modifiant le rapport à la musique, à sa pratique, son écoute et sa production.

Tantôt historique, diachronique et synchronique, avec No(w) ! Future vous serez le réalisateur de vos propres aspirations. Se réaliser individuellement et collectivement dans une réalité autre, où la frénésie de la performance cède le pas au happening et où les lendemains qui chantent entament le concert maintenant. De concert, à l’écoute, ce cheminement autant intérieur qu’extérieur vous permettra de maîtriser certains codes afin de mieux improviser votre propre partition.

En bouleversant les codes du spectacle, participatif, introspectif, ludique et pédagogique, le 106 sera le lapin blanc qui vous offrira les clés de votre propre pays des merveilles. Un périple historique sur les traces des futurs, des territoires inconnus aux pratiques inédites, des révélations et des élévations, le développement durable des énergies positives. Bonnes vibrations et ruptures sonores, cette aventure ne sera pas de tout repos et il ne faudra pas compter ses heures. Laissez montres et préjugés au vestiaire. Notre programme : augmentation générale du réel, versement intégral du supplément d’âme, redistribution de la valeur ajoutée.

3 weekends : 3 utopies !

  • 11-13 mai : Utopie #1 Do It
  • 2 juin : Utopie #2 Zone Rouge
  • 9-10 juin : Utopie #3 Perception

Programmation 

Musique : Jeff Mills, Sébastien Tellier, Tortoise, Jeffrey Lewis, Mirel Wagner, Les Vibrants Défricheurs, Surnatural Orchestra, Bernard Lubat, Haight Ashbury, Zadig, Alex & Laetitia, Bob Log III, Farewell Poetry, Emmanuelle Parrenin, Hush Hush, Greenshape, Grimes, Action Beat, Soft Hills, Ramsay Midwood, Duchess Says, Blackie, El Grand Chufle, Yeti Lane, Jesus Christ Fashion Barbe, Piano Chat, Alex Tucker, Black Devil Disco Club, Tristesse Contemporaine…

Cinéma : Lion’s Love d’Agnès Varda, La Vallée de Barbet Schroeder, Glastonbury de Julian Temple, All Tomorrows Parties de Vincent Moon

Expositions : Alain Dister, Philippe Thieyre, Laurent Burte

Conférences : Christiania, The Diggers, Les Utopies

Installations : Salon des éditions alternatives, Perception, végétalisation

Radio : Nuit du Gonzo

Festival Montpellier Temps chante ! Du 9 au 22 juillet 2012

Programmateurs de spectacles et de tournées musicales, le Festival Montpellier Temps Chante vous invite à découvrir vos nouveaux talents !

Montpellier Temps Chante : un festival consacré toutes les chansons, sans modération. Véritable Off du festival International Radio France Languedoc-Roussillon, MTC propose une programmation riche, éclectique et de qualité. La chanson dans tous ses états, toutes ses couleurs, est mise à l’honneur tous les jours.

En 2011, rock, blues, chanson du monde, jazz, chanson française et même lyrique se sont joyeusement côtoyés. Montpellier Temps Chante vous invite à découvrir un plateau de plus de 100 artistes sélectionnés pour leur talent, leur singularité et leur envie de faire partager leur oeuvre. Artistes de l’hexagone ou venus d’ailleurs ils donneront plus de 300 concerts au cours du festival.

Des concerts, partout, tous les jours, avec Montpellier Temps Chante : Une formule originale qui attire de nombreux artistes. Ce sont plus d’une quinzaine de salles à Montpellier et dans l’Agglomération qui ouvriront leurs portes pour laisser place à la chanson. Des lieux prestigieux ou insolites vous accueilleront. Théâtres, bars musicaux, Maisons pour Tous, salles municipales, cafés-théâtres…Dans chaque lieu, tous les jours, 3 à 4 concerts sont proposés toutes les 2h. Les artistes participant à Montpellier Temps Chante s’engagent à participer sur 5 jours au minimum pour vous permettre d’organiser votre balade musicale et ne rien rater…

Prenez le temps de faire le tour des salles : en quelques jours, vous êtes assurés de découvrir de nouveaux artistes, d’écouter un premier répertoire, de rencontrer des voix qui vous touchent, des personnalités parfois surprenantes, d’aller à la rencontre d’univers singuliers…

Les shows cases et animations en cœur de ville, pendant le festival : En fin de semaine des shows cases* se dérouleront sur l’Esplanade, point névralgique des animations touristiques en cœur de ville. Facile d’accès, vous pouvez en un clin d’œil repérer les artistes qui vous intéressent. (*et tous les jours devant l’Office du tourisme, place de la Comédie)

Montpellier Temps Chante, le festival des vocations : offrir un tremplin pour les artistes de la chanson, paroles et musiques. Directement inspiré du concept Avignon Off pour le théâtre, MTC permet aux compagnies musicales de se produire devant du public et des programmateurs. Les artistes accueillis sont de jeunes professionnels ou des artistes confirmés avec une expérience de la scène et des enregistrements à vous faire découvrir.