Festival nomade et innovant, Elektricity s’est imposé comme l’évènement musical incontournable de la rentrée, mettant la ville de Reims en ébullition le temps d’une semaine au son des musiques d’aujourd’hui, de l’electro aux musiques expérimentales en passant par la pop.
Du 20 au 28 septembre prochains, pour la 11ème édition du festival, la Cité des Sacres se transformera en capitale des musiques électroniques en recevant la crème des artistes et dj’s pour des live, créations et cartes blanches exceptionnelles : 2 Many DJ’s, Simian Mobile Disco, Chilly Gonzales, Breakbot, Yuksek, Rone, Is Tropical, DJ Falcon, Connan Mockasin, Juveniles, Monsieur Monsieur, Tristesse Contemporaine, Wagner, Jef Barbara, et bien d’autres…
Pour ses onze ans, Elektricity c’est 9 jours de fête au cœur de la ville. Fort d’une dixième édition haute en couleurs et synonyme de réussite tant au niveau de l’affluence que du succès d’estime et des retombées médiatiques, Elektricity se lance pour 2013 dans un nouveau challenge : réitérer ce succès. Cette onzième édition ne sera pas une simple réplique de 2012 mais se développera et grandira en passant de 5 jours à 9, proposera une carte blanche à Yuksek (son créateur) et son label “Partyfine”, investira l’Opéra de Reims pour un concert exceptionnel et proposera un premier marché aux créateurs dans les mythiques halles du Boulingrin récemment réouvertes.
Situé à seulement 45 minutes de Paris, le festival s’installera comme à son habitude dans toutes les places fortes de la Ville de Reims au sein de 7 sites dont un particulièrement prestigieux et chargé d’histoire : le parvis de la Cathédrale de Reims. Elektricity, qui se veut plus rassembleur que jamais, conclura en grande(s) pompe(s) cette 11ème édition avec deux grandes soirées de fête autour d’artistes confirmés et de styles fédérateurs,les 28 et 28 septembre sur le parvis de la Cathédrale de Reims.
Créé en 2003 sur une idée de Yuksek, le festival Elektricity s’emploie depuis 11 ans à faire vibrer Reims, nouveau vivier de la musique indé hexagonale, au son des musiques d’aujourd’hui. Air, Birdy Nam Nam, Tahiti 80, Justice, Metronomy, Etienne de Crecy, Pierre Henry, Laurent Garnier, Yuksek, Brodinski, The Shoes, Busy P, Mr. Oizo, Sébastien Tellier, Nicolas Jaar, Woodkid, Amon Tobin, Carl Craig, DJ Krush, Herman Dune, Matmos, Rubin Steiner, Ivan Smagghe, Ariel Wizman, Scratch Massive, The Bewitched Hands... tous ces artistes de renom ont déjà figuré sur le haut de l’affiche du festival.
Elektricity a aussi contribué à placer Reims sur la carte des villes musicales d’excellence. Yuksek, Brodinski, The Shoes, Alb, The Bewitched Hands ou encore About The Girl et Monsieur Monsieur, sont autant de noms d’artistes rémois associés au festival et reconnus au niveau national ou international.
Aujourd’hui reconnu pour son éclectisme et surtout pour son exigence, Elektricity est devenu une étape nécessaire pour nombres d’artistes internationaux. Le festival a créé un réel besoin auprès d’un public chaque année plus curieux et plus nombreux. Les dernières éditions furent un énorme succès tant sur le plan de l’affluence que sur le plan artistique. Plus de 6000 spectateurs lors de la dernière édition et une programmation jubilatoire et aventureuse, ont permis à Elektricity d’afficher clairement ses nouvelles ambitions. Devenir un événement populaire tout en conservant cette ligne artistique audacieuse qui est sa raison d’être et qui a fait son originalité. Fière de ce parcours en phase avec son temps, et du travail accompli, notamment sur le décloisonnement des genres, le croisement des publics et des générations, l’équipe d’Elektricity souhaite créer une nouvelle fois l’événement en 2013 en invitant les rémois à un grand moment de partage, une grande fête collective, celle des onze ans du festival. Onze ans de plaisir partagé avec un public qui n’a cessé de grandir.
- Le site du festival Elektricity : www.elektricityfestival.fr
A ceux pour qui le nom dA-Trak névoquerait rien, je ne dirai que deux mots : Barbra Streisand ! Cest en effet à ce DJ producteur star de New York (collaborateur régulier de Kanye West, Kid Cudi ou Chromeo) que lon doit le tube de lété sous le nom de Duck Sauce. Friand de découvertes electro, rock ou hip hop, il a cette année décidé de monter son propre label en partenariat avec nos amis de Downtown. Voici une première livraison qui en annonce, on lespère, beaucoup dautres.
Ces quatre japonaises basées à New York semblent tout droit sorties dun film de Quentin Tarantino et leur garage pop fruitée et pétillante, évoquant le meilleur des girls groups des sixties, pourrait aisément assurer la bande son dun de ses films. Il nen fallait pas plus à A-Trak pour les signer sur son label Fools Gold. Avec un tel parrain, on peut être confiant pour leur avenir
.
Troisième et probable dernier album pour ce groupe culte des années 2000 qui vient dannoncer sa séparation sur scène il y a peu. Quel dommage, ils nétaient pas nombreux les groupes anglais qui savaient aussi bien marier violence et romantisme, noirceur et illumination. Restera ce « Blood & Fire » testament dune vie rock vécue sans concessions et à fond les manettes, déjà salué par la presse comme un précieux legs aux futures générations
.
Originaire de Liverpool, The Sand Band avait toutes les chances dattirer lintérêt de Deltasonic, le label historique local, malgré un parti pris moins rock que country folk. Ces héritiers de Leonard Cohen, tout autant que de Spiritualized ont donc assez naturellement rejoint lécurie qui avait découvert en son temps the Coral, pour le plus grand bonheur des amateurs dalt country des grands espaces et de pedal steel vaporeuse.
A l’exception des bières produites dans ses brasseries géantes qui font la fierté de la ville, la contribution de Milwaukee à lhistoire de la musique était restée jusquici des plus succincte. Fort heureusement, Heidi Spencer et ses oiseaux rares arrivent à point nommé pour placer la capitale du Wisconsin sur la carte de la folk américaine moderne par lentremise de Bella Union, label spécialiste sil en est
Grace leur soit rendue, il se dégage de ce premier disque une sérénité et une beauté que lon doit pouvoir ressentir en regardant le soleil se coucher sur les Grands Lacs
.
Bien que le nom de ce guitariste anglais névoque probablement rien pour vous, certains dentre vous ont déjà pu le voir sur scène puisquil a gagné sa vie dans les années 2000 en accompagnant entre autres the Pogues, the Pretenders ou encore the Pernice Brothers. Cest Heavenly qui lui donne aujourdhui lopportunité de voler de ses propres ailes avec un premier album que ne renieraient pas ses employeurs cités plus haut, mélange dinfluences country américaines et britanniques passées à la moulinette dun songwriting pop redoutable.
En à peine cinq ans et deux albums, le quartet californien qui sait si bien allier ferveur pop et intimisme rock, est passé de lanonymat à la consécration sur la foi dhymnes vibrants mais jamais boursouflés, recueillant les éloges de la presse et séduisant un public mainstream exigeant. Leur troisième effort vient couronner cette montée en puissance en offrant pour la première fois à leurs hits pas comme les autres une production riche et fournie évitant lécueil du lyrisme de stade. Une certaine vision de la classe rock
.
Ces toutes jeunes beautés graciles originaires du Sussex ont sans nul doute été bercées à la British folk et au blues, cest en tout cas ce que laisse à penser leur premier album aux ambiances feutrées, tout entier porté par leurs fragiles voix cristallines. Sorti en septembre 2010 en Angleterre, il a été remarqué par les magasins Rough Trade qui lui ont accordé la 36ème place de leur classement annuel, cest désormais au tour de la France de succomber à leurs mélodies chatoyantes.
Nouvel arrivant dans la cour du revival surf, aux côtés de Best Coast et Wavves, il naura pas fallu très longtemps au jeune Dylan Baldi, maître à penser de Cloud Nothings, pour se faire une place au soleil. Après une série de singles et dEPs qui laura fait repérer par French Kiss (le label de Les Savy Fav) aux Etats-Unis et par Wichita en Europe, le voici qui passe avec mention lépreuve du premier album avec ce disque éponyme, tout en jeunesse et en énergie, nattendant que le printemps pour devenir la bande originale des plages rock.
Ceux qui ont eu la chance de les voir en première partie de Gossip à Bercy fin décembre auront certainement pris la mesure du danger qui plane sur les clubs en 2011 tant les nouveaux morceaux de la bande dAndy Butler sont de véritables appels à lémeute sur le dancefloor
A la fois très référencés 90 et pourtant dune implacable modernité, les titres de « Blue Songs » sauront réveiller le « party animal » qui sommeille en chacun de nous, straight ou gay
.
Cest à sa déjà ancienne connexion danoise (Kissaway Trail, Our Broken Garden
) que Bella Union doit la découverte de ce très jeune quatuor de Copenhague qui vient très clairement jouer sur les terres de Grizzly Bear ou des Flaming Lips avec sa sunshine pop discrètement teintée de psychédélisme chic. Léger sans être creux, aérien sans être vide, délicat et profond à la fois, une vraie réussite
.
Evoluant dorénavant à quatre, la formation de Providence sest réfugiée dans une usine désaffectée du Rhode Island pour produire le successeur d « Oh My God Charlie Darwin », leur troisième album, qui a remporté un véritable succès outre-manche au point de les voir jouer en tête daffiche au Shepherds Bush Empire. Toujours sous la houlette de Jesse Lauter et mixé par Mike Mogis de Bright Eyes, les amateurs y retrouveront cet art consommé de la chanson country folk originelle mais originale qui lorgne tout autant vers Neil Young que vers Fleet Foxes
.
On avait laissé ces adolescentes suédoises sur « In Our Space Hero Suits », coup dessai particulièrement réussi en 2008, combinant avec grâce et sex appeal la fraicheur dune power pop toute scandinave et la légèreté dun garage rock féminin enlevé. Les revoici, toujours chez Wichita, avec une seconde livraison plus mature, plus produite mais qui conserve les ingrédients qui avaient séduit leur première fan base, les hits radios en plus. Un des groupes à suivre cette année
Déjà adoubée par Jason Lytle de Grandaddy en personne, qui a qualifié sa musique de « mystérieuse et addictive », Julie Ann « Jules » Bees alias Sea of Bees naura eu besoin que dun EP pour trouver sa place dans la grande famille de lamericana, malgré une absence totale de pilosité faciale, une gageure
Voici venu le temps de concrétiser les espoirs fondés sur elle avec ce premier album chaleureux comme une soirée entre amis autour de lâtre.
Ces jeunes Finlandaises au patronyme francophile sétaient déjà fait remarquer en 2010 en parcourant lEurope des clubs pour y prêcher la bonne parole de leur électro pop sucrée et girly. On les aurait attendues sur Edbanger ou sur un autre label orienté dancefloor, cest pourtant chez nos vieux amis rockers londoniens de Heavenly quelles ont choisi de sortir leur premier album, plus ambitieux que ne laurait laissé présager le buzz qui a accompagné leur naissance. Blindé de tubes immédiats et radiophoniques, « Love & Nature » pourrait bien les faire passer en ligue 1 cette année, à surveiller de près donc
.
Larrivée de Spinefarm, le label métal européen de référence, dans le giron Coop le laissait augurer, cest maintenant chose faite : « Relentless Reckless Forever » le huitième album du mythique combo de death metal mélodique finlandais déferle tel une furieuse horde viking sur le monde incrédule et terrorisé. Vous chantiez ? Jen suis fort aise
Et bien, headbanguez maintenant
