I Love This Dance – All Star Game 2012

all star

I LOVE THIS DANCE – ALL STAR GAME est un spectacle de danse hip-hop regroupant les meilleurs danseurs de l’année qui s’affrontent dans des matchs de danse 1 vs 1.

Organisé et orchestré par Vicelow, la singularité des matchs d’ILTD ALLSTAR GAME est que seul le public est juge pendant et après le spectacle.

Le concept ? C’est simple : 20 danseurs de styles différents (Popping, Locking, Hip Hop, House, Bboying…) s’affrontent en un contre un sur une musique qu’ils auront eux même choisi à l’ avance. Le 1er passage se fait sur le son de l’ adversaire et le 2ème passage sur sa propre musique.

En 2009, Vicelow (ex-Saïan Supa Crew) confirme sa passion pour la danse et crée l’association  I Love This Dance (ILTD) et le site ilovethisdance.com (identifié comme le 1er webzine français, spécialisé en danse hip hop et cultures urbaines) qui ont pour but de promouvoir la danse hip hop et les pratiques artistiques qui s’y rattachent.

Il crée également chaque année l’événement ILTD ALL STAR GAME qui regroupe les meilleurs danseurs du moment. C’est pour Vicelow l’occasion de « fédérer et rassembler les danseurs pour mettre en avant leur potentiel artistique ».

A la première édition en 2009, ILTD ALL STAR GAME accueillait 200 personnes au Comedy ClubEn 2011, ils étaient plus de 1 000 à applaudir ce show exceptionnel à La Cigale !

Cette année, la quatrième édition du ILTD ALL STAR GAME aura lieu à La Cigale, le dimanche 7 octobre 2012 ! 

I Love This Dance - All Star Game

NOUVEL ALBUM DE VICELOW ‘BT2 COLLECTOR’ – SORTIE LE 5 NOVEMBRE 2012
avec des nouveaux feats. inédits: Akhenaton, Zoxea, Busta Flex, A2H, Radikal MC, Samuel (ex-Saïan Supa Crew) Nemir, Deen Burgibo …

Fatoumata Diawara à la Cigale le 23 octobre

Youri Lenquette

Photo : Youri Lenquette

Depuis la sortie de son premier album, Fatou, et après deux concerts parisiens affichés complets au New Morning et à l’Alhambra, Fatoumata Diawara continue d’arpenter les scènes aussi bien nationales qu’internationales ( Londres, Sydney, Amsterdam, Munich, Copenhague, Vienne, Rome…). emmenant dans son sillage un public de plus en plus enthousiaste.

Son charme et sa voix ont conquis nombre de musiciens dont Damon Albarn, Herbie Hancock et John Paul Jones.

Fatoumata Diawara est invitée sur plusieurs albums récents ; Rocket Juice and the Moon (le projet de Damon Albarn, Tony Allen et Flea, bassiste des Red Hot Chili Peppers) ainsi que ceux de Roberto Fonseca et cette figure de la soul qu’est Bobby Womack.

Après sa victoire aux Songlines Music Awards 2012 (Révélation de l’Année), Fatou sera en tournée d’été en France comme à l’étranger sur des scènes prestigieuses, et elle reviendra jouer à Paris le 23 octobre à la Cigale.

Kanou

Fatoumata Diawara – Bakonoba (Official)

Anoushka Shankar, nouvel album : Traveller

Fille et disciple du Maître Ravi Shankar, Anoushka Shankar est née à Londres. Elle y vit aujourd’hui avec son mari le metteur en scène Joe Wright et leur fils Zubin, mais avant même d’avoir sept ans Anoushka passe déjà de longues périodes en Inde et en Californie. Seule artiste à recevoir une formation complète de son père, Anoushka joue et étudie le sitar avec lui depuis l’âge de neuf ans. A treize ans elle fait ses débuts d’interprète sur une scène à New Delhi — et ensuite elle entre en studio pour jouer avec son père sur l’album In Celebration.

Dès sa publication, son premier disque en solo – Anoushka (1998) – est accueilli favorablement par les critiques, unanimes. Suivent les albums Anourag en 2000 et Live at Carnegie Hall en 2001, et ce dernier disque lui vaut une nomination aux Grammy® Awards (dans la catégorie “Meilleur Album, Musiques du Monde”): Anoushka devient ainsi la plus jeune artiste à recevoir une telle distinction. Après avoir assis sa réputation dans l’univers de la musique classique indienne, Anoushka commence à explorer un mélange ‘crossover’ extrêmement fertile en fusionnant des styles entre Inde et Occident, d’abord avec un album autoproduit (et où toutes les musiques sont des compositions personnelles) – Rise, également nominé aux Grammy® Awards – et ensuite avec le projet commun Breathing Under Water. Elle participe également aux albums de Sting (Sacred Love), Nitin Sawhney (London Undersound), Herbie Hancock (The Imagine Project) ou encore Joshua Bell (At Home with Friends).

Chaque année depuis ses quatorze ans, Anoushka passe une partie de son temps à voyager – en Asie, Australie, Europe ou en Amérique du Nord – en tant que sitariste classique; et depuis 2007 elle voyage également avec son groupe expérimental, “The Anoushka Shankar Project”. Elle partage des scènes avec des artistes tels que Peter Gabriel, Herbie Hancock, Elton John, Madonna, Nina Simone, Sting ou James Taylor, et en 2008 elle fait une tournée en Inde et joue dans cinq villes avec le groupe de rock mythique Jethro Tull.

Sans doute la première championne des concertos pour sitar composés par son père Ravi, en 1997 Anoushka interprète son Concerto N°1 aux côtés de Zubin Mehta avec l’Orchestre Symphonique de Londres; elle vient de présenter cette œuvre encore récemment au Festival du Printemps à Prague, et aux concerts « London Proms » avec l’Orchestre Symphonique de la BBC. En 2009 elle crée le Concerto N°3 aux Etats-Unis (à Carnegie Hall) avec l’Orpheus Chamber Orchestra: c’est un triomphe. Parmi d’autres créations d’œuvres écrites par son père: une composition pour sitar et violoncelle avec le violoncelliste Mstislav Rostropovich (lors du Festival d’Evian en 1999); la pièce Mood Circle (au Forum Economique Mondial, New York, 2002); Nivedan, en 2003 (également à New York, lors du concert Healing the Divide pour la paix et la réconciliation dans le monde); et, au Royal Festival Hall en Angleterre (2010), Symphonyavec le Philharmonique de Londres.

Anoushka fait ses débuts officiels en tant que chef d’orchestre à New Delhi, lorsqu’elle crée la composition Kalyan de son père — et elle tient le bâton avec lui et George Harrison en 1997 lors de l’enregistrement de Chants of India. En novembre 2002 Anoushka participe au concert historique donné en souvenir de George Harrison au Royal Albert Hall de Londres.

En reconnaissance de ses talents de musicienne, le parlement britannique lui remet en 1998 le blason de la Chambre des Députés. En 2003 l’Académie de la Télévision Indienne [ASMI] en association avec India Times choisit Anoushka comme l’une des quatre “Femmes de l’Année” en Inde, et l’année suivante Anoushka Shankar est élue parmi vingt “Héros d’Asie” choisis par l’édition asiatique du magazine Time.

En mai 2011 Anoushka Shankar signe un accord d’exclusivité avec le label Deutsche Grammophon. Le premier enregistrement qui naît de cette nouvelle association est Traveller, disque qui explore le pont d’évolution qui relie le Flamenco à la musique de l’Inde. Suite à la publication de cet album (à paraître en automne 2011), Anoushka Shankar débutera une tournée qui visitera l’Europe (novembre/décembre 2011), l’Inde (janvier 2012) et les Etats-Unis (printemps 2012).

A propos de Traveller par Nitin Sawhney :

Les racines du flamenco sont en Inde. Et dans cette tradition explosive, nombreux sont ses adeptes modernes qui tiennent à redécouvrir ce lien et à le souligner. Au début de leurs spectacles, des danseurs – de Joaquín Cortés à Sandra La Espuelita – ont spécifié très clairement cette origine de leur culture; des maîtres de la guitare comme Pepe Habichuela ou encore Paco de Lucía, notamment dans son travail avec John McLaughlin, apportent à leurs compositions des références fortes évoquant ce passé culturel; et aujourd’hui le groupe populaire espagnol Ojos de Brujo, ainsi que le groupe Indialucía, moins connu, célèbrent avec exubérance le patrimoine oriental du flamenco.

Pourtant, on sait peu de choses de la vraie histoire de ce lien. De manière générale, on suppose que le flamenco prend ses racines dans l’exode des “Intouchables” qui quittent le Pendjab vers 800-900 après J-C. Ce peuple devient les tsiganes/Roms des traditions populaires, et qui traversent l’Asie et le Moyen Orient pour enfin s’installer en Europe. Aujourd’hui encore, on constate que des tsiganes du Rajasthan se servent de castagnettes anciennes pour embellir leurs chansons traitant de l’existence nomade et de la piété spirituelle. Car c’est dans ces chansons que l’on identifie clairement les origines du flamenco. Indéniablement, l’une des définitions de la musique flamenco est le chant, cante. En fait, à l’origine, le flamenco se compose uniquement de cante, avec des accompagnateurs-« percussionnistes » qui battent des mains – palmas sordas – ou qui frappent un objet avec leurs doigts. Quant à la guitare, variante de l’ūd arabe, elle s’incorpore petit à petit au flamenco pendant le 19ème siècle.

Dans la plupart des études académiques, cependant, comme dans de nombreuses explorations du style, on fait peu allusion aux connections techniques qui lient le flamenco aux traditions classiques indiennes. Pour des musiciens ou des danseurs, il est facile d’aller plus loin et de trouver la trace des origines du flamenco dans le Natya Shastra, traité indienne des arts et de la spiritualité dont l’écriture remonterait à la période entre 200 avant J-C et 200 après J-C. C’est dans ce traité que l’on trouve pour la première fois des hypothèses qui suggèrent que la danse, le théâtre et la musique doivent posséder un langage commun pour communiquer et collaborer. Ceci est encore une évidence dans le lien rythmique fort qui existe dans le nord de l’Inde entre des danseurs kathak et les joueurs de tabla, et dans le sud entre les danseurs bharata nātyam et des virtuoses du tambour mridangam.

Plus fascinant encore: dans la complexité du jeu de jambes pratiqué par des danseurs flamenco, on découvre des échos du traité Natya Shastra, et dans la polyrythmie tout aussi complexe fournie par le cajón et la guitare. Cette puissante relation rythmique entre danseur et musicien n’existe nulle part – à part en Inde et en Espagne – d’une manière aussi limpide.

Des danseurs et des musiciens de l’Inde et de l’Espagne ont récemment appris avec passion la découverte de l’ancienneté de leurs liens, et d’une source orale commune. Une danseuse classique, l’indienne Rajika Puri, a décrit les défis techniques de cette réunion des sources quand on travaille avec des danseurs et musiciens flamenco: “Tout d’un coup, mon corps a commencé à exécuter les lignes fortes et bien définies des adavus[pas de base] d’une bharata nātyam. Mes pieds se sont mis à taper avec la puissance de cette forme de danse du sud de l’Inde, comme j’ai appris à l’amener à sa conclusion: non pas en marquant notre sam (ce qui serait leur 12ème temps), mais sur le 10ème: Taam_ta kita, tei_dhi nata, taka dhiku, kitataka tarikita, tom!”

Dans la tradition des Hindoustanis, sam est le point culminant d’un cycle, point marqué normalement sur le premier temps. Cette perception du sam arrivant sur le premier temps d’un cycle est différente de ce qui se passe dans la forme flamenco bulería à 12 temps, où l’on marque le 12ème temps – technique perpétuée par Paco de Lucía pour créer une impression constante d’écoulement. Le flamenco peut donc être considéré, même aujourd’hui, comme une extension dynamique de la forme classique indienne; et il évolue constamment pour engranger de nouvelles idées à travers la diaspora.

Personne mieux qu’Anoushka Shankar n’incarne plus brillamment cet esprit d’innovation et d’expérimentation. Grâce à ses profondes connaissances de la forme classique indienne – et aux qualités héritées de son père, génial inventeur – Anoushka repousse constamment des frontières de toutes sortes. Avec Travellerelle s’insinue dans les moindres méandres du flamenco moderne grâce à la loupe éclatante de la technique hindoue. Essentiellement, Travellertrace dans le temps et dans l’espace la courbe spirituelle qui relie deux formes musicales hautement évoluées: un lien entre leur gestation dans l’antiquité et leur zénith moderne. Album de l’innovation, album de la renaissance – l’ancien et le nouveau culminent parfaitement. Et quand on sait que la naissance du premier enfant d’Anoushka fournit le moteur de cet album, cette culmination n’en est que plus appropriée.

  • Sortie le 17 octobre 2011 chez Universal Jazz
  • En concert le 8 novembre 2011 à la Cigale

En mai 2011 j’ai eu la chance de pouvoir faire le point sur cet album avec Anoushka et son producteur Javier Limón:

Nitin Sawhney: Quelle inspiration était derrière cette envie de faire ton album flamenco, et de réunir ces deux traditions?

Anoushka Shankar: Rien que l’amour de la musique, en fait. J’ai toujours aimé le flamenco. Il me fascine. J’ai toujours connu une attirance pour cette chose qui, dans le flamenco, est très similaire à ce que j’adore dans la musique classique de l’Inde: une sorte de musicalité débridée dans l’expression, qu’il s’agisse d’une voix seule, d’un sitar ou d’une guitare. Bien sûr, il y avait aussi des racines communes, des similitudes techniques à explorer, et quand tu commences à jouer avec ces choses-là, tu peux vraiment approfondir le sujet de plusieurs façons, toutes délicieuses. Mais mon envie est venue simplement du fait que j’admire cette musique, et que j’avais envie de l’apprendre en la jouant.

NS: Javier, qu’est-ce qui t’attire dans la musique classique indienne et le jeu d’Anoushka?

Javier Limón: Quand Anoushka joue de la musique indienne pure, pour nous autres, elle joue du pur flamenco. Pour tous les gitans, pour Paco [de Lucía] comme pour moi, pour nous tous, quand elle joue indienne on dit parfois, “Mais, tu joues très bien du flamenco, ça, c’est du flamenco.” Et elle répond toujours, “Non, non, ça, c’était de l’Inde, du pur indien.” La frontière n’est pas évidente parce que, voici des siècles, huit siècles peut-être, les tsiganes sont venus du Rajasthan, et de là-bas ils ont beaucoup apporté, au style et à la musique flamenco. Les tsiganes ont créé ce qu’on appelle flamenco aujourd’hui, avec les Chrétiens et les Juifs en Espagne et avec les Arabes. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de choses ont commun qui font que nos formes musicales sont frères. Le flamenco est très jeune: il a deux cents ans environ. Pour moi, le flamenco est comme le petit frère de la musique indienne.

NS: Quelle est la part de cet album consacrée aux deux formes musicales – flamenco et classique indienne – et quelle est la part réservée à la recherche de thèmes et d’émotions? Je me demande même si vous étiez conscients, en travaillant, qu’il allait y avoir un tel mélange des styles…

AS: C’est un peut tout cela à la fois. Naturellement, les morceaux ont chacun une inspiration, une origine différente. Quelques titres, “Inside Me” par exemple, sont des mélodies de Javier qu’il m’a apportées après notre première rencontre. J’avais fait une liste de quelques ragas parmi les plus simples, ceux où je pouvais indiquer juste un do-ré-mi; puis Javier en a choisi quelques-uns, et ensuite il les a écrits sur une seule gamme. Quelques chansons, comme “Casi uno”, sont venues spontanément; et pour d’autres, comme “Si no puedo verla”, j’ai voulu aller chercher des textes du grand poète soufi Amir Khusrau, pour lier la chanson à l’Inde. Mais les moments que j’ai préférés, ce sont les moments où nous avons découvert des choses ensemble. “Boy Meets Girl”, avec Pepe Habichuela, est un exemple de ce qui peut arriver avec un projet comme celui-ci: alors que Javier m’apprenait la séquence d’accords du style granaína [de la famille des cantes classiques du flamenco], j’ai commencé à jouer en rāga Manj Khamāj. On s’est rendu compte que, sur cette gamme en particulier, j’avais la possibilité de conclure sur les bonnes notes qui conviennent à la granaína, tout en jouant le raga indien de façon pure. Et donc la chanson existe simultanément sous deux formes anciennes.

NS: C’est fabuleux!

JL: C’était très beau. Anoushka a changé ma vie: aujourd’hui j’ai un autre concept de cette musique. Quand elle a joué granaína, c’était comme une chanteuse de flamenco, pas comme une guitare flamenco. C’est ça qui est étonnant: elle joue du sitar comme une chanteuse de flamenco. Ses mélodies sont comme celles des chanteurs tsiganes. Je pense que des guitaristes vont beaucoup apprendre en l’écoutant. Sa façon d’exprimer les mélodies me fait venir les larmes aux yeux.

Propos receuillis par Nitin Sawhney

Regarder :

Thomas Fersen : Je suis au Paradis

Auteur du tube que fut Deux Pieds, en 2003 : « On me dit que je suis paresseux, que je ne fais que ce que je veux. » Il est certain que Thomas Fersen n’en fait qu’à sa tête, avec sa manière unique de jouer de la langue pour raconter des fables quotidiennes décalées, d’une voix rocailleuse qui convoque des images tirées de son bestiaire ou de son potager imaginaire. Mais paresseux, non, on ne peut pas le croire, lui qui sort un album par an, chaque fois surprenant.

Le dernier en date, c’est Trois Petits Tours, en 2008. Comme l’écrit le chanteur Dominique A : « Premièrement, il y est beaucoup question de valises, deuxièmement, l’ukulélé s’y taille la part du lion, ce qui ne manque pas de sel pour un si petit instrument, et troisièmement, les textes sont souvent écrits en octosyllabes. » La valise s’appelle Germaine.

L’ukulélé, drôle de petite guitare hawaïenne, était déjà présent sur le best-of de poche intitulé Gratte-moi la puce (2007). Après une longue tournée avec une nouvelle formation (il est accompagnée de Pierre Sangra, Lionel Gagey et Alexandre Barcelona) afin de proposer une relecture d’une partie de son déjà long répertoire (10 albums dont 2 lives), en y intégrant plusieurs inédits, Thomas Fersen repartira sur les route pour défendre son nouvel album.

Nouvel Album “Je suis au Paradis” disponible (Tôt Ou Tard)

  • Thomas Fersen : Chant, piano, ukulélé
    Christophe Cravero :  Batterie, claviers
    Pierre Sangra : Guitare, basse, mandoline
    Alexandre Barcelona : Accordéon, claviers
    Véronique Mafart : Violon

Concert :

  • 20.04.11 Meyrin (Ch) / Théâtre Forum Meyrin
  • 21.04.11 Lyon (69) / Le Transbordeur
  • 22 au 30.04.11 Paris (75) / La Cigale
  • 05.05.11 Romorantin (41) / Espace François 1er
  • 06.05.11 Bordeaux (33) / Medoquine
  • 07.05.11 Toulouse (31) / Le Bikini
  • 12.05.11 Alencon (Luciole
  • 13.05.11 Nantes (44) / Zénith
  • 14.05.11 Rennes (35) / Le Liberté
  • 19.05.11 Saint Marcellin (38) / Le Diapason
  • 20.05.11 Bourg en Bresse (01) / Ainterexpo
  • 21.05.11 Annecy (74) / Arcadium
  • 26.05.11 Compiègne (60) / Espace Jean Legendre
  • 27.05.11 Namur (Be) / Théâtre de Namur

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Alex Beaupain : Pourquoi battait mon coeur

Nouvel Album le 12 avril 2011 (Naïve)

Depuis que «Les Chansons d’amour», de Christophe Honoré, est devenu le film d’une génération, Alex Beaupain occupe une place à part dans la chanson française. C’est son premier album, «Garçon d’honneur» (2005), qui avait inspiré le scénario du film, et dont les titres se succèdent à l’écran. Leur romantisme à la fois aérien et cru a comblé un manque. La chanson d’amour, genre menacé soit par l’anecdote soit par le sentimentalisme, a retrouvé, avec lui, une intensité, un lyrisme et une vitalité qui semblaient perdus.

«J’ai compris qui j’étais comme auteur compositeur grâce aux Chansons d’amour», dit Alex Beaupain. De même, c’est devant les fans du film, affluant à ses concerts, émus et reconnaissants, qu’il a trouvé quel interprète, quel chanteur il serait. «33 Tours», son deuxième album (2008), est sorti dans le sillage de cette révélation, comme une suite, et s’est mélangé naturellement sur scène aux morceaux des «Chansons d’amour». Le titre «Comme la pluie», chanté avec Chiara Mastroianni, Clotilde Hesme et Ludivine Sagnier, se retrouve d’ailleurs dans le film suivant de Christophe Honoré, «La Belle Personne».

Aujourd’hui, Alex Beaupain s’émancipe, mais dans la fidélité. D’un côté, il a écrit et composé les chansons des «Bien-aimés», le prochain Honoré, avec, entre autres, Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Ludivine Sagnier et Louis Garrel. De l’autre, voici «Pourquoi battait mon coeur», un troisième album qui n’appartient qu’à lui. Seul le titre «Avant la haine» rappelle le cinéma : à l’origine destiné à l’album «Garçon d’honneur», on pouvait l’entendre, interprété par Romain Duris et Joana Preiss, à la fin de «Dans Paris» (2006). Objet d’un culte secret depuis lors, ce duo est cette fois chanté non avec une actrice, mais avec Camélia Jordana : «Comme elle a une voix puissante et que je chante de façon plutôt douce, les rôles sont inversés, c’est un peu moi qui fais la fille», s’amuse Alex Beaupain.

Une légèreté nouvelle éclaire l’album. Depuis ses débuts, l’élégance d’écriture d’Alex Beaupain tournait autour d’une brisure originelle, d’un deuil – cette histoire vraie se laisse largement deviner à travers «Les Chansons d’amour». «Pourquoi battait mon c?ur» inaugure une période différente, affranchie des fantômes. Si tristesse il y a, elle est celle des élans qui retombent («Un culte insensé»), des ruptures consommées («A nos amours»), des séparations annoncées («Ciel de traîne»). Mais d’abord, il y a l’ivresse de la fusion, l’idéal que seul l’être aimé, l’autre, peut incarner – «De tout sauf de toi», «Je réponds toi». Le partage se précise entre les sentiments et le sexe, qui est la source d’inspiration des titres les plus pop, les plus rythmiques – «Sur toute la ligne», «La Nuit promet», d’un hédonisme débridé. Un nouveau réalisateur, Jean-Philippe Verdin, venu de l’électro, entraîne Alex Beaupain sur cette pente festive, mais toujours un peu fêlée, et qui appelle la scène. Ces chansons-là esquissent son manifeste libertaire à lui, son geste politique, en quelque sorte. Pour le reste, l’album dit plutôt son refus poli de la chanson engagée. Refus paradoxal, car le monde et l’époque sont bien là : «Je réponds toi» exprime un dégoût pour les normes et les valeurs dominantes. «Au départ» raconte la trajectoire de la gauche au pouvoir de 1981 à 2002, mais c’est aussi l’histoire d’un amour qui s’use, d’une illusion perdue. «C’est une chanson d’amour de gauche qui dit qu’en amour comme en politique, tout commence par un immense espoir pour finir par une cohabitation».

La chanson qui donne son titre à l’album, «Pourquoi battait mon cour», est celle qui le résume le mieux. Energique et mélancolique, elle parle du tourbillon de la vie et de la confusion des sentiments. Elle donne congé aux souvenirs («La mémoire, vois-tu, je n’y tiens plus») mais garde le tempo de l’amour en fuite. C’est une chanson sur les temps qui changent, une chanson de vertige : «Allons regarde toi, ce doit être une erreur, ce n’est sûrement pas ça, pourquoi battait mon coeur.»

  • Alex Beaupain : Chant, piano
    Valentine Duteil : Basse, violoncelle
    Benjamin Vairon: Batterie
    Victor Paimblanc : Basse, guitare
    Nicolas Subrechicot : Guitare, clavier

La Tournée :

  • 05.05.11 Belfort (90) / Théâtre Granit
  • 06.05.11 Massy (91) / Centre Culturel Paul Baillart
  • 23.05.11 Paris (75) / La Cigale
  • 27.05.11 Cavaillon (84) / Le Grenier à sons
  • 02.06.11 Montauban (82) / Festival Alors…Chante!
  • 13.06.11 Montréal (Ca) / Francofolies
  • 14.06.11 Montréal (Ca) / Francofolies
  • 18.06.11 Sète (34) / Théâtre de la Mer
  • 16.07.11 La Rochelle (17) / Francofolies

Crédit Photo : Antoine Le Grand

Réservez vos places sur la Fnac :


Gagnez des places pour le prochain concert de Souad Massi

Les fêtes de fin d’année sont là… Souad Massi a  décidé de vous faire un joli cadeau !

Aprés avoir affiché complet à La Cigale de 9 Novembre dernier, Souad Massi vous donne à nouveau rendez vous sur cette scène Parisienne, le 21 Janvier prochain. A l’occasion de ce concert unique, elle  vous donne la chance à certains d’entre vous de gagner les places pour y assister !

Pour faire partie des heureux gagnants, rien de plus simple ! Envoyez votre nom, prénom et email, à l’adresse suivante :

  • souadmassijeux@gmail.com

Un tirage au sort sera effectué mi janvier, et les gagnants seront prévenus par email.

Souad Massi Officiel

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Hi to all !

We’ll soon be celebrating Season’s Holidays, so we have decided to offer you a nice gift !

Following her sold out concert at « La Cigale » on last November 9th, Souad Massi will perform again on that well known Parisian stage on January 21st.

We give you a chance to win free entries to the show!

To be one of the lucky winners, all you have to do is send your name, surname and E-mail adress to the following adress :

  • souadmassijeux@gmail.com

Mid-january there will be a drawing and the happy winners will be informed by mail.

Souad Massi Officiel

Ecouter/Acheter l’album :

Enregistré à Astaffort et coréalisé par Francis Cabrel et Michel Françoise, ce nouvel album est avant tout la réalisation d’un rêve pour Souad Massi, celui de collaborer avec Cabrel et son équipe. Incluant un duo inédit avec cette « idole » sur le titre Tout reste à faire, ce nouvel opus Ô Houria (Liberté) devrait sans nul doute faire parler de lui et imposer un peu plus Souad Massi comme une voix majeure du paysage actuel…

Karimouche : (10×2 places) à gagner pour assister à son concert à La Cigale

Cette jeune artiste, fraîchement débarquée, a de la gouaille et l’art de se balader à travers différents univers. De la chanson française à la musique hip-hop où se mêlent poésie, humour et chanson de rue ; du théâtre au slam en passant par le rap, elle affine et affirme les contours d’un univers musical fort singulier. Urbaine jusqu’au bout des ongles, danseuse, rappeuse, chanteuse, conteuse, baroudeuse…. Karimou…che a plus d’un tour dans son sac !

Vous souhaitez GAGNER VOS PLACES (10×2 places) pour assister à son concert unique à La Cigale (Paris) de 2 décembre?!

IL VOUS SUFFIT DE REPONDRE A CES TROIS QUESTIONS :

  1. Quels sont les 2 singles de karimouche?
  2. Qui a réalisé ptit kawa?
  3. De quelle origine est karimouche?

Envoyer vos réponses à : concours@blueline.fr !

Vous avez jusqu’au jeudi 24 Novembre à minuit pour participer , à l’issue du concours, les gagnants seront tirés au sort, et prévenus par mail. Il y a 10×2 places à gagner.

Retrouvez les clips de Karimouche, sur sa chaine officielle YOUTUBE:

http://www.youtube.com/karimoucheofficiel

& pour découvrir tout son univers, rien de plus simple : UN CLIC -> UNE DESTINATION UNIQUE : LA SIENNE

http://www.playlive.fm/ecover/karimouche/

Bio :

Elle s’appelle Karimouche. Pourquoi changer? Depuis l’enfance, ses proches l’appellent Karimouche et avec son premier album, Emballage d’origine, c’est bien d’elle dont elle parle. Ce nom lui va bien : Carima et fine mouche. Karimouche, une gouaille mi-banlieue mi-Audiard, des sentiments qui n’ont pas froid aux yeux, des mots qui bousculent les mollesses du quotidien, une autodérision délirante… «Je ne suis pas chanteuse, mais il y a des choses chantées, d’autres slammées, rappées… C’est un mélange de ce que j’aime!”

Un mélange dans sa vie, aussi. Qu’on n’attende pas trop de clichés de la fatalité sociale dans son histoire. D’un HLM où sa mère élève seule trois filles, elle s’envole vers son rêve: concevoir et réaliser des costumes de théâtre. Mais en même temps que, par le crayon et par l’aiguille, elle fait son chemin dans les coulisses, elle se lance dans le café-théâtre, seule en scène. Curriculum vitae fourni: des sketches bien sentis pendant des années au Nombril du Monde, à Lyon, sept ans aux costumes puis sur scène avec la compagnie de danse hip hop Käfig, des pièces de théâtre, des expériences variées au bout desquelles, naturellement, elle arrive à des chansons, ses chansons.

Un producteur la contacte et tout s’enclenche: le disque est mis en chantier, elle commence à tourner, elle suscite un large engouement après son passage aux tremplins de plusieurs festivals (Régions en scènes, le Chaînon ou encore les Découvertes du Printemps de Bourges). Il est vrai que Karimouche est un Ovni. Déjà, elle a un pied dans la chanson française (les disques de Ferré et de Brel d’un oncle) et l’autre dans les musiques urbaines. Ensuite, elle prend à contrepied, et même à rebrousse-poil, tous les clichés de la beurette de banlieue qui prend le micro. «On m’a souvent demandé: «Carima, vous faites du r’n’b ou du hip hop?» Y a une loi qui dit : toutes les Carima, Nadia, Fatima et les autres ne peuvent faire que du hip hop ou du r’n’b. Et bien non! J’aime le hip hop, mais aussi plein d’autres choses”. Karimouche veut jouer à raconter des histoires. La mélodie et le théâtre s’unissent pour offrir une musique évocatrice d’images et faire dans la simplicité du verbe des chansons empruntes d’une poésie universelle.
Rien d’étonnant à ce qu’elle ait séduit Mouss et Hakim Amokrane ainsi que Julien Costa du collectif toulousain issu des Zebda, Origines Contrôlées, qui prêtent la main à la réalisation de son disque, alors que son vieux complice de théâtre, Jacques Chambon (le Merlin de la série Kamelott) signe deux textes, Firmin et Contretemps. Karimouche chante-rappe-parle à la première personne du singulier, brode sur ses défauts (réels ou supposés), détaille des déboires de trentenaire (Ché pas ce ke j’veux, Parasites…), délire sur l’idée d’écrire un tube (Raggamuffin), visite le mythe de la fille de joie (Firmin). «Je ne fais pas de la chanson moraliste, je préfère raconter des histoires, l’écriture cash, les mots simples, les situations très imagées, comme des courts métrages.»

Oui, elle aime Missy Elliott, Miss Dynamite et Eminem mais aussi la grande Fréhel, l’immense chanteuse réaliste de l’entre-deux-guerres – «Je pense que je reprendrai un jour une de ses chansons.» Et Piaf? Karimouche n’a pas la même passion pour la chanson d’amour déchirante. «Je ne sais pas en faire. Je n’arriverai peut-être jamais à écrire une chanson d’amour. Dès que j’essaie le truc joli ou un refrain poétique, ça part dans l’humour.» Ce n’est pas seulement une déformation héritée de ses années de théâtre: «L’humour est souvent une bonne solution pour faire passer d’autres sentiments, comme le masque ou la marionnette au théâtre: ça donne le courage de jouer tout ce qu’on ne peut pas assumer à visage découvert.»

Et souvent, les textes graves de Karimouche courent sur des rythmiques enjouées, avec cette idée que les décalages enrichissent l’aventure – celle du créateur comme celle de ses spectateurs. Elle est devenue une des sensations de scène les plus fortes de la saison avec ses concerts au line-up resserré et fécond – Kosh à l’human beat box, Jean-Pierre Caporossi au clavier – qui s’élargira sans doute prochainement d’un guitariste. Ses concerts touchent les fidèles de chanson et ceux qui n’en écoutent pas, ceux qui aiment le rap et ceux qui n’en écoutent pas, les fous de musiques urbaines et ceux qui n’en écoutent pas. En sens inverse des clichés, toujours le mélange des genres…

Tchatches, papotages, causettes, chants et slams subissent des mues surprenantes sur des beat hip-hop, funk, ou chanson, depuis longtemps trimballés dans son escarcelle.
subissent des mues surprenantes sur des beat hip-hop, funk, ou chanson, depuis longtemps trimballés dans son escarcelle.

Tous à vos claviers !

UNE ARTISTE A CONSOMMER SANS MODERATION !