Francis Cabrel, nouvel album « In Extremis »

Francis Cabrel

Francis Cabrel

Francis Cabrel revient sur le devant de la scène avec un nouvel album nommé « In Extremis », prévu pour le 27 Avril. Le premier single « Partis Pour Rester » est officiellement présenté actuellement via un teaser vidéo. Une tournée démarre dès l’automne 2015 dans toute la France, et passera par l’Olympia en Novembre avec déjà 7 dates de programmées.

« IN EXTREMIS »  » sur amazon

Francis Cabrel – Partis pour rester (Teaser)

Voir aussi sur artsixMic : http://artsixmic.fr/cabrel-enfin-de-retour/

Moran : Nouvel album, Mammifères

Découvrez avec le titre Proverbes, l’univers atypique de Moran, cet artiste singulier à la voix inoubliable. Quatre ans après avoir présenté son premier disque Tabac à l’occasion d’un premier petit tour en France et bénéficié d’un incroyable bouche à oreille au Québec, le canadien Moran revient avec son nouvel album Mammifères qui bénéficie cette fois-ci d’une sortie européenne. Les mots sont depuis toujours la matière première de Moran, grand fan de Léo Ferré et de Bob Dylan qui caresse volontiers l’idée d’un mariage entre le folk américain et la chanson. La voix de Moran s’impose d’emblée, rauque, caressante qui sait porter les mots et les révéler comme personne.  

Moran, mammifère et poète

Quatre ans après à l’occasion d’un premier petit tour en France (Festival Alors Chante, Déferlantes Francophones de Capbreton…) Moran revient avec son nouvel album : « Mammifères »…

Moran ? Qui ça ?

Moran nait en 1974  au Canada dans une campagne profonde où le nombre de bêtes (chevaux et autre bétail) dépasse de loin celui des humanoïdes. A la maison, la télé et la radio débitent de l’anglais mais à table, on parle français. Aucun instrument de musique à l’horizon… 18 ans plus tard, au moment de quitter le nid familial pour la grande ville (Montreal) sa mère lui prodigue ce précieux conseil : « tu peux faire ce que tu veux dans la vie, mais surtout pas chanteur !!!».

Le jeune Jean-François Moran s’exécute et se lance dans le théâtre d’impro et toutes sortes de petits boulots, dans la mode, les décors de cinéma, videur de boite de nuit, la liste est trop longue…

Tout commence avec les mots…

Les mots sont depuis toujours la matière première de Moran, grand fan de Léo Ferré et de Bob Dylan qui caresse volontiers l’idée d’un mariage entre le folk américain et la chanson.

En 2000, Il rencontre une rockeuse qui répond au joli nom d’Angel Forest. Elle lui demande de traduire des « tounes » (terme canadien. Etymologie : de l’américain « tunes », traduisez : « chansons ») en français. Le producteur, André Gagné, est tellement conquis par son écriture et son sens de la musicalité qu’il demande à Moran de réaliser l’album de la jeune chanteuse.

Lui qui n’a jamais touché une guitare, ne chante même pas dans sa salle de bain, posséderait-il un talent que lui-même ou sa mère n’aurait jamais décelé ? Ses amis, quant à eux, n’ont aucun doute et pour son trentième anniversaire, lui offrent une guitare. « Avec des doigts de fermiers, c’est dur la guitare » déclare Moran qui s’enferme une année entière pour apprendre à jouer, chanter, enregistrer. Et en 2005, il gagne son premier concours : « Ma première place des arts »

Un an plus tard, André Gagné produit son premier album « Tabac » et Moran se taille rapidement une place de choix sur la scène musicale québécoise (prix Gilles-Vignault, prix de l’Agence Québec Wallonie Bruxelles pour la Jeunesse, « Coup de foudre » de l’Académie Charles Cros…). Acteur aussi, il remplace au pied levé Philippe Catherine (indisponible à ce moment –là) dans le premier rôle de « Victoria », un film écrit et réalisé par Anna Karina.

www.moranmusique.com

Sortie le 2 mars 2012 chez Ad Litteram / Quart de Lune

Regarder :

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Prochain concert :

MONTAUBAN 82

  • 16 mai: Festival Alors Chante !
  • Théâtre Olympe de Gouges – 1ère partie de Berry

ZURICH (CH)

  • 23 septembre: Chansons en Stock !

LE GRAND LEMPS 38

  • 29 septembre: Chansons Buissonnières

Soulkast : nouvel Album, HONORIS CAUSA

« HONORIS CAUSA » Album, sortie le 9 Mai

M.O. P, KERY JAMES, MEDINE réunis sur un même album ‘ Impossible ‘. Plus maintenant. Ce casting de rêve n’est autre que l’incroyable tracklist d’ HONORIS CAUSA, premier opus et premier coup de maître d’un MC français : SOULKAST.

Nostalgique des grandes heures du Hip-Hop et de ses racines, ce lillois ex membre de DA HYPNOTIK (groupe remarqué aux côtés d’ASSASSIN début des années 2000) réalise ici un album résolument rap, véritable hommage aux grands noms qui l’ont fait rêver. Un raz-de-marée inattendu dans le monde du Hip-Hop international, initié par « Première Salve », le premier single extrait d’Honoris Causa : une production sur mesure signée Dj PREMIER (Gang Starr), récemment élue « Meilleur beat de  Dj Premier 2010 » par les internautes du monde entier, et dont le clip a déjà généré plus de 400 000 vues. A travers les vidéos « Les Coulisses de l’album », on découvre SOULKAST travaillant en studio avec les poids lourds du rap, impressionnés par l’envergure du projet et la détermination de son initiateur.

(Alariana / Musicast)

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Honoris Causa - Soulkast

Melissmell au café de la Danse


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Sortie de l’album « Ecoute s’il pleut » le 20 janvier !

Concert 2011 :

  • 12 Jan 2011 / 20:00 Le Scarabbée, Chambéry, FR
  • 21 Jan 2011 / 20:00 Le Grillen, Colmar, FR
  • 28 Jan 2011 / 20:00 Lo Bolegason, Castres, FR
  • 04 Fév 2011 / 20:00 Le Forum, Vaureal, Fr
  • 12 Fév 2011 / 20:00 Le Cadran, Colombes, FR
  • 17 Fév 2011 / 20:00 Théàtre, La Bourboule, F
  • 19 Fév 2011 / 20:00 L’Escale, Migenne, FR
  • 07 Avr 2011 / 20:00 Festival Artefacts à La Laiterie, Strasbourg, FR
  • 09 Avr 2011 / 20:00 Arvest, Pleyben, FR
  • 30 Avr 2011 / 20:00 Les Parasols, Rungis, FR
  • 13 Mai 2011 / 20:00 Festival Rolling Saône, Gray, FR
  • 20 Mai 2011 / 20:00 Théâtre Montdory, Barentin, FR
  • 21 Juin 2011 / 20:00 Fête de la musique, Valenciennes, FR
  • 23 Juin 2011 / 20:00 Festival Solstice d’été, Beaulieu Les Loches, FR

Sortie de l’album « Ecoute s’il pleut le 20 janvier !

Ecouter ou acheter l’album :

Aux armes - EP - Melissmell

CharlElie : nouvel album -FORT REVEUR-

CharlElie

nouvel album « FORT REVEUR »

CharlElie revient; il a des choses à dire. Et la ligne est fortement électrifiée. Comme à l’accoutumée quand il s’exprime en chansons, l’homme s’abreuve à la source rock et au blues électrique. « Si je veux enfoncer un clou, je prends un marteau, si je veux ôter une écharde, je prends une pince à épiler », dit-il. CharlElie choisit l’instrument en fonction de ce qu’il a à exprimer, et Fort Rêveur a pour outil premier une grosse guitare dûment amplifiée. Puis c’est une basse, une batterie – parfois des boucles, un clavier –, bref tout un combo rock capté par Sean Flora (The Black Keys, Franz Ferdinand, Yeah Yeah Yeahs, Beth Ditto, The Shins, etc.) qui tape derrière les textes et les images que l’auteur de « Poèmes Rock » (1981) adresse à la volée.

L’au-delà des mots et les messages non-verbaux, CharlElie les passe en peintures et en photos, depuis son atelier de New York jusqu’à des Beaux livres et des expositions à succès. Depuis qu’il est New Yorkais, s’agissant des arts plastiques, pour l’artiste multiste tout est aujourd’hui plus simple.

Mais quoi de commun entre les toiles et le blues de CharlElie ? Nul besoin de se lancer dans une analyse des profondeurs quand la réponse tient en sept lettres : New York ! Fort Rêveur est plein du quotidien new yorkais du chanteur, des bruits de la ville qui pénètrent par la porte ouverte de son atelier, et se mêlent au rock primitif des Black Keys, des guitares de Eels et de la tension binaire de Them Crooked Vultures que l’artiste écoute à forte dose quand il peint. Si ce n’est pas le plus rock des quatorze titres, « Ta Phosphorescence » – trafic de loops signés Nicolas Repac – fait entendre ce tumulte de la mégapole, parfois percé par des sirènes stridentes. Ou bien l’animal urbain lâché dans la ville monde – « Le Phénix » – donne à voir New York par le menu : la balade visite le Bronx, Harlem, Columbus, Broadway, Greenwich Village et termine – downtown – à Ground Zero. Vrai morceau de bravoure de plus de neuf minutes dans lequel CharlElie, cinéaste rock atmosphérique, suggère un maximum d’images avec un minimum de mots. « A bicyclette, en allant à mon atelier, mes yeux captent à mon insu des milliers de messages qu’ils transmettent à ma cervelle. Parfois celle-ci les recomposent pour en faire des chansons », explique-t-il quand on l’interroge sur la genèse des textes. Mais peut-être est-il plus approprié de parler de « storytelling » ?

Force est de constater que le procédé narratif dans l’air du temps, CharlElie le pratique en chansons depuis plusieurs décennies ! A dire vrai, c’est un peu sa marque de fabrique ; et l’on est touché par les récits de « Si Légère » ou « Nés Trop Loin ».

Fort Rêveur est rempli de New York parce que CharlElie est perméable à l’environnement dans lequel il évolue. Aussi est-il sensible à son époque, et celle-ci apparaît en plein – « Les Ours Blancs » : ce en quoi va nous transformer notre propension à surconsommer –, ou bien en creux : « Le blues que j’écris est un mélange de lucidité intuitive et d’humour équivoque », dit-il encore.

Puis quand il se lance dans l’échevelée « Quelqu’un En Moi » – single intrépide -, sort de la boîte un double inédit : CharlElie est-il un Tom Waits francophone ou bien a-t-il un ancêtre cajun ? Quoi qu’il en soit, il y a quelqu’un en lui qui possède un sacré drôle d’accent et des manières plutôt rustres. Si l’on se doutait que l’artiste protéiforme était à lui seul plusieurs individus, on savait moins les tourments que causaient la cohabitation. Et Fort Rêveur est aussi un disque de l’intranquillité : « Être son antithèse, son contestataire / Chercher à être tout, autant que son contraire / S’imposer à soi-même / Ce qu’on ne supporterait pas d’autrui » confie-t-il sur l’intime « Les Statuts de Ma Liberté ». Ou bien sur le final « Entre Les Lignes » : « Parfois je hais ce que je suis devenu ». On ne pourra pas dire que le chanteur qui va fêter ses trente ans de scène en 2011 et dont l’album « Poèmes Rock » figure dans les 100 meilleurs albums de tous les temps selon le magazine Rolling Stone se contemple dans le miroir de la renommée avec complaisance.

Mais ce Fort Rêveur, s’il est intranquille, refuse avec obstination de sombrer dans le morose de la vie. L’existence est douce quand viennent « Les Gestes Gratuits » et, épaulé par The Chet le guitariste de Eels – « Born Again » -, les possibilités de se réinventer semblent sans limites !

« Le jazz est en suspension, le rock est une affirmation, le blues est une question », dit enfin CharlElie, rêveur actif et secret, qui a le don rare de restituer un univers onirique et complexe en des chansons populaires qui restent en tête.

En tournée dans toute la France  à partir du 27 janvier 2011

  • 27 janvier Niort (79) Le Loup Blanc
  • 28 janvier St Brieuc (22) La Citrouille
  • 29 janvier Rennes (35)La Cité
  • 1° février Caen (14) Le Gargo
  • 4 février Nancy (54) L’Autre Canal
  • 10 février Lyon (69) Le Transbordeur
  • 11 février Toulon (06) Omega Live
  • 12 février Nice (06) Théâtre Lino Ventura
  • 9,10,11 & 12 MARS – PARIS – LA BOULE NOIRE
  • 18 mars Montpellier (34) Le Rockstore
  • 19 mars Marseille (13) Espace Julien
  • 24 mars Valence (26) Théâtre du Rhône
  • 25 mars Grenoble (38) La Source
  • 26 mars Besançon (25) La Rodia
  • 31 mars Guyancourt (78) La Batterie
  • 1° avril Liévin cedex (62) Centre Arc en Ciel
  • 7 avril Plélan le Petit (22) l’Embarcadère
  • 8 avril Brest (29) La Carène
  • 9 avril Alençon (61) La Luciole
  • 27 mai Schiltigheim (67) Le Cheval Blanc
  • 10 & 11 JUIN – PARIS – CASINO DE PARIS

Dates à venir : Bordeaux, Nantes, Orléans, Toulouse, Charleville Mézières, Vitry le François…

  • LP-CD au format 33 tours* « collector », exclusivement sur Vente-privee.com et en partenariat avec So’ Colissimo, recevez le à partir du 29 novembre 2010 (6€ seulement frais de port inclus).
  • Sortie dans les bacs le 31 janvier 2011 (Flying Boat/EMI)

Clip du premier single de l’album FORt rEVEUR

Monsieur Melon – Le Trou du Chapeau

MONSIEUR MELON (Chanson) – Nouvel album « Le Trou du Chapeau »


Monsieur Melon, artiste chanson française parisien, se produira du 23 avril au 13 mai lors d’une mini tournée dans Paris et sa région proche!

Monsieur Melon pour  son deuxième opus « Le Trou du Chapeau » a confié la réalisation artistique de celui-ci à Jean-marc MIRO. Pour ce nouvel album qui sortira le 8 novembre 2010, Monsieur Melon nous parle ici de ses déceptions amoureuses, de ses rêves inachevés auxquels il s’accroche, de ses voyages… Sur scène, le spectacle est au rendez-vous, les textes se savourent avec délice, Monsieur Melon toujours aussi proche du public s’amuse à chaque concert, et ceux qui aiment danser dans les fosses peuvent s’en donner à coeur joie…

Monsieur Melon sera au Café de la Danse le 10 décembre 2010 et tournée en préparation à partir de janvier 2011

Biographie :

Depuis près de dix ans, il construit ce personnage qu’on pourrait croire sorti d’une bande dessinée…

Monsieur Melon a fait ses gammes dans le métro parisien (2000/2004), cette expérience a forgé sa personnalité artistique et l’a conduit à raconter ses bouts de vie en chanson. En 2005, il s’est entouré de musiciens provenant de divers horizons musicaux et a décidé de passer le cap, il propose donc dans les cafés concerts son répertoire largement imprégné de swing. Et c’est parti, Monsieur Melon enchaîne les dates avec une moyenne de 70 par an.

En 2007, Monsieur Melon sort son premier album « même en hiver » (5 OP Prod/L’autre distribution), un premier opus où les textes sont portés par la bohême et l’espoir de s’en sortir, l’album est distribué partout en France et la promo se lance, le titre « le métro » entre en playlist sur des radios locales (radio néo, France Bleu régions, radio campus…), la chanson a même été diffusé sur France Inter et FIP; grâce à de nombreux concerts sur les festivals, en 1ère partie d’artistes et à un bouche à oreille acharné, « Même en hiver » s’écoule à 8500 exemplaires.

En 2009, c’est l’aboutissement, une tournée digne de ce nom et Monsieur Melon se professionnalise, on a pu voir son spectacle en première partie de TRYO (Cabaret Sauvage, Zénith de Limoges, Zénith de Toulouse…) et sur de nombreux festival au coté d’artistes de renommé nationale .

Pour préparer son deuxième album, Monsieur Melon a enregistré, en 2009, le titre “Bye-Bye” en duo avec Manu Eveno, chanteur/guitariste du groupe TRYO, cette chanson est diffusée depuis juin 2009 sur le réseau Radio France ainsi que sur un grand nombre de radios locales.

Monsieur Melon est entré en studio en janvier 2010 pour l’enregistrement de son deuxième opus « Le trou du chapeau ». Pour cet album, il a confié les manettes de la réalisation artistique à Jean-Marc MIRO.

Aujourd’hui accompagné de quatre musiciens remarquables (Batterie: Simon Bismuth, Basses / Contrebasse: David Gousset, Accordéon / Clavier: William Robin, Clarinette / saxos: Sylvain Hamel), Monsieur Melon propose un nouvel album musicalement déroutant, en effet, pour ce 2ème opus, on ressent beaucoup plus d’influences musicales (rock, jazz, funk, musiques du monde).

Au niveau des textes, ils sont plus matures, Monsieur Melon nous parle de ses déceptions amoureuses, de ses rêves inachevés auxquels on s’accroche, de ses voyages… Sur scène, le spectacle est au rendez-vous, les textes se savourent avec délice, Monsieur Melon toujours aussi proche du public s’amuse à chaque concert, et ceux qui aiment danser dans les fosses peuvent s’en donner à coeur joie…

Contact :

Production / Edition : 5ʼOP Production – 99 avenue Verdier, 92120 Montrouge
Thierry : 06.63.31.92.54

Ecoutez :

Le Trou du Chapeau

[audio:http://www.sixmic.net/wp-content/uploads/2010/10/01-Le-trou-du-chapeau.mp3|titles=Le trou du chapeau]

Les lignes

[audio:http://www.sixmic.net/wp-content/uploads/2010/10/06-Les-lignes.mp3|titles=Les lignes]

www.myspace.com/monsieurmelon

Concert 2011 :

  • 23 Avril : Bateau El Alamein à Paris (75) – 21H
  • 5 Mai : Le Hangar à Ivry sur Seine (94) – 19H (+ Les Hurlements de Léo)
  • 7 Mai : Festival « Les Framboiziks » à Valfrembert (94) – 20h30 (+ les Tit Nassels)
  • 11 Mai : L’entrepôt à Paris (75) – 19H
  • 12 Mai : Festival « Viva Live » LA JAVA à Paris (75) – 19h
  • 13 Mai : L’avant Scène à Rueil-Malmaison (92) – 20H

Kaolin nouvel album

Nouvel album, sortie : 18 Octobre 2010
(Cinq7 / Wagram)

EN CONCERT A PARIS LE 10 NOVEMBRE 2010 – CAFÉ DE LA DANSE

Il y a quatre ans, Kaolin a vu une de ses chansons percuter l’air du temps. La maligne rengaine folk s’appelait “Partons Vite”, elle a fait son joli chemin à la radio et sur les lèvres. D’autres se seraient empressés de surfer sur ce tube au risque de se caricaturer. Pas le genre du groupe qui, depuis le début des années 2000, inscrit dans l’histoire du rock français sa trajectoire oblique. Non, ce succès n’a pas étourdi ce gang d’agitateurs incapables de se répéter. Quand ils ont choisi de répondre ensemble au nom de Kaolin – une argile qui sert à la fabrication de la porcelaine – ces ennemis du surplace ont affirmé leur ambition avec discrétion. Une sorte de pacte secret. Car, fait rare, Kaolin reste un collectif où tous mettent la main à la pâte quand il s’agit de composer, où chacun est auteur et fait entendre sa voix. Cette alchimie qui existe entre eux, ils s’en servent justement comme d’une matière première afin de se reconstruire à chaque album. Avec ce quatrième épisode, ils ne dérogent pas à cette exigence. A la fois fidèle à la tradition (d’où ce sobre intitulé éponyme) et conforme à cette volonté d’éternel changement, cet album montre combien le groupe reste à part. Imprévisible.

Si Kaolin a pris une pause de quatre ans, c’était pour se ressourcer mais aussi pour se rassembler avec encore plus de joie. La fraîcheur qui se dégage de ces retrouvailles va en étonner beaucoup. A commencer par ceux qui avaient collé sur le groupe une étiquette de rockers indie à la française, un peu intellos et élitistes. Les mêmes vont se trouver tout bêtes à l’écoute de cet album jouissif et sexy qui a souvent des fourmis dans les jambes. L’image que renvoient ses douze chansons est celle de musiciens qui s’épanouissent dans le second degré, prennent les ratés de la vie amoureuse avec légèreté. Les entraînants “C’est mieux comme ça” et “Sans importance” côtoient “Bang Bang”, déflagration passionnée aussi tranchante que son riff de guitare. Avec le sourire en coin, Kaolin dédramatise les affaires de couple. Que “Petite Peste” et sa collection de vestes (sentimentales) précèdent le faussement macho et très rigolo “Tu m’emmerdes” (« t’es pas méchante, tu serais même plutôt agréable/t’as pas non plus de malformations véritables/mais tu m’emmerdes, comment pourrais-je te l’expliquer… ») ne constitue pas une coïncidence…

« Les histoires d’amour finissent mal en général », chantaient avec une énergie bluffante les Rita Mitsouko. S’inspirant de ce que les Rita ont réalisé en leur temps – de la chanson française qui groove – Kaolin trempe désormais la pointe de sa plume dans la sueur du funk, louche sur la soul de James Brown ou de Curtis Mayfield. Et imite Serge Gainsbourg, les Rolling Stones de “Gimme Shelter” ou les Talking Heads, ces autres blancs-becs à avoir puisé dans la musique noire pour décupler l’ivresse de leurs créations. Indéniablement, depuis leurs débuts noisy et post rock, Guillaume (chant, guitare), Ludwig (guitare, chant), Julien (guitare, chant) et Olivier (batterie, chant), rejoints depuis deux ans par Vivien (basse, chant), se sont décoincés. Sans se trahir – le sublime instrumental à la Mogwai, “Cody”, est là pour le prouver – ils ont plongé avec excitation dans un bain moussant funky. Ils en sont sortis transformés, heureux. Aidés par les réalisateurs Jean-Louis Piérot

(Bashung, Daho, Miossec), également préposé aux claviers, et l’ingénieur du son Philippe Balzé, ils ont intégré à leur vocabulaire des riffs remuants et sensuels, des basses discoïdes moites et même des cuivres comme on entend sur les vénérées références du label soul Stax. Des percussions et des programmations électroniques soulignent aussi les rythmes et des choeurs enjoués, dus à toute la bande, ajoutent la touche finale d’euphorie. Pour paraphraser le titre de leur album précédent, ils ont non seulement « mélangé les couleurs » (une nouvelle fois) mais tiré leur palette vers des teintes plus chaudes et vives. Pourvus de formes dansantes voire bondissantes, “On s’en va” ou “Le Geste” concrétisent avec classe cette métamorphose inattendue mais ô combien convaincante. Car le groupe s’est taillé un nouveau costume non pas pour se déguiser en quelqu’un d’autre mais pour coller à sa liberté de mouvement.

Tout en faisant monter la température de ses compositions, servies chaudes et craquantes, Kaolin a gardé son regard unique. Le groove implacable de certains morceaux cache souvent, comme par pudeur, le caractère intimiste des textes. Libre ainsi à l’auditeur de capter (ou non) le double sens de “Crois-moi”, chanson qui sera certainement pour Kaolin ce que “Boys & Girls” fut pour Blur, un irrésistible concentré de disco-rock, un manifeste pour la liberté de réaliser des grands écarts. Avec l’expérience, le groupe a acquis une souplesse qui contraste avec la rigidité d’antan et s’illustre par une épatante variété. Kaolin ne s’est interdit aucun plaisir, qu’il lui soit procuré par “Plus rien”, prenante et sensible ballade comme le groupe les affectionne, ou par le plus inattendu “Shanana”. Ce radieux exercice de style voit en effet les cinq musiciens se téléporter en Californie et partir s’amuser avec leurs instruments sur la plage. Pour cet insouciant morceau de rock à la Fleetwood Mac, le groupe qui fait étalage partout ailleurs de son goût immodéré pour la langue française et le mot juste a choisi l’anglais – une nouveauté dans un parcours pourtant déjà bien riche. Of course, Kaolin est prêt à repartir sur la route pour faire profiter à tous de l’énergie et la fraîcheur qui entourent ce quatrième album. Le clan des cinq promet un show à la hauteur de ce répertoire qui ne cesse d’avancer. Nul doute que le public va se montrer enthousiaste face à cette nouvelle et excitante mue….

Ecoutez Kaolin :

[audio:http://www.sixmic.net/wp-content/uploads/2010/10/complet_1.mp3|titles=complet_1]

EN TOURNÉE EN FRANCE

  • 28/08/10 Festival Scenes De Vie / Issoire
  • 03/09/10 Festival Swimming Poule / Beaume Les Dames
  • 07/10/10 Aeronef / Lille
  • 06/11/10 Le Run Ar Puns / Chateaulin
  • 10/11/10 Café De La Danse / Paris
  • 18/11/10 Ubu / Rennes
  • 19/11/10 Le Ferrailleur / Nantes
  • 26/11/10 Le Forum / Vaureal
  • 27/11/10 L’empreinte / Savigny Le Temple
  • 01/12/10 Ninkasi Kao / Lyon
  • 02/12/10 Cabaret Aleatoire / Marseille
  • 03/12/10 Le Cargo De Nuit / Arles
  • 04/12/10 Nyon / L’usine A Gaz (Suisse)
  • 09/12/10 La Chapelle / Metz
  • 10/12/10 Eden Festival / Lys Lez Lannoy
  • 11/12/10 L’orange Bleue / Vitry Le Francois
  • 16/12/10 Le Krakatoa / Bordeaux
  • 17/12/10 Le Sans Reserve / Perigueux
  • 18/12/10 La Cooperative De Mai / Clermont Ferrand
  • 05/02/11 Athanor / Montlucon

Les sites : www.kaolinmusic.com
myspace.com/kaolinmusic

Teaser :



Brisa Roché en Concert !

BRISA ROCHE –Nouvel Album  ALL RIGHT NOW !

Sortie le 06 septembre 2010 Discograph

Trois ans après Takes, Brisa Roché revient avec All Right Now un nouvel album composé en compagnie de musiciens français dans la maison de ses parents, au Nord de la Californie. Puis ce disque a été enregistré dans une ancienne église gothique désaffectée qui est l’antre du producteur Henry Hirsch. Entre écriture sauvage et enregistrement mystique, est né un album aux touches garage et aux mélodies très pop. La voix de Brisa Roché voyage entre les univers de Janis Joplin et Deborah Harry, tantôt grande prêtresse, tantôt meneuse de revue endiablée…. All Right Now !

Née en Californie, Brisa Roché grandit sans électricité, bercée par le folk et le rock psyché, au rythme des tribulations d’une mère artiste et d’un père aventurier. A treize ans déjà, elle compose ses premiers morceaux à la guitare. A seize, elle se retrouve à Seattle en pleine apogée du grunge. Inspirée par le « Dry » de PJ Harvey, elle troque sa guitare acoustique contre une guitare électrique et expérimente au sein de formations Emo, Space et Garage, à la recherche d’un grain de voix plus expressif, moins cristallin, reflétant au mieux son vécu, empli d’aspérités.

Puis Brisa s’installe en Europe ; elle y change d’univers, d’inspirations, se plonge dans une vie nocturne de chanteuse de jazz, avant de retourner à ses racines de « singer-songwriter ». Elle forge sa voix, la transforme, en quête perpétuelle de l’écriture de la ‘Bande Originale’ de sa vie.

Elle livre alors tour à tour deux opus aux contours très distincts ; le cinématographique « The Chase » (Blue Note/EMI, 2005) d’abord, suivi par le psyché-pop « Takes » (Discograph, 2008), qui l’incitera à se lancer elle-même dans la production du troisième plus rock…

ALL RIGHT NOW est marqué par plusieurs (r)évolutions chez l’artiste, d’abord via la constitution d’un vrai « band » avec lequel Brisa Roché a vécu une tournée qu’elle qualifie de libératrice, intime, animale et philosophique. En fin de tournée, elle convie son groupe sur les terres lointaines et isolées de sa famille (Arcata, Californie), où ils passent un mois à composer ensemble dans un home-studio bricolé par ses soins (l’atelier d’art de sa mère), fonctionnant à l’énergie solaire, juxtaposant un improbable tipi, bordé par un large fleuve et entouré d’une forêt de Séquoias, où se côtoient ours et pumas… Brisa Roché dirige les improvisations, guidant son groupe à l’aide de ses textes, dans une ambiance hors du temps, sensation de liberté mêlée à la moiteur estivale, accompagnant le processus de création.

Suite à cette phase d’écriture se déroulant dans un cadre naturel et quasi mystique, changement de décor et départ pour Hudson, NY, pour fixer définitivement cette matière sonore tout juste élaborée. L’enregistrement se fait ‘live’, au cœur d’une église gothique de 1869 désaffectée, illuminée par d’immenses vitraux colorés. Ce lieu improbable n’est autre que la nouvelle antre du producteur Henry Hirsch (Lenny Kravitz, Madonna, Mick Jagger..), qui y a posé ses bagages et remonté son studio d’enregistrement, entièrement analogique. L’ombre lointaine de la « Big Apple », l’immensité de la nef qui tient lieu de scène où la musique se substitue aux sermons des prêtres, donnent la sensation d’un mouvement « contre-culture », véritable moment de rock’n’roll apaisé par l’énergie divine habitant encore le lieu…

Et malgré l’aspect spirituel des lieux, le résultat ne ressemble en aucun cas à un énième album « néo-folk ». Même si on peut y entendre des sons psyché 70’s et les apports sonores de velléités 60’s libertaires, ALL RIGHT NOW est un disque de rock, pour danser, influencé aussi bien par la New Wave de Human League que par la disco façon Blondie…

Au final, entre écriture sauvage et enregistrement mystique, naît un album urbain aux touches Garage, laissant libre cours à l’imaginaire et à l’exaltation de la découverte. Et la voix de Brisa Roché voyage entre les univers de Janis Joplin et Deborah Harry, tantôt grande prêtresse, tantôt cheerleader sauvage….

ALL RIGHT NOW…

Brisa Roché appréhende par ailleurs l’art de manière globale, compulsive, ne se limitant pas qu’à la musique. Elle peint en grand format pour des expositions, des « happenings », mais aussi des pochettes d’albums. Elle confectionne ses tenues et accessoires de scène à partir de fil de fer, perle et pierre, tissu récupéré, toujours obsédée par l’histoire des objets et vêtements de ‘seconde main’. Brisa Roché écrit aussi, à l’image d’une poésie formelle, un discours entre Cupidon et un monstre…

http://www.myspace.com/brisaroche

En concert :

  • Jeudi 23 septembre : Paris, Le Divan Du Monde
  • Mardi 28 septembre : Marseille, Le Poste A Galène
  • Mercredi 29 septembre : Toulouse, La Dynamo
  • Jeudi 30 septembre : Bordeaux, Barbey Club
  • Samedi 2 octobre: Lille, La Péniche

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