Quel Monde le clip de Marie Caprice

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Marie Caprice…C’est une formation né mi 2008 de 2 musiciens : un guitariste, (Arno) et une chanteuse (Marie). Marie Caprice…C’est un concert où se mêlent musiciens réels, musiciens virtuels et clones dans un décor changeant… dans un voyage… Pour la petite histoire…Ca fait 10 ans que Marie et Arno font de la musique ensemble dans différents groupes et formations. Lui compose pour ainsi dire toutes les musiques, elle, écrit tous les textes. Tous deux évoluent dans un univers Pop, « pop tout terrain » dirons-nous, variété pop, chanson française actuelle. En clair, Marie Caprice chante en musique… « les petites histoires touchantes », « les débilités de ce monde », « les grosses tristesses » aussi, elle chante les « tous les jours », elle chante comme elle voie le monde… ou comme elle veut le voir. C’est Marie qui chante, que l’on place au devant de la scène et c’est Arno qui compose la musique. Guitariste sur scène, c’est lui qui compose la plupart des instruments, qui enregistre et mixe le tout. Le tout ? ,… le tout c’est cette sauce qui leur a donné envie de réfléchir à plus qu’un concert,… un spectacle. Un vrai spectacle vivant, qui évoluerait à chaque instant, qui s’enrichirait avec le temps.. Dans leur musique…Ils ont le désir d’ emporter le public avec eux, dans leurs balades, dans leurs tristesses et plus encore dans leurs délires. Sur scène…Ils ont l’envie d’offrir au public un moment où chacun est contraint de ne plus penser à sa propre histoire, sa propre tristesse où sa mélancolie. Ils ont l’envie de s’éclater dans un spectacle duquel on ressortirait rafraîchit et joyeux. Ils ont donc réfléchit au « comment » sur scène offrir du dépaysement. DANS LEUR SPECTACLE, MARIE ET ARNO CAPRICE JOUENT AVEC LEUR REFLET AU SENS PROPRE COMME AU SENS FIGURE… Ils ont eu l’idée, inédite sous cette forme, de placer derriere eux, en fond de scène, un écran ou apparaissent, en vidéoprojection, à taille réelle, les musiciens qui ne sont pas sur scène, mais qui sont présents à l’oreille dans les chansons. Ils se dédoublent donc, sont partout à la fois, ne sont que deux sur scène, mais jouent en groupe, avec d’autres musiciens et eux-même, tout au long du spectacle… A deux à trois à cinq ou plus, cette mise en scène dynamique leur permet de se retrouver miraculeusement clonés dans toutes sortes de lieux. Des lieux colorés, de la joie de vivre, de la couleur encore, des situations délirantes, de la couleur, du rire, de la couleur, de l’humour et de la couleur, de la couleur, de la couleur….Voilà en quelques mots à quoi ils ressembent les paysages de Marie Caprice. A l’heure actuelle Marie et Arno s’éclatent à jouer avec toutes les possibilités que leur offre encore ce procédé…et il y en a !!! Ils savourent avec délice cette magie qui se produit ensuite avec le public quand le spectacle se joue sur scène. Mais on ne va pas tout vous dire maintenant…

Marie Caprice : auteur-interprete, graphiste, artiste peintre, comédienne. Arno Caprice : guitariste, compositeur, vidéaste, (mixeur, enregistreur, cafetière…) Jean-François Caprice : bassite, arrangement des basses et composition de certaines lignes de basse. Lolo Lasserre-Caprice : Clavier. Petr Svatoch-Caprice : Batteur Olivier Pellefigues-Caprice : Batteur

Le Myspace de Marie Caprice : http://www.myspace.com/mariecaprice

Élodie Frégé et La Fille de l’après-midi

La fille de l’après midi est le 3e album studio d’Elodie Frégé après un premier album éponyme et Le Jeux des 7 erreurs écrit par Elodie Frege et Benjamin Biolay. Cette fois-ci c’est Elodie seule qui signe textes et compositions, sauf un titre écrit par son ami Florent Marchet et deux autres co-composés avec Benjamin Tesquet. C’est Jean-Philippe Verdin alias Ready-Made FC (Daphné, La Grande Sophie, BOF YSL…) qui signe la réalisation.

« Ce n’est pas la première fois que vous la voyez. Vendredi (jamais les autres jours). Milieu de journée (jamais le matin, jamais le soir). La scène va durer quelques minutes (jamais plus). Elle est accoudée au comptoir devant un café serré. Elle scrute la rue à travers la baie vitrée. Manifestement, elle n’est pas du quartier. De loin, on dirait une comédienne échappée d’un film de Truffaut. Ses cheveux blonds qui viennent coiffer un imperméable beige lui font une beauté un peu désuète. Elle est assez jeune pourtant. Vous avez pris l’habitude vous aussi de boire votre café au comptoir pour la voir de plus près. Elle est légèrement cernée. Un petit sourire de contenance sur les lèvres. Quelques signes qui semblent suggérer l’envers du décor. La beauté d’un cliché qui s’ébrèche à mesure qu’on le fixe. Évidemment, vous n’avez jamais osé l’aborder. Dans quelques minutes, elle va déposer une pièce à côté de la tasse vide et disparaître d’un pas pressé. Vous ne pouvez pas vous résoudre à la suivre dans la rue.

L’autre jour, vous avez demandé au patron ce qu’il savait d’elle.

– Elle l’attend, a-t-il déclaré sur le ton de l’évidence.

– Elle attend qui ?

Il a haussé les épaules :

– Peut-être vous ?

Vous n’étiez pas plus avancé. Vous avez eu envie de connaître son prénom. Au moins ça. Comme de mettre un visage sur une voix.

Qu’est-ce que j’en sais, moi ? a marmonné le patron. Ici, on l’appelle la fille de l’après-midi… »

Le clip :

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Bio :

Beauté froide ou vénéneuse ? Elodie Frégé a tout de l’héroïne blonde hitchcockienne. Et le talent d’une songwriter, la guitare en bandoulière. Cette jeune femme, née le 15 février 1982 à Cosne-sur-Loire dans la Nièvre, a un véritable parcours artistique. A douze ans, elle intègre l’école de danse de Guy Tel, puis elle obtient un brevet de guitare classique et chante dans le spectacle annuel de sa ville, Nuits du Vieux Château. Un signe ? En septembre 2003, elle intègre un autre château, perdu dans la forêt de Dammarie-les-Lys, celui dans lequel se déroule la Star Academy, émission française entre télé-crochet et télé-réalité à laquelle elle participe. Le 20 décembre, celle qui semblait manquer cruellement de confiance remporte la troisième édition. Elle décide de partager les 100 000 euros de gain avec le perdant, son ami Michal.

Qui est Elodie Frégé ? Son premier album, homonyme, sorti début mars 2004, n’apporte pas vraiment de réponse. Il oscille entre une variété fade (le single « De l’eau ») et un univers plus ambigu grâce à l’une des chansons qu’elle a écrites « Je te dis non ». Ce n’est sûrement pas un hasard si la réalisatrice de Romance Catherine Breillat accepte de tourner le clip. L’album sans atteindre les scores de Jenifer et de Nolwenn Leroy se vend tout de même à 140 000 exemplaires. Elodie connaît également un joli succès avec Michal grâce au titre « Viens jusqu’à moi ».

Rien ne dure au-dessus de la ceinture

On aurait pu l’oublier comme tant d’autres étoiles filantes de la télé-réalité. Mais Elodie retourne dans l’ombre, écrit des chansons et développe son style musical. Lors d’un concert, elle demande timidement à Benjamin Biolay d’écouter ses maquettes. L’artiste adhère et participe à l’élaboration de plusieurs titres. Le Jeu des 7 Erreurs sort en septembre 2006, précédé d’un single étonnant, « La Ceinture ». Textes audacieux, musiques élégantes, Elodie Frégé séduit la critique. Elle y révèle enfin sa véritable nature artistique. Elle s’offre aussi le luxe de chanter « La Fidélité », le dernier texte de Jacques Lanzmann avant sa disparition. Passé l’effet Star Academy, Elodie gagne un autre public, moins fourni, mais obtient un Disque d’or. En 2007, la chanteuse part en tournée et sort une réédition de son album avec deux inédits dont « Mon sourire à l’envers».

Copyright  Music Story Paula Haddad

Ecoutez :

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Agenda concert

Au Cinéma cette semaine

Semaine du 27/10/2010 au 04/11/2010

Vénus noire

[Affiche du film]
  • Date de sortie : 27 octobre 2010
  • Pays : Film français
  • Genre : Drame
  • Durée : 2h44 mn
  • Public visé : Interdit aux moins de 12 ans
  • Réalisateur (s) : Abdellatif Kechiche
  • Acteur (s) : Yahima Torres‚ Olivier Gourmet‚ André Jacobs‚

Synopsis :

Paris, 1817, enceinte de l’Académie Royale de Médecine.  » Je n’ai jamais vu de tête humaine plus semblable à celle des singes « . Face au moulage du corps de Saartjie Baartman, l’anatomiste Georges Cuvier est catégorique. Un parterre de distingués collègues applaudit la démonstration. Sept ans plus tôt, Saartjie, quittait l’Afrique du Sud avec son maître, Caezar, et livrait son corps en pâture au public londonien des foires aux monstres. Femme libre et entravée, elle était l’icône des bas-fonds, la  » Vénus Hottentote  » promise au mirage d’une ascension dorée…

Voir Article

Le Royaume de Ga’Hoole – la légende des gardiens

Legend Of The Guardians – The Owls of Ga’Hoole

[Affiche du film]
  • Date de sortie : 27 octobre 2010
  • Pays : Film américain
  • Genre : Fantastique
  • Durée : 1h39 mn
  • Public visé : Tout public
  • Réalisateur (s) : Zack Snyder
  • Acteur (s) : Helen Mirren‚ Emilie de Ravin‚ Hugo Weaving‚

Synopsis :

Le film suit Soren, une jeune chouette fascinée par les histoires épiques que lui racontait son père sur les Gardiens de Ga’Hoole, une bande de mythiques guerriers ailés qui avait mené une grande bataille pour sauver la communauté des chouettes des Sangs Purs.

Il reste du jambon ?

[Affiche du film]
  • Date de sortie : 27 octobre 2010
  • Pays : Film
  • Genre : Comédie
  • Durée : 1h30 mn
  • Public visé : Tout public
  • Réalisateur (s) : Anne Depetrini
  • Acteur (s) : Anne Marivin‚ Leïla Bekhti‚ Ramzy Bedia‚

Synopsis :

Lorsque Justine Lacroix, charmante journaliste télé cantonnée à la rubrique  » chiens écrasés  » rencontre un séduisant chirurgien urgentiste, c’est tout de suite le coup de foudre…Et le début d’une grande histoire d’amour.La jolie blonde parisienne et le grand brun de Nanterre deviennent vite inséparables, mais il y’a juste un petit détail que Justine a oublié de prendre en compte : l’homme qu’elle aime est… Arabe, enfin  » Français issu de l’immigration « .Un détail pour Justine et Djalil mais pas pour leurs familles respectives, les Lacroix et les Boudaoud…

Very Bad Cops

The Other Guys

[Affiche du film]
  • Date de sortie : 27 octobre 2010
  • Pays : Film français
  • Genre : Comédie
  • Durée : 1h47 mn
  • Public visé : Tout public
  • Réalisateur (s) : Adam McKay
  • Acteur (s) : Mark Wahlberg‚ Will Ferrell‚ Dwayne Johnson‚

Synopsis :

Les inspecteurs Christopher Danson et P.K. Highsmith sont les meilleurs flics de la ville. Ce sont des héros que rien n’arrête. Leurs collègues vont même jusqu’à se faire tatouer leur nom.Mais dans la police, il y a les cadors… et les autres, comme Gamble et Hoitz, deux petits inspecteurs sans envergure, toujours dans l’ombre, au second plan sur les photos. Pourtant, un jour ou l’autre, chaque agent rencontre l’occasion de passer à la postérité.Lorsque Gamble et Hoitz se chargent d’une affaire apparemment banale, ils se retrouvent vite au coeur de la plus grande affaire criminelle que la ville ait connue. C’est la chance de leur vie, mais ont-il vraiment ce qu’il faut pour la saisir ?

The American

[Affiche du film]
  • Date de sortie : 27 octobre 2010
  • Pays : Film
  • Genre : Drame
  • Durée : 1h43 mn
  • Public visé : Tout public
  • Réalisateur (s) : Anton Corbijn
  • Acteur (s) : Thekla Reuten‚ Bruce Altman‚ George Clooney‚

Synopsis :

Jack est un tueur à gages habile et expérimenté. Toujours en alerte, il n’a aucune attache. Quand une mission tourne mal et lui coûte la vie de la femme qu’il aime, il se fait la promesse que son prochain contrat sera le dernier. Cette ultime mission le conduit dans un pittoresque village italien niché dans de hautes collines. Mais pour Jack, chaque lieu peut se révéler un piège et chaque personne une menace. Toutefois, il prend goût aux confidences échangées autour d’un armagnac avec le prêtre du village, et se laisse entraîner dans une liaison avec une belle Italienne. Mais en baissant la garde, Jack prend peut-être des risques. Une menace semble se rapprocher, et la mystérieuse femme qui l’a engagé n’est peut-être pas ce qu’elle prétend. Alors que Jack, de plus en plus méfiant, envisage de vivre, aimer et mourir en Italie, la tension monte jusqu’à la confrontation ultime, dans le dédale des ruelles escarpées du village.

Capelito le champignon magique

[Affiche du film]
  • Date de sortie : 27 octobre 2010
  • Pays : Film
  • Genre : Animation
  • Durée : 0h42 mn
  • Public visé : Film pour enfants à partir de 3 ans
  • Réalisateur (s) : Rodolfo Pastor
  • Acteur (s) : voir le casting complet

Synopsis :

Découvrez les aventures de Capelito, le champignon magique qui réussit à se sortir de situations loufoques grâce à son nez : dès qu’il appuie sur celui-ci, il change de formes ! Un programme de 8 courts métrages : Les Chapeaux fous, Le Potier, La Chorale des moutons, L’Arbre coupé, L’Oeuf surprise, Les Voleurs des pastèques, La Partie de pêche et Les Trois poux.

Manuel Rocheman : Tribute to Bill Evans

Manuel Rocheman « Tribute to Bill Evans »

  • Sortie le 18 oct 2010
  • Label : Naïve Jazz
  • Concert : Salle Gaveau le 8 novembre 2010

« Chanter au piano, pas seulement jouer des notes mais construire de belles mélodies, Bill Evans le plus européen des pianistes de jazz a superbement réuni Scriabine, Chopin, Ravel, Satie et le jazz, soit les musiques européenne et afro-américaine. Il incarne une forme de romantisme en jazz mais couplée avec la nervosité et la richesse du bop. Ses phrases sont toujours subtiles, élégantes et toujours chantantes, produites grâce à une expressivité maximale, sans jamais d’effets. Bill Evans m’a beaucoup inspiré et je tiens ici à lui rendre hommage ».
Manuel Rocheman

  • Manuel Rocheman :  piano
  • Mathias Allamane :  bass
  • Matthieu Chazarenc :  drums

Manuel, parle-nous de ton nouveau projet…

Manuel Rocheman La musique de Bill Evans m’a toujours accompagné et inspiré, j’ai voulu ici rendre hommage à ce fabuleux musicien en apportant ma touche personnelle. C’est un projet longuement mûri, et je lui rends aujourd’hui cet hommage avec sérénité.

Un projet sur Bill Evans en tant que pianiste, n’est-ce pas un peu risqué ? M.R. J’adore le risque… et les projets audacieux : Bill Evans possède son propre univers, il a été excessivement copié car son esthétique est très séduisante et très profonde à la fois. Je lui rends hommage non pas en cherchant à l’imiter, ce qui serait sans intérêt, mais en restituant toute la musique qu’il a fait naître en moi depuis longtemps et qui a maintenant mûrie. Ce n’est pas un album « à la manière de ».

Quel répertoire y figure ? M.R. Le fabuleux thème de « m.a.s.h. », qu’il a immortalisé, et « we will meet again », qui figurent tous deux sur l’album You must believe in spring. « Only child », « The touch of your lips » qu’il aimait beaucoup jouer. « Send in the clowns », puis des compositions personnelles qui sont le reflet de mon univers musical dans lequel Bill Evans a une place parmi d’autres influences musicales.

Comment conçois-tu la formule du trio et comment as-tu choisi tes partenaires musicaux ? M.R. Le trio, pour moi, permet de décupler mes idées musicales, c’est comme un écrin, un des grands trios de piano de référence est sans aucun doute celui de Bill Evans, le piano est totalement mis en valeur, et donc la musique aussi. L’interaction est le réacteur central qui permet de fondre la musique en une unité indivisible et d’irradier sans pour autant mettre en danger la santé d’autrui ! J’ai été séduit par la plénitude et la finesse du jeu de Matthieu Chazarenc, toujours très inventif. Mathias Allamane tient au sein du trio un rôle qu’on pourrait qualifier d’accompagnateur, sans aucun côté péjoratif, au contraire, car c’est la grande classe, doublée d’élégance.

Quand et comment as-tu découvert le piano, puis choisi d’apprendre cet instrument ? M.R. J’ai commencé le piano classique à l’âge de six ans, je n’étais pas très attiré par le classique, je jouais plutôt des boogie-woogie et autres thèmes de jazz que m’avait appris ma baby-sitter qui était une noire américaine qui chantait le blues et du gospel, et connaissait bon nombre de standards de jazz. Elle était une amie de « Philly Joe » Jones. Puis un peu plus tard lorsque j’ai écouté Oscar Peterson, j’ai immédiatement été séduit par la grande liberté d’expression, de swing par son jeu harmonique et technique très développé et son toucher qui n’a rien à envier à un pianiste classique.

Tu as été élève de Martial Solal, Quel souvenir particulier gardes-tu de vos cours, de ce qu’il t’a apporté ? M.R. J’ai travaillé avec Martial Solal à l’âge de quinze ans pendant un an et demi à raison d’un cours par mois. C’est par l’intermédiaire de Bob Vatel que je l’ai rencontré. Il ne donnait pas de cours particuliers, mais j’ai eu la grande chance qu’il accepte de s’occuper de moi. Il ne s’est jamais mis au piano en me disant « joue comme-ci ou comme ça », mais au contraire, il m’a incité à improviser le plus possible en cherchant de nouvelles idées et en les notant lorsqu’elles en valaient la peine. J’ai pu, grâce à lui, me forger un vocabulaire, chose qui me manquait à l’époque. Il m’a appris à utiliser un domaine harmonique plus large que celui habituellement employé dans le jazz. À cette époque, Martial Solal composait son répertoire pour big-band, je me souviens des premiers concerts. J’étais fasciné : la richesse de l’écriture et de l’invention étaient à l’image de son jeu de piano.

Tu as joué et /ou enregistré avec Anthony Ortega, Dusko Goykovich, Al Foster, Rick Margitza, Scott Colley, Antonio Sanchez, Olivier Ker Ourio, Sara Lazarus, Sylvain Beuf, Laurent Naouri, Patrice Caratini, André Ceccarelli, Aldo Romano, Chuck Israels, Eddie Gomez, George Mraz et Kyle Eastwood : qu’est-ce que ces différentes expériences t’ont apporté sur le plan musical ? M.R. La musique, et particulièrement le jazz, se nourrit de rencontres. Chaque musicien a quelque chose en lui que n’a pas l’autre, et vice-versa. La rencontre permet d’échanger, ce qui nourrit l’improvisation. Tout cela ne peut se faire sans l’écoute et le respect du ou des partenaires musicaux du moment. On grandit toujours de la rencontre.

Préfères-tu jouer en solo ou en formation, que t’apporte chacune de ces formules ? M.R. J’aime tout à partir du moment où il y a de la musique. Le solo est très rigoureux et relève presque du « challenge » car tenir un public en haleine pendant une heure et quart, seul sur scène avec son piano et sa musique, n’est pas une mince affaire, il faut être un minimum « habité ». En petite formation ou grand ensemble, le problème se pose un peu moins dans la mesure où toute l’attention n’est pas centrée sur une seule et même personne.

Tu joues des standards. Considères tu qu’ils soient indispensables ? M.R. Les standards sont un matériau de base inusable, ils permettent de mettre tout le monde d’accord sur le développement d’une improvisation dans la pure tradition du « thème et variations ». Ils sont bien évidemment indispensables lors de l’apprentissage de l’improvisation. Quant à en jouer sur scène, c’est l’affaire de chacun. Personnellement, en tant qu’auditeur, j’apprécie un musicien qui s’exprime au travers d’un standard. Mon projet en hommage à Bill Evans perdrait de son sens sans la présence des quelques standards qu’il aimait particulièrement jouer.

BIOGRAPHIE

Manuel vient d’une famille de musiciens. Du côté maternel, sa grand-mère est professeur de piano, son grand-père flûtiste, sa mère, Danièle Alpers, violiste, sa tante violoniste. Son père, Lionel Rocheman (guitariste et comédien), crée le « Hootenanny » au Centre Américain à Paris, où viendront se produire des artistes du monde entier.

Lorsqu’à l’âge de dix ans, il reçoit en cadeau de son frère un beau disque d’Oscar Peterson en solo (il s’agissait de « Tracks »), Manuel a déjà derrière lui quatre années de pratique du piano. C’est un grand sentiment de liberté qu’il découvre à l’écoute du virtuose canadien, et le désir de suivre sa voie. Il est totalement séduit par l’harmonie et le rythme du langage du Jazz.

Le pianiste Bob Vatel l’invite à venir faire « le boeuf » dans des clubs de Jazz à Paris dès l’âge de douze ans. Manuel doit s’armer techniquement, il le fait en rencontrant, au C.N.R de Paris, Alberto Neuman, l’un des rares disciples d’Arturo Benedetti Michelangeli. Il développera considérablement à ses côtés sa technique pianistique. Il suit aussi les cours d’écriture et de percussion au Conservatoire. Parallèlement il travaille avec les pianistes de Jazz Nicolas Montier, Gabriel Garvanoff et Michel Sardaby.

En 1980, à l’occasion d’un séjour à New-York, il rencontre Tommy Flanagan et Jaki Byard qui l’encouragent fortement. Il restera en contact étroit avec eux jusqu’à leur disparition. Cette même année il est présenté à Martial Solal par Bob Vatel et la chance voudra que Martial accepte de s’occuper de Manuel, qui deviendra son unique élève. Dès 1983, il se produit professionnellement à Paris en Trio, en 1984 il joue à deux pianos avec Martial Solal au Festival de Jazz de Paris, et dès lors les engagements vont se succéder.

Très vite, les professionnels reconnaissent son immense talent : meilleur pianiste français au concours international de Piano Jazz Martial Solal en 1989. En 91, Prix du meilleur disque décerné par l’académie du jazz pour son premier CD Trio Urbain. En 92, Django d’Or du meilleur disque français pour son deuxième CD White Keys. En 1998, il reçoit le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz qui récompense le meilleur musicien de l’année.

Séduite par sa personnalité et son talent, la Fondation BNP Paribas, l’un des rares mécènes présent sur la scène du jazz, a accompagné le développement de sa carrière de 1995 à 2002.

Que ce soit en trio, en duo avec Olivier Ker Ourio ou Sara Lazarus, ou en solo, Manuel s’impose comme un des grands pianistes de notre époque. Des artistes de tous horizons font appel à lui, de Anthony Ortega à Sylvain Beuf, aux batteurs Al Foster et Aldo Romano, les contrebassistes George Mraz et Kyle Eastwood, l’Orchestre National de Jazz lui commande une oeuvre :  » San Felipe  » est créé pour l’ONJ et l’Orchestre Philharmonique de Montpellier. Depuis 2004, Manuel est membre de l’International Jazz Orchestra, dirigé par Dusko Goykovich.

Manuel a manifesté son talent de compositeur au fil de ses albums, notamment ceux enregistrés à New-York en compagnie de deux géants, le contrebassiste George Mraz et le batteur Al Foster, ainsi que Scott Colley et Antonio Sanchez pour son tout dernier album « Cactus Dance ».

Ecoutez  Send in the clowns (5’25) :

[audio:http://www.sixmic.net/wp-content/uploads/2010/10/02_Piste_02.mp3|titles=Send in the clowns]

  • En concert à la Salle Gaveau le 8 novembre 2010

Gilles Luka – We can make it right

« Plus prés (We can make it right) » – Sortie digitale le 2 Novembre

Gilles Luka

Gilles Luka est un auteur-compositeur-interprète doté d’une signature vocale et mélodique forte.Parallèlement à son groupe Ocean Drive avec qui il enchaine les succès depuis 2 ans, Gilles Luka poursuit une carrière solo en français avec son album « Ici ensemble », un opus riche en mélodies où se mélangent up tempo aux sonorités électro et ballades aériennes (sortie fin d’année 2010). Pour son nouveau single, Gilles Luka nous dévoile « Plus prés (We can make it right) », en duo avec la chanteuse Russe Nyusha.

Nyusha

La carrière de la belle Moscovite démarre fin 2008 lorsqu’elle gagne « STS is firing a star » un contest show TV très populaire en Russie. Depuis Nyusha enchaine les succès en Europe de l’Est. Ses 2 derniers singles « Don’t break me » et « Chossing a wonder » se sont classés à la 1ere place de l’Official Russian airplay chart. Elle est considéré comme la nouvelle star de la scène pop Russe et a reçu de nombreux awards : chanson de l’année par Channel 1, un « god of airpaly » et un « Newcomer of the year» Nyusha sera même choisi par Disney pour être l’interprète de la bande originale Russe du film « Enchanted ». Après avoir conquit le cœur des slaves, la voix de la belle Russe séduira celui des français !

La rencontre

Aout 2010, Gilles Luka participe à Moscou au concert annuel de la radio Russe Europa plus. A l’occasion de ce concert gigantesque (réunissant 250.000 spectateurs et retransmis en direct devant plus de 9 millions de téléspectateurs sur la chaine MYZ), la voix du frenchy séduit la jeune star de la scène pop Russe Nyusha qui performe également ce soir là.Coup de foudre artistique réciproque, Gilles Luka compose un duo où les voix sensuelles des deux artistes s’accordent parfaitement sur un up-tempo aux sonorités électro. Enregistré entre Moscou et Paris « Plus près (We can make it right) » sort simultanément dans les deux pays.

Extrait de l’album :

[audio:http://www.sixmic.net/wp-content/uploads/2010/10/Sampleplus-prés-We-can-make-it-right.mp3|titles=Sample’plus prés’ We can make it right]

Le site : www.gillesluka.com

Monsieur Melon – Le Trou du Chapeau

MONSIEUR MELON (Chanson) – Nouvel album « Le Trou du Chapeau »


Monsieur Melon, artiste chanson française parisien, se produira du 23 avril au 13 mai lors d’une mini tournée dans Paris et sa région proche!

Monsieur Melon pour  son deuxième opus « Le Trou du Chapeau » a confié la réalisation artistique de celui-ci à Jean-marc MIRO. Pour ce nouvel album qui sortira le 8 novembre 2010, Monsieur Melon nous parle ici de ses déceptions amoureuses, de ses rêves inachevés auxquels il s’accroche, de ses voyages… Sur scène, le spectacle est au rendez-vous, les textes se savourent avec délice, Monsieur Melon toujours aussi proche du public s’amuse à chaque concert, et ceux qui aiment danser dans les fosses peuvent s’en donner à coeur joie…

Monsieur Melon sera au Café de la Danse le 10 décembre 2010 et tournée en préparation à partir de janvier 2011

Biographie :

Depuis près de dix ans, il construit ce personnage qu’on pourrait croire sorti d’une bande dessinée…

Monsieur Melon a fait ses gammes dans le métro parisien (2000/2004), cette expérience a forgé sa personnalité artistique et l’a conduit à raconter ses bouts de vie en chanson. En 2005, il s’est entouré de musiciens provenant de divers horizons musicaux et a décidé de passer le cap, il propose donc dans les cafés concerts son répertoire largement imprégné de swing. Et c’est parti, Monsieur Melon enchaîne les dates avec une moyenne de 70 par an.

En 2007, Monsieur Melon sort son premier album « même en hiver » (5 OP Prod/L’autre distribution), un premier opus où les textes sont portés par la bohême et l’espoir de s’en sortir, l’album est distribué partout en France et la promo se lance, le titre « le métro » entre en playlist sur des radios locales (radio néo, France Bleu régions, radio campus…), la chanson a même été diffusé sur France Inter et FIP; grâce à de nombreux concerts sur les festivals, en 1ère partie d’artistes et à un bouche à oreille acharné, « Même en hiver » s’écoule à 8500 exemplaires.

En 2009, c’est l’aboutissement, une tournée digne de ce nom et Monsieur Melon se professionnalise, on a pu voir son spectacle en première partie de TRYO (Cabaret Sauvage, Zénith de Limoges, Zénith de Toulouse…) et sur de nombreux festival au coté d’artistes de renommé nationale .

Pour préparer son deuxième album, Monsieur Melon a enregistré, en 2009, le titre “Bye-Bye” en duo avec Manu Eveno, chanteur/guitariste du groupe TRYO, cette chanson est diffusée depuis juin 2009 sur le réseau Radio France ainsi que sur un grand nombre de radios locales.

Monsieur Melon est entré en studio en janvier 2010 pour l’enregistrement de son deuxième opus « Le trou du chapeau ». Pour cet album, il a confié les manettes de la réalisation artistique à Jean-Marc MIRO.

Aujourd’hui accompagné de quatre musiciens remarquables (Batterie: Simon Bismuth, Basses / Contrebasse: David Gousset, Accordéon / Clavier: William Robin, Clarinette / saxos: Sylvain Hamel), Monsieur Melon propose un nouvel album musicalement déroutant, en effet, pour ce 2ème opus, on ressent beaucoup plus d’influences musicales (rock, jazz, funk, musiques du monde).

Au niveau des textes, ils sont plus matures, Monsieur Melon nous parle de ses déceptions amoureuses, de ses rêves inachevés auxquels on s’accroche, de ses voyages… Sur scène, le spectacle est au rendez-vous, les textes se savourent avec délice, Monsieur Melon toujours aussi proche du public s’amuse à chaque concert, et ceux qui aiment danser dans les fosses peuvent s’en donner à coeur joie…

Contact :

Production / Edition : 5ʼOP Production – 99 avenue Verdier, 92120 Montrouge
Thierry : 06.63.31.92.54

Ecoutez :

Le Trou du Chapeau

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Les lignes

[audio:http://www.sixmic.net/wp-content/uploads/2010/10/06-Les-lignes.mp3|titles=Les lignes]

www.myspace.com/monsieurmelon

Concert 2011 :

  • 23 Avril : Bateau El Alamein à Paris (75) – 21H
  • 5 Mai : Le Hangar à Ivry sur Seine (94) – 19H (+ Les Hurlements de Léo)
  • 7 Mai : Festival « Les Framboiziks » à Valfrembert (94) – 20h30 (+ les Tit Nassels)
  • 11 Mai : L’entrepôt à Paris (75) – 19H
  • 12 Mai : Festival « Viva Live » LA JAVA à Paris (75) – 19h
  • 13 Mai : L’avant Scène à Rueil-Malmaison (92) – 20H

Festival Issy fenêtre sur le monde

Du 24 au 27 novembre, la première édition d’un festival parrainé par André Manoukian, pour découvrir la diversité musicale du monde. Quatre artistes cosmopolites sont à l’Auditorium d’Issy pour quatre soirées exceptionnelles…

Mercredi 24 novembre à 20H30
HADOUK trio “Swing Nomade”
Entre Afrique et Orient, entre jazz et world, Hadouk Trio avance sûrement au pays des métissages et des rêves. Avec des instruments traditionnels comme le doudouk, le pékou ou la kora, le trio provoque une musique aérienne à l’humeur voyageuse. Hadouk Trio, ce sont trois musiciens d’exception pour un jazz nomade, venus d’ici et d’ailleurs.

Jeudi 25 novembre à 20H30
MARIO CANONGE TRIO “L’Alizé des Caraïbes”
Depuis plus de 20 ans, Mario CANONGE explore les ressources de sa culture native – les voix des tambours bèlè et du Gwo Ka, les rythmes de la biguine, de la mazurka – pour les mêler au jazz. Depuis la sortie de son dernier album Rhizome, il s’est lui-même mué en cette racine végétale – le rhizome – qui court à l’infini, à la rencontre de « l’autre » pourmettre en avant la richesse de la diversité !

Vendredi 26 novembre à 20h30

STACEY KENT “Le Stream d’Amérique”
Cette fabuleuse chanteuse a grandi entre le New Jersey et le Colorado. Souvent comparée par la critique à Billie Holiday, Stacey KENT a été récompensée par un BBC Jazz Award en 2007. Elle présentera au public isséen son nouvel album, Raconte-moi (déjà Disque d’Or), chanté intégralement dans la langue deMolière…

Samedi 27 novembre à 20h30
ANDRÉ MANOUKIAN QUARTET “Terre d’Arménie”
On ne présente plus André MANOUKIAN, pianiste, compositeur et parrain du festival ISSY FENETRE SUR LE MONDE ! Son nouvel album “Inkala” est un mélange de compositions originales et de folk-songs arméniennes qu’il a réadaptées et enregistrées en trio jazz. Le style du trio se démarque par l’utilisation du chant modal arménien aux blue notes caractéristiques. Il en résulte un album émouvant, teinté de spleen oriental, où les mélodies simples et attachantes cohabitent harmonieusement avec les improvisations.

EN SAVOIR PLUS

Auditorium
11-13 rue Danton / mail Raymond Menand
Renseignements au 014 123 8000
Ouverture des caisses à 19h45

Kaolin nouvel album

Nouvel album, sortie : 18 Octobre 2010
(Cinq7 / Wagram)

EN CONCERT A PARIS LE 10 NOVEMBRE 2010 – CAFÉ DE LA DANSE

Il y a quatre ans, Kaolin a vu une de ses chansons percuter l’air du temps. La maligne rengaine folk s’appelait “Partons Vite”, elle a fait son joli chemin à la radio et sur les lèvres. D’autres se seraient empressés de surfer sur ce tube au risque de se caricaturer. Pas le genre du groupe qui, depuis le début des années 2000, inscrit dans l’histoire du rock français sa trajectoire oblique. Non, ce succès n’a pas étourdi ce gang d’agitateurs incapables de se répéter. Quand ils ont choisi de répondre ensemble au nom de Kaolin – une argile qui sert à la fabrication de la porcelaine – ces ennemis du surplace ont affirmé leur ambition avec discrétion. Une sorte de pacte secret. Car, fait rare, Kaolin reste un collectif où tous mettent la main à la pâte quand il s’agit de composer, où chacun est auteur et fait entendre sa voix. Cette alchimie qui existe entre eux, ils s’en servent justement comme d’une matière première afin de se reconstruire à chaque album. Avec ce quatrième épisode, ils ne dérogent pas à cette exigence. A la fois fidèle à la tradition (d’où ce sobre intitulé éponyme) et conforme à cette volonté d’éternel changement, cet album montre combien le groupe reste à part. Imprévisible.

Si Kaolin a pris une pause de quatre ans, c’était pour se ressourcer mais aussi pour se rassembler avec encore plus de joie. La fraîcheur qui se dégage de ces retrouvailles va en étonner beaucoup. A commencer par ceux qui avaient collé sur le groupe une étiquette de rockers indie à la française, un peu intellos et élitistes. Les mêmes vont se trouver tout bêtes à l’écoute de cet album jouissif et sexy qui a souvent des fourmis dans les jambes. L’image que renvoient ses douze chansons est celle de musiciens qui s’épanouissent dans le second degré, prennent les ratés de la vie amoureuse avec légèreté. Les entraînants “C’est mieux comme ça” et “Sans importance” côtoient “Bang Bang”, déflagration passionnée aussi tranchante que son riff de guitare. Avec le sourire en coin, Kaolin dédramatise les affaires de couple. Que “Petite Peste” et sa collection de vestes (sentimentales) précèdent le faussement macho et très rigolo “Tu m’emmerdes” (« t’es pas méchante, tu serais même plutôt agréable/t’as pas non plus de malformations véritables/mais tu m’emmerdes, comment pourrais-je te l’expliquer… ») ne constitue pas une coïncidence…

« Les histoires d’amour finissent mal en général », chantaient avec une énergie bluffante les Rita Mitsouko. S’inspirant de ce que les Rita ont réalisé en leur temps – de la chanson française qui groove – Kaolin trempe désormais la pointe de sa plume dans la sueur du funk, louche sur la soul de James Brown ou de Curtis Mayfield. Et imite Serge Gainsbourg, les Rolling Stones de “Gimme Shelter” ou les Talking Heads, ces autres blancs-becs à avoir puisé dans la musique noire pour décupler l’ivresse de leurs créations. Indéniablement, depuis leurs débuts noisy et post rock, Guillaume (chant, guitare), Ludwig (guitare, chant), Julien (guitare, chant) et Olivier (batterie, chant), rejoints depuis deux ans par Vivien (basse, chant), se sont décoincés. Sans se trahir – le sublime instrumental à la Mogwai, “Cody”, est là pour le prouver – ils ont plongé avec excitation dans un bain moussant funky. Ils en sont sortis transformés, heureux. Aidés par les réalisateurs Jean-Louis Piérot

(Bashung, Daho, Miossec), également préposé aux claviers, et l’ingénieur du son Philippe Balzé, ils ont intégré à leur vocabulaire des riffs remuants et sensuels, des basses discoïdes moites et même des cuivres comme on entend sur les vénérées références du label soul Stax. Des percussions et des programmations électroniques soulignent aussi les rythmes et des choeurs enjoués, dus à toute la bande, ajoutent la touche finale d’euphorie. Pour paraphraser le titre de leur album précédent, ils ont non seulement « mélangé les couleurs » (une nouvelle fois) mais tiré leur palette vers des teintes plus chaudes et vives. Pourvus de formes dansantes voire bondissantes, “On s’en va” ou “Le Geste” concrétisent avec classe cette métamorphose inattendue mais ô combien convaincante. Car le groupe s’est taillé un nouveau costume non pas pour se déguiser en quelqu’un d’autre mais pour coller à sa liberté de mouvement.

Tout en faisant monter la température de ses compositions, servies chaudes et craquantes, Kaolin a gardé son regard unique. Le groove implacable de certains morceaux cache souvent, comme par pudeur, le caractère intimiste des textes. Libre ainsi à l’auditeur de capter (ou non) le double sens de “Crois-moi”, chanson qui sera certainement pour Kaolin ce que “Boys & Girls” fut pour Blur, un irrésistible concentré de disco-rock, un manifeste pour la liberté de réaliser des grands écarts. Avec l’expérience, le groupe a acquis une souplesse qui contraste avec la rigidité d’antan et s’illustre par une épatante variété. Kaolin ne s’est interdit aucun plaisir, qu’il lui soit procuré par “Plus rien”, prenante et sensible ballade comme le groupe les affectionne, ou par le plus inattendu “Shanana”. Ce radieux exercice de style voit en effet les cinq musiciens se téléporter en Californie et partir s’amuser avec leurs instruments sur la plage. Pour cet insouciant morceau de rock à la Fleetwood Mac, le groupe qui fait étalage partout ailleurs de son goût immodéré pour la langue française et le mot juste a choisi l’anglais – une nouveauté dans un parcours pourtant déjà bien riche. Of course, Kaolin est prêt à repartir sur la route pour faire profiter à tous de l’énergie et la fraîcheur qui entourent ce quatrième album. Le clan des cinq promet un show à la hauteur de ce répertoire qui ne cesse d’avancer. Nul doute que le public va se montrer enthousiaste face à cette nouvelle et excitante mue….

Ecoutez Kaolin :

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EN TOURNÉE EN FRANCE

  • 28/08/10 Festival Scenes De Vie / Issoire
  • 03/09/10 Festival Swimming Poule / Beaume Les Dames
  • 07/10/10 Aeronef / Lille
  • 06/11/10 Le Run Ar Puns / Chateaulin
  • 10/11/10 Café De La Danse / Paris
  • 18/11/10 Ubu / Rennes
  • 19/11/10 Le Ferrailleur / Nantes
  • 26/11/10 Le Forum / Vaureal
  • 27/11/10 L’empreinte / Savigny Le Temple
  • 01/12/10 Ninkasi Kao / Lyon
  • 02/12/10 Cabaret Aleatoire / Marseille
  • 03/12/10 Le Cargo De Nuit / Arles
  • 04/12/10 Nyon / L’usine A Gaz (Suisse)
  • 09/12/10 La Chapelle / Metz
  • 10/12/10 Eden Festival / Lys Lez Lannoy
  • 11/12/10 L’orange Bleue / Vitry Le Francois
  • 16/12/10 Le Krakatoa / Bordeaux
  • 17/12/10 Le Sans Reserve / Perigueux
  • 18/12/10 La Cooperative De Mai / Clermont Ferrand
  • 05/02/11 Athanor / Montlucon

Les sites : www.kaolinmusic.com
myspace.com/kaolinmusic

Teaser :



La Marmite 10ème édition

La Brigade d’Intervention Culturelle vous présente la dixième édition de la Marmite…

La Marmite 10ème édition !! 2001 – 2010

Flashback ! Imaginez-vous fin 2001…

Ground Zero et l’usine AZF fument encore tandis que la chanson « le grand incendie » de Noir Désir passe en boucle sur les ondes. Joey Ramone a cassé sa pipe et George Harrison l’a rejoint à petites foulées. A Lille, Martine Aubry vient d’être élue maire, les Biscottes, symbole des ghettos urbains modernes disparaissent dans un nuage de poussière pendant que le choc des titans RC Lens/LOSC fait vibrer les foules…

2001… C’est cette année là que Jean-Michel Lancelot, un Rennais, ancien responsable du mythique bar l’Ozone et fraîchement exilé à Lille, met en branle une joyeuse bande d’activistes et d’acteurs culturels de la région Nord-Pas de Calais en fondant la Brigade d’Intervention Culturelle (la BIC). La création de cette structure part d’un constat : Le Nord regorge de talents qui peinent à s’exporter, à sortir du périmètre du grand Nord. Il manque un chaînon entre la création locale et l’exposition médiatique nationale.

Fort de sa connaissance des réseaux rennais et lillois, il organise, d’une traite, le déplacement de 5 groupes en Bretagne, encadrés par une vingtaine de bénévoles et quelques techniciens motivés. Le bus en folie part réveiller les nuits rennaises dans le cadre des Bars en Trans et Marcel et son Orchestre met le feu au bistrot, Da Taz, Lazzi et Lokos et une tripotée de DJ’s font se trémousser la jeunesse bretonne, Laetitia Shériff enfin, fait battre tous les cœurs de sa voix douce et suave… L’équipe bat le pavé rennais et invite professionnels et public à venir découvrir les groupes « maison ».

Succès assuré… La Marmite débordante de bonne humeur et de musique était née. Suivent en 2002, quatre jours de concerts non-stop au festival de Dour (Belgique) avec tout le gratin musical lillois et culturel sous chapiteau. Un an après sa création, la Marmite avait déjà passé le cap du centre aéré amélioré pour devenir un outil de promotion au service de la création régionale.

Aujourd’hui, c’est un peu plus de soixante groupes qui ont bénéficié de ce dispositif. Dont Gomm, MAP, Curry &  Coco, Tang, Loudblast… La Marmite s’est produite une année sur deux à Rennes dans le cadre des Bars en Trans, avant d’entrer dans le « in » des Trans Musicales en 2009, mais aussi aux Francofolies de la Rochelle, au Dour Festival en Belgique, au Sziget Festival en Hongrie et investit chaque année une salle parisienne en vue pour permettre aux groupes nordistes de se faire remarquer par les «professionnels de la profession».

Disparu brutalement en juillet 2009 comme Lux Interior et Alain Bashung, Jean-Michel laisse derrière lui une aventure humaine riche et pleine de vitalité, une superbe idée et surtout – c’est là la finalité de l’opération – le moyen le plus rapide et le plus fiable pour découvrir les talents émergents, le must des musiques actuelles du Nord-Pas de Calais…

L’équipe de la BIC

LA MARMITE QU’EST-CE QUE C’EST ?

La Marmite, mise en œuvre par la BIC, est l’un des outils existant en région Nord – Pas de Calais pour le développement de carrières d’artistes dans le domaine des musiques actuelles. Elle permet chaque année à des artistes régionaux émergents de se produire lors de manifestations en France et en Europe, en mettant à leur disposition un socle opérationnel et médiatique…

La sélection 2010 :

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CERCUEIL

Ce trio inclassable n’a pas son pareil pour délivrer un son electro rock puissant et immédiat. Il n’est pas co urant pour un combo hexagonal de sortir des sentiers battus en proposant un univers aussi original, typé et profond.  Face à la cohorte de groupes français qui fleurent bon la naphtaline, Cercueil nous fait don de son urgence, imparable. Avec son mélange entre dance-floor et krautrock, ce Cercueil pourrait bien mettre un pied dans la tombe aux autres productions hexagonales.

Ecoutez Cercueil

L’actualité de Cercueil

  • 16 Octobre 2010 – Les Escales, Le VIP, Saint Nazaire
  • 23 Octobre 2010 – Le PanoraMix Festival, Périgueux
  • 3 Décembre 2010 – Le Moulin de Brainans
  • 4 Décembre 2010 – Le Brise Glace, Annecy
  • 28 Janvier 2011 – La Maroquinerie (Marmite), Paris

FROM & ZIEL

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C’est une expérience multiple, à fleur de peau, rythmique et émotionnelle… From est un parolier habile et  ses mots emmènent le public dans un univers poétique, urbain, touchant et drôle. Sa voix rauque, suave et puissante de From se mêle à la musique inspirée et lyrique de Ziel. Ils traversent au fil de leur répertoire, le spectre des émotions humaines avec poésie, gravité et espièglerie. De la chanson d’aujourd’hui qui s’enrichit sans tabou des influences des musiques actuelles… L’alchimie sonne comme une évidence.

photo © Alex Noël

Ecoutez From&Ziel

L’actualité de From&Ziel

  • 19 Novembre 2010 – Les » funambulades » au studio Molière,Vienne
  • 29 Novembre 2010 – Les trois baudets, (Marmite), Paris
  • 03 Décembre 2010 – La Grange Dîmière, Fresnes
  • 10 Décembre 2010 – Espace François Mitterrand, Bully-les-Mines
  • 14 Janvier 2011 – Hôtel de Guines, Arras
  • 25 Mars 2011 – Théâtre municipal, Angers

GREEN VAUGHAN

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L’univers chahuté de Green Vaughan provient à n’en pas douter du parcours particulier de ses deux protagonistes et du no-limit de leurs compositions : morceaux electro-rock nerveux, incisifs, rageurs, parfaits pour le dancefloor. Voix screamo, écorchée, intentions psychées du coté de Sushi, chanteur sans concession. Background abstract hip hop, beat chevillé au corps pour Spung guitariste et bidouilleur survolté. Le duo nous transperce avec force, sincérité et émotion avec un projet riche, ambitieux, mouvementé…                                                         

Ecoutez Green Vaughan

L’actualité de Green Vaughan

  • 22 Octobre 2010 – Au Krak, Avelgem, Belgique
  • 9 Novembre 2010 – La maison folie Wazemmes    Lille
  • 14 Novembre – Showcase Virgin Mégastore, Paris
  • 26 Novembre 2010 – Le Festival Bar-Bars, Nantes
  • 27 Novembre 2010 – Le Délirium, Fest. Bar-Bars, Nantes
  • 10 Décembre 2010 – 4 bis, les Trans Musicales (Marmite), Rennes
  • 28 Janvier 2011 – La Maroquinerie (Marmite), Paris

© Photo Sushi

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JONAZ

Comment qualifier cet OVNI ? On pourrait dire que JONAZ est une sorte de mutant punk’n’rap. Hurlant ses comptines schizophrènes avec une énergie débridée, il déclame une poésie absurde et pratique l’autodérision. Trublion destroy aux allures de rock star, il prône son désir de s’amuser avec le plus grand sérieux. Agitateur tranquille qui fait figure de mirage sur les planètes punk et rap, il est d’un anticonformisme protéiforme.

photo © Hervé Leteneur

Ecoutez Jonaz

 

 

L’actualité de Jonaz

  • En cours d’enregistrement de son nouvel album «Strip Tease» (fin 2010…)
  • Le 29 Novembre (Marmite) Aux trois baudets, Paris
  • Le 28 Janvier (Marmite) La Maroquinerie, Paris

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LENA DELUXE

Une voix à la Cat Power et des mélodies rock aériennes, Lena Deluxe livre un rock au son brut et vénéneux tissé de fils d’or et de sensualité, quelque part entre Shannon Wright et le Velvet underground. Le duo initial guitare-batterie s’est enrichi cette année d’un troisième larron à la basse, ce qui apporte encore un peu plus d’assise rythmique à une musique subtile et complexe faite de tensions et de relâchements.

Ecoutez Lena Deluxe

Photo © Local Mc Fly

L’actualité de Lena Deluxe

  • En tournée avec Brisa Roché et Roken is dodelijk
  • En bouclage du mixage de son premier album, à paraître

SWING GADJÉ

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« Danse, toi qui ne voyages pas ». Le ton est résolument festif, mais teinté d’une émotion rare venue de loin. De sa voix de ferraille chaude, Arnaud Van Lancker nous conte l’histoire de Sarah. Poésie de la zone et du voyage, les mots se heurtent, luttent, se déchainent mais parlent surtout d’espoir, portés par la voix grave et entraînante d’Amélie Affagard qui apporte sa fraicheur à des textes toujours aussi poétiques et polémiques.

photo © Hervé Leteneur

Ecoutez Swing Gadjé

L’actualité de Swing Gadjé

  • 6 Novembre 2010 – Festival Fira Mediterrania – Manresa, Espagne.
  • 14 Novembre 2010 – Espace culturel Aréa, Aire sur la Lys
  • 19 Novembre 2010 – Théâtre 145, Grenoble
  • 22 Novembre 2010 – Festival Origines controlées, Toulouse
  • 29 Novembre – Les trois baudets (Marmite), Paris
  • 4 Décembre 2010 – Festival Chants d’Elles, Rouen

La Brigade d’Intervention Culturelle

Coordination et communication

Hervé Leteneur : servicecommunication_labic@orange.fr – 06 43 57 23 42

Production

Edouard Sonneville : labic@wanadoo.fr

Contact relations presse Paris

Virginie Pargny : 06 17 57 35 25 – marmite2010.paris@gmail.com