14ème édition de Blues sur Seine

blues sur seine

Cette année, le festival met à l’honneur les racines africaines du blues ! en accueillant les deux stars internationales du blues du désert, Blues sur Seine ne pouvait rêver mieux ! que ce soit avec le blues touareg de Tinariwen, ou le blues-rock mandingue d’amadou & mariam, le festival nous rappelle que le blues américain a puisé ses racines en afrique noire, et notamment au mali.

AMADoU & MArIAM (Mali)

Propulsé au rang de star mondiale, le célèbre couple malien signe avec son 7ème album un retour triomphal aux sources du blues africain. Toujours aussi festive et généreuse, leur musique métisse marie les riffs contagieux des guitares rock aux sonorités du balafon, des choeurs afro-pop et des percussions. un mariage étincelant qui nous rappelle que les eaux du niger et du mississippi coulent dans le même lit. on danse, on chante sous le ciel étoilé de ces bluesmen du désert, qui du feu sacré de leurs rengaines rock endiablées charmeront tous les coeurs métissés…

Roland Tchakounte (Fr)

Entre ballades acoustiques intimistes et blues électrique rageur, son blues nourrit de ses racines camerounaises, chanté en bamiléké ou en pidjin, marche sur les traces de Taj mahal et John Lee hooker. + tom Attah & Franny eubank (GB) : ou quand « le petit neveu de Son House » revivifi e le blues acoustique.

  • Samedi 24 novembre, 19h15 • Mantes-la-Ville, Salle Jacques Brel

TInArIWen (Mali)

Il y a 20 ans, Tinariwen inventait le blues touareg. Guitares électrifi ées plaquées sur des rythmes syncopés hérités de leurs ancêtres, chants traditionnels enracinés dans la litanie des griots exprimaient, à l’instar du blues, l’exil et la souffrance de ces nomades du désert malien. Depuis, adoubés par la scène rock internationale, élus Grammy award 2012 du meilleur album world de l’année, ils sont devenus l’une des références planétaires en matière de blues africain.

  • Vendredi 16 novembre, 21h00 • Aubergenville, La Nacelle

le GrooVe

Au début des années 1940, le blues devient rythmé : les influences du gospel et du jazz se joignent aux structures harmoniques des premiers blues pour créer le rhythm’n’blues ! une musique dansante, festive et énergique qui préfigurera deux courants majeurs de la musique noire américaine : la soul et les premiers rock’n’roll du début des années 60. puisant leurs racines dans le blues, le régénérant sans cesse, ces trois styles posent les bases d’une sensation indéfinissable, presque jubilatoire, qui vous pousse irrésistiblement à pousser quelques pas de danse : le GrooVe !

LUCKY PeterSon (USA) featuring tamara Peterson

Pour cet explosif showman blues-funk à la voix soul brulante, chaque concert rime avec générosité et intensité ! réputé pour son jeu de scène ahurissant, le King à la stature internationale explore – et explose ! – les frontières du genre. qu’il s’empare d’une guitare, s’installe derrière un orgue hammond ou s’empare d’un micro, le résultat est identique : un talent à couper le souffle !

+ SALLIe ForD & the Sound outside (USA)

révélation scénique de l’année 2012, Sallie Ford et son rock sautillant est la sensation du moment à ne pas rater. Sur des rythmiques qui swinguent et qui claquent, quelque part entre l’énergie crue du rockabilly et le son chaud du blues et de la soul des années 50, cette chanteuse à la voix surprenante et explosive fait naître une envie irrésistible de danser… De l’énergie à l’état pur ! + Malted Milk (Fr) : le nouveau phénomène soul-blues.

  • Samedi 10 novembre, 19h00 • Mantes-la-Ville, Salle Jacques Brel

FreD WeSLeY & the new JBs (USA)

Tromboniste, compositeur, arrangeur, éternel directeur musical de James Brown, Fred Wesley est une légende. Son phrasé inédit fait de jazz, de gospel et de soul-bluesy a influencé près d’un demi-siècle de musiques afro-américaines. adoubé par les stars du funk, du jazz (marcus miller, David Krakauer) ou du hiphop (hocus pocus), il est devenu une icône au phrasé inimitable et décoiffant !

  • Mercredi 14 novembre, 21h00 • Mantes-la-Jolie, Conservatoire à rayonnement départemental ENM

Les grands noms du blues

SHeMeKIA CoPeLAnD (USA) + 1ère partie : ray Bonneville (Can), lauréat 2012 de l’International Blues Challenge de Memphis

Avec une voix et une puissance qui n’est pas sans rappeler etta James et Koko Taylor, la fille prodige du légendaire chanteur et guitariste Johnny Copeland s’impose comme une des plus grandes divas contemporaines du blues et de la soul. À la fois novateur et authentique, son blues est à son image : bourré de feeling et d’énergie. un show d’exception pour une chanteuse de grande envergure !

  • Vendredi 23 novembre, 20h30 • Poissy, Théâtre de Poissy

OtIS tAYLor & Contraband (USA) + 1ère partie : Liz Green (GB),

La révélation anglaise entre la grâce de la folk et la magie du blues des années 30 néo bluesman inclassable, créateur hors du commun aux multiples nominations, otis Taylor est l’inventeur du trance-blues. Guitare, banjo, mandoline, violon… À la fois proche des racines africaines et des complaintes répétitives des pionniers du delta, sa musique hypnotique et lancinante nous convie à la trance ! otis Taylor accueillera sur scène à ses côtés pour la première fois en europe une chorale d’enfants d’andresy pour une création inédite.

  • Vendredi 9 novembre, 21h00 • Espace Louis Armand, Carrières-sous-Poissy

CAnDYe KAne (USA) + 1ère partie : olivier Gotti, lauréat du prix électro-acoustique au tremplin national Blues sur Seine 2011

Chanteuse à la voix puissante et généreuse, femme à la personnalité flamboyante, Candye Kane a la puissance émotionnelle de ces grandes divas du passé. entre tradition et modernité, jump blues et r’n’b inspiré des années 50, emprunt de country et de rockabilly, son blues nous ballade avec une énergie débordante et communicative. une des plus vibrante et pittoresque blueswoman actuelle !

  • Samedi 17 novembre, 21h00 • Espace M. Béjart, Verneuil-sur-Seine

À la découverte du Blues

LIZ Green (GB) + otis taylor, le roi du trance Blues, 11 fois nominé aux Blues Music Awards

Avec ses complaintes folk teintées d’un blues charmeur des années 30, Liz Green dévoile à la fois une douce mélancolie et un imaginaire fantastique et loufoque. Subtilement enrichie d’une mini-fanfare aux cuivres chaleureux, cette conteuse à l’ironie très british nous promène avec délicatesse dans un cabaret blues enchanté aux chansons intemporelles.

  • Vendredi 9 novembre, 21h00 • Espace Louis Armand, Carrières-sous-Poissy

BernArD ADAMUS (Québec)

Dans le cadre des 10 ans du jumelage entre Blues sur Seine et le FestiBlues International de Montréal (Québec) repéré en 2009 par Blues sur Seine, Bernard adamus est depuis devenu une star dans son pays (Victoires de la musique, prix Félix Leclerc…). Trombone, banjo, guitare, contrebasse, batterie des plus rudimentaires… puisant dans le vieux blues, ces musiciens déjantés revivifient l’esprit des fanfares des années 40, le panache et l’humour québécois en plus !

  • Samedi 17 novembre, 15h00 • Le Chaplin, Mantes-la-Jolie

VALÉrIe JUne (USA)

Perle rare de la scène blues folk, totalement inconnue à ce jour, elle est la découverte dont vous allez très vite entendre parler… une voix soyeuse, captivante, quasi obsédante, un charme magnétique et une présence saisissante sur scène. produite par le guitariste des Black Keys et le producteur de norah Jones, Valérie June est fascinante !

  • Mardi 13 novembre, 21h00 • Salle polyvalente, Buchelay

Mais aussi :
HeYMoonSHAKer (Swe) : un mélange éclectique et viscéral de blues et de human beatbox.
JeFF LAnG (Aus) : le virtuose australien de la guitare slide, aux performances uniques sur scène.
LeWIS FLoYD HenrY (Gb) : quand Bob marley, Jimi hendrix et ol ‘Dirty Bastard sont morts, Lewis Floyd henry est né. puissant !
SAMUeL JAMeS (USA) : un songwriter de génie, dans la lignée des folk heroes. À découvrir sur scène, vite !

BLUES SUR SEINE

FI/SHE/S lauréat du prix SFR Jeunes Talents Musique 2012

FI/SHE/S

FI/SHE/S

Le Prix SFR Jeunes Talents Musique 2012 vient d’être décerné au groupe FI/SHE/S. Succédant à Twin Twin en 2010, puis PHYLTRE en 2011, le groupe bénéficiera, durant un an, d’un accompagnement personnalisé sur le « live » : élaboration et mise en œuvre de la stratégie de développement et de communication, participation à des résidences scéniques, préparation et financement d’une tournée nationale.

 Lancé en 2010, le Prix SFR Jeunes Talents Musique récompense un artiste ou un groupe parmi l’ensemble des artistes soutenus dans l’année. Le groupe FI/SHE/S a été choisi parmi les 50 lauréats de l’année 2012 par un jury d’experts. Celui-ci était composé de Patrice Bardot (TSUGI Magazine), Charlotte Picas (Chapter Two, Wagram), Laure Decailly (MyTourManager), Sylvain Gazaignes (BMG Rights), Alexandre Pountzas (Caravelle Prod), Kem (Programmateur des Eurockéennes de Belfort), David Joly (SFR Jeunes Talents).

FI/SHE/S vu par Patrice Bardot, TSUGI

« Une belle performance pour un quintet encore vert par l’âge (entre 20 et 23 ans) mais qui affiche déjà une belle maturité à la fois sur leurs premières maquettes, que sur scène (au Café de la Danse récemment ou à Rock en Seine). Si leur reprise du “Nightcall” de Kavinsky figure parmi les meilleures du genre, on conseillera surtout à s’attacher à écouter les originaux, merveilles de pop plus ou moins dansantes, débarrassés des habituelles scories Foals ou Bloc Party. Empreintes d’une délicatesse très Grizzly Bear, leurs compositions savent aussi se faire mordantes et énergiques. Allez, c’est promis, c’est la première et dernière fois qu’on la fait mais ces petits FI/SHE/S sont bien partis pour devenir grands. »

La remise du Prix :

FI/SHE/S

FI/SHE/S

Photo by Jean Marc Lebeaupin

AnouK Aïata : La terre, l’eau, la lumière, le souffle! Nouvel EP

anouk aïata

En langue maorie « aïata » signifie « la femme mangeuse des nuages du ciel ». C’est ainsi vêtue de poésie océanique et armée de gourmandise que se présente devant nous Anouk Aïata après deux années de gestation où ont alternés séances d’écriture et concerts. Cet EP officialise la naissance discographique d’une jeune pirate qui arraisonne le vieux gréement de la chanson française avec un beau culot et une voix étincelante comme une lame. Trois inédits assortis d’une reprise qui serviront de boussole à tous les mélomanes amateurs de croisières sonores en mode vagabondage, avec jolis méandres et mutineries au large. Une mise en bouche qui nous permet d’ores et déjà de situer l’artiste sur une carte musicale vaste comme le monde et préfigure la sortie d’un album à paraître à l’automne 2013 où d’autres rythmes chaloupés seront au menu.

Pourquoi Regardes-Tu la Lune?”, représente le point de départ de cet album et de la collaboration entre Anouk et Amos Mâh, violoncelliste et co-auteur des textes et des musiques. Anouk s’est reconnue dans la limpidité de cette ballade folk et c’est dans « la chimère naïve » s’y reflétant qu’elle a conçu ce projet avec Amos, attirée, comme elle dit, par « la lumière au loin… ». Amos, formé au conservatoire classique, qui avait beaucoup exploré, du contemporain au jazz, du klezmer à la musique tzigane, a trouvé en Anouk, chanteuse baignée par les 33 tours de Harry Belafonte, Dalida, Barbara ou Ella Fitzgerald, la complice idéale.

Si “Pourquoi Regardes-Tu la Lune?” constitue la chanson de proue de leur premier esquif discographique, enregistré au studio La Fabrique à Saint Rémy de Provence avec Jean-Louis Solans à la réalisation, “Errer”, “I Forgot To Love” et “Naci en Alamo” précisent les orientations esthétiques du duo. “Errer”, avec sa radieuse touche gypsy, dessine le profil d’un vagabond dont l’errance semble procéder d’une fatalité autant que d’un choix. C’est dans ce même esprit de liberté chèrement conquise que s’inscrit la reprise de “Naci en Alamo”, magnifique lamento apatride rendu célèbre par la bande originale du film de Tony Gatlif Vengo. Avec “I Forgot To Love”, le folk rural se décline à la mode jamaïcaine, entre mento et ska avec un malicieux clin d’oeil doo-wop …

S’il fallait trouver un point d’ancrage symbolique à la musique d’Anouk Aïata, ce serait le port maritime, ce lieu où les langues se mélangent, où la musique est le fruit hybride des errances, des rencontres, des étreintes, des déchirements… Il ressemblerait à Marseille, à Oran, à La Nouvelle-Orléans, où demain n’a pas d’hier, où aujourd’hui se fête sans songer à ce qui suivra, où la voix d’une femme jaillissant d’un cabaret suffit à consoler tous les vagues à l’âme…

CONCERTS

  • 25/10 Rennes (35) L’étage / 1ère partie de Zebda
  • 12/12 Lille (59) Le Splendid / 1ère partie de Zebda
  • 13/12 Strasbourg (67) La laiterie / 1ère partie de Zebda

Anouk Aïata – Errer

Anouk Aïata – Naci En Alamo

Anouk Aïata sur iTunes :
Anouk Aiata – EP – Anouk Aiata

Nëggus & Kungobram nouveau Clip « Chants, Sueur et Larmes »

neggus

Nëggus & Kungobram nous présente leur nouveau Clip « Chants, Sueur et Larmes ».  Nëggus & Kungobram est le fruit d’une rencontre en 2009 entre le slameur Nëggus et le quintet Kungobram. Le projet artistique est à la lisière du conte musical, du slam, de la chanson française. Le texte fusionne avec une musique novatrice et surprenante du quintet mêlant jazz, rock, blues, et sonorités traditionnelles du Mali. Le projet est à l’image d’une époque où métissage, engagement et audaces artistiques construisent des passerelles entre les mondes.

2012. Nëggus, slameur

Féru de culture hip hop (rap, graff…) avant de rencontrer le slam, Nëggus est une figure incontournable de la scène slam. Il fut d’ailleurs révélé par le documentaire de référence du mouvement « Slam ce qui nous brûle » qui a fait le tour du monde.

Membre du Collectif Chant d’encre (avec le groupe Milk Coffee Sugar, Apkass et Säb), il a eu la chance de réaliser la première partie des légendaires Last Poets et d’arpenter de nombreuses scènes européennes. Il a participé à la compilation « Tout feu, tout slam » chez EMI en 2006. Peintre, comédien, Nëggus est un Homme de transmission, et dirige des ateliers d’écriture, de slam entre l’Afrique et ici.

Kungobram, quintet

Kungobram formé en 2007, est un savoureux mélange d’ici et d’ailleurs, fait d’allers-retours entre Paris et Bamako. Dans ce trafic incessant, cinq musiciens se retrouvent pour nouer un dialogue qui oscille entre quête de soi et rêve de l’Autre. En constante recherche musicale, les compositions collectives de Kungobram, évolue, s’enrichit à travers les expériences de chacun de ses membres. Kungobram propose une oeuvre originale fondée sur deux principes moteurs : le rythme et l’énergie.

Jean-Christophe Bénic : Batterie / Guillaume Duval : Contrebasse / Yan Lebreton : Kamalengoni /Adrien Roch: Saxophones, Piano / Benjamin Moroy : Balafon,Vibraphone, Batterie

Prochaines dates 2013

MaMa 2012 les 25 et 26 Octobre au Trianon

MaMa 2012

Rendez-vous les 25 et 26 Octobre pour 2 jours de musique dans 20 lieux uniques de Pigalle & Montmartre et 80 concerts d’artistes rock, pop, électro, chanson ou hip hop, moitié français, moitié internationaux, confirmés ou qui font le buzz cette année et feront l’actualité l’année prochaine.

Publics et professionnels se retrouvent à partir de 19h au La Cigale, La Boule Noire, Le Divan du Monde, Backstage at O’Sullivans by the Mill, Les Trois Baudets, Le Trianon, Centre Musical Fleury Goutte D’Or – Barbara, Le Bus Palladium, La Machine du Moulin Rouge.

« LIVE IN MONTMARTRE », UN PARCOURS MUSICAL AU CŒUR DU PARIS DES MUSIQUES ACTUELLES

Venez découvrir de 18h à 20h gratuitement, la programmation éclectique du « Live in Montmartre », dans une dizaine de lieux atypiques du Bas-Montmartre (bars, galerie d’art, théâtre, cabaret…) : Théâtre de l’Atalante, Galerie W, La Midinette, Pigalle Country Club, Le Carmen, Orphée Privé, Au Petit Moulin, Pub Montmartre – Chez Clint, Le Bel Air, Le Saint Jean, Café La Cigale.

MaMA accueille tous les professionnels français et internationaux de la filière musicale pour 48h de rencontres. En journée, 30 conférences, débats et workshops seront proposés au Trianon et au Centre FGO-Barbara avec près de 120 intervenants (artistes, producteurs, hommes politiques, éditeurs, managers…) pour créer une véritable plateforme d’échange et de réflexion sur le futur de l’industrie musicale.

2 JOURS DE CONFERENCES ET DE RENCONTRES PRO

2500 PARTICIPANTS & 1200 STRUCTURES PRESENTES

Vous retrouverez au Trianon, six conférences proposées par MaMA et au Centre Musical FGO-Barbara, les débats co-organisés par MaMA et ses partenaires professionnels.

Le Centre Musical FGO-Barbara accueillera également les rencontres proposées par de nombreux partenaires français et internationaux.

2 jours au Trianon pour renforcer ses réseaux

Pour favoriser et stimuler les échanges, MaMA met en place pendant 48h de nombreux outils à destination des professionnels : espaces de rencontres, déjeuners ou speed-meetings, apéros pros, plateforme intranet et outils audiovisuels…

LES SPEED-MEETINGS

Le Trianon accueillera les speed-meetings internationaux permettant aux participants de se rencontrer et de présenter leurs activités. Organisés en collaboration avec le Bureau Export de la musique française, ces rendez-vous sont pensés de manière à multiplier les rencontres en un minimum de temps et établir un dialogue direct et personnalisé entre une trentaine de professionnels sélectionnés dans un corps de métier spécifique.

LES APÉROS PROFESSIONNELS

2 fois par jour au Trianon, de 13h30 à 15h et de 17h à 18h30, des structures partenaires, des réseaux professionnels, organisent des rencontres sous la forme d’apéros, ouvertes à tous les professionnels accrédités. Une occasion originale de présenter ses activités, son actualité et d’organiser des rencontres autour de stands éphémères.

LES DÉJEUNERS THÉMATIQUES

Chaque jour, des déjeuners professionnels, véritables « tables rondes ludiques », permettront aux professionnels français et internationaux de se retrouver autour d’une table, de mieux se connaitre et d’évoquer différents thèmes fédérateurs ou spécifiques.

Mama 2012 : Le Trianon – 80 Boulevard de Rochechouart 75018 Paris site : http://www.mama-event.com

Les concerts :

Jeudi 25 Octobre 2012 Vendredi 26 Octobre 2012
La Cigale
La Boule Noire
Le Divan du Monde
Backstage at O’Sullivans by the Mill
Les Trois Baudets
Centre Musical Fleury Goutte D’Or – Barbara
Le Bus Palladium

22h00 > 00h30

22h00 > 00h30

La Machine du Moulin Rouge
 

Théâtre de l’Atalante

18h00 > 18h30

19h00 > 19h30

18h00 > 18h30

19h00 > 19h30

 

Galerie W

18h00 > 18h30

18h30 > 19h00

19h00 > 19h30

19h30 > 20h00

18h00 > 18h30

18h30 > 19h00

19h00 > 19h30

19h30 > 20h00

 

La Midinette

18h10 > 18h40

19h10 > 19h40

18h10 > 18h40

19h10 > 19h40

 

Pigalle Country Club

18h10 > 18h40

19h10 > 19h40

18h10 > 18h40

19h10 > 19h40

 

Le Carmen

18h20 > 18h50

19h20 > 19h50

 

Orphée Privé

18h20 > 18h50

19h20 > 19h50

 

Au Petit Moulin

18h20 > 18h50

19h20 > 19h50

18h20 > 18h50

19h20 > 19h50

 

Pub Montmartre – Chez Clint

18h30 > 19h00

19h30 > 20h00

18h30 > 19h00

19h30 > 20h00

 

Le Bel Air

18h30 > 19h00

19h30 > 20h00

 

Le Saint Jean

18h40 > 19h10

19h40 > 20h10

18h40 > 19h10

19h40 > 20h10

 

Café La Cigale

18h40 > 19h10

19h40 > 20h10

18h40 > 19h10

19h40 > 20h10

Radial Engineering « le Q4, la PZDI et le Powerhouse. »

Q4

radial Q4

Le Radial Q4 est un module d’égalisation en classe A, avec circuits entièrement discrets, qui offre 4 bandes avec plateaux sur les graves/ aigus à 100Hz et 10kHz, et 2 bandes semiparamétriques dont les fréquences vont respectivement de 300Hz à 2.4kHz et de 1kHz à 12kHz.

Les 2 bandes médium disposent d’un Q commutable. Chacune des 4 bandes permet un boost ou un cut de +/-12dB maximum.

Le Q4 est équipé d’un Omniport qui pourra servir d’insert entrée/sortie en jack TRS.

La PZ-DI Orchestral Acousticest une boite de direct conçue pour les micros piezo et magnétiques embarqués sur les instruments acoustiques qui optimise l’impédance d’entrée, éliminant ainsi les problèmes de larsen et de résonances intrinsèques à ces systèmes.

PZ-DI Orchestral Acoustic

PZ-DI Orchestral Acoustic

On trouve une pléthore de fonctions : Un commutateur d’impédance 3 positions – 220kOhms pour les micros électromagnétiques, 1MOhm et 10MOhms pour les piezo – un filtre coupe-bas pour éliminer les fréquences indésirables, un filtre coupe-haut ainsi qu’un pad à -15dB qui pourra s’accommoder d’une basse active à fort niveau. On trouve également sur la PZ-DI les connecteurs Entrée/ Sortie/ Thru en jack 6.35mm et une sortie XLR. Les ingénieurs de Radial ont même trouvé le moyen d’inclure un Ground lift et une alimentation fantôme 48V…

Le Powerhouse est un rack modulaire au format 500 pouvant accepter jusqu’à 10 modules . Dans le même esprit que ses congénères de la série Workhorse il s’accommode autant des modules classiques que des Radial disposant de fonctionnalités étendues. La construction lourde en acier et le fini en émail cuit offrent un maximum de protection et confèrent une plus grande durabilité aux conditions extrêmes. Un plateau coulissant interne permet l’échange fréquent de modules en toute sérénité. Le panneau arrière arbore un impressionnant banc de connecteurs XLR mâles et femelles. En complément, on trouve les équivalents jacks TRS de ces entrées/ sorties, pour s’ouvrir à de nouvelles perspectives. Comme sur le Workhorse, le Powerhouse dispose d’une fonction ‘feed’ innovante qui route les modules directement à la suite les un des autres, sans la nécessité d’un câble. Le câblage en stéréo de 2 modules se fait également à l’aide d’un simple interrupteur ‘Link’, une énorme avancée. Le Powerhouse est également équipé d’une prise OMNIPORT sur chaque slot. Cette prise jack TRS permet à chaque fabricant de modules tiers de mettre en oeuvre une fonction unique pour un module donné, comme le ‘side-chain’ d’un compresseur ou l’entrée instrument du préampli.

RDL-POWERHOUSE

RDL-POWERHOUSE

3 minutes sur mer en Interview

Guillaume Roujas

Photo de Guillaume Roujas

Une des sensations fortes du Grand Zebrock 2012, où 3 minutes sur mer a fait devant un public conquit un subtil mélange de chansons riches en émotions, et de grandes beautés. artéMédia les a rencontré juste après leur sortie de concert donné sur la scène de Zebrock en septembre dernier à la fête de l’Humanité.

L’interview de 3 minutes sur mer :

Alex Gopher : Motorway, du film à la BO

Alex Gopher est un musicien, producteur et DJ majeur de la scène électronique internationale, acteur incontournable de la French Touch. Au début des années 90, il rencontre Nicolas Godin, Jean-Benoît Dunckel (Air) et Xavier Jamaux avec qui il forme le groupe pop Orange. Leur collaboration dure 5 ans. Alex ajoute Gopher à son nom et crée en 1994 le label Solid avec Etienne de Crecy. Il devient l’un des pionniers d’un nouveau mouvement prometteur : la French Touch est partout, et Alex Gopher participe au projet « Superdiscount » et signe de nombreux remixes pour des artistes comme Bootsy Collins, Jamiroquaï, Vanessa Paradis, Sly and Robbie…

En 1998, après plusieurs maxis dont le morceau « Brakes On » co-produit avec Air, il sort son premier album « You, My Baby & I » dans lequel figure le désormais classique « The Child ».

Suit l’album « Wuz » aboutissement de la bande son composée pour la collection printemps-été 2000 « Black Tie » d’Yves Saint-Laurent, créée par Hedi Slimane dans laquelle Catherine Deneuve fait une apparition vocale.

En 2003, Alex retourne en studio avec Etienne de Crecy pour le disque « Superdiscount 2 » et sa longue tournée live. Il produit ensuite une nouvelle série de maxis dont « Motorcycle » sur Kitsuné.

En 2007, il sort, sur son nouveau label Go 4 Music, un album aux accents new wave, baptisé simplement « Alex Gopher » et co-produit par Etienne de Crecy. Il signe trois nouveaux maxis électro en 2008 et 2009, année de la publication d’un double CD « My New Remixes » regroupant les derniers remixes qu’il a réalisés de Kraftwerk à IAM en passant par AutoKratz, Fischerspooner, WhoMadeWho ou Benny Benassi.

De 2010 à 2012, il mixe plusieurs albums dont le projet Carte Blanche (DJ Mehdi & Riton/Ed Banger), et compose plusieurs musiques pour films publicitaires. Alex Gopher signera la bande son de l’exposition « Hello » du collectif de graphistes H5 (« logorama ») à la Gaîté lyrique du 11 octobre au 30 décembre 2012.

motorway
Motorway, du film à la BO

 » Un braqueur, fugitif connu pour ses qualités de pilote de voitures, met au défi un jeune flic exalté appartenant à une unité de police secrète.  » Sous la tutelle de Johnnie To qui produit le film, Soi Cheang se joue des codes de l’histoire policière classique, pour proposer des scènes rongées par la tension, dans lesquelles les poursuites font office de duels psychologiques sur roues. Motorway brasse une quantité d’influences pour un résultat grisant, qui rappelle le meilleur des oeuvres d’antan du cinéma de Hong Kong. Cette nouvelle production Milkyway, rend hommage aux thrillers crépusculaires des années 80, comme récemment Drive de Nicolas Winding Refn, réalisé après mais sorti plus tôt.

Dès le début il y a eu pour ce film l’idée d’une musique électronique. Alex Gopher et Xavier Jamaux y  ont vu une occasion de travailler ensemble. La BO a été principalement enregistrée au studio d’Alex sur des synthés analogiques vintage. Bien qu’ils se connaissent depuis maintenant plusieurs décennies, la BO de Motorway peut-être considérée comme leur première oeuvre commune a être publiée.

Funkommunity « Chequered Thoughts »

Funkommunity

Welcome to the Funkommunity ! Le groupe fondé par l’extraordinaire producteur soul kiwi Isaac Aesili et la chanteuse Rachel Fraser, prouvant à nouveau toute la vitalité de la nouvelle vague musicale néo-zélandaise. Parmi les formations remarquées comme Fat Freddy’s Drop, Electric Wire Hustle, Ladi6, Mark De Clive-Lowe et autres Sola Rosa, Funkommunity démontre que la qualité ne cesse de s’améliorer.

Le premier contact du label MPM avec Isaac – également chanteur, claviériste, soufflant et DJ – date de l’an dernier à la sortie de son projet dark electronica nommé Karlmarx. Doté d’une personnalité multiple, les préférences musicales d’Isaac sont très éclectiques, reflétant son goût pour des cultures diverses. Né d’un père guyanais et d’une mère néo-zélandaise, Isaac a grandi dans une famille à la fois Maori et Pakeha (NZ European). « J’ai en moi des gènes africains, guyanais, amérindiens, anglais, irlandais, écossais et du sang juif. Culturellement je suis un mélange de Maori et de tradition britannique. Etant enfant, j’ai aussi vécu quelques années avec ma famille sur la Niue Island au Sud du Pacifique. Je me considère comme un polynésien de couleur à l’identité plurielle et citoyen du monde. »

Parmi les projets musicaux d’Isaac, on trouve les groupes Opensouls, Solaa (formé début 2000 avec Taay Ninh, tête pensante d’Electric Wire Hustle) ou encore Eru Dangerspiel. En parallèle à ces aventures musicales, Isaac co-écrit avec Ladi6, Mara TK et Julien Dyne. Isaac et Rachel se sont d’abord retrouvés au sein du groupe Recloose Live band. Après une collaboration fructueuse sur « Eye See » (premier album solo d’Isaac), ils créent Funkommunity, projet initialement en duo qui finalement donnant naissance à une formation à 5. « Rachel et moi avons développé un lien très fort durant la réalisation de l’album. Nous avons pu rester entiers, honnêtes et la musique s’est très vite écrite. Nous sommes comme des âmes sœurs musicales et cela nous a permis d’être plus libres que jamais avec nos idées » ajoute Isaac.

Pass It On, premier single de l’album, a vu le jour en janvier 2012. Le reste de l’album a été réalisé entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande en Octobre 2011. Ce n’est maintenant plus qu’une question de temps pour que la soul novatrice de Funkommunity atteigne une audience massive. Caractérisé par leur fusion d’instrumentation soul futuriste et de lignes vocales osées, empruntant au jazz, à la musique contemporaine en passant par le R&B old-school, Funkommunity a créé un univers sonore tout aussi surprenant que fédérateur. Le soin accordé à la production saute aux oreilles et on ressent là toute l’authenticité d’Isaac, gardant de la place pour son goût prononcé pour les 80’s tout en offrant un ensemble homogène mêlant lignes de basse brutes et beats digitaux. Le résultat est saisissant associant des up-tempo Pass it On ou Sorceress à d’émouvants gospel synthétiques comme Dandilion et You Make It That Way.

A en croire la scène locale néo-zélandaise, la lecture des crédits de ce Chequered Thoughts est un peu comme si l’on lisait le who’s who des talents visionnaires de Nouvelle-Zélande – avec notamment Julien Dyne aux batteries et percussions et Christoph El Truento aka DJ Truent ainsi que Taay Ninh d’Electric Wire Hustle aux contrôles. Chequered Thoughts apparaît comme LA quintessence de cette néo-soul kiwi, mettant en avant une bonne partie de la scène underground. “La Nouvelle-Zélande est chanceuse d’avoir une communauté soul aussi épanouie, nous sommes comme une seule et même famille “, dit Isaac rendant hommage à l’ensemble des musiciens néo-zélandais. “Mon soul brother Taay d’Electric Wire Hustle connaissait déjà Rachel à l’époque où l’on développait notre groupe Solaa, et Christoph El Truento est l’un des producteurs néo-zélandais les plus intéressants aujourd’hui. Il nous envoyait régulièrement des démos et notamment ce qui deviendra le beat de Dandilion. Quant à Julien Dyne, c’est tout simplement pour moi un mentor. L’avoir aux cymbales, percussions et traitement du son est une tuerie ! Ses parties sont pour moi la petite cerise sur le gâteau“.

FUNKOMMUNITY – PASS IT ON

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Shaka Ponk ! the interview is on line

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C’est au cours de leur dernière tournée d’été, dans le bus ou avant les concerts, que Shaka Ponk enregistre les 12 morceaux de « The Geeks and The Jerking Socks » avec des guitares, des ordinateurs, une batterie et une niaque de triathlètes. Douze titres en full metal jacket. Douze positions d’un kamasoutra rock’n’roll. Douze formules magiques que ces apprentis sorciers ont chipé dans le grimoire des anciens, surpris du grabuge qu’elles sont encore capables de produire. Tout excités à l’idée d’attiser un riff façon Aerosmith à la flamme Ministry, de verser du chlorate de Ramones sur du sodium de Chemical Brothers, ils font exploser la baraque avec une joie et une insouciance contagieuses. L’important étant de faire les choses. Car comme dit si bien le proverbe « les actes parlent plus fort que les mots ». Cette philosophie, Shaka Ponk l’applique à lui-même depuis ses débuts. Elle est le thème d’une rencontre avec Bertrand Cantat dans le furibard Palabra Mi Amor, seul titre chanté en français. Elle devient l’enjeu de petites fables sur le sexe comme Let’s Bang ou I’m Picky, et fournit une morale indicative à My Name Is Stain ou à Dancing Dead . C’est encore dans cet esprit du « rien ne sert de croupir, il faut rocker à temps » qu’ils allongent le très heavy Old School Rocka avec le rappeur américain Beat Assaillant. Avec ce 3ème album intrépide, torride, irrésistible, Shaka Ponk, groupe à la folie disciplinée, prouve encore une fois que le seul respect qu’on puisse témoigner à cette musique c’est d’en voler le feu pour allumer son propre bûcher.

L’interview :

Let’s bang

(THE GEEKS AND THE JERKIN’ SOCKS)

My Name is Stain
(THE GEEKS AND THE JERKIN’ SOCKS)

The Geeks and The Jerking Socks sur Amazon

Concerts

11/10/2012 : BORDEAUX | Krakatoa
12/10/2012 : BORDEAUX | Krakatoa
16/10/2012 : CLERMONT FERRAND | La Coopé
17/10/2012 : CLERMONT FERRAND | La Coopé
18/10/2012 : DIJON | Zénith
19/10/2012 : STRASBOURG | Zénith
20/10/2012 : GRENOBLE | Le Summum
22/10/2012 : NIMES | Paloma
23/10/2012 : NIMES | Paloma
24/10/2012 : TOULOUSE | Zénith
26/10/2012 : NANTES | Zénith
08/11/2012 : CAEN | Zénith
09/11/2012 : PARIS | Olympia
10/11/2012 : PARIS | Zénith
11/11/2012 : PARIS | Bataclan
14/11/2012 : LYON | La Halle Tony Garnier
15/11/2012 : ORLEANS | Zénith
16/11/2012 : LILLE | Zénith

Photo by Jean Marc Lebeaupin pour artéMédia