26ème édition du Tourcoing Jazz Festival

tourcoing

Quelques grands noms du jazz : Herbie Hancock en solo, Marcus Miller, John McLaughlin, Melody Gardot…
Des artistes de la nouvelle génération : Roberto Fonseca, Sandra Nkaké…
Des artistes à la croisée du jazz et des musiques actuelles (hip hop, électro, pop) : Bernhoft, Blitz The Ambassador, Electro Deluxe…
Un parcours solo jazz avec : Misja Fitzgerald Michel, Renaud Garcia Fons, Vincent Peirani, Franck Agulhon, Pierre de Bethmann
Et beaucoup d’autres découvertes !

MELODY GARDOT

  • Samedi 20 octobre 2012
  • 20h30 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Melody Gardot : voix, piano
  • Stephan Braun : violoncelle
  • Irwin Hall : saxophone
  • Petri Korpela : percussions
  • Mitchell Long : guitare
  • John Leftwich: contrebasse et basse
  • Charles Staab : batterie

Trois ans après le succès international de son album « My One And Only Thrill », Melody Gardot revient avec un nouvel opus « The Absence ». Ses nouvelles compositions, écrites dans un esprit bresiliano-portugais sont le reflet d’expériences personnelles et de plusieurs voyages au Maroc, au Brésil, en Argentine ou encore au Portugal. “Une grande partie des histoires sur ce disque proviennent de mon vécu, mais aussi de l’observation des gens, de la vie avec eux, la joie et la tristesse au hasard des petits moments. C’était réellement une connexion mutuelle” decrit-elle.

A 27 ans, la nouvelle diva du jazz aux allures de femme fatale flirte avec les genres, les cultures et les langues avec une aisance, un charme et un talent redoutables. Elle nous invite à une nouvelle ballade aux mille saveurs, entre jazz, pop, samba et fado.

MARCUS MILLER

Renaissance
  • Dimanche 21 octobre 2012
  • 17h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Marcus Miller Bass, Clarinet Bass
  • Louis Cato Drums
  • Kris Bowers Keyboards
  • Alex Han Sax
  • Adam Agati Guitar
  • Lee Hogans Trumpet

Auteur d’un des chefs-d’œuvre les plus percutants du jazz moderne, « Tutu », pour le légendaire Miles Davis, Marcus Miller est également le représentant incontesté du jazz fusion. il a révolutionné l’usage de la basse électrique par sa technicité et sa maîtrise du slap et du tapping.

Cinq ans après son dernier album « Free », Marcus Miller sort avec un nouvel opus « Renaissance ». Son titre est le signe d’une volonté toujours aussi forte de se renouveler, entouré d’une génération de jeunes musiciens talentueux. « Je sens qu’une page se tourne », dit Marcus Miller ; « Nos derniers héros disparaissent et nous entrons dans une ère nouvelle, à la fois politique et culturelle. Mais la musique n’est pas aussi révolutionnaire que les médias. Il est temps pour une Renaissance. »

RENAUD GARCIA-FONS solo

“Parcours Solo Jazz”
  • Lundi 22 octobre 2012
  • 18h30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Renaud Garcia-Fons : contrebasse à 5 cordes

Véritable esthète à l’imaginaire sans limite, Renaud Garcia-Fons est un musicien nomade et inclassable. Il tisse depuis de nombreuses années des liens entre le jazz et les sonorités méditerranéennes. Dans ce projet solo, tout est contrebasse et si certaines pièces sont écrites pour la contrebasse seule, l’utilisation de loops dans d’autres, permet une véritable démultiplication de l’instrument. Une véritable orchestration évolutive qui permet au jeu soliste et improvisé de s’exprimer dans toute son étendue et sa variété. C’est à un répertoire métissé et haut en couleurs que Renaud Garcia-Fons nous convie avec sa contrebasse à 5 cordes, dont l’amplitude sonore lui permet de voyager dans des thèmes qui oscillent entre orient et occident, mais aussi entre musique ancienne et musiques actuelles.

JERÔME SABBAGH Quartet featuring Jozef Dumoulin

  • Lundi 22 octobre
  • 20h30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Jerome Sabbagh: saxophone et compositions
  • Jozef Dumoulin: Fender Rhodes, clavier et effets
  • Gary Wang: basse Rodney Green: batterie

Saxophoniste “résolument lyrique, à l’approche personnelle, et dont l’inspiration se nourrit moins de ses aînés que de sa propre imagination” (JazzTimes), Jérôme Sabbagh est né en France en 1973 et vit à New York depuis 1995. Il a été l’un des derniers saxophonistes de Paul Motian, avec lequel il s’est produit au Village Vanguard, dans le “New Trio” du batteur en septembre 2011. Son dernier projet “Plugged in” signifie “connecté”. Il est en effet à la fois question d’une rencontre entre deux musiciens (J. Sabbagh et J.Dumoulin) qui possèdent un univers musical personnel et fort, et aussi de beaucoup de machines. Ce projet remarqué par la critique en France comme outre-atlantique réunit les compositions des deux protagonistes qui ont cherché à mettre en valeur la diversité de leurs styles d’écriture et leurs points communs.

VINCENT PEIRANI Solo

  • Mardi 23 octobre 2012
  • Maison Folie Hospice d’Havré – 18h30
  • Parcours solo Jazz

Repéré en 2011 aux côtés de la chanteuse Youn Sun Nah sur la scène du Théâtre, Vincent Peirani est devenu en quelques années un musicien incontournable. Accordéoniste, clarinettiste, compositeur, il est aussi à l’aise dans le Jazz, que dans le classique, les musiques improvisées, ou les musiques du monde. La diversité de ses collaborations en attestent : de la Campagnie des Musiques à Ouïr à Roberto Alagna en passant par Daniel Humair, Laurent Korcia, Sylvain Luc, Les Yeux Noirs, Michel Portal ou Sanseverino, les rencontres se succèdent et ouvrent grandes les portes d’une carrière exceptionnelle à ce jeune musicien.

CARMEN SOUZA (plateau 1)

ROBERTO FONSECA (plateau 2)

  • Mardi 23 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Carmen Souza : Chant, guitare, piano Fender Rhodes
  • Theo Pas’cal : Basse, contrebasse
  • Jonathan Idyagbonya : Piano
  • Maurizio Zottarelli : Batterie, percussions

Née à Lisbonne de parents cap-verdiens, Carmen Souza est en passe de devenir la nouvelle référence de la musique cap verdienne. Elle vient d’enregistrer son 4ème album à Londres et Lisbonne. Son titre « Kachupada » – le Cachupa est un plat traditionnel du Cap Vert mélangeant une grande variété d’épices et d’ingrédients – évoque très bien sa musique qui navigue entre jazz et world avec un héritage africain très présent. Scattant et caressant les mélodies de sa voix extravagante, son style unique apporte un nouveau souffle à la tradition musicale du cap vert, sans en perdre l’essence. A découvrir sans attendre.

ROBERTO FONSECA

« Yo »
  • Roberto Fonseca Piano, Key & Vocal
  • Joel Hierrezuelo Percussion
  • Jorge Chicoy Electric Guitar
  • Ramsés Rodríguez Drums
  • Yandy Martínez Bass
  • Baba Sissoko African Percussion

Il avait fait sensation lors de sa venue au festival en 2009. Roberto Fonseca, l’un des musiciens cubains les plus charismatiques de sa génération est de retour avec un nouvel album « YO ».Fonseca y explore une nouvelle dimension sonore alliant brillamment instruments acoustiques traditionnels et électroniques, le tout sous forme d’hommage aux racines africaines de Cuba. Fidèle à un jeu percussif, à une recherche constante de mélodies colorées, Roberto Fonseca nous offre ici un répertoire intime et personnel (« Yo » signifie « Je »), comme une affirmation de soi et de ses racines. La vélocité et la technique époustouflante de ce pianiste n’avait pas échappé à Ibrahim Ferrer qui en a fait son protégé et son accompagnateur. Le jazz cubain a trouvé son plus bel héritier et son nouvel ambassadeur !

YOM & THE WONDER RABBIS

  • Mardi 23 octobre 2012
  • 21h00 – Magic Mirrors
  • Yom : clarinette
  • Manuel Peskine : piano
  • Sylvain Daniel : basse
  • Emiliano Turi : batterie
  • Mehdi Haddab : oud

Le jeune prodige français de la clarinette klezmer revient sur le devant de la scène. Révélé il y a trois ans avec un premier album – New King of Klezmer Clarinet – sur lequel il enfilait le costume de son idole Naftule Brandwein, pionnier mégalomaniaque et légendaire du klezmer new-yorkais des années 20, Yom s’aventure ensuite sur un terrain plus personnel. Entouré de son nouveau groupe, les Wonder Rabbis, Yom sort aujourd’hui l’album « With love ». Si les musiques d’Europe de l’Est, juives ou non, restent le fil conducteur de son travail, les influences du post-rock de Mogwaï, celles de Kraftwerk, Brian Eno, Radiohead ou Sigur Ros sont tout aussi patentes. A découvrir absolument !

3/4 PEACE

  • Mercredi 24 octobre 2012
  • 12h30 – Magic Mirrors – Entrée Libre
  • Christian Mendoza : piano
  • Ben Sluijs : sax alto
  • Brice Sonanio : contrebasse

Accueilli l’an passé au Tourcoing Jazz Club dans le cadre du JazzPlaysEurope Laboratory #3, Christian Mendoza est assurément l’un des meilleurs espoirs du jazz belge. Ce jeune pianiste aux origines péruviennes propose un jazz contemporain et inventif, nourri de multiples influences. En effet, sa culture musicale ne s’arrête pas au jazz. Ce musicien est aussi à l’aise avec la salsa, les musiques populaires, l’improvisation ou encore la musique classique.

MISJA FITZGERALD MICHEL solo

Hommage à Nick Drake
  • Mercredi 24 octobre 2012
  • 18H30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Parcours Solo Jazz
  • Misja Fitzgerald Michel : guitare

Dès qu’on s’approche de Nick Drake (1948-1974), singer-songwriter anglais fauché dans l’éclat de son âge et le sommet de son art, il est hélas plus fréquent qu’on entende la rumeur écrasante du mythe qui l’entoure que le souffle profond de son oeuvre. C’est que la courte et dense existence de ce surdoué aura alimenté bien des légendes et fantasmes. C’est donc un hommage à ce génie que le guitariste surdoué Misja Fitzgerald Michel a voulu rendre dans les reprises instrumentales de son dernier album Time of No Reply. A sa manière et avec une grande sensibilité, il éclaire sous un autre jour l’œuvre de Nick Drake sans jamais la dénaturer.

MAGMA & le Metälïk Orkestra

  • Mercredi 24 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Christian Vander : batterie, chant
  • Stella Vander : chant, percussions
  • Isabelle Feuillebois : chant, percussions
  • Hervé Aknin : chant
  • Bruno Ruder : piano Fender, clavier
  • Benoit Alziary : vibraphone
  • James Mac Gaw : guitare
  • Philippe Bussonnet : basse

MAGMA occupe une place unique dans la musique européenne. C’est un groupe mythique qui conjugue l’énergie du rock, l’exigence de la musique contemporaine, la transe des musiques ethniques, le groove du rythm’n blues, le swing du jazz, la pureté du chant lyrique. Retrouver MAGMA en concert est un rendez-vous incontournable. Il y a une seconde raison à cela : le groupe a influencé et formé de nombreuses générations de musiciens et de mélomanes.

Dans cet esprit, Christian Vander et les musiciens de MAGMA s’impliquent dans un processus de transmission pédagogique en direction des musiciens amateurs en formation classique ou jazz. MAGMA MËTALÏK ORKESTRA est donc tout à la fois un projet de création, d’action pédagogique et de diffusion.

Pour ce faire, Hugues Rousé (responsable du Dpt Jazz de Tourcoing) a réuni des musiciens issus des départements jazz des conservatoires de Tourcoing et de Lille, ainsi que quelques musiciens du JFC Big Band. Un travail de résidence mené avec Benoît Alziary tout d’abord puis avec le groupe Magma au complet précédera ce concert. C’est donc une aventure palpitante et riche qui attend ces étudiants. Ils présenteront le fruit de leur travail en première partie de soirée, en compagnie de MAGMA.

BLITZ THE AMBASSADOR

  • Mercredi 24 octobre 2012
  • 21h00 -Magic Mirrors
  • Samuel Bazawule aka Blitz the ambassador : lead
  • Raja kassis : guitare
  • Alexis hountondji : basse
  • Sydney driver : batterie
  • Ezra brown : sax
  • Clemens braun : trombone
  • Josiah woodson : trompette

Certains artistes repoussent les frontières des genres musicaux, d’autres s’en affranchissent totalement et cassent tous les moules. Quiconque a déjà entendu les arrangements et les capacités vocales uniques de Blitz The Ambassador le classe clairement dans cette dernière catégorie.

Leader d’un nouveau mouvement musical, mélangeant sonorités africaines, comme l’Highlife et l’Afrobeat, avec un son hip hop lourd et originel, Blitz The Ambassador ne transforme pas seulement le paysage musical, il amène une nouvelle voix au monde.

Né et élevé à Accra au Ghana, Blitz The Ambassador a grandi bercé par des influences diverses, allant du Jazz à la Motown en passant par le Highlife. Accompagné de son live band, The Embassy Ensemble, qui lui apporte une dimension supplémentaire sur scène, Blitz commence à être reconnu comme un des artistes les plus talentueux de notre époque.

DAVID LAISNÉ TRIO

  • Jeudi 25 octobre 2012
  • 12h30 – Magic Mirrors
  • Entrée Libre
  • David Laisné : claviers, saxophones
  • Thomas Grimmonprez : batterie
  • Aléxis Thérain : guitare

Ils ont chacun un parcours et un bagage musical impressionnants. Originaires de notre région, Ils se connaissent très bien et ont déjà partagé la scène à de nombreuses reprises. Les voici réunis encore à l’initiative de David Laisné avec un nouveau répertoire original, mélodique et coloré. On y retrouve l’influence des compositeurs néo-classiques (Ravel & Debussy) mais aussi celle de musiciens actuels (J. Scofield) avec du bon groove…

L’ambiance que dégage ce trio est à la fois très fine et toujours passionnée. Le jeu des musiciens reste toujours en faveur d’une musicalité intense, d’un partage fort, qui va au-delà des styles ; le public, même non accoutumé au Jazz, y sera sensible.

FRANCK AGULHON

Solisticks
  • Jeudi 25 octobre 2012
  • 18h30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Parcours solo Jazz
  • Franck Agulhon : batterie

Le festival ou le club l’accueillent régulièrement. Et pour cause. A 42 ans, le batteur français Franck Agulhon est un musicien incontournable de la scène jazz internationale, offrant son exceptionnel talent à de nombreux projets de premier plan. Il est partenaire au long cours de Biréli Lagrène, Pierrick Pédron, Eric Legnini, Flavio Boltro, Sylvain Beuf, David El-Malek, Christophe dal Sasso, Pierre de Bethmann, Baptiste Trotignon, Pierre-Alain Goualch, Stefano di Battista…

Franck Agulhon enseigne à la Music Academy International de Nancy, où il développe depuis plusieurs années une approche artistique et pédagogique originale, illustrée par le projet « Solisticks », une série de pièces jouées en solo qui permet d’appréhender la batterie dans sa globalité.

GREGORY PORTER (plateau 1) /

HERBIE HANCOCK plugged in : A night of solo explorations (plateau 2)

  • Jeudi 25 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Gregory Porter : voc
  • Yosuke Sato saxophones
  • Chip Crawford : piano, claviers
  • Aaron James : contrebasse
  • Emmanuel Harold : batterie

Wynton Marsalis a dit de lui qu’il était un « jeune chanteur fantastique ». Natif de Los Angeles, Gregory Porter est parfois comparé à Kurt Elling. Il préfère revendiquer son côté Gospel & Soul plus proche de Sam Cooke, Marvin Gaye ou encore Donny Hathaway. Il ne faut pas oublier, quand on parle de lui, ses premiers émois, son influence de toujours, le crooner Nat King Cole, avec qui il partage le goût pour les prouesses techniques et l’art d’une voix particulièrement envoûtante qui voyage entre jazz et soul. Grégory Porter présente un répertoire entre standards de jazz, chansons contestataires et soul. C’est l’une des vraies belles révélations de ces dernières années.

HERBIE HANCOCK plugged in : A night of solo explorations

  • Herbie Hancock : piano

Il avait enflammé le Théâtre Municipal de Tourcoing lors du festival de 2008 avec son sextet. Cette année, c’est en piano solo que le Tourcoing Jazz Festival accueillera ce géant du jazz. Est-il encore besoin de le présenter ? Compagnon de route de Miles Davis, Wayne Shorter, Ron Carter ou encore de Tony Williams, il a écrit quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du jazz. Il est toujours un des pianistes et compositeurs les plus influents et importants. Alors, l’enthousiasme de le voir revenir à Tourcoing est intact, et la curiosité de l’entendre, seul à son piano sur la scène du Théâtre, est immense !

BERNARD ALLISON

  • Jeudi 25 octobre 2012
  • 21h00 – Magic Mirrors
  • Bernard Allison : Guitare & Chant
  • José James : Saxophone & Percussion
  • Erick Ballard : Batterie
  • Thomas Hunter : Clavier
  • Victor Jackson : Bass
  • Michael Goldschmidt : Guitare

Depuis bien longtemps Bernard Allison est sorti de l’ombre de son père, la légende du blues Luther Allison. Mais la transmission a opéré et l’héritage est bien là puisqu’il est considéré par beaucoup de ses pairs comme l’un des meilleurs guitaristes dans le monde du blues. Il faut dire qu’il accompagnait déjà son père sur scène à l’âge de 13 ans. Depuis, il a développé au fil des ans un son unique, avec une interprétation funky-rock du blues, un jeu de guitare slide et lead explosif, une voix énergique et de superbes compositions. Attention, les murs du Magic Mirrors vont trembler !

L’QUARTET

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 12h30 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Entrée Libre
“Hommage à Miles Davis”
  • Jean-Robert Lay – trompette
  • Olivier Lovergne – Guitare électrique, samples
  • Sébastien Dochy – contrebasse, basse électrique
  • Ludovic Hennequin – batterie

Formé spécialement pour l’occasion, le quartet revisite la musique de Miles Davis sans retenue ni barrière de style ou d’époque. De “Porgy & Bess” à “Jack Johnson”, de “Birth of the cool” à “Tutu”, un seul mot d’ordre : s’approprier la musique pour en donner une lecture personnelle, sans nécessairement renier son esprit d’origine.

PIERRE DE BETHMANN Solo

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 18h30 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Parcours solo Jazz
  • Pierre de Bethmann : piano

Après la contrebasse, l’accordéon, la guitare, la batterie, ce parcours solo s’achève sur un instrument emblématique du jazz : le piano. Et c’est un des pianistes français les plus talentueux et aventureux qui se frottera à cet exercice solo, toujours simple en apparence pour ceux qui l’écoutent, mais si complexe – et parfois redouté – pour ceux qui s’y essaient.

Fondateur du trio Prysm, leader et compositeur de nombreux projets (le Ilium Quintet), Pierre de Bethmann est aussi un sideman très prisé. Il a travaillé aux côtés de Rosario Giuliani, Stéphane Huchard, Pierrick Pédron, Philip Catherine ou encore Aldo Romano.

TUUR FLORIZOONE & DIDIER LALOY duo

QUARTETO GARDEL (L.Suarez / V. Segal / A. Besson / M. Garay)

Nuit de l’accordéon

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 20h30 – Centre culturel mouscronnois
  • Nuit de l’accordéon
  • Tuur Florizoone : accordéon chromatique
  • Didier Laloy : accordéon diatonique

Rencontre entre deux grands, au propre comme au figuré, accordéonistes belges. Côté chromatique, Tuur Florizoone, musicien qui a étudié et assimilé tous les langages (classique, jazz, et surtout sud-américain par ses nombreux voyages au Brésil). Il est associé à l’accordéon diatonique, Didier Laloy, autodidacte, et sans doute le talent le plus indépendant et le plus occupé de Belgique.

QUARTETO GARDEL

  • Lionel Suarez : accordéon
  • Airelle Besson : trompette
  • Minino Garay : percussions
  • Vincent Segal : violoncelle

Après les deux accordéonistes les plus demandés de Belgique, voici l’un des accordéonistes les plus sollicité de France : Lionel Suarez. Accompagnateur de Sansévérino, André Minvielle ou encore Art Mengo, il est un musicien qui n’a pas de frontière. Il a imaginé ce spectacle à Toulouse en hommage à Carlos Gardel qui compte parmi les plus grand chanteurs et compositeurs de tango. L’occasion pour lui de se plonger dans l’univers du zorzal criollo (le rossignol sud-américain) dont le répertoire a bercé son enfance. Pour l’accompagner dans cette aventure, 3 musiciens de haut vol ; Minino Garay, Airelle Besson et Vincent Segal lui offrent leur singularité et leur talent.

MICHEL PORTAL – BOJAN Z DUO (plateau 1)

NICOLAS FOLMER & DANIEL HUMAIR PROJECT (plateau 2)

ALDO ROMANO QUARTET New Blood (plateau 3)

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Michel Portal : saxophones
  • Bojan Z : piano

Ces deux grands musiciens se connaissent bien. Ils ont partagé la scène de nombreuses fois dans diverses formules et Bojan Z (Artiste de l’année aux Victoires du Jazz 2012) est devenu en quelques années le pianiste « attitré » de Michel Portal. Mais ce qui pousse ces deux artistes inclassables à la rencontre, c’est leur goût pour l’improvisation, pour la joute musicale, pour cet espace de liberté que leur offre le jazz. Chaque protagoniste se lance des défis dans un jeu de question – réponse cherchant sans cesse à se surprendre et à s’étonner. De ce duo, Michel Portal dit « Je laisse venir, je me laisse aller, je deviens…Avec Bojan, le jazz est une partie de tennis, de ping-pong…on est à l’écoute l’un de l’autre »

NICOLAS FOLMER & DANIEL HUMAIR PROJECT

  • Nicolas Folmer : trompette
  • Daniel Humair : batterie
  • Laurent Vernerey : contrebasse
  • Thomas Enhco : piano

Quand le grand trompettiste Nicolas Folmer rencontre le phénoménal batteur Daniel Humair qui a marqué l’histoire de la batterie moderne, cela donne une musique qui prend son essence dans le plaisir de jouer sur l’instant. Accompagnés du jeune pianiste prodige Thomas Enhco et du talentueux contrebassiste Laurent Vernerey, Nicolas Folmer et Daniel Humair nous font partager des morceaux de leur répertoire respectif, ainsi que des compositions communes inédites.

ALDO ROMANO QUARTET

New Blood
  • Aldo Romano : batterie
  • Baptiste Herbin : saxophone
  • Alessandro Lanzoni : pianiste
  • Michel Benita : contrebasse

Un nouveau projet pour le batteur Aldo Romano,qui, à 70 ans, multiplie les collaborations. Cette nouvelle formation lui ressemble particulièrement, lui qui n’aime rien tant que jouer avec la nouvelle génération du jazz (le saxophoniste Baptiste Herbin : 25 ans ! ou le jeune pianiste italien Alessandro Lanzoni, meilleur jeune soliste au concours international Martial Solal en 2010) et valeur sûre : Michel Benita à la contrebasse.

BERNHOFT

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • 21h00 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Jarle Bernhoft : voix, guitare, effets

Véritable star dans son pays, le chanteur norvégien Bernhoft est la révélation scandinave de cette année : multi instrumentiste, chanteur et compositeur, il a été révélé en France en première partie de Ben l’Oncle Soul. Véritable phénomène musical, il pousse l’art de l’homme-orchestre à son sommet par l’utilisation de machines, de pédales et une maîtrise remarquable des effets et des boucles. Seul sur scène, il nous mène dans son monde où se mêlent folk, soul et groove. Attention, la sensation soul venue des fjords risque de vous laisser bouche bée !

JOURNAL INTIME

  • Samedi 27 octobre 2012
  • 12h00 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Entrée Libre
  • Sylvain Bardiau : trompette
  • Frédéric Gastard : saxophone basse
  • Matthias Mahler : trombone

Lauréat du Jazz Migration 2011, ce trio de cuivres est aussi un big band de jazz, ou une fanfare de poche, à moins que ce ne soit un orchestre symphonique, une guitare électrique ? Ce trio est en tout cas une sorte d’ovni musical qui dépoussière le jazz en soufflant une musique délicate et sauvage, qui danse, chante, chuchote et crie tout en rendant hommage à la musique de Jimi Hendrix.

JAZZ PLAYS EUROPE Laboratory #4

(Pays-Bas, Allemagne, Pologne, France, Belgique, Slovaquie, Luxembourg)
  • Samedi 27 octobre 2012
  • 15h00 – Maison Folie Hospice d’Havré
  • Entrée Libre sur réservation
  • Jérôme Klein : drums (music:LX / LU)
  • Guillermo Celano : Guitar (Try Tone / NL)
  • Štefan Bartuš : Double-Bass (Music Centre Bratislava / SK)
  • Nathan Daems : saxophone (JazzLab Series / BE)
  • Roman Babik : piano (Jazzwerkruhr / DE)
  • Mateusz Rybicki : clarinet (Jazztopad / PL)
  • Jean-Baptiste Berger : saxophone (Jazzus Productions / F)

Accueillie ces deux dernières années par le jazz club, cette initiative européenne aura cette fois lieu dans le cadre du festival. Son objectif ? faire vivre l’esprit jazz en créant, en improvisant, en explorant, en confrontant, pour proposer de nouvelles pistes et de nouvelles esthétiques qui feront peut-être le jazz européen de demain. Pour ce faire, chaque pays participant sélectionne un de ses meilleurs espoirs et tous se retrouvent en résidence avec l’impératif d’en sortir avec un répertoire cohérent et créatif pour entamer une tournée internationale.

SANDRA NKAKÉ “Nothing For Granted”

  • Samedi 27 octobre 2012
  • 18h00 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Sandra Nkaké : voix
  • Jerome Dru : Flute, voix
  • Matthieu Ouaki : Guitare, voix
  • Armel Dupas : Clavier, voix
  • Kenny Ruby : Basse, voix
  • Thibaut Brandalise : Batterie

Révélation de l’année aux Victoires du Jazz 2012, voici une artiste explosive que le festival suit quasiment depuis ses débuts. A l’instar de China Moses, elle fait partie de cette nouvelle génération de chanteuses sans frontières, aux origines et aux cultures plurielles (Sandra Nkaké a grandi entre Paris et Yaounde au Cameroun). Avec son dernier projet « Nothing For Granted », entre jazz, énergie soul, feeling pop rock, Sandra Nkaké signe un répertoire de chansons imaginées et réalisées à la maison. Elle y conte des destins croisés, individuels ou collectifs, tous en proie à des choix existentiels. Autant d’histoires qui sont certainement le reflet de sa vie et de sa personnalité.

PASS 2 CONCERTS : Sandra Nkaké + Electro Deluxe (21h30) : 15 euros ! (en vente uniquement au bureau du festival ou par correspondance)

JACQUES SCHWARZ-BART “The art of dreaming” (plateau 1)

CHINA MOSES & RAPHAEL LEMONNIER QUINTET (plateau 2)

  • Samedi 27 octobre 2012
  • 20h00 – Théâtre Municipal Raymond Devos
  • Jacques Schwarz-Bart : saxophone
  • Baptiste Trotignon : piano
  • Thomas Bramerie : contrebasse
  • Hans van Oosterhout : batterie

Jacques Schwarz-Bart est un musicien de premier plan par son apport original à cette musique. Le voici avec un album en quartet dans lequel il mêle avec bonheur de nombreuses compositions nouvelles. Autour de liaisons entre rêve et musique, le saxophoniste brode quelques-unes de ses plus belles mélodies. « Selon Carlos Castaneda, les sorciers Toltèques développaient l’art de rester éveillés dans leurs rêves, afin de voyager dans des mondes parallèles, de mieux percevoir le monde humain. En lisant son livre intitulé The Art of Dreaming, j’ai immédiatement dressé un parallèle avec l’effort du musicien, qui consiste non pas à se réveiller dans le rêve, mais à rêver éveillé… Partager ce rêve avec les autres musiciens et les auditeurs…Le résultat est organique, contrasté et souvent orgasmique, comme je l’avais rêvé! » Jacques Schwarz-Bart

CHINA MOSES & RAPHAEL LEMONNIER QUINTET

  • China Moses : chant
  • Luigi Grasso : sax alto
  • Raphael Lemonnier : piano
  • Fabien Marcoz : contrebasse
  • Jean Pierre Derouard : batterie

Fille de la chanteuse Dee Dee Bridgewater, China Moses est née à Los Angeles en 1978. Elle a déjà réalisé trois albums dont le dernier s’intitule Good Lovin’. Elle allie un répertoire soul en français et en anglais, teinté de rock et de blues. Après la création de leur nouveau spectacle « Women In Blues », en mai 2012 au Théâtre du Vésinet, China Moses et Raphaël Lemonnier présenteront un nouveau répertoire. Tout en continuité, ils y déclinent leur hommage à Dinah Washington et aux grandes dames du jazz (Billy Holiday, Abey Lincoln…) en allant rechercher les influences de celle que l’on appelait “The Queen of Blues”.

ELECTRO DELUXE

  • Samedi 27 octobre 2012
  • 21h30 – Chapiteau Magic Mirrors
  • Arnaud RENAVILLE : Batterie
  • Jeremie COKE : basse
  • Gael CADOUX : claviers
  • Thomas FAURE : saxophone
  • Vincent PAYEN : trompette
  • James COPLEY : chant
  • Bertrand LUZIGNANT : trombone

Electro Deluxe est composé de six musiciens parmi les plus actifs de la scène musicale française (ils collaborent les musiciens aux côtés de Jonasz, Ben l’Oncle Soul, Sixun…). Depuis 2001, le groupe a fait évoluer le son électro-jazz de ses débuts en une musique unique et originale, cocktail survitaminé de soul et de funk, au caractère reconnaissable entre tous.

PASS 2 CONCERTS : Sandra Nkaké (18h00) + Electro Deluxe : 15 euros ! (en vente uniquement au bureau du festival ou par correspondance)

Le Tourcoing Jazz Festival et l’Aéronef présentent : RAUL MIDON

  • Lundi 29 octobre 2012
  • 20h00 – L’Aéronef – Lille
  • Raul Midon : voix, guitare

“Un homme libre au-dessus de toute catégorie” (The Huffington Post). C’est ce qui décrit le mieux ce musicien unique, chanteur, auteur-compositeur et guitariste qu’est Raul Midón. Son son jazz, soul, blues ou pop hors du temps lui vaut la reconnaissance du public. Cet artiste, non voyant depuis sa plus tendre enfance, est doué pour défier les genres. Il a voyagé autour du globe, de l’Inde à l’Indiana, pour défendre son message d’espoir “Vous pouvez le faire, vous pouvez être vous-même, et être reconnu pour cela“.

Après trois albums très remarqués “State of Mind”, “A World Within A World”, “Synthesis” et plusieurs apparitions auprès d’autres d’artistes de renommée mondiale, tels que Herbie Hancock, Stevie Wonder, Marcus Miller, Roberta Flack, Jason Mraz… Raul Midón a su s’imposer dans le paysage musical actuel avec une seule idée : toujours donner le meilleur de soi-même et ceci surtout pour le public.

Programmation de l’Aéronef : c’est par ici !

JOHN McLAUGHLIN & The 4th Dimension

  • Mardi 30 octobre 2012
  • 20h30 – Le Colisée Théâtre de Roubaix – 20h30
  • John McLAUGHLIN : guitare
  • Gary HUSBAND : claviers et batterie
  • Etienne MBAPPE : basse
  • Ranjit BAROT : batterie

Guitariste de renommée internationale, John McLaughlin a joué avec les plus grands et dans des contextes très différents : jazz rock aux côtés de Tony Williams ou encore Miles Davis (sur le mythique album Bitches Brew), musique indienne avec Zakir Hussain et Billie Cobham (dans le mythique Mahavishnu Orchestra)… La figure de John Coltrane et de son oeuvre “A Love Supreme” est omniprésente chez lui et participe de sa quête musicale et spirituelle. Le groupe “4th Dimension” est l’aboutissement de beaucoup d’années de collaborations entre des musiciens de traditions, d’horizon et de cultures différentes (Est et Ouest). La musique de ce groupe intègre avec brio ces influences particulières, dans la tradition de la spontanéité que l’on trouve dans le jazz.

Marcus Miller « Renaissance » Nouvel album chez Dreyfus Jazz le 27 mai 2012

En 1986, le jeune Marcus Miller compose et produit l’un des chefs d’œuvre les plus percutants du jazz moderne, «Tutu», pour le légendaire Miles Davis. Aujourd’hui, pour son premier album studio depuis cinq ans («Free» paru en 2007), il innove à nouveau. «Je sens qu’une page se tourne», dit Marcus Miller ; «Nos derniers héros disparaissent et nous entrons dans une ère nouvelle, à la fois politique et culturelle. Mais la musique n’est pas aussi révolutionnaire que les médias. Il est temps pour une Renaissance». Avec un casting incroyable de jeunes musiciens et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère. Huit nouvelles compositions originales ainsi que cinq standards : «Slippin’ Into Darkness» par War, «Tightrope» par Janelle Monae, «Setembro» par Ivan Lins, et un hommage virtuose à Michael Jackson pour n’en nommer que quelques-uns.

Marcus MILLER déclara un jour à un journaliste : « Je n’aime pas tenir le compte de ce que j’ai fait. Je n’ai pas envie de passer pour le super touche-à-tout de la musique. » Mais, qui dans ce monde de la musique, s’aviserait d’affubler Miller d’un tel qualificatif ? Qu’il se lance dans la composition, la production, qu’il préfère exercer en studio ou sur scène ses incroyables talents de musicien, la réussite n’est-elle pas toujours au rendez-vous ? Né à Brooklyn en 1959, c’est en Jamaïque, Queens, où sa famille s’est établie quand il avait 10 ans, qu’il passera le plus clair de sa jeunesse. Il baigne dès petit dans une atmosphère musicale. Son père, enseignant et employé aux services de transit, est organiste à l’église et joue également du piano jazz à ses heures perdues. Son cousin, Wynton Kelly, était un brillant pianiste qui accompagna Miles Davis dans les années 50.

Enfant, Marcus adore chanter, et il interprète avec enthousiasme les hits de Rythm’n’Blues en vogue à cette époque. À 10 ans, il apprend la clarinette. À 13 ans, il s’essaye à l’orgue et au saxophone, avant d’opter pour la guitare basse. Mais, jusqu’à ce qu’il puisse s’offrir une vraie basse, c’est sur les quatre première cordes d’une guitare acoustique bon marché qu’il va travailler. Il apprend en suivant les riffs de basse sur les chansons de Kool and the Gang, Isaac Hayes et autres stars des ondes. À 14 ans, parfait autodidacte, Miller joue aussi bien du piano, de la clarinette, que de la guitare basse.

À 15 ans, il décroche son premier engagement professionnel comme bassiste et choriste dans l’orchestre du New York City Club, Le Harlem River Drive. À cette époque, son univers musical commence à s’élargir. Grâce à un ami proche, Kenny Washington, il découvre en effet le be-bop en écoutant, pour la première fois, les disques où son cousin Wynton Kelly accompagne Miles Davis. Il va ensuite parfaire sa culture jazz en jouant avec les nombreux musiciens de rue qui se rassemblent dans les parcs, chaque week-end, pour faire des boeufs. Mais Miller est trop doué pour demeurer une simple légende locale. Au bout d’un an et demi avec le Harlem River Drive, une audition lui vaut d’être engagé comme bassiste et chanteur par la fameuse flûtiste de jazz, Bobbi Humphrey.

Nous sommes en 1977 et déjà Miller se découvre d’autres talents : il propose au grand jazzman Lonnie Liston Smith quelques compositions originales, qui terminent l’album de Smith Love Land, où Marcus figure également comme bassiste. Avec Marcus, compositeur, on retrouve cet instinct infaillible qu’il déploie lorsqu’il chante ou joue. Il va accompagner Bobbi Humphreys pendant un an, puis il part en tournée avec Lenny White, lequel ajoutera à son répertoire nombre de compositions de Miller. Après une année passée sur les routes aux côtés de White, il découvre fiévreusement la vie des studios new-yorkais, où il participe à des séances avec les plus grands noms du jazz, du rock, du Rythm’n’Blues. Outre des enregistrements avec Miles Davis, Aretha Franklin, Roberta Flack et Elton John, ses talents – de bassiste essentiellement – vont alors enrichir la musique de Luther Vandross, Grover Washington Jr, Tom Browne, Dave Grusin, Bob James et bien d’autres.

C’est sur scène, en 1979, alors qu’il joue à l’occasion de l’émission « Saturday Night Live », que Marcus rencontre l’extraordinaire saxophoniste David Sanborn. Prêt à enregistrer un nouveau disque pour la Warner Brothers Records, Sanborn associe aussitôt Miller à la création de l’album. « Voyeur », unanimement salué par la critique et les professionnels (Grammy), comptera ainsi nombre de compositions de Miller, ainsi que des contributions instrumentales à la basse. Grâce à cette percée et cette reconnaissance, il enregistrera peu après son premier album solo, « Suddenly ».

En 1981, Miles Davis l’invite à rejoindre son nouveau groupe comme bassiste et, pendant 18 mois, Miller accompagnera ce trompettiste de légende. Il passe régulièrement de la casquette de producteur à celle de musicien durant les années 80, mais reprend avec plaisir la plume et les instruments pour composer entièrement un album à la légende vivante du Jazz : Miles Davis. Tutu, dernier grand succès du trompettiste qui sortira en 1986, sera également produit par Miller.

Après avoir passé beaucoup d’années comme producteur et musicien de studio, Marcus Miller se concentre sur sa carrière solo en réalisant en 1993 The Sun Don’t Lie. En 1995, Tales montre un « nouveau » Marcus qui a re-imaginé le paysage de la Black Music et son évolution tout au long de ces trente dernières années. En 1997, il montre l’énergie qu’il déploie sur scène avec son album Live and More. Figure incontournable dans le milieu musical, Marcus sait s’entourer des plus grands pour réaliser ses albums. M2, album sorti en 2001, est réalisé avec des musiciens tels que Kenny Garett, Herbie Hancock, Fred Wesley, Wayne Shorter, Maceo Parker… Cet album sera plébiscité à travers le monde, et sera même élu Meilleur Album de Jazz Contemporain aux Grammy Awards 2002.

Marcus profitera de cet accueil chaleureux pour parcourir le monde et faire découvrir ses compositions et son talent à tous les publics. Il passe des petites scènes aux grands festivals et conquiert une audience de plus en plus large. Le témoignage de cette tournée mondiale triomphale se trouvel’album The Ozell Tapes-The Official Bootleg, sorti le 21 octobre 2002.

En 2005, Marcus Miller publie son nouvel album studio «Silver Rain» qui prouve une nouvelle fois la richesse musicale dont Marcus Miller peut faire preuve. Pour le citer, « de nos jours, les gens écoutent juste une sorte de musique, comme le hip hop, le R&B ou le rock, mais dans ma jeunesse, on était plus ouvert à tous les styles musicaux. » C’est la raison pour laquelle on retrouve sur cet opus, des reprises de Stevie Wonder, Jimi Hendrix, Duke Ellington, et même une adaptation de la « Sonate au Clair de Lune » de Ludwig Van Beethoven. Un large spectre musical interprété avec toujours ce groove imparable. Eric Clapton fait une apparition sur le titre « Silver Rain », co-écrit avec Marcus Miller, sur lequel il chante et joue de la guitare.

Deux plus tard, Marcus Miller publie un nouvel album plein de groove, de funk, de soul : « Free ». Comme à son habitude il invite ses amis musiciens et cette fois – ci il interprète le titre « Free », avec la chanteuse Corinne Bailey Rae, et le guitariste Keb’Mo.

Toujours en mouvement, Marcus Miller pose les fondations d’une association musicale unique et pleine de succès : la réunion des trois plus grands bassistes de jazz actuel. Les trois amis que sont Stanley Clarke, Marcus Miller et Victor Wooten publient l’album «Thunder» en 2008. Ce trio devenu légendaire se rassemble sous le nom : S.M.V. Ils tourneront à guichets fermés des USA et en Europe.

La même année, en 2008, le Monte-Carlo Jazz Festival donne carte blanche à Marcus Miller pour une soirée exceptionnelle qui se tiendra le 28 novembre dans le prestigieux opéra de Monaco. Marcus rassemble alors pour l’occasion l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo (près d’une trentaine de musiciens monégasques) , le trompettiste Roy Hargrove , le chanteur-guitariste Raul Midon, DJ Logic. Ils revisitent ensemble le répertoire de Marcus Miller, agrémenté de quelques thèmes qui lui sont chers, dont ceux de Miles Davis…
En 2010, est publié le témoignage de ce live, de ce moment magique, de cette rencontre unique : «A Night in Monte-Carlo».

Durant l’année 2009, la Cité de la Musique de Paris consacre une gigantesque rétrospective sur Miles Davis, « We Want Miles ». Dans ce cadre les organisateurs proposent à Marcus de se produire lors d’une série de concerts – hommages à Miles. De là naît l’idée de «Tutu Revisited». 25 ans plus tôt, Marcus Miller avait composé, produit, arrangé et interprété pour Miles Davis, l’album de jazz le plus célèbre des années 80 : Tutu. À l’image de Miles, Marcus décide de s’entourer de jeunes prodiges et de les guider dans les ré-interprétations de ces standards. D’un concert unique devant se dérouler dans le cadre d’une exposition, s’ensuit une tournée mondiale pleine de succès.

En 2012, Marcus Miller livre son très attendu nouvel album. Avec un casting incroyable de jeunes musiciens et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère. Huit nouvelles compositions originales ainsi que cinq standards : «Slippin’ Into Darkness» par War, «Tightrope» par Janelle Monae, «Setembro» par Ivan Lins, et un hommage virtuose à Michael Jackson.

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Dreyfus Jazz : 20 ans !

Au début des années 90, après avoir connu de nombreux succès artistiques et commerciaux, en particulier avec Jean Michel Jarre et Christophe, Francis Dreyfus se lance dans l’aventure du jazz. Pari périlleux mais pari réussi !

Pour s’imposer d’emblée dans cet univers dans lequel on ne l’attendait pas forcément, Francis Dreyfus signe des pointures : Steve Grossman, Marcus Miller, Roy Haynes, mais aussi Richard Galliano, Biréli Lagrène, Michel Petrucciani ou encore Eddy Louiss. 20 ans après, Dreyfus Jazz est devenu un label prestigieux et incontournable. Un label à la qualité et à l’exigence artistique unanimement reconnues. Un label qui a su sortir le jazz du ghetto : 6 millions d’albums vendus à travers le monde, dont plus de 900 000 unités de la collection Jazz reference (70 albums des géants du jazz avec une qualité sonore inégalée) Aujourd’hui, le label prouve, par ses signatures, qu’il continue à rassembler les meilleurs talents et à promouvoir le jazz de qualité : Luis Salinas, Géraldine Laurent, Adrien Moignard entre autres. Pour fêter ses 20 ans, Dreyfus Jazz publie un luxueux coffret de 20 CD !

CONTENU DU COFFRET

Michel PETRUCCIANI : Solo Live (1998)

100 000 albums vendus

Enregistré en Allemagne en 1998 lors d’une tournée triomphale, cet enregistrement nous rappelle combien Michel Petrucciani excellait dans l’exercice difficile du solo et transcendait autant la musique que le public. Un must !

Ahmad JAMAL : It’s Magic (2008)

25 000 albums vendus

Le pianiste légendaire, avec lequel Miles Davis a toujours rêvé de jouer, nous livre tout simplement l’un de ses plus beaux albums. Ahmad Jamal élève le piano, le trio et le jazz au sommet de l’Art.

Franck AVITABILE : Short Stories (2006)

Dans l’exercice du piano solo, il y a peu d’albums essentiels. “Short Stories” en fait partie. Indéniablement. Tout y est magique : les mélodies, finement ciselées. Le son du piano, rayonnant. On pense à Debussy, Satie, Jarrett, Petrucciani. Mais Franck Avitabile a son style, son phrasé son touché. Indispensable !

Aldo ROMANO : Just Jazz (2008)

Batteur incontournable qui a accompagné les plus grands, Aldo Romano est également un extraordinaire compositeur qui invente des thèmes inoubliables. La preuve dans cet album où il s’est entouré des talents de Géraldine Laurent au sax et Mauro Negri à la clarinette.

Roy HAYNES : Fountain of Youth (2004)

Avec Roy Haynes c’est plus de 60 ans d’expérience qui s’expriment, et notamment ses rencontres avec Miles Davis, Charlie Parker, Bud Powell. LE batteur mythique est ici accompagné d’une bande de « jeunes loups » qui insuffle à cet enregistrement live un rythme dynamisant et communicatif !

DREYFUS NIGHT IN PARIS (2003)

45 000 albums vendus

Un soir de juillet 1994, les artistes Dreyfus Jazz ont partagé, avec leurs groupes respectifs, la scène du Palais des Sports. Pour quelques titres, cinq musiciens d’exception se sontretrouvés pour des jams d’anthologie : Michel Petrucciani, Marcus Miller, Biréli Lagrène, Kenny Garrett, Lenny White. Ce disque est le témoignage de leur rencontre unique !

Marcus MILLER : Power, The Essential (2006)

40 000 albums vendus

Marcus Miller est l’un des artistes les plus importants de ces trente dernières années. Compositeur du best-seller “Tutu” pour Miles Davis, producteur, musicien de génie qui a fait de la basse un instrument central, Marcus a publié des albums au groove imparable depuis le début des années 90. Ce Best Of en est le parfait témoin.

Richard GALLIANO : Piazzolla Forever (2003)

50 000 albums vendus

Astor Piazzolla est considéré comme le plus grand artiste Argentin. « Piazzolla Forever » est un tribute. Richard Galliano y a mis tout son talent d’interprète, d’orchestrateur, de compositeur, tout l’amour et la reconnaissance qu’il porte à son ami Astor.

Biréli LAGRÈNE : Gipsy Trio (2009)

Biréli Lagrène est un génie de la guitare, le plus digne héritier de Django Reinhardt. C’est lui qui a remis le jazz manouche à la mode au début des années 2000. Après plusieurs albums en quintet, il livre la quintessence de son art en trio. La substantifique moelle du jazz manouche, de son esprit, du toucher, se trouve dans cet album.

Adrien MOIGNARD : All The Way (2010)

Adrien Moignard, jeune virtuose de la guitare, a forgé son style au son de Django, Georges Benson, Pat Metheny ou encore Biréli Lagrène. Ce premier album, plein de swing, est la preuve de la puissance de cet artiste.

Sylvain LUC : Joko (2006)

Avec ce disque, le guitariste Sylvain Luc exprime l’émotion des grands. Au-delà de ses compositions, Sylvain sait aussi donner une nouvelle couleur à des classiques de la chanson populaire et du rock, signés McCartney, James Taylor ou Jim Morrison. Du grand art !

Philip CATHERINE : Guitars Two (2008)

Guitariste majeur du jazz, Philip Catherine laisse à entendre sa voix sur ce disque solo. Formule parfaite pour apprécier pleinement la force mélodique de ce guitariste prodigieux, la finesse de son jeu et de son toucher. Au fil des plages, Philip Catherine nous transporte dans son univers rempli de poésie. Et c’est magnifique !

TRIO SUD : Young & Fine (2008)

Le Trio Sud c’est la réunion de trois maîtres dans leur domaine : Sylvain Luc à la guitare, André Ceccarelli et Jean Marc Jafet à la basse. Young & Fine, leur troisième album, pousse indéniablement aux éloges.

Rosario GIULIANI : Lennie’s Pennies (2010)

Rosario Giuliani n’a plus besoin de prouver son talent, ou plutôt ses talents. Générosité, virtuosité, énergie et lyrisme. C’est le carré d’as que possède le saxophoniste alto romain. Et quand il est entouré d’un trio aussi fantastique que celui présent sur ce disque, il brille !

Steve GROSSMAN : Quartet with Michel Petrucciani (2010)

35 000 albums vendus

Steve Grossman est un génie du jazz. En 1998, Grossman décide d’enregistrer un nouvel album avec Michel Petrucciani, entre autres. Ce disque fait la part belle aux ballades, à la douceur. Un disque obligatoire pour tous les amoureux de jazz.

Géraldine LAURENT : Time Out Trio (2007)

Suivie depuis des années, très attendue, Géraldine a enthousiasmé tout le monde avec son premier album enregistré en trio. La saxophoniste revisite les standards comme personne. Ce disque est une leçon de grand jazz, un album de maître.

Eddy LOUISS : Trio (1991)

Grand Prix de l’Académie du Jazz en 1991, ce disque légendaire a trouvé toute la place qu’il méritait auprès des critiques et du public. Indispensable !

Térez MONTCALM : Voodoo (2007)

Une voix inoubliable, une façon unique de manipuler les rythmes et les mots, voilà quelques qualificatifs pour décrire l’artiste Térez Montcalm

Didier LOCKWOOD : Tribute To Stéphane Grappelli

60 000 albums vendus

Sur cet enregistrement, Didier Lockwood parvient à transcender Stéphane Grappelli. Il enchante par son intelligence de jeu, sa subtilité, sa technique, son swing. Et quand on est entouré de Biréli Lagrène à la guitare et NHOP à la basse, on ne peut qu’accomplir un disque de légende.

Anne DUCROS : Close Your Eyes

20 000 albums vendus

Surnommée « l’Ella Fitzgerald blanche« , Anne Ducros a été couronnée de toutes les prestigieuses distinctions avec ce disque : Prix Billie Holiday de l’Académie du Jazz, Artiste Vocale aux Victoires du Jazz etc … Ses scats tourbillonnants nous emportent dans des sommets de plaisir, sa souplesse rythmique et sa justesse mélodique nous élèvent dans un vent de liberté. À écouter les yeux fermés. La pureté se déguste.

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