Concert de Liz Mc Comb 2X2 places à gagner avec ArtéMédia

Église Saint-Sulpice
9, 10, 11 décembre

ArtéMédia en partenariat avec iWelcom Promotion Agency vous offrent 2 fois de places aux 2 premiers lecteurs qui nous enverront leurs adresses e-mail* avec pour objet concours Liz Mc Comb.

*contact(at)artmedia-agence-presse.com, remplacer (at) par @


Liz McComb
Biographie

Élizabeth McComb est née à Cleveland (Ohio), dans une famille originaire du Mississippi et a grandi au sein d’une communauté pentecôtiste.

Son père, ouvrier, est mort alors qu’elle était encore en bas âge. Sa mère prédicatrice deviendra pasteur.

Elle participe très jeune à la chorale de son église, trois de ses grandes soeurs forment le groupe vocal « The Daughters of Zion », qui connaît localement une certaine notoriété, et qu’on retrouvera, bien des années plus tard, ponctuellement, à ses côtés.

Elle apprend le répertoire des artistes qu’elle admire: The Staple Singers, le groupe familial de Roebuck Staples (1914-2000), Sister Rosetta Tharpe (1915-1973) et surtout Mahalia Jackson (1911-1972). Son frère, trompettiste, lui fait découvrir le monde du jazz. Après de courtes études de violon, elle se met en autodidacte devant le piano.

Le temple de sa mère est un véritable « conservatoire », Liz McComb connaît par coeur des centaines de songs. Au cours de ses études, elle participe au Karamu House Theater de Cleveland – et le plus ancien théatre noir des USA – à l’époque du grand mouvement pour les droits civiques. Dans l’espoir de devenir chanteuse professionnelle, elle passe quelques auditions sans suite à New York.

Elle finit par intégrer un groupe, « The Jean Austin Singers », qui participe à une tournée européenne de blues et de gospel, « Roots of Rock And Roll », dont elle devient une des vedettes.

En 1981, elle participe pour la première fois au Festival de jazz de Montreux, en même temps que Bessie Griffin (1922-1989), elle sera sur la même scène les deux années suivantes, puis on l’entendra au Festival de Negro Spirituals and Gospel Songs de Monte-Carlo. Elle assure les premières parties de vedettes comme Ray Charles ou James Brown.

À Paris, encouragée par Maurice Cullaz, elle forme 1987, l’éphémère quatuor« Psalms », avec la chanteuse La Velle (Lavelle McKinnie Dugan), l’organiste Jerome Van Jones (1947-2005), et le pianiste Gregg Hunter.

Puis, avec ce dernier, elle chante en duo. Ils enregistrent un disque qui est récompensé par le Prix Mahalia Jackson. Elle est très affectée par la mort de Greg Hunter.

Sa carrière se réoriente à partir des années 1990, avec la rencontre du producteur français Gérard Vacher, dont elle écrit: « En ce temps là, j’ai rencontré un Français qui sera bientôt mon producteur. Mais avant d’accepter de travailler avec lui, j’ai prié pour lui, parce que je pensais qu’il étaitfou … et … il estfou … fou comme un renard! ! ! Et de fil en aiguille, certaines choses sont le destin … »

La liste des concerts, jamais semblables, s’allonge : À Paris, Saint-Augustin (1992), le Casino de Paris (1993), le Théâtre des Champs Élysées (1993), l’église de la Madeleine (1995 & 1996), l’Opéra-Comique 1995, l’Olympia (1998 & 2002), le Théâtre du Châtelet (2000), Saint-Sulpice (2002 & 2009), le Palais des Sports (1998 & 2007), et souvent l’Opéra puis l’Auditorium de Lyon, les festivals de jazz de Marciac (1996 & 1998), Nice (1995), Jazz à Juan (2000 & 2010) -le Festival de Jazz de Montreux (1981/82/83), Athènes (Acropole 1999 & 2004), Londres (Queen Elizabeth Hall 2000) … et régulièrement la Guyane & les Antilles, l’Espagne, l’Italie, la Tunisie, le Maroc (Fes & Casa), le Liban, Gaza & Bethléem (seule artiste représentant les Etats-Unis) pour le Noël du Millenium, le Canada (Montréal 1998 & 2002), et bien sûr l’émotion de l’Afrique. Rares sont en France les villes qui ne peuvent encore se vanter d’avoir fait salle comble en accueillant Liz McComb, depuis sa rencontre (il y aura bientôt vingt ans) avec son producteurfrançais. Depuis 2006, elle chante aussi Porgy & Bess, et ses propres compositions de gospel avec arrangements symphoniques (Orchestre National de Lyon, de Lorraine, et celui de l’Opéra de Nice).

Au fil des ans, au prix d’un travail acharné, elle s’est imposée par une euvre exceptionnellement féconde et unanimement célébrée:  Prix Mahalia Jackson, Victoires du Jazz, EnSound Music  Awards, etc.

Chacune de ses apparitions est une leçon magistrale de vérité et de vigueur, d’émotion et de rigueur, jetée joyeusement à la figure des pseudo-vocations académiques et superficielles du show biz …

Le temps d’un concert, Liz nous fait parcourir tous les états de la condition humaine : bouleversante et parfois douloureuse, exaltée mais sereine, ardente mais sensuelle, souvent suave et toujours primesautière … Liz est avant tout émouvante et généreuse, par sa voix, son jeu de piano et son engagement physique absolu.

Un concert de Liz McComb est inoubliable, on n’en ressort jamais indemne.

Locations : FNAC  www.fnac.com
Tarifs : 2e série 30 € / 1ère série 38 € / Carré d’or 48 €.

Séverin en Concert

Séverin est en concert le 8 décembre au Nouveau Casino – Paris (soirée Custom avec The Dukes)

Aux travailleurs, aux trop-occupés ou aux aquaphobiques qui n’auraient pas eu le luxe cette année de « passer un été andalou à se la couler dans la piscine » – ce sont ses mots et ils seront bientôt scotchés dans vos têtes-, Séverin proposera cet hiver, une séance de rattrapage avec son premier EP . A trente ans, le jeune homme a déjà brillamment rempli les paragraphes de son Curriculum Vitae. On se souvient de deux albums de pop tubesque, composés par le duo One-Two que le jeune homme forma un temps avec son acolyte Lafayette. L’an passé, on retrouvait Séverin en épatant chef d’orchestre, et en homme qui aimait les femmes, sur Cheesecake, un recueil de duos composés par le musicien et partagés avec quatorze chanteuses de charme (La Fiancée, Mai, Constance Verluca…). Quant à 2010, elle fut l’occasion pour le Français de signer la bandeson de Commander Clark, un dessin animé « dans l’espace » et de prêter ses talents de compositeur et réalisateur sur trois morceaux du premier album de Camélia Jordana.

Suite logique de ces projets conjugués au pluriel, le Parisien a décidé de tomber le masque : Séverin publie un premier EP, sous le nom de « En Noir et blanc. « J’ai été en couple pendant longtemps et puis je me suis retrouvé seul. J’avais beaucoup de temps à tuer et j’ai commencé à écrire mes propres chansons. » Des chansons que le jeune homme, décidé à évoquer son expérience et ne plus se dissimuler derrière le bouclier de l’Anglais, a voulues dans sa langue. « En travaillant avec Liza Manili ou Constance Verluca, j’ai compris que j’étais capable d’écrire en français. Dans l’écriture, j’aime Souchon, Renaud, Prévert, la poésie des mots simples. » Une décision courageuse pour un jeune homme venu à la musique via un groupe de rock indé, et qui officiait jusqu’alors dans un milieu où les références pointues sont légion. « En grandissant, j’ai compris que j’avais plein de barrières dans la tête. J’ai eu un gros moment de déprime qui m’a permis de tout remettre à plat, de balancer les certitudes. » Une autre révélation est venue de la découverte de la scène punk-new wave française de la fin des années 70 (Taxi Girl, Jacno, Edith Nylon). « Tous ces groupes ont permis d’assumer le chant en Français. Mais je suis arrivé au rock tardivement, j’écoutais beaucoup de jazz avant. »

Du chemin, Séverin en a fait, une véritable transat en solitaire, pour arriver jusqu’à son premier album L’Amour Triangulaire. Elevé à Paris dans une famille d’intellectuels (mère journaliste, père économiste), le jeune homme, qui avoue lui-même qu’il était « plutôt destiné à faire une école de commerce », a finalement préféré la culture aux théories, l’émotion au raisonnement : à mille lieues des cours d’économie, c’est l’option cinéma que cet amoureux de la Nouvelle Vague a choisi pour ses études. Un intérêt pour le septième art venu s’ajouterà celui qu’il porte à la musique depuis l’enfance : clarinette et chorale dès l’école primaire, guitare à onze ans – Séverin joue aujourd’hui de tous les instruments. Derrière l’esthétique rigolarde qu’on a pu déceler dans ses projets passés, Séverin est un jeune homme humble, qui compose des chansons comme on remplit les pages d’un journal intime. « Je ne suis jamais le type qui arrive à une soirée et qui prend la guitare dans le salon pour chanter la totale de Dylan. » Une discrétion d’autant plus touchante que le musicien signe le plus excitant album de chansons pop entendu en France depuis belle lurette. Enregistré au studio ICP à Bruxelles avec Julien Delfaud (Phoenix, Herman Dune, Revolver…) au poste de co-réalisateur, L’Amour Triangulaire est un disque sensuel et aérien à la fois, qui raconte l’amour en fuite et la vie de merde, et qui, s’il faut placer le musicien sur la cartographie de la pop, situe Séverin quelque part entre Daho, Philippe Katerine et Jonathan Richman, tout en apportant au paysage français une alternative inédite et rafraîchissante. Parvenant à concilier poésie sobre et hymnes discopop, songwriting classique et légèreté pop, Séverin agence ainsi la bande-son, fraîche et sexy, des ruptures amoureuses.

Pour info,

« En noir et blanc » – EP digital – sortie le 1° Novembre 2010

« L’Amour Triangulaire » – album – sortie en avril 2011

Le Teaser :

DE CALM : Le film définitif

DE CALM

Lauréat en 2006 du CQFD des Inrockuptibles avec UN BEAU JOUR, le duo Toulousain De Calm façonne depuis, son petit territoire. La scène est devenue le lieu de douces tempêtes (Découvertes Printemps de Bourges) et en collaboration avec Pierre Rougean (Statics, The Dodoz…), ils ont bâti un univers où le cinéma rôde. Et pour cause, Guillaume, qui écrit et chante, est aussi réalisateur. Adepte du mélange des genres qui l’a mené du centre de formation du Toulouse Football Club sous le ordres d’Élie Baup au plateau de tournage d’Alain Guiraudie qu’il assista à ses débuts, il réalise en 2002, un long-métrage de fin d’études intitulé TALION PLACEBO. Essai qui bouscula les formes classiques du cinéma et les festivals où il fût projeté. Depuis, il réalise aussi des émissions pour la tv mais aussi des clips pour d’autres artistes indés (Sayem, Svensson…) et a imaginé une passerelle entre le cinéma et la musique avec le projet De Calm.

A noter que le fidèle ingénieur du son d’Art Mengo, Jacques Hermet, le batteur Philippe Entressangle (Daho, Cali…), le guitariste de DIONYSOS, Stephan Bertholio ou encore Patrick Brion (la célèbre voix du Cinéma de minuit sur France 3) ont apporté leur aimable participation au projet.

 

NOUVEL ALBUM :

« Le film définitif… »Sortie nationale le 6 décembre 2010

 

  • De Calm c’est :
  • Le narrateur/chanteur . . . Guillaume CARAYOL
  • Le compositeur . . . . . . . . . . . Mickaël SERRANO
  • Les guitaristes . . . . . . . . . . . . .Éloïse LORMAND, Stephan BERTHOLIO
  • Le batteur . . . . . . . . . .Philippe ENTRESSANGLE
  • Le bassiste . . . . . . . . . . . . . . Gilles DAVANCENS
  • La pianiste . . . . . . . . . . . . . .Fanny DAVANCENS
  • La violoncelliste . . . . . . . . . .Nathalie OURADOU
  • La voix du cinéma de minuit . . . . Patrick BRION

SUR SCÈNE

À partir de Décembre, les toulousains du groupe DE CALM démarrent une tournée française baptisée « Le Tour métrage » durant laquelle ils présenteront leur premier album « Le Film définitif ».

Sur scène, ils invoquent un cinéma rêvé avec des chansons pops qu’ils interprètent en trio avec la délicatesse d’Éloïse (ex-Boddah, Sayem) déjà présente sur l’album. Guitare, piano et grosse caisse pour secouer calmement lors de douces tempêtes.

Découvertes Printemps de Bourges Midi-Pyrénées, DE CALM s’est forgé une réputation près de ses bases mais aussi à Paris, notamment lors du Festival des Inaperçus. Patiemment, ils ont fait évoluer leurs concerts en vue de leur grand projet ciné-musical. Ainsi, en plus des salles de concert classiques, le groupe se produira ponctuellement dans des cinémas. Un début de tournée dans des lieux intimistes, pour faire d’un court-métrage, un vrai long qui bousculera lors des festivals de l’été.

CONCERT PARIS

 

TOURNÉE (toutes dates)

vendredi 10 décembre LA DAME DE CANTON

Quai François Mauriac 75013 Paris

20h30

www.myspace.com/decalm

Samedi 4 décembre

JARDIN PUBLIC- MAZAMET (81)

Samedi 11 décembre

LE CHAUDRON BAVEUR- BEAUVAIS (60)

Mardi 14 décembre

THUNDERBIRD LOUNGE- SAINT-ÉTIENNE (42)

Mercredi 15 décembre

LE BRIN DE ZINC- CHAMBÉRY (73)

Jeudi 16 décembre

LE LOUNGE- MARSEILLE 6ème (13)

Samedi 18 décembre

ESPACE CULTUREL VILLEGOUDOU-Showcase- CASTRES (81)

Phyltre – Lyla

PHYLTRE

Jacuzzi & Jumbo Jet

A l’occasion de la sortie de Jacuzzi & Jumbo Jet, Phyltre sera en concert le 01 décembre au Réservoir. Ces quatre garçons sont la preuve que la geek-attitude est aujourd’hui devenue ce qu’il y a de plus glamour. Accros du net, bidouilleurs de synthés et de vieilles boîtes à rythmes, épris de leurs guitares, ils cultivent leur amour du vintage. Sur scène, ils balancent un rock français sexy aux inspirations 80’s, avec une énergie peu commune et un plaisir non dissimulé. A découvrir donc le 01 décembre sur la scène du Réservoir.

Sortie digitale le 6 décembre 2010

Depuis ses débuts, le groupe n’a cessé de grandir. On les a vus aux côtés d’artistes tels que Eiffel, Kaolin ou Soma. À leur palmarès, ils sont lauréats de l’Europe 2 Campus Tour à Marseille, coup de cœur SFR Jeunes Talents, demi-finalistes du tremplin Oui Love Myspace (OUI FM) en 2008. La même année, le tremplin Milonga leur ouvre les portes de La Cigale à Paris, où ils remportent la finale nationale, en première partie de Cirkus (Neneh Cherry).

En 2010, ils sortent leur premier clip « Lyla », réalisé par Seb Houis, qui fait la Une de Dailymotion. Ils sont diffusés sur Virgin Radio et jouent avec Luke au Bataclan, concert « phare » d’une tournée d’une trentaine de dates en quelques mois. Après avoir conquis les salles de France et d’Europe (le groupe a tourné en République Tchèque en octobre), ils sortiront le 6 décembre leur premier EP « Jacuzzi & Jumbo Jet », enregistré au studio Vega (Noir Désir, Herman Dune, Julien Doré, Oxmo Puccino…) et réalisé par B. Montandon (Soma, Coming Soon, The Dodoz…), avec encore plus d’ambition et l’envie d’occuper une place vacante du paysage musical français : du rock dansant aux sonorités 80’s avec des textes en français…

« La preuve par quatre que le rock français se porte bien avec ce quatuor avignonnais qui affiche des rythmes défoulant et des textes novateurs. Leur style décalé est un hommage aux 80’s avec une énergie qui rappelle celle de leurs cousins de Soma.« 

www.phyltre.net

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Carte blanche au label Disques Futura et Marge

Carte blanche au label Disques Futura et Marge. Hommage à quelques saxophonistes du label.

Au Sunset-Sunside

► Mercredi 1er décembre à 21 h 00 – entrée : 25 € 

Joe McPHEE « Swing on This »

Pour la sortie de l’album « Tribute to Albert Ayler » chez Marge (Marge 45) 

et la sortie en digipack de « Terronès. Suite andalouse » (Blue Marge 1007) 

Raymond Boni – guitares ; Bastien Boni – contrebasse ; Joe McPhee – saxophones 

Avec Peter Brötzmann, Ornette Coleman et Evan Parker, Joe McPhee est l’une des légendes de sa génération musicale. Depuis quelques décennies maintenant, il redéfinit constamment la musique improvisée tout comme certains idiomes du jazz. Sans aucun doute un pur bonheur de le retrouver, dans le cadre du trio Swing on This,  en compagnie de la famille Boni pour une expérience musicale de grande envergure sans vérité d’apparat et dans laquelle l’idée de révolution est toujours déterminante, poétique, sans concession. 

► Jeudi 2 décembre à 21 h 00 – entrée : 25 € 

Hal SINGER et Bobby FEW Trio

Pour la sortie de l’album « Challenge » chez Marge (Marge 47) 

Bobby Few – piano ; Harry Swift – contrebasse ; Chris Henderson – batterie ; Hal Singer – saxophone ténor 

Surprenant, impressionnant, émouvant… Hal Singer est bien le saxophoniste au son rageur, admirable dans les ballades, véhément lorsqu’il frôle le rock et toujours saturé de blues, qui vient à nouveau d’enregistrer à près de 91 ans, avec le flamboyant saxophoniste ténor David Murray, un album pour le label Marge, album au titre évocateur : « Challenge ». Ce même Hal Singer, qui avait été il y a des décennies avant le compagnon de route de Duke Ellington, Billie Holiday, Coleman Hawkins, Ben Webster, Don Byas, Dexter Gordon, Kenny Clarke et quelques autres géants du jazz, se produira pour un nouveau « challenge » au Sunside avec le trio de Bobby Few, pianiste historique des saxophonistes Albert Ayler et Frank Wright. 

► Vendredi 3 décembre à 21 h 00 – entrée : 25 € 

Evan PARKER / Adam LINSON / Paul LYTTON

Pour la sortie de l’album « Nightwork – Live at the Sunset » chez Marge (Marge 46) 

Pour s’être souvent associés ces quarante dernières années, les improvisateurs de choix que sont Evan Parker, Barry Guy et Paul Lytton se connaissent bien. Ils l’ont parfaitement démontré lors de leur enregistrement en janvier dernier au Sunset pour le label Marge. Pour le retour à Paris de ce trio magique dirigé par l’insatiable Evan Parker, le contrebassiste Barry Guy sera exceptionnellement remplacé par Adam Linson, un brillant musicien américain qui s’est distingué à de multiples reprises en Europe avec Evan Parker et de nombreux groupes européens. Evan Parker, au jeu tourbillonnant, et Paul Lytton, explorant toutes ses percussions, assureront la continuité du trio de « Nightwork ». Les amateurs de jazz retrouveront avec plaisir ces trois musiciens créateurs qui représentent ce qui se fait de mieux dans le free jazz européen. 

► Samedi 4 décembre à 21 h 00 – entrée : 25 € 

John TCHICAI Trio

Pour la sortie de l’album “Truth Lies In-Between” chez Hôte Marge (Hôte Marge 01) 

John Tchicai – saxophone alto, flûte, voix ; Margriet Naber – piano, claviers, voix ; Ernest Guiraud Cissé – kalimba, balafon 

Reconnu internationalement, John Tchicai – le saxo afro-américano-danois – est surtout apprécié pour son sens convaincant du rythme, du dramatique et de l’humour, pour sa liberté et sa spiritualité. On se souvient encore de ses enregistrements avec John Coltrane, Albert Ayler et John Lennon. La redécouverte d’un trio étourdissant. 

 

  • Sur présentation de cet article l’entrée au Sunset sera de
  • 20 euros pour un concert
  • 45 euros pour trois concerts

Au Sunset-Sunside

  • 60, rue des Lombards,
  • 75001 Paris
  • 01 40 26 21 25

www.sunset-sunside.com

Jim Yamouridis : INTO THE DAY

JIM YAMOURIDIS
INTO THE DAY

(Starlight Walker / Modulor / Idol)

SORTIE DE L’ALBUM LE 31 JANVIER 2011
EN CONCERT AU CAFÉ DE LA DANSE À PARIS LE 26 AVRIL 2011

Australien, d’origine grecque, Jim Yamouridis vit désormais en France. À Melbourne, il a été le leader du renversant groupe The Stream, avec lequel il publia deux albums marquants produits par Conway Savage, clavier des Bad Seeds du compatriote Nick Cave.

Après un premier recueil solitaire sorti en France avec le soutien de la salle la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand, Jim Yamouridis revient en 2008 avec le somptueux « Travelling Blind », produit par Seb Martel, guitariste et arrangeur désormais illustre. Suite magistrale attendue par un public grandissant d’inconditionnels, et sortie sur l’audacieux et précieux label Les Disques Bien, cet album sera l’occasion d’une longue tournée, une succession d’apothéoses laissant derrière elles toujours plus de convertis.

Aujourd’hui, entouré une fois encore de Seb Martel, mais aussi de Sarah Murcia (contrebasse), Fabrice Barré (clarinettes), Warren Ellis (violon et mandoline) et Martin Gamet (percussions), il nous offre un troisième opus : INTO THE DAY.

Si les noces païennes entre le rembetika (musique populaire née dans les tavernes grecques qu’il a fait muter en un genre bien à lui de honky tonk fondu) et cette solennité de lieder qui caractérisent les précédents albums y sont encore une fois célébrées, viennent s’ajouter des rythmes et sonorités jusqu’alors inédites chez lui et qui traversent l’album comme les rayons rasants du soleil couchant traverseraient le salon.

Depuis les soubresauts félins et citronnés des guitares jusqu’aux fondations merveilleuses de contrebasse, tout un monde grouillant dans le silence se forme et se déforme au passage de la voix décidée du maître des lieux. Comme des particules en suspension, clarinette, violon, percussions, choeurs, et cohortes d’harmoniques, évoluent sans se heurter dans l’espace voluptueux où tout l’album flamboie. On devine à sa voix marquée par les siècles et chaude comme le bitume ensoleillé, que nous avons à faire à un de ces hommes sans repos, qui déploierait encore son chant sépulcral et tellurique quand bien même il lui faudrait se retrouver seul au monde. Cela risque par ailleurs de ne jamais arriver tant il est aimé et respecté ; on l’a vu aux côtés de Belle & Sebastian, Alain Bashung, Jean-Louis Murat, ou encore Moriarty. Sa chanson « The Rider » a été reprise par l’Anglaise PJ Harvey. Beaucoup le comparent à Leonard Cohen, plus naturellement pour sa grâce et sa dimension propre que pour sa musique qui est absolument unique.

INTO THE DAY sortira le 31 Janvier 2011 en format CD et digital, sur le très pointu label Starlight Walker, qui compte déjà dans ses rangs les Suédois de SHOUT OUT LOUDS, et le groupe parisien BADEN BADEN.

Bertrand Belin

Ecoutez :

[audio:http://www.sixmic.net/jimyamouridis_RAGGED OR WHOLE.mp3|titles=Ragged Or Whole]

Ecoutez/Achetez Travelling Blind :

::JIM YAMOURIDIS ::
Myspace :: http://www.myspace.com/jimyamouridis

CharlElie : nouvel album -FORT REVEUR-

CharlElie

nouvel album « FORT REVEUR »

CharlElie revient; il a des choses à dire. Et la ligne est fortement électrifiée. Comme à l’accoutumée quand il s’exprime en chansons, l’homme s’abreuve à la source rock et au blues électrique. « Si je veux enfoncer un clou, je prends un marteau, si je veux ôter une écharde, je prends une pince à épiler », dit-il. CharlElie choisit l’instrument en fonction de ce qu’il a à exprimer, et Fort Rêveur a pour outil premier une grosse guitare dûment amplifiée. Puis c’est une basse, une batterie – parfois des boucles, un clavier –, bref tout un combo rock capté par Sean Flora (The Black Keys, Franz Ferdinand, Yeah Yeah Yeahs, Beth Ditto, The Shins, etc.) qui tape derrière les textes et les images que l’auteur de « Poèmes Rock » (1981) adresse à la volée.

L’au-delà des mots et les messages non-verbaux, CharlElie les passe en peintures et en photos, depuis son atelier de New York jusqu’à des Beaux livres et des expositions à succès. Depuis qu’il est New Yorkais, s’agissant des arts plastiques, pour l’artiste multiste tout est aujourd’hui plus simple.

Mais quoi de commun entre les toiles et le blues de CharlElie ? Nul besoin de se lancer dans une analyse des profondeurs quand la réponse tient en sept lettres : New York ! Fort Rêveur est plein du quotidien new yorkais du chanteur, des bruits de la ville qui pénètrent par la porte ouverte de son atelier, et se mêlent au rock primitif des Black Keys, des guitares de Eels et de la tension binaire de Them Crooked Vultures que l’artiste écoute à forte dose quand il peint. Si ce n’est pas le plus rock des quatorze titres, « Ta Phosphorescence » – trafic de loops signés Nicolas Repac – fait entendre ce tumulte de la mégapole, parfois percé par des sirènes stridentes. Ou bien l’animal urbain lâché dans la ville monde – « Le Phénix » – donne à voir New York par le menu : la balade visite le Bronx, Harlem, Columbus, Broadway, Greenwich Village et termine – downtown – à Ground Zero. Vrai morceau de bravoure de plus de neuf minutes dans lequel CharlElie, cinéaste rock atmosphérique, suggère un maximum d’images avec un minimum de mots. « A bicyclette, en allant à mon atelier, mes yeux captent à mon insu des milliers de messages qu’ils transmettent à ma cervelle. Parfois celle-ci les recomposent pour en faire des chansons », explique-t-il quand on l’interroge sur la genèse des textes. Mais peut-être est-il plus approprié de parler de « storytelling » ?

Force est de constater que le procédé narratif dans l’air du temps, CharlElie le pratique en chansons depuis plusieurs décennies ! A dire vrai, c’est un peu sa marque de fabrique ; et l’on est touché par les récits de « Si Légère » ou « Nés Trop Loin ».

Fort Rêveur est rempli de New York parce que CharlElie est perméable à l’environnement dans lequel il évolue. Aussi est-il sensible à son époque, et celle-ci apparaît en plein – « Les Ours Blancs » : ce en quoi va nous transformer notre propension à surconsommer –, ou bien en creux : « Le blues que j’écris est un mélange de lucidité intuitive et d’humour équivoque », dit-il encore.

Puis quand il se lance dans l’échevelée « Quelqu’un En Moi » – single intrépide -, sort de la boîte un double inédit : CharlElie est-il un Tom Waits francophone ou bien a-t-il un ancêtre cajun ? Quoi qu’il en soit, il y a quelqu’un en lui qui possède un sacré drôle d’accent et des manières plutôt rustres. Si l’on se doutait que l’artiste protéiforme était à lui seul plusieurs individus, on savait moins les tourments que causaient la cohabitation. Et Fort Rêveur est aussi un disque de l’intranquillité : « Être son antithèse, son contestataire / Chercher à être tout, autant que son contraire / S’imposer à soi-même / Ce qu’on ne supporterait pas d’autrui » confie-t-il sur l’intime « Les Statuts de Ma Liberté ». Ou bien sur le final « Entre Les Lignes » : « Parfois je hais ce que je suis devenu ». On ne pourra pas dire que le chanteur qui va fêter ses trente ans de scène en 2011 et dont l’album « Poèmes Rock » figure dans les 100 meilleurs albums de tous les temps selon le magazine Rolling Stone se contemple dans le miroir de la renommée avec complaisance.

Mais ce Fort Rêveur, s’il est intranquille, refuse avec obstination de sombrer dans le morose de la vie. L’existence est douce quand viennent « Les Gestes Gratuits » et, épaulé par The Chet le guitariste de Eels – « Born Again » -, les possibilités de se réinventer semblent sans limites !

« Le jazz est en suspension, le rock est une affirmation, le blues est une question », dit enfin CharlElie, rêveur actif et secret, qui a le don rare de restituer un univers onirique et complexe en des chansons populaires qui restent en tête.

En tournée dans toute la France  à partir du 27 janvier 2011

  • 27 janvier Niort (79) Le Loup Blanc
  • 28 janvier St Brieuc (22) La Citrouille
  • 29 janvier Rennes (35)La Cité
  • 1° février Caen (14) Le Gargo
  • 4 février Nancy (54) L’Autre Canal
  • 10 février Lyon (69) Le Transbordeur
  • 11 février Toulon (06) Omega Live
  • 12 février Nice (06) Théâtre Lino Ventura
  • 9,10,11 & 12 MARS – PARIS – LA BOULE NOIRE
  • 18 mars Montpellier (34) Le Rockstore
  • 19 mars Marseille (13) Espace Julien
  • 24 mars Valence (26) Théâtre du Rhône
  • 25 mars Grenoble (38) La Source
  • 26 mars Besançon (25) La Rodia
  • 31 mars Guyancourt (78) La Batterie
  • 1° avril Liévin cedex (62) Centre Arc en Ciel
  • 7 avril Plélan le Petit (22) l’Embarcadère
  • 8 avril Brest (29) La Carène
  • 9 avril Alençon (61) La Luciole
  • 27 mai Schiltigheim (67) Le Cheval Blanc
  • 10 & 11 JUIN – PARIS – CASINO DE PARIS

Dates à venir : Bordeaux, Nantes, Orléans, Toulouse, Charleville Mézières, Vitry le François…

  • LP-CD au format 33 tours* « collector », exclusivement sur Vente-privee.com et en partenariat avec So’ Colissimo, recevez le à partir du 29 novembre 2010 (6€ seulement frais de port inclus).
  • Sortie dans les bacs le 31 janvier 2011 (Flying Boat/EMI)

Clip du premier single de l’album FORt rEVEUR

Nëggus & kungobram à la Java

Dans le cadre des 96 heures de Concert Télérama, Nëggus & kungobram présenteront leur nouveau set et leur 4 titres.

La rencontre d’un slameur d’origine togolaise et d’un quintet de musiciens passionnés d’Afrique. De son Afrique, Nëggus a gardé l’humanité pour maison et la poésie pour fenêtre. Un « diseur » qui ne s’arrête pas devant une frontière ou un mur et ne sait pas se taire : ce citoyen du monde est un militant et un homme de transmission. Le quintet Kungobram ose de son côté le mélange surprenant et excitant du jazz, des musiques urbaines et du style ouest africain. Une musique fondée sur deux principes moteurs : le rythme et l’énergie. La rencontre est vite apparue comme évidente, tant sur le plan musical qu’humain. D’un côté, les textes engagés et la voix hypnotique instaurent une source d’inspiration pour les musiciens, de l’autre, l’ambiance musicale offre au poète un cadre idéal pour s’exprimer.

Nëggus & Kungobram, un groupe à l’image d’une époque où métissages et audaces artistiques sont offerts aux esprits libres et avides de partages. A l’image de l’Afrique et de l’Europe qui fraternisent, la batterie, la contrebasse, le saxophone et le piano se mêlent aux instruments venus de là-bas – balafon, kamale n’goni et percussions – le slam de Nëggus en contrepoint.

http://www.myspace.com/negguskungobram

La java

105 RUE FAUBOURG DU TEMPLE
75010 Paris, France

http://www.la-java.fr


Pré-réservation à 9€ sur Moxity:
http://www.moxity.com/events/neggus-kungobram

…Infoline: 0625245378 – vs.bathily@gmail.com

Télécharger Nëggus & kungobram sur Itunes :

Nëggus & Kungobram - EP - Nëggus & Kungobram

CLARA MORGANE : Nouvel album – Nuits Blanches

CLARA MORGANE

Nouvel album « Nuits Blanches »

Regardez l’interview sur ArtéMédia : Cliquez ici

Disponible le 29 Novembre dans un coffret comprenant :

  • L’album « Nuits Blanches » & ses 12 tubes Dancefloor
  • Le DVD
  • Le film inédit de Clara « Haut perchée« 
  • Le clip & le making-of du clip « Le Diable au corps« 
  • Le making-of sexy de la séance photo de l’album
  • L’EPK inédit de l’album
  • Le calendrier 2011 de Clara Morgane & ses 12 photos collector

Le Making off :

Retrouvez Clara :

Son Site officiel : www.claramorgane.com

Vies de femmes : http://www.viesdefemmes.fr/

Ecoutez/Achetez l’album ou un titre :

Télécharger Clara Morgane sur ITunes :

Le diable au corps - Single - Clara Morgane

Karimouche : (10×2 places) à gagner pour assister à son concert à La Cigale

Cette jeune artiste, fraîchement débarquée, a de la gouaille et l’art de se balader à travers différents univers. De la chanson française à la musique hip-hop où se mêlent poésie, humour et chanson de rue ; du théâtre au slam en passant par le rap, elle affine et affirme les contours d’un univers musical fort singulier. Urbaine jusqu’au bout des ongles, danseuse, rappeuse, chanteuse, conteuse, baroudeuse…. Karimou…che a plus d’un tour dans son sac !

Vous souhaitez GAGNER VOS PLACES (10×2 places) pour assister à son concert unique à La Cigale (Paris) de 2 décembre?!

IL VOUS SUFFIT DE REPONDRE A CES TROIS QUESTIONS :

  1. Quels sont les 2 singles de karimouche?
  2. Qui a réalisé ptit kawa?
  3. De quelle origine est karimouche?

Envoyer vos réponses à : concours@blueline.fr !

Vous avez jusqu’au jeudi 24 Novembre à minuit pour participer , à l’issue du concours, les gagnants seront tirés au sort, et prévenus par mail. Il y a 10×2 places à gagner.

Retrouvez les clips de Karimouche, sur sa chaine officielle YOUTUBE:

http://www.youtube.com/karimoucheofficiel

& pour découvrir tout son univers, rien de plus simple : UN CLIC -> UNE DESTINATION UNIQUE : LA SIENNE

http://www.playlive.fm/ecover/karimouche/

Bio :

Elle s’appelle Karimouche. Pourquoi changer? Depuis l’enfance, ses proches l’appellent Karimouche et avec son premier album, Emballage d’origine, c’est bien d’elle dont elle parle. Ce nom lui va bien : Carima et fine mouche. Karimouche, une gouaille mi-banlieue mi-Audiard, des sentiments qui n’ont pas froid aux yeux, des mots qui bousculent les mollesses du quotidien, une autodérision délirante… «Je ne suis pas chanteuse, mais il y a des choses chantées, d’autres slammées, rappées… C’est un mélange de ce que j’aime!”

Un mélange dans sa vie, aussi. Qu’on n’attende pas trop de clichés de la fatalité sociale dans son histoire. D’un HLM où sa mère élève seule trois filles, elle s’envole vers son rêve: concevoir et réaliser des costumes de théâtre. Mais en même temps que, par le crayon et par l’aiguille, elle fait son chemin dans les coulisses, elle se lance dans le café-théâtre, seule en scène. Curriculum vitae fourni: des sketches bien sentis pendant des années au Nombril du Monde, à Lyon, sept ans aux costumes puis sur scène avec la compagnie de danse hip hop Käfig, des pièces de théâtre, des expériences variées au bout desquelles, naturellement, elle arrive à des chansons, ses chansons.

Un producteur la contacte et tout s’enclenche: le disque est mis en chantier, elle commence à tourner, elle suscite un large engouement après son passage aux tremplins de plusieurs festivals (Régions en scènes, le Chaînon ou encore les Découvertes du Printemps de Bourges). Il est vrai que Karimouche est un Ovni. Déjà, elle a un pied dans la chanson française (les disques de Ferré et de Brel d’un oncle) et l’autre dans les musiques urbaines. Ensuite, elle prend à contrepied, et même à rebrousse-poil, tous les clichés de la beurette de banlieue qui prend le micro. «On m’a souvent demandé: «Carima, vous faites du r’n’b ou du hip hop?» Y a une loi qui dit : toutes les Carima, Nadia, Fatima et les autres ne peuvent faire que du hip hop ou du r’n’b. Et bien non! J’aime le hip hop, mais aussi plein d’autres choses”. Karimouche veut jouer à raconter des histoires. La mélodie et le théâtre s’unissent pour offrir une musique évocatrice d’images et faire dans la simplicité du verbe des chansons empruntes d’une poésie universelle.
Rien d’étonnant à ce qu’elle ait séduit Mouss et Hakim Amokrane ainsi que Julien Costa du collectif toulousain issu des Zebda, Origines Contrôlées, qui prêtent la main à la réalisation de son disque, alors que son vieux complice de théâtre, Jacques Chambon (le Merlin de la série Kamelott) signe deux textes, Firmin et Contretemps. Karimouche chante-rappe-parle à la première personne du singulier, brode sur ses défauts (réels ou supposés), détaille des déboires de trentenaire (Ché pas ce ke j’veux, Parasites…), délire sur l’idée d’écrire un tube (Raggamuffin), visite le mythe de la fille de joie (Firmin). «Je ne fais pas de la chanson moraliste, je préfère raconter des histoires, l’écriture cash, les mots simples, les situations très imagées, comme des courts métrages.»

Oui, elle aime Missy Elliott, Miss Dynamite et Eminem mais aussi la grande Fréhel, l’immense chanteuse réaliste de l’entre-deux-guerres – «Je pense que je reprendrai un jour une de ses chansons.» Et Piaf? Karimouche n’a pas la même passion pour la chanson d’amour déchirante. «Je ne sais pas en faire. Je n’arriverai peut-être jamais à écrire une chanson d’amour. Dès que j’essaie le truc joli ou un refrain poétique, ça part dans l’humour.» Ce n’est pas seulement une déformation héritée de ses années de théâtre: «L’humour est souvent une bonne solution pour faire passer d’autres sentiments, comme le masque ou la marionnette au théâtre: ça donne le courage de jouer tout ce qu’on ne peut pas assumer à visage découvert.»

Et souvent, les textes graves de Karimouche courent sur des rythmiques enjouées, avec cette idée que les décalages enrichissent l’aventure – celle du créateur comme celle de ses spectateurs. Elle est devenue une des sensations de scène les plus fortes de la saison avec ses concerts au line-up resserré et fécond – Kosh à l’human beat box, Jean-Pierre Caporossi au clavier – qui s’élargira sans doute prochainement d’un guitariste. Ses concerts touchent les fidèles de chanson et ceux qui n’en écoutent pas, ceux qui aiment le rap et ceux qui n’en écoutent pas, les fous de musiques urbaines et ceux qui n’en écoutent pas. En sens inverse des clichés, toujours le mélange des genres…

Tchatches, papotages, causettes, chants et slams subissent des mues surprenantes sur des beat hip-hop, funk, ou chanson, depuis longtemps trimballés dans son escarcelle.
subissent des mues surprenantes sur des beat hip-hop, funk, ou chanson, depuis longtemps trimballés dans son escarcelle.

Tous à vos claviers !

UNE ARTISTE A CONSOMMER SANS MODERATION !