BATpointG « Juste une Note »

BATpointG

Sous ce faux air d’acronyme, BATpointG est un blase qui en dit long. Bon A Tout, Badin Au Travail, ou Boby Après Technologie, il signe en majuscule les pages d’un quotidien sans rengaine et nous livre, avec une confidence rare, son indéfectible goût pour les chant/sons.

Après l’accueil généreux des 6 titres de l’Homme Akkordeon et deux ans de concerts assidus, les curieux en redemandent. BATpointG baptise son premier album « Juste une note ».  Obsédé textuel, geek de l’improbable, BATpointG sait tisser les collaborations inédites de l’électronique et du piano à bretelles sans faillir à son voeu de sobriété. En empruntant les grandes lignes de son parcours, BATpointG étonne, sans dérouter, par l’habileté des correspondances à la croisée de nouveaux sons et la possibilité d’en découdre avec les styles. « Faire juste une note / une manière de dire NON / arrétons le carcan des formats de chanson / Faire juste une note / une réaction d’opposition / une envie de faire une chanson anti-chanson »

Bercé par le ressac des plages du Sud, BATpointG nous offre un point de vue acéré sur sa capitale d’adoption qu’il a su arpenter à la rencontre de ses semblables. En véritable éclaireur, il explore les sommets et abîmes de l’âme humaine. De sa propre humanité. Inspiré par ses contemporains, ses réflexions exhument ses paradoxes et – c’est de bonne guerre! – nous les renvoient. En plein coeur cette fois. « J’en ai eu des hématomes crochus, des lésions dangereuses, les yeux crevés par des coups de foudre… »

JUSTE UNE NOTE

BATpointG transforme l’essai avec les nouvelles bombes textuelles et sonores de ce premier album « JUSTE UNE NOTE ». Ce nouvel opus fait voler en éclat les frontières entre la chanson et le Hip Hop, l’acoustique et l’électronique…

Dix titres concoctés avec son complice de scène Mr Tchack et façonnés par Mathieu Hours, plasticiens sonores de la scène hip hop électro marseillaise.  L’idée de retranscrire l’énergie du duo live Accordéon / Batterie, et d’ouvrir l’orchestration à tous les possibles… est une réussite, puisque le son du duo fusionne avec l’élégance des cordes des Chkrrr, les synthés vintages et les mélodies de l’accordéoniste Ludovic Beier.

BATpointG nous livre ici un regard singulier sur son monde avec des textes forts et une émotion à vif. Un univers rempli d’acronymes, où il tente de séduire une femme basket malgré des troubles bipolaires. Il chante pour ne pas croire aux bombes H et matraque juste une note, se baladant sur cette Ile-de-france sans mer, à la recherche de salles des fêtes faites pour que les gens fassent la fête avec toujours cet espoir de trouver quelque part des hématomes crochus…

BATpointG

BATpointG – CQFD (Clip officiel)

Gagner des albums de BATpointG

Le BATpointGcall c’est en quelque sorte un photocall avec la moitié du visage de Baptiste et des artistes que vous connaissez déjà, et des amis ou encore des fans! Pour Participer Cliquez ici

« Juste une note » sur Amazon

Burning House « Walking into a Burning House »

Burning House

Burning House est un fantasme musical : imaginez un as des claviers nommé Hervé Salters de General Elektriks s’associant à l’un des meilleurs beat-maker Chief Xcel de Blackalicious, pour un projet appelé Burning House, où tout serait permis en matière de groove imparable, de rythmiques funk infernales et de beats hallucinants. Rassurez-vous, le fantasme est devenu réalité avec Walking into a Burn House, dont on découvre le clip imparable de PPST (Post Party Stress Disorder).

Burning House est un projet aux sonorités spectaculaires mené par l’extraordinaire beat-maker Chief Xcel (Blackalicious) et par le génie des claviers Hervé Salters (aka General Elektriks).

XCel est l’un des membres fondateurs de Quannum Projects, collectif hip-hop acclamé de la baie de San Francisco (Blackalicious, DJ Shadow, Latyrx…). Il rencontre Salters quand ce dernier quitte la France pour rejoindre SF au début des années 2000. Très vite, ils réalisent qu’ils partagent un amour commun pour ce qui est funky et impertinent et se rejoignent autour de l’idée selon laquelle il n’y pas de limite à la musique. C’est ainsi que Chief invite Hervé et ses claviers vintage sur plusieurs morceaux et projets, tandis que Salters accueille Xcel sur son premier album sous le nom de General Elektriks.

Le musicien français accompagne ensuite Blackalicious en live aux claviers durant l’année 2005. Le germe Burning House est planté. Il fleurit doucement mais très bruyamment jusqu’en 2012, quand Xcel rejoint Salters pour une semaine à Paris. C’est là qu’une grande partie de l’écriture et des bases du premier album sont posées. Ils se retrouvent quelques mois plus tard, cette fois ci à Berlin, où Hervé réside dorénavant, et y terminent alors l’enregistrement. Ils n’en avaient pourtant pas terminé de leurs voyages, décidant de revenir à San Francisco pour mixer l’album.

Le premier opus de Burning House est le collage radical et sans précédent d’une musique funk brute, d’un hip-hop incessant et d’un jazz contagieux et effronté, directement issus des clubs. Passant les vitesses sans effort, Burning House navigue entre des sons dance floor bouillants comme sur « Post Party Stress Disorder », des beats qui cognent façon Boom-Bap à l’image de « Turn Off The Robot» et une ballade jazz futuriste comme « Frozen Conversations ». Les beats de Xcel et les claviers de Salters se mélangent à merveille pour donner un résultat personnel, reflet de leur conception de la musique moderne : un lieu où créativité et liberté règnent.

Hormis quelques cuivres et backing vocals, les 2 hommes signent toutes les performances/programmations instrumentales et vocales du disque.

Burning House – Post Party Stress Disorder official video

Paul McCartney Nouvel album « New »

Paul McCartney

Paul McCartney nous fait découvrir son nouveau titre NEW, produit par Mark Ronson et issu de son prochain album NEW qui paraîtra le 14 octobre prochain.

Cela fait six ans que Paul McCartney n’avait pas fait paraître un album entièrement composé de morceaux originaux. Cet album inclura 12 nouvelles chansons, sur lesquelles il a travaillé avec de nouveaux collaborateurs. Comme il le chante dans NEW : « Nous pouvons faire ce que nous voulons, nous pouvons vivre comme nous le choisissons. »

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Paul McCartney « New »

Concord Music / Universal

« Mafia Douce » premier album de Pendentif

Pendentif

La pop française est en pleine effervescence, mais il lui manquait encore le sourire étincelant et communicatif de Pendentif. Incarnée par la voix mutine de Cindy, la formation aquitaine a fait fondre les cœurs avec son single printanier Embrasse Moi, porté par une mélodie dansante et ces paroles qui font mouche : « Entre les kiss et les claques, tu provoques l’avalanche ». Dans sa jeune carrière, entamée par un premier EP en 2011, Pendentif a déjà connu plusieurs vies, ce qui explique l’étourdissante maturité de son premier album, Mafia Douceun titre antinomique qui évoque, dans un autre genre, le classique Fantaisie militaire (1998) de Bashung. En choisissant le nom d’un bijou porté par les femmes, les cinq amis affichent la part féminine de leur pop francophone et rappellent ainsi un grand groupe bordelais : Gamine.

Cindy Callède (chant, tambourin), Benoit Lambin (chant, guitare), Mathieu Vincent (basse, chœurs), Ariel Tintar (claviers, guitare, chœurs) et Jonathan Lamarque (batterie, chœurs) forment un joyeux club des cinq, réunis autour d’influences communes et disparates – la fraîcheur insolente des films de Jacques Rozier, l’inventivité universelle de Polnareff, l’espièglerie exquise de Lio, la nonchalance incomparable de Pavement, l’électronique contemplative de Toro Y Moi. Pendentif veut redonner des couleurs à la pop hexagonale, qui en manque parfois à trop broyer du noir.

Pour concocter son album, Pendentif a trié dans son vaste répertoire et fait appel à l’ingénieur du son et mixeur Antoine Gaillet (M83, Julien Doré…). Après des premières sessions d’enregistrement « à l’ancienne » en janvier 2012, le groupe peaufine ses arrangements et trouve sa voix avec Cindy, parfois doublée avec celle de Benoit. Ne résistant pas, le cas échéant, à quelques clins d’œil en anglais dans le texte (le refrain d’Embrasse-moi, des passages de Ondine ou de Pendentif). Depuis sa côte Atlantique, Pendentif signe des chansons réversibles – il ou elle peut s’y reconnaître –, mélangeant immédiateté, élégance et raffinement. Jerricane, l’un des premiers titres qui l’a révélé au public, en portait déjà tous les germes : comme si Arcade Fire rencontrait Mikado. Ou comment marier idéalement ses influences anglo-saxonnes (Real Estate, Girls, Poolside, Foals, Tennis, The Weeknd, Frank Ocean) avec son héritage hexagonal. « À porter en français et à chantonner sans y penser », aiment-ils répéter à l’unisson.

Les douze chansons de Mafia Douce racontent ainsi des instants volés, des romances naissantes, des ballades futiles, des virées nocturnes. Autant de cartes postales qui siéent idéalement avec l’été indien, où il fait bon humer les derniers effluves. Avec un sens du groove rare pour un groupe français et un songwriting parfaitement ciselé, Pendentif offre un voyage transatlantique, à mi-chemin entre la légèreté pop et la musique dansante : « J’ai quitté mon pays pour gagner l’élégance », comme le chantent en chœur Benoît et Cindy dans God Save la France. À vous d’accrocher ce beau Pendentif dans votre discothèque dès le 24 septembre prochain. L’automne sera également la saison des concerts pour le groupe, bonifié par l’expérience des prestigieuses premières parties qui se sont enchaînées depuis deux ans (Indochine, Baxter Dury, Catherine Ringer, Fránçois & The Atlas Mountains, Melody’s Echo Chamber ou La Grande Sophie) et qui se produira à la Maroquinerie (Paris) le 14 novembre prochain.

Pendentif a déjà reçu les prix suivants :

  • sélection CQFD Inrocks 2010,
  • découverte du Printemps de Bourges 2011,
  • lauréat tremplin SFR Jeunes Talents Francofolies de La Rochelle 2011,
  • espoir 2012 Magic
  • lauréat sélection Fair 2013.

Pendentif – Embrasse moi (Third Mirror Remix)

Prochaines dates :

  • Aug 30 : Festival Oh Les ChoeursTulle, France Sep 19 : L’Autre Canal Nancy, France
  • Sep 28 : COCONUT MUSIC FESTIVALSaintes, France 
  • Oct 10 : Ubu Rennes, France 
  • Oct 17 : I.BOAT – Release Party (Le French Pop Festival) Bordeaux, France
  • Le site de Pendentif : www.pendentifmusic.com/

Magic Malik « Tranz Denied » le 12 septembre chez Bee Jazz

Magic Malik

Attiré depuis toujours par la science fiction,  le monde des jeux vidéos et la création de sons proches de cet univers, c’est tout naturellement que Magic Malik, qui s’est illustré en tant que flûtiste jazz dans ses précédents albums se lance aujourd’hui dans la musique électronique (à proprement dite) au fil de ses recherches et compositions..L’album Tranz Denied, ovni musical conçu entièrement en studio en 5 jours en toute spontanéité et dont certaines paroles (Shibuya Memories,en faux japonais et EZ.COM) ont été écrites sur l’instant. Le projet est né au festival « Musique de Jazz & d’Ailleurs » en 2011 pendant lequel Magic Malik, Gilbert Nouno, DJ Oil et Hubert Motteau ont collaboré sur scène. Ce concert fut suivit d’une résidence d’une année à la Villa Médicis de 2011 à 2012 des deux comparses Magic Malik et Gilbert Nouno qui aura permis à ce projet de mûrir et de se concrétiser quelques mois plus tard.

Entre musique contemporaine, électro, pop et jazz, l’alchimiste Magic Malik nous envoûte encore une fois à la manière d’un chaman à l’écoute de son nouvel album Tranz Denied. Contrairement à ses XP destinées à des auditeurs plus avertis, Tranz Denied se destine à un public plus large. Dans cet album Magic Malik chante et joue de plusieurs instruments : flûte, claviers, basse, guitare, Senza  sur des basses rythmiques préparées en amont par DJ.OIL. Magic Malik dans son dernier album se dévoile plus que jamais en tant que chanteur, virevoltant entre soul américaine et pop japonaise, Tranz Denied serait-il le premier pas de Magic Malik vers un album entièrement chanté, le futur nous le dira.

Malik Mezzadri grandit à Pointe-à Pitre en  Guadeloupe, où il commence la flûte à bec et la flûte traversière à l’âge de 6 ans. À 13 ans il apprend la flûte avec Marc Rovelas : il lui fait découvrir Bach, Xenakis, Ravel ou encore Stockhausen. À 17 ans, il quitte la Guadeloupe pour Marseille et sort diplômé du  conservatoire  de  Marseille avec le premier prix de flûte. Il découvre le jazz à cette même.époque. Dès sa sortie du conservatoire, il a l’occasion de jouer dans le groupe de reggae Human Spirit dans lequel il reste pendant 10 ans. Malik Mezzadri multiplie alors les collaborations en tant que flûtiste-arrangeur avec Lio, Teri Moise, Laurent Garnier, Saint Germain, Dj Gilb’R, FFF. En 1992 il fonde son premier Magic Malik Orchestra qui enregistre la même année sa première maquette qui paraîtra en 1997 sous le titre HWI Project chez Salam Aleikum avec 13 musiciens. Il rencontre ensuite Julien Lourau qui tourne avec sa propre formation : le Groove Gang. En 1998 il participe à l’album City Boom Boom et intègre le Groove Gang. En 1999, Malik accompagne le Groove Gang pour une tournée de plusieurs mois entre l’Amérique du sud et l’Afrique.

En 2000, il décide de se lancer dans un projet d’album sous son nom et reforme un Magic Malik Orchestra. Il enregistre alors l’album 69.96 chez Label.Bleu. En 2003 Malik sort son double album intitulé 00-237 XP-1. Le premier disque présente un échantillon de son répertoire dans la lignée de l’album précédent mais plus jazz et plus complexe. Sur le second volume, XP-1, Malik dévoile ses premières tentatives d’échafauder une langue personnelle, cachées derrière le nom de code XP. Steve Coleman, intéressé par la démarche musicale de Malik, apparaît même sur une plage de l’album avant d’inviter Malik à le rejoindre sur l’album Five Elements (Blue Note).

En 2004, il propose avec le Magic Malik Orchestra un album intitulé 13 XP Song’s Book : treize chansons célèbres ou non vues sous le prisme de Malik.  Malik enregistre et écrit avec de nombreux musiciens de la nouvelle génération : -M-, Bumcello, Camille, Pierrick Pedron, Aka Moon, Booster. Plus récemment il a également collaboré avec Hocus Pocus, Air, Oumou Sangaré, Anthony Joseph et Meshell Ndegeocello. En 2008, il sort un nouvel album intitulé Saoule en quintet. Et en 2010 il enregistre pour la première fois en quartet, l’album Short Cuts chez Bee Jazz.

L’originalité de Magic Malik, outre une technique peu commune, est son jeu acrobatique et l’utilisation de nombreux cris et chantonnements dans sa flûte, appelé Growl. À ce titre, il peut être considéré comme un héritier indirect de Roland Kirk.

En 2011 il est invité avec le musicien et compositeur Gilbert Nouno à effectuer une résidence d’un an à la Villa Médicis à Rome pour un travail de recherche sur.la.composition et l’improvisation. En 2012 Magic Malik sort l’album Alternate Steps, qui fait aussi bien référence au courant alternatif (courant électrique qui change de sens) qu’à l’album Giant Steps de John Coltrane, il reprend dans cet album ses diverses influences dans un concentré de compositions. Son nouvel album Tranz Denied prévu pour septembre 2013 qui se place plus dans la mouvance de la musique électro-pop que jazz représente d’ailleurs un renouveau musical dans la carrière de Magic Malik et un choc musical pour le public.

Depuis quinze ans, la sonorité de la flûte enchantée de Magic Malik figure sur bien des titres. De la house jazzy de St Germain aux formules mathématiques de Steve Coleman, des productions des Troublemakers à celles de Vincent Ségal, Magic Malik est avant tout un chercheur de sons, un défricheur de talents et un leader charismatique, mais aussi un compositeur unique doublé d’un chanteur hors pair. Attiré depuis toujours par la science fiction,  le monde des jeux vidéos et la création de sons proches de cet univers, c’est tout naturellement que Magic Malik, qui s’est illustré en tant que flûtiste jazz dans ses précédents albums se lance aujourd’hui dans la musique électronique (à proprement dite) au fil de ses recherches et compositions..L’album Tranz Denied, ovni musical qui bénéficie de l’appui de Dj Oil et Gilbert Nouno à l’électronique, est un voyage hallucinant et un choc musical dont on mesure l’importance dès la découverte du premier extrait 渋谷 (SHIBUYA) Memories qui devrait faire sauter au plafond les amateurs de Brian Eno et du Yellow Magic Orchestra.

Sortie le 12 septembre chez Bee Jazz
Avec Dj Oil (Laptop & Electronics), Gilbert Nouno (Laptop & Electronics), Hubert Motteau (Drums)

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En tournée :

  • 11/07/13 – Jazz à Porquerolles-Porquerolles (83)
  • 04/10/13 – Les Treizes Arches -Brives la Gaillardes (19)
  • 12/10/13 – Le Tamanoir – Gennevilliers (92)
  • 17/10/13 – La Batterie – Guyancourt (78)
  • 29/10/13 – La Maroquinerie – Paris (75)
  • 09/11/13 – Victoire 2 – Montpellier (34)
  • 04/12/13 – L’Aéronef – Euralille (59)
  • 27/03/14 – Jazz à l’étage – Rennes(35)

Sophie Maurin : Premier Album

sophie maurin

Une cascade de notes qui s’épanche en un ruissellement d’arpèges, un piano ragtime, l’humeur bluesy d’un violoncelle, une voix féminine libre comme l’air qui fait le mur, vocalise, croise l’anglais et le français en une joute amusée et affranchie de toute contrainte. En perpétuel mouvement, la musique de Sophie Maurin donne l’impression de se créer en même temps qu’elle s’écoute. Un tour de force pour cette auteur-compositeur-interprète, originaire du Var, pianiste classique et blues de formation, dont le premier album fait écho aux réussites artistiques de prestigieuses aînées : Camille et son appétence pour les acrobaties vocales, Regina Spektor et son lyrisme pianistique, Emily Loizeau et son goût pour les mélodies intemporelles, (re)venues de loin.

L’impression de facilité, de légèreté, qui se dégage de ses chansons, comme Far Away, son premier single, est pourtant trompeuse. En bonne architecte, ce qu’elle était à la ville avant de signer son premier contrat discographique, la musicienne, qui coréalise ses morceaux avec Florent Livet & Jeremy Verlet, a minutieusement échafaudé ses arrangements, structuré son projet en soignant le moindre détail : cordes, toypiano, kalimba, clarinette, vibraphone, percussions, ainsi qu’une splendide section de cuivres, swinguent ensemble ou séparément. Si le résultat ne sonne jamais trop produit, et garde son aspect organique, chaleureux, acoustique oblige, on est bluffé par l’invention musicale, le foisonnement de petits riens (les chœurs fantomatiques sur Ma Maison Désaccordée, le claquement de ciseaux pour marquer le tempo sur Ciseaux) qui forment un grand tout. Un côté presque artisanal, à l’image de l’enregistrement de l’album qui s’est effectué dans plusieurs lieux choisis avec soin: le studio de la Frette, puis l’ancien Conservatoire de Musique de l’artiste ainsi que le garage de son père en Provence et enfin le studio Motorbass à Paris.

Dans ses onze chansons éclectiques et harmonieusement cohérentes, la chanteuse se mue, par jeu et par nécessité, en apôtre joyeuse et mélancolique de la danse (Danse), en savoureuse castratrice (Ciseaux), en élégante schizophrène (Je Suis des Autres), en aventurière des songes les plus fous (Le Poisson d’Or), en femme amoureuse rompue aux décevants accommodements du couple (Les Petits Compromis), en nostalgique dépositaire de souvenirs d’enfance doux-amers (Ma Maison Désaccordée), en douloureuse héroïne mi-Chloé de L’Écume des jours, mi-Ophélie de Shakespeare (Nénuphar). Pour son plus grand plaisir, l’auditeur flotte entre deux eaux, entre deux sentiments, dans un présent bâti sur le passé et truffé de réminiscences musicales ou littéraires: Prévert dont elle reprend le poème Cortège, Satie, qui lui a fourni la matière harmonique de son «Piccadilly», Debussy, les Beatles, qu’elle a longuement écoutés. Tout un univers joliment mis en valeur par les collages surréalistes de Caro-Ma qui illustrent l’album.

À l’aise en studio comme sur scène, où elle s’est adjointe les services de deux complices de choix, le percussionniste clarinettiste Pablo Pico et le violoncelliste Sébastien Grandgambe, Sophie Maurin est une artiste rare, qui a fait de sa délicatesse une force.

Sophie Maurin – Far Away (Acoustique)

Concert :

  • 8/06 Festival Jeux d’Eaux Saint Cloud (92)
  • 14/06 Présentation de Saison Villefranche sur Saône
  • 24/06 Les 3 Baudets à Paris
  • 10/07 Festival Musiques en Liberté à Ramatuelle
  • 13/07 Festival Francofolies (+ Volo) La Rochelle
  • 15/07 Festival Francofolies (+ Buridane) La Rochelle

Valentin Marceau « À nos amours »

valentin marceau

Après le joli succès de son 1er single « Dansons », le coup de coeur de Jean-Louis Aubert et Grand Corps Malade (qui a également tapé dans l’oeil de Patrick Bruel) Valentin Marceau  présentera son 1er album « À nos amours » le 17 Juin prochain. Cette sortie sera suivie d’un concert le 25 Juin à la Boule Noire, l’occasion de vous présenter son univers folk sur scène. Dans l’attente, vous pourrez en découvrir plus sur Valentin grâce à de jolis sujets et promos à venir (TV5 acoustique, Chabada, 50 min inside…).

Valentin Marceau connait bien les Lilas. Pas la Closerie, mais sa ville natale,là où jadis règnaient bals,guinguettes et autres cabarets. « J’étais fleur, je suis cité»,telle est la devise de la ville qui a du, malgré tout inspirer sa passion pour la musique. Il va se jeter sur l’oeuvre entière de Bob Dylan, puis sur celle des grands du rock et ensuite user jusqu’à la corde sa première guitare…

Valentin Marceau est grand.

Il regarde le monde avec des yeux étonnés, souvent narquois, et se dit qu’il faut en profiter pendant qu’il est encore debout…Il a l’air toujours de bonne humeur et il est difficile de le mettre vraiment en colère..

Valentin Marceau est énervant.

Il prend une guitare, un ukulélé baryton ou n’importe quoi avec des cordes dessus et joue super bien.Il se met derrière un piano et les notes sortent naturellement du bout de ses doigts. Pire encore, il se met derrière un micro, demande juste comment fonctionne la mixette de son casque et se met à chanter,tout seul dans le studio ,comme si il était au Stade de France… Il a écouté des centaines de chansons, mais les siennes n’appartiennent qu’à lui, et on reconnait sa voix instantanément.

En studio, Valentin Marceau explore, écoute, déguste chaque son que l’on lui propose comme si c’était un sushi saumon ou un macaron de Gérard Mulot. C’est un régal de le voir s’extasier devant le costume sonore taillé sur mesure pour ses chansons. Il sait partager les bonnes choses, ne garder que l’essentiel…

Avec une grande maturité malgré son âge, il analyse chaque composant de la production et donne un avis juste et précis sur son utilité ou inutilité.Pour les gens qui travaillent avec lui, c’est un gain de temps considérable. Un album plein de titres forts, fait dans l’urgence mais sans hâte, avec des invités toujours excités par le projet.Des styles variés, mais toujours comme fil conducteur sa voix si différente..C’est une belle rencontre.

Valentin Marceau est sensible.

Dans ses chansons, même les plus musclées,on sent la recherche de la mélodie et de l’harmonie qui touche au fond du coeur. L’électricité alterne avec les vibrations acoustiques et il les mélange pour en faire des sons inattendus.

Il aime les musiques chaudes qui racontent les voyages réels ou imaginaires. Il décrit avec poésie, romantisme et fougue des histoires auxquelles tout le monde peut s’identifier. C’est ça le secret de son univers. Il est simple, vrai et vivant, et l’on a l’impression qu’il est fait pour nous.Comme une sorte de rêve réel,qui laisse un goût d’énergie pure.

Valentin Marceau est intemporel.

On ne sait pas de quelle planète il vient, mais c’est sûrement celle sur laquelle on voudrait vivre. Un endroit où le plaisir a surement encore une grande importance. Dominique Blanc-Francard

Valentin Marceau – Dansons

Alela Diane, Nouvel Album « About Farewell »

adela diane

« I heard somebody say that ‘the brightest lights cast the biggest shadows,’ so honey, I’ve got to let you go, I’ve got to let you go ». (« J’ai entendu quelqu’un dire que ‘les lumières les plus brillantes créent les ombres les plus fortes,’ alors chéri, il faut que je te laisse partir, il faut que je te laisse partir ». )

…Ainsi chante de sa voix de crooneuse l’élégante reine de la folk, Alela Diane, sur le titre phare de son album à paraître, About Farewell. Toute l’année dernière, Alela s’est consacrée à l’enregistrement et au mixage de ce nouvel opus autoproduit dont la sortie est attendue aux USA sous son label personnel, Rusted Blue Records et en Europe chez Believe Recordings. Un album conçu comme une révérence tirée aux amours du passé qui n’exclut pas certaines incursions poignantes dans les allées du souvenir. Si les textes sont très évocateurs de son récent divorce, ils invitent aussi à explorer avec une honnêteté désarmante et une intuition toute en nuances les relations qui ont marqué la vie de l’artiste pendant ces dix dernières années.

C’est peu dire que l’expérience a des allures de catharsis, tant l’on sent que cet album était, pour Alela, une nécessité absolue. Grâce à la grande lucidité de son écriture, elle a su articuler les émotions nées de sa vie conjugale. Au passage, ce processus allait lui révéler la nécessité de refermer un chapitre de sa vie pour en écrire un autre. Et, comme toujours, son inspiration artistique a guidé ses pas vers le bon chemin. Le processus d’écriture et d’enregistrement de About Farewell est venu concrétiser son intention de tourner la page. Et c’est au moment où l’album sort – et alors même qu’elle le livre au monde extérieur – que cet oiseau chanteur, les ailes enfin libérées d’un lourd fardeau, renoue avec la légèreté pour voler vers ce futur que la langue française nomme l’avenir – c’est-à-dire ce qui reste à venir. »

A la fois sombres et criants d’une vérité qui fait mal, les titres sont pourtant illuminés par l’infinie délicatesse de son chant poétique. Bouleversante, la voix occupe sur cet album le devant de la scène, Alela s’étant éloignée du groupe qui l’accompagnait encore sur Alela Diane & Wild Divine. About Farewell repose entièrement sur sa voix et sur des arrangements de guitare assez dépouillés. Grâce à une maitrise encore jamais atteinte de son expression créative, Alela est allée à la découverte de son regard à elle sur l’harmonie et la mélodie pour créer ce bijou d’expression personnelle.

Si l’album représente, de ce point de vue, un grand pas en avant pour Alela, il marque aussi son retour aux sources en tant qu’auteur. Originaire de Nevada City, en Californie, Alela n’a jamais rompu avec les charmes domestiques de sa terre d’origine. La pochette de son premier album, The Pirate’s Gospel, comportait d’ailleurs des éléments dessinés et cousus main. C’est cette esthétique artisanale et ce côté «bricolage» qui sont ici revisités et réinterprétés. On les sent présents à la fois dans la décision de l’artiste d’autoproduire l’album et dans la volonté de prendre une part active à l’enregistrement.

C’est chez elle, à Portland dans l’Oregon, à la fin 2011 et au début 2012, qu’Alela a écrit la plus grande partie de l’album About Farewell avant d’enregistrer avec John Askew au Flora Recording Studios. Pendant l’année 2012, elle s’est entourée de quelques amis très talentueux pour peaufiner le son : Heather Broderick (Horse Feathers, Efterklang, Loch Lomond) qui signe les arrangements et l’interprétation au piano et à la flûte, Holcombe Waller, chargé des arrangements des cordes, et Neal Morgan (Joanna Newsom, Bill Callahan l’accompagnent sur scène en tournée) à la batterie. Il aura fallu attendre le début 2013 pour qu’elle mette la touche finale au mixage de l’album avec John Askew, dans les studios Scenic Burrows et Mix Foundry.

Ces chansons folk au style épuré sont sans conteste l’écrin rêvé pour révéler le vaste registre d’émotions qu’exprime le chant d’Alela. Elle, qui peut passer en un instant de la vulnérabilité la plus poignante à un courage tout en sagesse et à une franchise désarmante. Nulle part cette palette d’émotions n’est aussi complète que lorsqu’Alela est sur scène. Un moment d’intimité et de grâce pour ceux qui auront la chance de la voir en concert cette année… Lorsque le printemps paraît, le coeur se réchauffe et s’ouvre à nouveau à la promesse de tous les possibles. Alela avait le coeur brisé, elle a dit «Farewell». Le moment est maintenant venu de faire connaissance avec cette femme nouvelle qui a fait peau neuve.

Alela Diane « About Farewell » (audio)

Nouvel EP de Marie-Flore “Feathered With Daggers”

marie flore

Photo by Renaud Cambuzat

Marie-Flore, prénom donné par ses parents en référence à une chanson de Joan Baez, il lui donne dès la ligne de départ une belle indication sur la route à suivre. Premières chansons seule, en anglais intuitivement – concerts et un mini album fin 2009. Elle écrit depuis sans cesse, touche et retouche à la scène dans les salles pari- siennes. Représentante contemporaine du Do-It-Yourself, la manière dont elle mène son projet s’assemble logiquement à la musique.

Aujourd’hui ? La chanteuse est armée d’un groupe qui laisse découvrir son ampleur sur scène. Un EP est à venir pour le printemps 2013, produit par Robin Leduc. Il piochera dans la besace où se tiennent des chansons taillées dans un rock parfaitement moderne qui ne se plie pas devant les références qui agissent pourtant en sourdine. Black Rebel Motorcycle Club, The Brian Jonestown Massacre…

Une certaine idée de l’indépendance…

Mais si la chanteuse aime tant les voix d’hommes, la sienne est l’idéal opposé. Une voix qui s’approche par touches, susurre derrière l’oreille, rebondit devant vous dans un refrain. Et évoque sans cesse une frustration brute, venue d’un amour tout en torsion et en complications, véritable fil de ses compositions.

Il suffit d’écouter Waste of time, pop song électrique parfaite qui avance et nous enroule. By the Dozenpuissamment mélodique et son chant si à l’aise. Sybillin King ballade illuminée qui se tend dans une adresse à l’aimé. Sur cette frustration qui lui permet de créer, Marie Flore reste discrète, mais ne cesse de la dire en chantant. Dans un style éblouissant…

Lire aussi sur artéMédia : http://www.artemedia.fr/2013/02/13/marie-flore-a-envoute-linternational/

Tracklisting :
1 – Feathered With Daggers
2 – By The Dozen
3 – Sybillin King
4 – Waste of Time
5 – Wolves’ Breath

Ecouter « By the Dozen »

[audio:http://www.sixmic.net/radio/audio/Marie-Flore By The Dozen 2012.mp3|titles=Marie Flore – By the Dozen ]

AXEL BAUER nouvel album « Peaux de serpents »

axel bauer

Avec son nouvel album « Peaux de serpents », AXEL BAUER et ses musiciens sillonneront la France en trio. La 1ere partie sera assurée par JELL-OO avec une pop folk touchante Ce nouvel album aux rives bashunguiennes, a bénéficié de la collaboration des plus grands écrivains de la chanson française tels que GERARD MANSET, BRIGITTE FONTAINE, MARCEL KANCHE, JEAN-LOUIS AUBERT. Cette tournée accompagne la sortie de son livre autobiographique « Maintenant Tu Es Seul »

Avec des tubes comme Cargo de nuit, Eteins la lumière ou encore A ma place en duo avec Zazie, Axel Bauer a marqué les dernières décennies. Il revient à chaque décennie avec un nouvel album et un énorme tube.

Le titre de son nouvel album Peaux de serpent -sorti le 4 mars 2013- évoque la transformation. Le sage serpent à la peau dure abandonne le passé pour la lumière d’une nouvelle voie.
Axel Bauer n’a jamais été autant libre que dans ce nouvel album. Débarrassé de toute pression de la part des maisons de disques, travaillant en totale harmonie, il a pris le temps de peaufiner son ouvrage comme un orfèvre. Il multiplie les casquettes et devient : Compositeur / musicien / interprète / producteur, réalisateur et parfois même mixeur. L’équilibre est là, on retrouve autant le brillant guitariste que le chanteur inspiré sous la plume de grands auteurs.

Avec Peaux de serpent, Axel Bauer est plus vivant que jamais et totalement en phase avec son époque, bousculé par les plumes libérées de Marcel Kanche (auteur de M), Gérard Manset ou Brigitte Fontaine. AXEL BAUER déroule des atmosphères musicales entre ombres de la chanson et lumières de la pop, amours gercées et libres pensées.

 jell-oo

JELL-OO

Ce duo naît d’une rencontre sur les bancs du conservatoire de musique de Toulouse : une voix, celle de Johanna Luz, et une guitare, celle de Vincent Barrau. Deux fortes personnalités composent ce nouveau duo, JELL-OO, qui voit le jour en 2009. Fruit de la fusion du timbre chaleureux de Johanna et de la maîtrise de l’arpège de Vincent, JELL-OO s’adonne à une musique sans étiquette qui se veut remarquable et remarquée. De la soul à la pop en passant par la chanson, les styles s’accordent, à l’image de leurs deux voix. Tous deux diplômés d’écoles de jazz. Leur harmonie musicale est frappante, tant Johanna fait preuve d’une maîtrise vocale exceptionnelle, et Vincent d’un jeu de guitare à la fois fluide et véloce. Sur scène, le duo s’affirme et se dévoile, dans une simplicité parfois bouleversante.

Axel Bauer et Jell-OO en concert le 9 avril 2013 à :

CONNEXION LIVE
8 RUE GABRIEL PERI
31000 TOULOUSE

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